Covid 19 : résistance virale - Franck Zeiger - E-Book

Covid 19 : résistance virale E-Book

Franck Zeiger

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Beschreibung

Un médecin travaillant dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) partage son expérience de la crise de la Covid-19 et toutes les situations absurdes qui en découlent à travers des publications sur un réseau social. Cependant, cette narration franche et dépourvue de politiquement correct prend fin lorsqu’elle est censurée. Il s’agit d’un témoignage authentique de la réalité vécue, sans embellissements.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après avoir publié son premier ouvrage intitulé "Vous savez, docteur, il y a longtemps que je suis vieille", Franck Zeiger, médecin de formation, revient avec un nouveau livre. Habitué à observer et à analyser les gens ainsi que leurs interactions, il nous offre cette fois-ci son analyse d’une période singulière de notre société.

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Franck Zeiger

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Covid-19

Résistance virale

Les chroniques censurées

d’un médecin de terrain

Essai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Franck Zeiger

ISBN :979-10-422-1608-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Médecin généraliste de formation, je suis depuis près de 10 ans médecin coordinateur en EHPAD.

Lorsque la Covid a surgi dans nos vies, je m’occupais de deux EHPAD : l’une, au statut associatif, de 75 résidents et l’autre, au statut privé, de 115 résidents.

Je me suis battu contre la maladie, les peurs et angoisses mais aussi contre les décisions des autorités sanitaires et leurs demandes parfois incohérentes pour finalement n’avoir qu’un nombre limité de décès dans ces deux établissements et beaucoup de guérisons.

 

J’ai ensuite participé à de nombreux débats, tribunes et, lassé d’entendre qu’on « ne pouvait pas faire mieux », j’ai repris dans cet ouvrage mes posts publiés au jour le jour.

 

Deux ans d’écrits, d’échanges multiples et variés qui retracent fidèlement mon vécu de la Covid de mars 2020 à décembre 2021.

 

Tous ces posts étaient publics jusqu’à ma censure du réseau (LinkedIn), censure qui en m’interdisant l’accès à mes écrits, m’a malheureusement empêchée de sauvegarder les tous derniers.

Cette censure est un des aspects les plus étonnant et inhabituel de cette crise. Elle a été crescendo tout au long de cette période pour en arriver, à titre personnel, à la clôture de mon compte, et ce, de manière unilatérale et autoritaire.

 

Si la majorité des textes ont été sauvegardés, des sources ont parfois disparu également victimes de censure.

 

Ces posts dans leur chronologie (les dates sont mentionnées) retracent toutes les errances auxquelles nous avons eu à faire face, les questions éthiques qui auraient dû se poser jusqu’à la confiscation des décisions médicales par le pouvoir politique.

Ils montrent également que d’autres voies existaient qui n’ont jamais été écoutées voir explorées et que certaines décisions imposées n’avaient aucun fondement scientifique :

– les traitements ambulatoires précoces, tous interdits ;

– le confinement imposé sans démonstration de sa supériorité versus l’absence de confinement ;

– le port du masque en extérieur verbalisé alors qu’aucune étude ne démontre son efficacité ;

– le modèle Suédois vilipendé alors qu’au fil de la crise il démontrait sa supériorité ;

– l’accès à la médecine de premier recours refusée ;

– l’irrespect des lois Kouchner ;

– l’absence de renforcement des moyens de l’hôpital aggravé par la suspension des soignants non-vaccinés ;

– le refus du libre choix et du consentement à la vaccination…

 

Tous ces posts m’ont valu de nombreuses critiques, voire lorsque les arguments qui m’étaient opposés ne tenaient pas le débat, d’insultes.

J’ai surtout reçu beaucoup d’encouragements à persévérer, à continuer à informer de la part de nombreux lecteurs qui l’ont parfois exprimé dans le fil des commentaires, mais très souvent en message privé pour garder leur anonymat dans une ambiance inquisitoriale.

Il est bien malheureux que du fait de la censure, de nombreux commentaires de la part d’interlocuteurs qualifiés aient vu leurs contributions effacées.

 

Qu’il reste une trace de tout ça.

 

 

 

 

 

 

1

Choix politiques et choix sanitaires

 

 

 

Dès mars-avril 2020, des voix s’élèvent pour proposer une prise en charge purement sanitaire de l’épidémie annoncée :

– Cibler la protection sur les personnes à risque ;

– Protéger les personnels soignants ;

– Renforcer les moyens des hôpitaux ;

– Isoler les malades (et non les sujets sains).

Et s’inquiètent du coût social des mesures prises.

 

Malheureusement, le politique prend très rapidement le pas sur le sanitaire en imposant une communication basée sur la peur. Peur qui permet la mise en place de mesures de contrôle social jamais évaluées ou remises en question tout au long de la crise.

 

Cette non-évaluation des mesures prises (évaluation pourtant élémentaire pour toute mesure de santé publique) permet l’emprise politique sur la gestion de cette crise. Emprise politique n’autorisant aucune mise en doute de l’efficacité des mesures décidées ou de remise en question de ceux qui les prennent.

 

Dès avril 2020, la quantification de l’épidémie, sa létalité réelle, sa mortalité par classe d’âge est ainsi l’objet de nombreux débats sur des chiffres dont la véracité est souvent sujette à caution : décès avec la Covid ou par la Covid ?

Ceux qui essayent d’apporter un peu de rationalité dans l’évaluation de l’épidémie sont alors moqués ou, parfois, tout bonnement censurés.

 

Notre modèle démocratique est rapidement bousculé par la mise en place d’un état d’urgence sanitaire permettant l’évincement du parlement au profit de quelques décideurs sans contrôle.

Un mode de gestion dictatorial se met en place, parfois violent comme aux Antilles, interdisant toute remise en question, interdisant tout questionnement sur les mesures et amenant à un « jusqu’au boutiste » déraisonnable des décideurs.

Préserver le bien commun est sacrifié au profit de la préservation de la communication du gouvernement en place.

 

Le « syndrome Mattei » du nom du ministre de la Santé qui lors de la canicule de 2003 était resté en vacances au lieu de remonter sur Paris (et n’avait pas, de fait, montré aux Français son activisme !) a laissé des traces. Le besoin d’être actif, le besoin de montrer « qu’on fait » semble être la principale motivation et justification de nombreuses décisions.

Au point d’en arriver à vouloir empêcher un virus de circuler en empêchant pour cela toute activité humaine !

 

L’OMS définit la santé comme : « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » 

La santé telle que définit ci-dessus est la grande oubliée de cette crise qui met en évidence :

 

– L’usage dévoyé du médical par les médecins de plateaux TV où sont absents les questionnements sur les conflits d’intérêts, sur la corruption sévissant dans ce milieu, sur les mensonges proférés sans opposition. La ligne de démarcation entre Santé et Politique va apparaître comme très poreuse.

– Toutes les erreurs accumulées par les ministres de la Santé successifs amenant à :

Un hôpital laissé à l’abandon.

Une médecine de premier recours méprisée avant comme pendant l’épidémie.

Une industrie pharmaceutique saccagée par notamment la politique du générique prônée depuis les années 2000.

Une corruption qui gangrène les prises de décision.

 

– Le « quoi qu’il en coûte » et ses conséquences sur les générations futures.

 

6 mars 2020 :

La vision suisse du coronavirus : Cibler la protection sur les personnes à risque (ainsi les écoles ne sont pas fermées pour que ce ne soient pas les grands-parents qui gardent les enfants !) à qui on déconseille les transports ou de faire les courses par exemple. Et pour finir la vraie question sociétale : si on veut véritablement stopper l’épidémie est-on prêt à en accepter le « prix »  ?

 

 

https://www.rts.ch/play/tv/-/video/- ? urn=urn:rts:video:11146010

 

Nous sommes en mars 2020, au tout début de l’épidémie et cet épidémiologiste suisse explique que la 1re phase de l’épidémie était une phase de « contention possible » avec un nombre de cas limité que l’on pouvait espérer contrôler.

Ce contrôle, n’ayant pas fonctionné, est arrivé une phase d’extension où l’épidémie n’est plus contrôlable. À ce stade, il faut accompagner l’épidémie en protégeant les personnes à risque, en protégeant les personnels soignants et en s’assurant d’avoir assez de place dans les hôpitaux.

Pourtant, l’épidémie se propagera quand même, car les seules mesures sanitaires efficientes de contrôle de l’épidémie à ce stade seraient des mesures de confinement strictes comme celles prises par la Chine. Ces mesures sont d’une autre mesure et ne semblent pas adaptables à nos pays occidentaux.

 

13 mars 2020

 

 

Beaucoup s’interrogent sur la gravité, la morbidité, la mortalité, la contagiosité de la maladie, ayant du mal à interpréter les chiffres. Si on en prend certains, on peut être très optimiste, si on en prend d’autres, on peut être très pessimiste, et pourtant tous les chiffres sont justes.

 

 

 

 

Robert :

Heureusement que tu es là, Franck, pour tenter de désamorcer la panique grandissante, y compris chez les dirigeants et peut-être aussi chez quelques sommités du virus. Je continue à ne pas comprendre.

 

Alain :

Bonjour,

Hormis la fin de votre article, tout semble révéler une incompétence généralisée des statisticiens, qu’ils soient institutionnels du secteur médical, conseillers scientifiques ou organismes privés et médias…

Étant donné ma formation scientifique et mathématique, je suis effaré par l’absence de cohérence et de rigueur dans ces calculs ne relevant même pas de la pure statistique professionnelle ! Obstinés à vouloir tirer des conclusions de données extrêmement incomplètes, partielles et subjectives !

Ce qui m’interpelle le plus, c’est la fin de votre article, avec le dernier graphique de Baltimore, où la courbe française coïncide exactement avec celle de l’Italie ! D’autant plus étonnant quand on nous dit que le système sanitaire italien est dans les choux depuis des décennies, gangréné par les mafias de toutes sortes !

Alors… les données exploitées par Baltimore sont-elles fiables, ou relèvent-elles aussi d’interprétations aussi « hasardeuses » que les nôtres ? » 

Avril 2020

 

Avril 2020

 

 

13 mai 2020

 

https://www.covid-factuel.fr/2020/05/13/du-covid-a-la-democrature/

 

« À la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d’un esprit plus élevé que leurs sujets, qu’ils savent donc mieux qu’eux ce qui leur est profitable », écrivait Ludwig von Mises. Si vous cherchez une définition du totalitarisme, vous apprenez que « totalitarisme » désigne l’utilisation de « tous les moyens » pour parvenir au but que s’est assigné l’État. Mussolini écrivait : « tout est dans l’État et rien d’humain ou de spirituel n’existe et encore moins n’a de valeur en dehors de l’État ». Dans ce système, in fine, le pouvoir n’est plus exercé pour le bien commun, mais pour celui des gouvernants. Si l’accès au pouvoir se fait toujours par des élections, notre système se transforme ainsi de démocratie en dictature et devient une démocrature.

 

03 avril 2020

 

https://covidinfos.net/covid19/pour-le-professeur-klaus-puschel-dans-la-plupart-des-cas-il-sagit-dune-infection-virale-inoffensive/200/

 

« Ce virus influence nos vies d’une manière complètement excessive. C’est hors de proportion avec le danger posé par le virus. Et les dommages économiques astronomiques qui sont causés ne sont pas proportionnels au danger posé par le virus. Je suis convaincu que le taux de mortalité du Coronavirus ne provoquera même pas un pic de mortalité annuelle. » 

 

4 juin 2020 :

 

 

La crise globale et multiforme engendrée par le coronavirus a exacerbé deux fléaux qui s’autoalimentent : le complotisme et l’officialisme. En effet, si des théories irrationnelles se sont massivement diffusées sur les réseaux sociaux durant le confinement, l’Histoire démontre que des thèses tout aussi infondées ont été mises en avant par nos dirigeants pour légitimer des politiques désastreuses, notamment dans le domaine militaire. Plus que jamais, l’esprit critique et le débat éclairé doivent être défendus, dans un contexte où l’officialisme et le complotisme polarisent nos sociétés à un degré où le dialogue n’est plus possible – ce qui augure de sombres lendemains. Voici donc quelques pistes de réflexion pour apaiser le débat public.

 

En réalité, nous estimons que le discrédit de la parole officielle, qu’elle soit politique, médiatique ou scientifique, est principalement dû au phénomène de l’officialisme. Récemment, l’OMS et le ministère français de la Santé se sont hâtivement basés sur une étude publiée par le prestigieux Lancet pour imposer des mesures restrictives vis-à-vis de l’hydroxychloroquine. Or, il s’est rapidement avéré que la fiabilité de cette étude était loin d’être garantie. À l’heure où nous écrivons ces lignes, trois des quatre auteurs de cet article en ont demandé le retrait. Pourtant, la présomption de sérieux dont jouit le Lancet, au même titre que le ministère français de la Santé et l’OMS, ont conduit les médias internationaux à relayer massivement cette étude sans aucune nuance. Ce réflexe officialiste a donc inévitablement alimenté la défiance envers la parole publique. Il a ainsi renforcé différentes théories sur une éventuelle manipulation des lobbies pharmaceutiques – ce qui est en l’occurrence possible, mais qui n’est pas prouvé. En clair, l’officialisme alimente massivement le complotisme. Il a aussi amené nos États à imposer dans la panique des mesures extrêmes de confinement généralisé, sur la base de modélisations mathématiques pour le moins discutables.

Nous estimons qu’il faudrait donc :

 

1) faire preuve de compréhension, de tolérance et de respect envers celles et ceux qui adhèrent à des théories discutables. En effet, la scandaleuse accumulation de mensonges d’État dans les démocraties occidentales est la cause première du discrédit qui pèse sur la parole publique. Poser ce constat honnête permettrait de débattre plus sereinement avec celles et ceux que l’on considère comme « conspirationnistes ».

2) distinguer clairement le complotisme et l’anticonformisme. En d’autres termes, le fait d’estimer que le monde est secrètement dirigé par des reptiliens ne peut être mis au même plan que des analyses sérieuses qui remettent en cause la pensée unique, c’est-à-dire l’officialisme.

3) promouvoir la vérification rigoureuse des sources de chaque information.

4) multiplier nos sources d’information, y compris si elles contredisent nos convictions. Il est dangereux de ne faire confiance qu’à un nombre restreint de médias, qu’ils soient grand public ou alternatifs.

5) ne pas considérer que les médias grand public sont globalement indignes de confiance. En effet, malgré tous ses travers, la presse institutionnelle occidentale est une source d’informations extrêmement riche, où d’excellents reporters et spécialistes s’expriment avec honnêteté et professionnalisme.

6) ne jamais oublier le fait que, dans le monde actuel, l’information est aussi une arme de guerre, du moins un puissant levier d’influence.

 

22 juillet 2020

 

https://covidinfos.net/covid19/il-ny-a-eu-aucune-reprise-nulle-part-selon-le-dr-yonathan-freund-qui-evoque-un-delire-alarmiste/1276/

Moi :

Si on porte le masque maintenant alors que le virus est peu actif… jusqu’à quand ? Jusqu’à un monde sans ce virus… et après ? La grippe sera là en novembre et d’autres virus tout aussi dangereux. On fait quoi ? Il y aura toujours une raison pour masquer, confiner… toujours pour notre bien. Et si on décidait pour soi ?

 

Christophe :

J’espère sincèrement qu’il n’y aura pas de raison pour confiner, même si j’y ai trouvé des aspects positifs, c’est économiquement tellement énorme qu’il faut à tout prix l’éviter… le masque semble être une mesure intermédiaire relativement simple à mettre en œuvre, et je pense qu’on aurait pu éviter ou réduire ce confinement si on en avait eu. Je vois en Chine les gens sont habitués à le porter régulièrement, et aussi dès qu’ils toussent ou sont malades par respect pour les autres ; ça ne me paraît pas insurmontable. Mais le problème est là, décider pour soi ou prendre en compte les autres.

 

Moi :

Pour la Chine, ils portent le masque notamment les jours de pollution, s’ils sont malades et, à ma connaissance, le Parti communiste n’a pas imaginé de contraventions pour ceux qui ne le portent pas. Mais c’est le Parti communiste.

11 septembre 2020

 

https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/110920/covid-nous-ne-voulons-plus-etre-gouvernes-par-la-peur

 

Il faut évidemment protéger les plus faibles. Mais de même que l’imposition du port du masque dans la rue, y compris dans les régions où le virus ne circule pas, l’efficacité du confinement n’est pas démontrée scientifiquement. Ces mesures générales et uniformes, imposées sous surveillance policière, relèvent davantage d’une volonté d’afficher une posture protectrice que d’une stratégie sanitaire précise. D’où leur grande volatilité depuis six mois. Beaucoup d’autres pays agissent avec plus de cohérence.

 

19 septembre 2020

 

 

Un gouvernement conseillé des hautes autorités scientifiques ? Non, par des girouettes aux ordres. Quand il n’y avait pas de masques, ils ont dit que cela ne servait à rien. Quand on a commencé à en avoir, avec beaucoup de mal, ils ont dit que c’était indispensable. Même chose avec les tests, ils ont attendu que le gouvernement leur donne le feu vert pour dire que c’était utile, voire indispensable. Le gouvernement avait besoin de réduire le délai de quarantaine pour des raisons d’organisation, voilà que quelques jours plus tard, le Conseil donne le feu vert. Même chose pour l’école, le gouvernement a fait un mauvais choix, il demande au Conseil de voler à son secours afin de changer de stratégie sans perdre la face. Chaque fois la raison est médicale, mais chaque fois cette évidence médicale n’apparaît qu’après un besoin de justification du gouvernement. Conclusion : le Conseil scientifique n’est pas là pour conseiller le gouvernement, mais pour apporter une justification médicale à ses choix. Heureusement que la médecine évolue, malheureusement ici uniquement dans le sens du vent, pas de la science.

 

Septembre 2020

 

Qu’est-ce que la santé ?

Selon la constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » et représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. » 

Alors que de nouvelles mesures « sanitaires » sont annoncées, que notre vie sociale est menacée, que la consommation d’anxiolytique, d’antidépresseur augmente…

Comment peut-on faire tout ça au nom de la santé ?

 

 

Octobre 2020

 

« Chacun son métier et les vaches seront bien gardées » 

Supplique à mes collègues médecins : arrêtez d’influer sur la politique de ce pays et reparlez de soins. Y’a pas plus nul qu’un médecin en économie, je le sais j’en suis un.

Supplique aux politiques : arrêtez de me dire comment soigner et avec quoi. Donnez-moi les moyens de soigner et prenez les décisions politiques qui vous incombent en écoutant tout le monde. Il y a pas plus nul qu’un politique pour vous soigner.

Si c’est pas pour moi, faites-le pour les vaches. Merci.

 

 

Pierre :

Totalement vrai

Mais vos confrères qui « influent sur la politique » le font de leur plein gré ou parce que leurs généreux donateurs à savoir les labos les obligent à agir de la sorte

Perso je ne me pose plus la question

 

Décembre 2020

 

 

Février 2021

 

Remerciements

L’objectif de toutes les mesures imposées aux Français est de ne pas faire exploser un système sanitaire paupérisé.

En souvenir de nos manifestations aux pieds du ministère, des négociations sans fin avec une CNAM sourde. Il est temps de remercier ceux qui nous ont emmenés à ce niveau.

Nos ministres de la santé : E. HUBERT, J. BARROT, M. AUBRY, F. FILLON, JL. BORLOO, P. DOUSTE BLAZY, X. BERTRAND, R. BACHELOT, M. TOURAINE, A. BUZYN, O. VERAN

Nos directeurs de la CNAM : G. JOHANET, G. RAMEX, B. FRAGONARD, F. VAN ROEKEGHEM, N. REVEL, T. FATOME

 

Qu’ils, elles, soient remerciés pour leurs actions clairvoyantes.

 

Pierre :

Au moins c’est clair

Votre courage vous honore Franck

 

 

 

Patrick :

La destruction de l’hôpital public a commencé avec Jack Ralite dont un des objectifs avoués était de mettre fin à ce qu’il appelait le pouvoir médical. Celui-ci a été remplacé par un pouvoir administratif dont la préoccupation essentielle est devenue rapidement purement économique, en faisant peser le poids des économies uniquement sur le versant soins et pas sur le versant administratif.

 

Jean Pierre :

Finalement c’est la meilleure synthèse sur la gestion politico-sanitaire du Covid en France que j’aurai lue au cours des 6 derniers mois !

 

Mars 2021

 

Voilà, moi qui croyais que l’on confinait pour empêcher les débordements des hôpitaux et permettre à tous d’être soignés.

« Jean Castex prend la parole à son tour pour compléter les propos du ministre.

“Et quand bien même nous aurions 100 000 lits en réanimation, nous devrions quand même prendre ce genre de mesure. La finalité c’est que des gens arrêtent de se contaminer et qu’ils ne terminent pas en réanimation. La question n’est pas de se dire on laisse tout le monde se contaminer, tout le monde va en réanimation, ce n’est pas comme ça qu’on lutte contre une épidémie” ».

 

Nos politiques veulent empêcher les virus de circuler… et changer le cours de l’histoire de l’humanité.

Je commence à avoir peur.

 

 

Evelyne :

Je croyais que l’on devait isoler les malades en cas de pandémie. Mais avec le gouv, toute personne étant un malade qui s’ignore et une bombe à Covid potentielle, tout individu doit être isolé des autres. Et si on supprimait tous les individus, le virus n’aurait plus que les visons à infecter, ne serait-ce pas la meilleure solution ? 🤥

 

Patrick :

Au fur et à mesure du développement de cette épidémie, on se rend compte que la plupart des décisions prises n’ont entraîné aucune répercussion sur son évolution. Malgré cela et bien qu’on nous parle de situation critique pour un taux d’incidence de 400 pour 100 000, cela signifie seulement que sur 100 000 personnes testées actuellement, 99,6 % sont indemnes et les 0,4 % restants pas forcément malades, bien que positives. Et ce alors que le variant anglais devait entraîner une catastrophe. Et si, on revenait à un peu plus de rationnels ?

 

Yolanda :

Il a raison, ça n’est en effet pas comme ça qu’on lutte contre une épidémie.

Pour commencer, on lutte contre une épidémie en laissant les MG effectuer leur travail. Et non pas en les excluant ou interdisant la prescription.

En isolant les malades (c’est d’ailleurs du bon sens, je reste chez moi dans ma chambre quand je suis malade, et ce depuis toujours).

 

Avril 2021

 

Article intéressant dont je ressors une phrase : « il faut sortir idéologiquement et pratiquement de l’idée que, plus on interdit, plus on empêche la propagation du virus. » 

 

https://www-lalibre-be.cdn.ampproject.org/c/s/www.lalibre.be/debats/opinions/pour-gerer-une-pandemie-il-ne-suffit-pas-de-fermer-et-d-ouvrir-des-robinets-6082bc939978e21698e5b734 ? outputType=amp

Ce qu’il faut comprendre, c’est que les activités que l’on interdit n’existent pas par elles-mêmes et pour elles-mêmes. Elles proviennent d’un entrelacs de besoins, de désirs, d’envies et de souhaits qui sont partagés par des individus qui sont en relation et qui ont besoin de ces relations. Ceux-ci n’ont rien de superficiel, mais se révèlent au contraire profondément ancrés dans notre nature instinctive d’être vivant, pensant et soucieux de vivre en société : sortir, voyager, rencontrer d’autres personnes.

 

Philippe :

Ces arguments interpellent à bon escient. Le robinet qui fuit, ça parle à tout le monde.

Il n’y a pas qu’en Belgique que ça craque de partout, mais dans bien des villes à forte concentration. Et brandir la menace d’amendes à 135 € n’y change rien, d’autant que les policiers et gendarmes ont quand même des missions plus sérieuses à accomplir que faire rajuster des masques en plein air, dans les parcs, les forêts ou en bord de mer, là où familles et amis se retrouvent en petits groupes pour échanger, imaginer l’avenir, bref, respirer socialement. Toutes les études démontrent que la majorité des contaminations surviennent en milieu fermé.

 

12 mai 2021

 

Quand le résultat convient, on le garde. Quand le résultat ne convient pas, on revote. L’impression qu’on est au bout d’un système. Non ?

« Déconfinement : L’Assemblée nationale valide finalement le pass sanitaire après un nouveau vote » 

https://www.20minutes.fr/societe/3040119-20210512-deconfinement-assemblee-nationale-valide-finalement-pass-sanitaire-apres-nouveau-vote

 

Cette fois, le feu vert au pass sanitaire est accordé par l’Assemblée nationale. Dans la nuit de mardi à mercredi, à l’issue d’un second vote, les députés ont en effet voté pour l’article clé du projet de loi de sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire, comprenant le controversé pass sanitaire. Par 205 voix pour et 85 contre, les députés ont donc finalement dit « oui » au gouvernement en adoptant l’article premier du texte.

Plus tôt dans la soirée mardi, et contre toute attente, l’Assemblée nationale s’était prononcée contre, le Modem ayant lâché LREM pour protester contre le flou du texte. Les députés avaient alors rejeté l’article 1er par 108 voix contre 103. Invité du JT de 20 heures sur France 2, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé que les députés allaient de nouveau délibérer mardi soir afin de « trouver un accord avec la majorité » et de « régler ce problème ».

 

10 mai 2021

 

Intéressant :

« Néanmoins, l’essentiel de l’action de l’État en pandémie, et peut-être postpandémie, concerne les relations avec ses citoyens. Jamais la volonté et la capacité de contrôle tant du comportement individuel que d’activités devenues soudainement licites ou illicites n’ont été aussi grandes. La faute à une politique de confinement qui, dès le départ, a prétendu contrôler la pandémie en contrôlant les activités humaines. » 

« Pour répondre à de futures et hypothétiques épidémies dont, par définition, on ignore tout, l’essentiel semble être de pouvoir contrôler les activités humaines. Le plus surprenant est peut-être que cela ne choque personne. » 

 

https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/federal/le-retour-de-l-etat-mais-lequel/10304246

 

Jean François :

Un vrai sujet. La pandémie a permis l’arrivée rapide et massive de règles structurant la perte des libertés individuelles qui est pourtant la base de nos démocraties.

 

22 mai 2021

On aurait pu et dû nous demander notre avis. Au lieu de cela : état d’urgence pour décider de nous endetter.

 

https://www.citoyens-et-francais.fr/2021/05/plus-de-60-ans-pour-effacer-la-dette-covid-le-terrifiant-scenario-francais.html

 

Abdenour :

Oufff, je n’y serai pas

Après tout après moi c’est le déluge non Franck ?

Moi

Ils ne pourront pas faire pire. Notre génération va laisser une drôle de trace dans l’histoire à vivre au-dessus de ses moyens à crédit, à détruire certains acquis sociaux faute de réformes et à repousser les factures pour les générations futures.

 

Juillet 2021

 

L’art de mener un troupeau

« Une société démocratique est-elle un troupeau » ?

 

https://www.youtube.com/watch ? v=_OjG22ZWZgA

 

Helene :

Intéressante analyse de Natacha Polony, comme d’habitude. Mais le vaccin n’est pas l’unique solution, tant s’en faut. Merci Franck 😉.

 

Moi :

Absolument. Les traitements sont toujours les grands oubliés.

 

Helene :

Elle ne peut pas dire cela de cette manière. Et elle a raison, car elle est l’une des rares à pouvoir dire et à être écoutée, à rester dans l’arène. Donc elle doit elle-même user de diplomatie pour faire passer le fond sous une forme acceptable et entendable. Il n’en demeure pas moins qu’elle affirme des éléments que bien peu disent aujourd’hui.

Christophe :

Où l’on reparle à mots feutrés de l’Ivermectine… 😉

 

Helene :

C’est curieux comme les JT ouvraient leurs actualités sur des images (forcément) impressionnantes de l’Inde, et comme aujourd’hui, plus une trace, plus une ligne à ce sujet. Nous n’avons vraiment rien à envier aux télés des pays totalitaires, on a les mêmes à la maison. C’est stupéfiant.

 

26 juillet 2021

 

Article permettant de retrouver ses repères sur l’épidémie de cas en cours ou, pour faire simple sur le variant delta :

1) plus contagieux, bien moins virulent.

2) Vaccin moyennement efficace, ne protégeant pas tant que cela des formes graves.

3) Traitements efficaces.

 

 

https://www.covid-factuel.fr/2021/07/26/le-variant-delta-en-chiffres/#comment-51364

 

9 août 2021

 

https://www.covid-factuel.fr/2021/08/09/assez/

 

Marie :

Merci à M. Maudrux, on comprend qu’il cesse : les arguments ne semblent pas être entendus. On nous prie de ne pas en avoir et de rester cloîtrés. C’est hallucinant, chaque matin je me refais le fil des 18 mois passés et non, je ne comprends toujours pas qu’on en soit arrivés là.

Extraits de son texte :

« Nous n’avons pas la prétention de guérir toujours, mais de » guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours », disait Ambroise Paré. J’ajouterai que ce n’est pas une prétention, mais un devoir.

Assez de voir un pays proposer et voter l’interdiction de l’accès aux hôpitaux pour les soins courants et la prévention pour les non-vaccinés, exigeant des médecins qu’ils bafouent le serment d’Hippocrate imposant de soigner de la même manière tous les patients, quelles que soient leur race, leur opinion, leur religion

Assez de voir ceux qui réclament plus de prudence, ceux qui refusent l’apartheid, être insultés, traités d’égoïstes, de malfaisants, de dangereux personnages. Assez d’entendre dire aux jeunes qu’il faut qu’ils se vaccinent pour protéger les vieux. Quelle personne de 80 ans accepterait de sacrifier des jeunes de 20 ans en bonne santé pour pouvoir vivre (peut-être) 3 ans de plus ?

Pas moi. » 

 

Août 2021

 

 

Pierre :

Donc finalement docteur, arrêtons tous les vaccins, arrêtons aussi de nous laver et de laver nos vêtements ? Donc tout va bien dans le meilleur des mondes possibles ? Quel intérêt ce post ?

 

Moi :

Retrouver la raison.

On vit avec des micro-organismes.

L’hygiénisme n’est pas l’ami de l’hygiène.

Reprenez votre vie en main (propres si possible).

Cordialement,

 

Jean Philippe :

Je ne comprends quelque chose docteur…

Si vous pouvez m’expliquer comme si j’avais 6 ans (j’adore cette expression) :

Vous semblez contre la vaccination, en tout cas, quand on vous lit, vous jugez les vaccins inefficaces, et pourtant, si l’on en croit votre profil, vous exercez dans un centre de Vaccination, n’est-ce pas contradictoire ?

 

Moi :

Vous vous trompez. La médecine est plus subtile. Je ne suis pas pour ou contre « la vaccination », pour ou contre les antibiotiques, l’hygiène…

Je suis pour l’intérêt de mon patient.

Il y a donc des situations où la vaccination est une bonne chose (bénéfice-risque individuel) comme Hépatite B chez les soignants, Tétanos chez le jardinier, Covid en EHPAD…

et d’autres situations où elles n’apportent rien. : Covid chez les jeunes, fièvre jaune en France métropolitaine…

Bref je fais de la médecine dans l’intérêt exclusif du patient qui me consulte.

Si vous n’avez pas 6 ans, je suis persuadé de votre compréhension.

Cordialement,

 

Jean Philippe :

Oui, merci, j’ai 6 ans avec 50 ans d’expérience !

C’est pas que je m’étais trompé, c’est que je ne comprenais pas très bien votre positionnement d’où ma question (que visiblement vous avez comprise, on peut pas dire cela de tout le monde !)

Avec votre réponse claire et factuelle, ça devient limpide !

Merci Docteur,

Bon courage à vous,

 

N. B. : ce qui me soucie, c’est qu’avec ces mouvements antivax, il y ait aussi une défiance des parents vis-à-vis des vaccins et notamment pour les maladies dites « infantiles », et là, je pense que votre rôle de pédagogue sera central en tant que médecin PMI, justement…

 

18 août 2021

 

Je reprends l’édito du Parisien.

Ne m’insultez pas SVP : ce n’est pas moi qui écris que l’hôpital est en difficulté indépendamment de la Covid.

 

« Bonjour,