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Enfin un livre qui ne tourne pas autour du pot en ce qui concerne la guérison divine ; le titre ne porte pas à équivoque :
Dieu guérit comme il veut et quand il veut et j'ajouterai de la façon qu'il considère meilleure pour la personne qu'il veut guérir.
Cet ouvrage fait le tour de la question concernant les guérisons divines et à ce jour je ne connais pas d'autres livres qui les relatent avec autant de précisions et de références bibliques. Samuel Martin est un jeune homme passionné de l’Écriture qui écrit avec son cœur et surtout avec humilité. "Dieu guérit…" est pour moi une référence, car il scrute toutes les facettes de la guérison divine. Je ne peux qu'encourager Samuel à poursuivre sa quête et sa soif de scruter l’Écriture et de la partager avec ceux qui se nourrissent chaque jour de Celle-ci.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Samuel Martin est né à Pontarlier, dans le département du Doubs. Né dans une famille croyante, Il débutera ses études dans l'électrotechnique, puis changera de branche en suivant un cursus dans l'encadrement. Après être devenu Éducateur Sportif, il créé sa société d'accrobranche, et commence parallèlement à étudier avec plus d'intensité la Bible. Il est l'auteur de "Qui est Jésus ?" et "Qui doit-on prier?"
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Dieu guérit
comme il veut
et quand il veut
© Saint-Léger éditions, 2022.
Tous droits réservés.
Samuel Martin
Dieu guérit
comme il veut
et quand il veut
Enfin un livre qui ne tourne pas autour du pot en ce qui concerne la guérison divine ; le titre ne porte pas à équivoque : Dieu guérit comme il veut et quand il veut, et j’ajouterai de la façon qu’il considère la meilleure pour la personne qu’il veut guérir.
Dans la Première Alliance, Dieu utilise très souvent ses prophètes (Élie, Élisée en particulier) pour guérir les malades. Parfois, il leur demande de poser une condition comme pour la guérison de Naaman (se plonger dans le Jourdain) et pour d’autres un geste tel que celui de la veuve de Sarepta qui dut tout d’abord préparer à manger et à boire au prophète (1 Rois 17 v.9).
Dans la Nouvelle Alliance, Jésus lui-même demande parfois à la personne qui a besoin de son secours, de faire un geste qui démontre sa foi tel que aller au réservoir de Siloé pour se laver les yeux (Jean 9 v.7), pour d’autres aucun, comme pour cette femme qui voulait toucher le bord de son vêtement (Tsitsit). En effet, cette dernière était déjà dans une démarche de foi avant d’approcher Jésus. Mais il arrive même que Jésus semble ignorer la requête telle que nous le lisons dans Jean 11 v.6 : « Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours où il était ».
Cet ouvrage fait le tour de la question concernant la guérison divine, et à ce jour, je ne connais pas d’autres livres qui relatent le sujet avec autant de précisions et de références bibliques. Samuel Martin est un jeune homme passionné de l’Écriture qui écrit avec son cœur et surtout avec humilité. “Dieu guérit…” est pour moi une référence, car il scrute toutes les facettes de la guérison divine. Je ne peux qu’encourager Samuel à poursuivre sa quête et sa soif de scruter l’Écriture et de la partager avec ceux qui se nourrissent chaque jour de Celle-ci.
Pasteur Gérard Dugelet
L’ancien testament est un livre qui relate principalement l’histoire des Hébreux, et nous fait connaître une partie des lois divines données au peuple choisi de Dieu. Mais au-delà de cela, c’est un livre prophétique. Malgré les événements historiques qu’il nous relate, il ne regorge cependant pas de nombreuses guérisons miraculeuses ; d’ailleurs, aucune guérison divine ne nous est rapportée au temps de Moïse. Lévitique 13 à 15 nous présente seulement différentes formes de maladies et la manière d’agir et d’y pallier en préservant le peuple de toute contamination potentielle.
Il n’y avait à cette époque (semble-t-il) aucune intervention divine pour guérir qui que ce soit de maux divers. Néanmoins, un rite existait pour acquérir la guérison de maladies évolutives. Pour toutes autres maladies, rien ne nous est rapporté sur le sujet dans la Bible.
Des lois d’hygiène avaient été instaurées par Dieu, mais apparemment, aucune solution n’existait pour apporter la guérison à ceux qui en avaient besoin. Tout soupçon de maladie potentiellement dangereuse et risquant de contaminer le peuple entraînait l’exclusion des personnes atteintes à l’extérieur du camp, et cela jusqu’à leur restauration (déclarée par la visite du prêtre), ou leur mort.
Nous découvrons cependant une exception qui suivit la punition d’une personne pour sa faute. Il s’agit du cas de Myriam, la sœur de Moïse (Nombres 12). En effet, lorsque cette dernière (avec son frère Aaron) se permit de critiquer Moïse, l’Éternel intervint immédiatement et prononça une sentence contre elle. Elle devint instantanément lépreuse et fut exclue du camp. Mais Moïse était un intercesseur incroyable, et il pardonnait sans cesse. Il implora l’Éternel en faveur de sa sœur, et Dieu allégea la sentence en accordant la guérison de Myriam (non immédiate, car elle devait tout de même être punie pour sa faute). Il réduisit son exclusion à seulement sept jours. C’est là un rare cas de guérison divine durant cette époque. Elle fait exclusivement suite à un châtiment divin.
Dans un autre contexte, nous retrouvons l’histoire du serpent d’airain (Nombres 21 v.4-9) qui permettait aux Hébreux qui levaient leurs yeux vers lui d’être guéris des morsures des serpents envoyés par Dieu pour les punir de leur rébellion.
En tout état de cause, nous découvrons qu’il fallut attendre la période des prophètes (postérieure à Moïse) pour “profiter” des guérisons divines.
Peut-être qu’avant cette période – voire même pendant –, les Hébreux et les étrangers vivants au milieu d’eux bénéficiaient d’une étonnante bonne santé, et cela certainement grâce à leur obéissance aux diverses prescriptions d’hygiène et alimentaires données par l’Éternel. Nous lisons que Moïse mourut à 120 ans (Deutéronome 34 v.7), et Josué à 110 ans (Josué 24 v.29).
Après quelques centaines d’années, le contexte changea, et une ère nouvelle apparut. Dieu suscita des ministères de prophètes au sein du peuple, et il apporta les guérisons par leur intermédiaire. Nous découvrons ci-après le déroulement de quelques miracles ayant eu lieu au cours de cette période.
Afin d’apporter une approche plus compréhensible des guérisons, les événements ne sont pas rapportés ici de manière chronologique.
Après avoir annoncé au roi Achab l’arrivée d’une période de sécheresse sur le territoire d’Israël, le prophète Élie fut envoyé hors du Pays, chez une veuve étrangère, afin qu’elle le nourrisse et le loge (1 Rois 17 v.8-16). Au bout d’un certain temps, le fils unique de cette femme tomba malade et cessa de respirer. Élie prit alors l’enfant, l’allongea sur le lit de sa chambre haute, et implora l’Éternel en ces termes :
« Ô Éternel, mon Dieu, cette veuve m’a accueilli chez elle. Est-ce que vraiment tu lui voudrais du mal au point de faire mourir son fils ? » (1 Rois 17 v.20).
Le prophète ne comprend pas le but de cette situation. Il est confus pour cette femme qui l’accueille. Par trois fois, il s’allongera sur le corps de l’enfant (nous n’en connaissons pas la raison) et implorera l’Éternel.
Pourquoi Élie n’ordonne-t-il pas la résurrection ? Dieu ne lui a semble-t-il rien révélé, et il ne sait peut-être pas comment réagir face à cette situation !
[La Bible ne nous parle pas de l’histoire d’Élie avant sa venue auprès du roi Achab. Peut-être est-il au début de son ministère, et que le manque d’expérience lui fait défaut, l’empêchant ainsi de prendre les décisions par lui-même !]
Étant dans la confusion, le prophète s’en remet à l’Éternel et le prie avec instance de redonner vie à cet enfant. Après un certain temps de supplications, « L’Éternel exauça la prière d’Élie… » (1 Rois 17 v.22).
Afin que Dieu soit glorifié et reconnu comme tel par cette femme étrangère, il fallait que l’enfant revive. Mais pour une raison non expliquée, le Seigneur laisse son serviteur agir seul face à la tragédie, sans lui donner la moindre révélation. Il le laisse décider de la suite des événements, et choisir la manière d’agir.
Peut-être est-ce là une école de formation pour le prophète !
Ne sachant que faire, Élie implore donc avec insistance l’Éternel qui accédera finalement à sa requête.
Ce récit nous démontre la bonne réaction à avoir lorsque l’on est impuissant et confus face à une situation : implorer l’Éternel, et tout remettre entre ses mains. Il se chargera alors de l’impossible et répondra, selon sa volonté.
Nous noterons que le même type de situation se produisit avec Élisée lorsqu’il fit ressusciter l’enfant d’une femme qui l’accueillait régulièrement chez elle (2 Rois 4 v.8-37). Élisée ne quitta pas la pièce avant la résurrection de l’enfant.
Guérison d’une paralysieAprès le règne de Salomon, Israël fut divisé en deux royaumes : celui de Juda, gouverné par Roboam (le fils de Salomon), et celui d’Israël, gouverné par Jéroboam, qui avait été au service de Salomon (1 Rois 11 v.26).
Jéroboam entraîna Israël dans l’idolâtrie, et Dieu lui envoya l’un de ses serviteurs pour sanctionner ces pratiques. Or, les menaces de l’homme de Dieu déplurent au roi qui ordonna à ses gardes de se saisir du prophète. Mais lorsque Jéroboam étendit la main contre ce dernier, elle se paralysa au-dessus de l’autel des sacrifices (1 Rois 13). Voyant cela, le roi supplia l’homme de Dieu pour qu’il demande à l’Éternel la guérison.
« Le prophète implora l’Éternel, et le roi put ramener sa main à lui… » (v.6).
Élisée, le successeur du prophète Élie, a lui aussi accompli des choses extraordinaires. L’histoire de la résurrection de l’enfant de la Sunamite en est l’un des nombreux exemples.
À force de voir le prophète passer par le village de Sunem, une habitante lui fit construire une chambre sur le toit de sa maison afin qu’il puisse y loger lors de ses escales. Après avoir appris qu’elle et son mari n’avaient pas d’enfant, Élisée lui annonça (il est étonnant d’apprendre que c’est Élisée, et non Dieu, qui décide cela) qu’elle en porterait un l’année suivante. Cela arriva, et l’enfant grandit normalement jusqu’à ce qu’il décède prématurément quelques années plus tard.
Lors du drame, la femme partit immédiatement chercher Élisée qui ressuscita l’enfant d’une manière assez particulière :
« Élisée entra, ferma la porte sur eux deux (son serviteur et lui) et pria l’Éternel. Il monta sur le lit et se plaça sur l’enfant, il appliqua sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Comme il restait ainsi étendu sur lui, le corps de l’enfant commença à se réchauffer. Le prophète se releva, marcha de long en large dans la chambre, puis s’étendit de nouveau sur l’enfant. Soudain, le petit garçon éternua sept fois et rouvrit les yeux » (2 Rois 4 v.33-35).
Devant cette situation, il est étonnant de constater qu’Élisée prit lui-même la décision de ramener l’enfant à la vie. En effet, ce n’est pas suite à un ordre divin que le prophète agit de la sorte. D’ailleurs, l’Éternel ne l’avait pas même informé de ce qui se tramait (2 Rois 4 v.27). Mais Élisée sait que la puissance de Dieu réside en lui et qu’il est libre de l’utiliser "à sa guise", de prendre certaines décisions. Il veut que l’enfant revive. Aussi, il prie, intercède, et attend la résurrection avec foi, car il sait que son Dieu l’écoute et qu’il travaille en collaboration avec lui. Allongé sur l’enfant, il réchauffera le corps du mort et ne quittera pas la chambre avant la réalisation de ce qu’il a décidé. Suite à cela, Dieu exaucera la prière du prophète, et cela parce qu’il est fidèle et que sa puissance réside sur Élisée.
Nous comprenons au travers de cette histoire, que toute personne en qui réside l’Esprit de Dieu, de par le ministère qui lui a été confié, a le choix de prendre elle-même des décisions sans attendre un ordre de l’Éternel. Bien sûr, cela ne doit pas se faire dans n’importe quelle circonstance, mais toujours pour la gloire de Dieu. Comme Josué ordonna lui-même au soleil de s’arrêter dans le ciel (Josué 10 v.3), toute personne remplie de l’Esprit de Dieu peut décider de ce qui doit se passer, tant que cela ne déshonore par l’Éternel et se trouve dans sa volonté. La puissance de Dieu agira alors selon les paroles de l’homme (la femme) de Dieu.
Comme dans le cas de Moïse qui sauva le peuple à plusieurs reprises de la colère de l’Éternel, l’intercession du prophète incita Dieu à guérir Jéroboam. Si l’homme de Dieu n’avait pas prié, le roi n’aurait plus jamais été capable d’utiliser sa main. Dans cette situation, aucune parole d’autorité ou de puissance n’aurait été utile, car prononcée à l’encontre de la volonté divine de punir le coupable. Une seule solution s’impose donc pour contrer cela : implorer l’Éternel et compter sur sa clémence.
En effet, lorsque Dieu prend une décision, seule l’intercession peut lui permettre d’y déroger. La réponse aux prières dépend de sa seule miséricorde et de sa volonté, mais également, comme nous le vérifions dans l’histoire d’Israël, de l’acharnement du prophète dans ses supplications.
Au temps du prophète Élisée, un dénommé Naaman, général de l’armée du roi de Syrie, fut envoyé en Israël par son souverain afin d’obtenir la guérison miraculeuse de son corps. Cet homme était lépreux. Heureusement, une petite fille Israélite qui était au service de sa femme conseilla à sa maîtresse d’envoyer Naaman consulter le prophète qui habite à Samarie afin qu’il le guérisse. Ainsi, après avoir obtenu l’accord de son souverain, le général se rendit auprès d’Élisée. Il se présenta devant sa porte, mais se sentit outragé que le prophète ne prenne pas la peine de se déplacer en venant à lui en personne, et envoie uniquement son serviteur pour lui faire part de ses directives. Naaman s’en retourna alors en colère, sans aucune intention d’obéir aux paroles du prophète. Dans sa fierté, il se disait :
« Je pensais que cet homme viendrait en personne vers moi, qu’il se tiendrait là pour invoquer l’Éternel, son Dieu, puis qu’il passerait sa main sur la partie malade et me guérirait de la lèpre » (2 Rois 5 v.11).
Naaman aurait souhaité voir la démonstration de la puissance du Dieu du prophète au travers de l’homme. Mais Élisée n’avait pas l’intention d’être glorifié. De plus, il fallait que le général comprenne que l’Éternel n’est pas seulement le Dieu du prophète, mais de toute personne qui souhaite l’accepter dans sa vie. Il pensait peut-être que l’Éternel allait lui accorder plus d’attention si le prophète l’invoquait et passait sa main “guérisseuse” sur lui !?
Mais le Dieu d’Israël n’agit pas ainsi. Il n’y a pas de pratiques “magiques” avec lui, et il accorde la même importance à un membre de son peuple (un Israélite) qu’à un étranger venant à lui pour implorer la guérison. Aussi, il fut simplement demandé à Naaman d’obéir, sans avoir à “payer” (2 Rois 5 v.15) la guérison en offrant des cadeaux au “guérisseur”.
Fort heureusement, les serviteurs du général réussirent à le raisonner afin qu’il exécute l’ordre très simple donné par le prophète.
Se laissant convaincre, Naaman se lava finalement sept fois dans le Jourdain, selon les directives d’Élisée, et découvrit la puissance du Dieu d’Israël en ressortant de l’eau totalement guéri. Il reconnut dès lors l’autorité suprême et unique de l’Éternel, car le prophète n’avait rien fait. Il retourna alors vers Élisée et lui déclara :
« Je reconnais qu’il n’y a pas d’autre Dieu sur toute la terre que celui d’Israël » (v.15).
Ainsi, Naaman obtint non seulement la guérison en obéissant à l’Éternel qui avait parlé par l’intermédiaire du prophète, mais il accepta également le Dieu des Juifs comme son Dieu personnel. Il devint alors lui aussi bénéficiaire de la bénédiction divine, au même titre que le peuple choisi de Dieu.
Il est intéressant de constater que nous agissons parfois comme Naaman. Ce dernier s’était fait une idée de la façon dont Élisée devait le guérir. Il s’attendait au déroulement de la guérison comme il l’avait imaginé. Mais les plans de l’Éternel sont différents, et l’homme doit apprendre à s’y soumettre.
Combien de fois souhaitons-nous également être exaucés de la manière dont nous l’avons décidé ? Ne devrions-nous pas au contraire apprendre à nous soumettre à la volonté de Dieu, le chef suprême ? En effet, il est au-dessus de nous et connaît toute chose. Si nous nous soumettons à lui, il agira et interviendra en Son temps, pour guérir à Sa manière, et non à la nôtre.
Dans 2 Rois 13 v.20-21, nous découvrons l’histoire d’une résurrection plus qu’incroyable, car elle s’effectue par le biais "des os d’un mort". L’événement se passe un an après la mort du prophète Élisée.
Au cours d’un enterrement, on vit arriver une bande de pillards, et le défunt fut jeté en hâte dans la tombe d’Élisée. Un fait étonnant se produisit alors à ce moment :
« Au contact des ossements du prophète, le mort reprit vie et se dressa sur ses pieds » (v.21).
Comment la puissance de Dieu peut-elle reposer sur un mort, sur ses os ? A-t-on déjà entendu parler de cela ? Nous savons que la mort de Jésus engendra la résurrection de beaucoup de défunts (Matthieu 27, 52-53), mais dans le cas présent, il s’agit d’ossements d’un homme enterré depuis un an. Comment cela est-il possible ?
Une information importante nous est donnée sur Élisée dans 2 Rois 2 v.9 à 14 : il reçut une double portion de l’esprit d’Élie, son Maître, lorsque ce dernier fut enlevé au ciel.
Une extraordinaire puissance divine reposait déjà sur Élie : en effet, nous lisons qu’à sa parole, le feu descendit du ciel à plusieurs reprises : 1 Rois 18 v.36-38 ; 2 Rois 1 v.9-12. Pourquoi le prophète eut-il le privilège de ne pas connaître la mort et d’être enlevé au ciel ? Nous ne le savons pas.
Dans Deutéronome 34 v.5-6, nous découvrons un autre homme qui était lui aussi revêtu de la puissance de Dieu. Il fit également des actes extraordinaires. Il s’agit de Moïse. Lorsqu’il mourut, il nous est dit que Dieu l’enterra lui-même. Personne ne sut jamais où était son tombeau. L’Éternel s’occupa de tout.
Des milliers d’années plus tard, Moïse fit partie de ces deux hommes, avec Élie, qui se retrouvèrent à discuter avec Jésus sur une montagne (Matthieu 17 v.1-4) devant trois disciples. L’onction qui reposait sur ces deux personnages n’était pas anodine, car ils firent des choses prodigieuses, et Dieu s’occupa lui-même de leur départ de la terre.
Dans Matthieu 17 v.10-12, il est écrit qu’Élie doit revenir avant le Messie. En effet, Jésus déclara de Jean-Baptiste :
« … c’est lui, cet Élie qui devait venir » (Matthieu 11 v. 14).
Comme pour Élisée, le successeur d’Élie, une puissance divine beaucoup plus importante de celle dont Jean-Baptiste était revêtu reposait sur Jésus. Des morts ressuscitèrent lors de sa mort sur la croix. Jésus a bien sûr la puissance suprême, car il est lui-même Dieu (Jean 1 v.1 ; 14), mais la puissance divine qui reposait sur Élisée était telle (2 fois celle d’Élie) que, même mort, les miracles sont là : un défunt revint à la vie au contact des ossements d’Élisée. Si des malades étaient venus toucher ses os, ils auraient en toute logique tous été guéris également.
Nous avons donc ici un cas particulier d’onction divine : une résurrection engendrée au contact des ossements d’un homme sur lequel la puissance de Dieu repose encore un an après la mort de l’homme auxquels ils appartenaient.
La situation est incroyable et très révélatrice sur le degré de puissance de l’Esprit de l’Éternel pouvant reposer sur un homme ; elle dépasse les limites de la logique humaine. L’Esprit divin est présent et intervient même lorsque l’homme (Élisée) est décédé. Dans ce contexte, Dieu a agi d’une manière que personne n’aurait pu imaginer.
Au temps du prophète Ésaïe, Ezéchias, le roi de Juda, tomba gravement malade (2 Rois 20 v.1-11), et le prophète l’informa qu’il mourrait. Accablé par cette nouvelle, le roi supplia l’Éternel en versant d’abondantes larmes. Ésaïe fut alors de nouveau envoyé auprès du roi pour l’informer que Dieu le guérirait et qu’il serait rétabli dès le lendemain avec un sursis de quinze années supplémentaires.
Le temps du règne des rois sur Israël et Juda est assez particulier, car pour consulter Dieu, il fallait le plus souvent passer par l’intermédiaire des prophètes, et parfois des prêtres. Dieu répondait directement au travers de la bouche des prophètes (ceux de l’Éternel), mais aussi par le biais de deux objets, l’Ourim et le Toummim1 (1 Samuel 14 v.41), lorsqu’il n’y avait personne d’autre que des prêtres.