Élixir d’extase E-Book

Murielle Mishma

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2024

Seitenzahl: 97

Beschreibung

"Élixir d’extase – Derrière les portes closes" vous ouvre les portes d’un univers où la sexualité s’épanouit sans entraves. Suivez le parcours d’une femme audacieuse en quête de plaisirs et d’intimité. À travers des expériences diversifiées, Murielle Mishma explore des relations interdites, passionnées et parfois toxiques, révélant les multiples facettes du désir. Plongez dans cette aventure envoûtante où chaque page célèbre la sensualité sous toutes ses formes.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

À travers des œuvres empreintes de passion, Murielle Mishma défend le sexe comme une expression normale et libérée, visant à briser le tabou qui l’entoure.

Leseprobe

Murielle Mishma

Élixir d’extase

Derrière les portes closes

© Lys Bleu Éditions – Murielle Mishma

ISBN : 979-10-422-4144-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Cet ouvrage m’est dédié, oui, à moi,

Murielle Mishma,

pour les efforts que j’ai consentis afin d’en arriver jusque-là.

Note de l’auteur(e) 1

Les mini textes précédant chaque chapitre sont les textes de certains de mes fans sélectionnés lors d’un concours sur ma page Instagram. En incluant ces derniers dans mon livre, je voulais mettre sous le feu des projecteurs le talent d’autres jeunes haïtien(ne)s.

Murielle Mishma, une écrivaine extraordinaire, brille comme un phare dans le monde de la littérature. Elle incarne la force et la persévérance, se tenant fièrement parmi les rares femmes écrivaines qui sont à la fois talentueuses et authentiques. Elle ne se plie pas aux conventions, elle préfère suivre sa propre voie, restant fidèle à elle-même en toutes circonstances.

Dans son univers littéraire, Murielle considère tout, et tout le monde à sa juste valeur. Elle éclaire les coins les plus sombres de la société, révélant la beauté cachée dans la diversité et la complexité humaine. Son écriture est un miroir de l’âme humaine, sans jugement ni préjugés, elle dépeint la réalité telle qu’elle est, sans artifice ni exagération.

Murielle Mishma, tel un aigle majestueux, plane au-dessus des limites imposées par la société. Elle refuse d’être enfermée dans des cages étroites et confinées. Sa plume est libre, elle explore les horizons infinis de la créativité et de la pensée, et nous encourage à faire de même. Elle nous rappelle que la liberté d’expression est un précieux trésor à chérir.

L’œuvre de Murielle Mishma transcende les frontières culturelles et linguistiques. Elle nous invite à explorer de Nouveaux Mondes et à nous connecter avec notre humanité commune. Ses mots sont une invitation à la compréhension mutuelle et à la tolérance, nous rappelant que, malgré nos différences, nous sommes tous unis par notre humanité.

Murielle est une source d’inspiration pour les femmes du monde entier. Elle brise les stéréotypes de genre et prouve que les femmes peuvent occuper une place prépondérante dans le monde de la littérature, tout en restant fidèles à leur propre voie et à leurs convictions. Elle incarne la résilience et le courage, montrant que rien n’est impossible lorsque l’on croit en soi.

Son engagement envers l’égalité et la justice transparaît dans chacun de ses écrits. Murielle Mishma utilise sa plume comme une arme pour lutter contre les injustices et les préjugés qui persistent dans notre société. Elle nous rappelle que nous avons tous la responsabilité de contribuer à un monde meilleur.

Murielle est une étoile lumineuse dans le firmament de la littérature contemporaine. Son talent transcende les frontières du temps, de l’espace et de la culture. Elle nous guide sur le chemin de la réflexion profonde et de la remise en question, nous incitant à voir le monde sous un nouvel angle.

À travers ses écrits, Murielle Mishma évoque l’empathie et la compassion. Elle nous rappelle que derrière chaque visage, il y a une histoire, des rêves, et des aspirations. Elle nous encourage à tendre la main à nos semblables, à établir des ponts plutôt que des barrières.

Murielle Mishma, la voix de la sagesse, nous enseigne la valeur de la persévérance. Elle nous montre que même lorsque le chemin est semé d’obstacles, la détermination et la passion peuvent nous guider vers la réussite.

Son amour pour la langue et la littérature est contagieux. Elle éveille en nous une soif insatiable de connaissances et d’exploration. Grâce à elle, nous découvrons la magie des mots et la puissance de l’écriture pour transformer le monde.

Murielle Mishma, une écrivaine exceptionnelle, nous rappelle que la créativité est un acte de rébellion contre la monotonie de la vie. Elle nous inspire à oser rêver et à poursuivre nos passions avec détermination.

Dans un monde où les cages de l’intolérance et des préjugés sont encore bien présentes, Murielle Mishma nous encourage à briser ces chaînes et à voler librement vers un avenir plus juste et plus éclairé. Elle est un modèle de résistance et de courage, une écrivaine qui laisse une empreinte indélébile dans nos cœurs et nos esprits.

Pierre Richard Étienne

Il y a une tristesse entre mes cuisses. Ce n’est pas réellement toi qui me manques, mais ce qu’on ressentait avant. Ton absence, je le ressens au coin de mes petites lèvres comme un pincement douloureux. Fiévreux. Une boule se forme dans ma gorge et une décharge électrique de chagrin circule dans le tunnel de mon vagin.

Ce soir, mes larmes me serviront de lubrifiant. Ton souvenir est trop faible pour faire couler ma cyprine. Mes gémissements ne seront pas bruyants. Mais silencieux comme des cris étouffés. Des murmures lointains.

Tu n’entendras pas pleurer ma chatte. Tu ne me verras pas bouger comme je le fais si bien en ta présence.

Je souffre. Comme lorsque tu m’attaches dans ton lit. Sauf que cette souffrance-là, elle est douce.

Mes doigts me blessent la chatte comme tes silences me fendent le cœur. Avec une douce violence. Je la sens venir. La boule dans ma gorge éclate et la décharge électrocute mes sens. Je tremble et j’explose en un sanglot orgasmique. Ce soir, mes larmes sont ma cyprine.

Encre_sous_plume

Un coup de poing sexuel qui a fait bifurquer nos vies.

Sa façon de faire l’amour est ce que j’ai attendu d’un homme pendant toute ma vie. Non quelle idée ! Pas que j’aie fini de vivre (mais j’ai attendu cet homme pendant tout le long de mes expériences). Et entre ses mains, j’ai largué mes dernières amarres, j’ai déverrouillé mes dernières pudeurs.

Avec lui, je peux tout donner, tout prendre, ses mots crus, sa façon de me bousculer, de me deviner, de me faire entrer dans ses désirs. J’aime qu’il ne les refrène pas, contrairement à pas mal d’hommes, qui se disent des génies de la sexualité d’où le mot s’abstient à juste enlever la culotte et confondent respect dû à la femme et subtile irrévérence de la sexualité.

On est au diapason, parfois on baise, parfois on fait l’amour, il est tous les amants qu’il a envie d’être, et moi, toutes les femmes. On a les mêmes impudeurs, la même conception de nos abandons : même dans l’absence de retenue, on reste élégants dans nos têtes. Son regard sur moi me transporte toujours.

Adjy Milien

Chapitre I

Dédié à Christelle D. Metellus

Merci de m’avoir donné l’idée pour ce chapitre

Je suis prête

J’aimerais attendre jusqu’au mariage, je pense que ce sera mieux et en plus je ne suis pas encore prête Hervé.

— Je t’attendrai, Adèle. J’attendrai le temps qu’il faudra.

C’était ce discours que je tenais quand j’avais 17 ans. Hervé était très patient et très compréhensif et j’adorais ça chez lui. Il me gâtait et me prouvait chaque jour à quel point il m’aimait et moi aussi, j’étais follement amoureuse de lui.

Mais aujourd’hui, j’ai 20 ans et je n’en pouvais plus de cette attente. Je ne voulais plus me contenter de ses mains sur mon corps, de ses lèvres sur les miennes, de sa langue sur mon clito, de ses doigts dans mon intimité, bref j’en voulais plus. Je voulais sentir sa bite en moi et les mouvements de va-et-vient incessants de cette dernière dans ma chatte tiède. Je voulais savoir l’effet que cela faisait de se faire pénétrer profondément, de se laisser bercer sous la cadence de ses reins, de se laisser aller dans ses bras ou encore de prendre le dessus en le chevauchant avec fougue, en lui griffant le torse ou le dos sous l’effet grisant de l’orgasme. Oui l’orgasme, ce mot qui hante mes pensées jour et nuit. J’ai l’habitude de jouir quand Hervé me suce, mais on me dit que c’est une tout autre sensation quand on jouit pendant l’acte sexuel et j’avais plus que hâte de faire cette découverte. J’imagine que vous vous demandez pourquoi ne pas tout simplement passer à l’action, eh bien, parce que le cher monsieur Hervé ne veut pas. Vous êtes étonnés n’est-ce pas ? Eh bien, figurez-vous que je le suis encore plus. Mon propre copain refuse de me baiser juste parce que je tenais un discours quand j’étais ado. Dieu seul sait à quel point j’ai envie de lui et je veux que ce soit lui le premier.

J’avais tout essayé afin de le pousser à changer d’avis, mais il restait ferme sur sa décision en dépit qu’il y eût beaucoup de complicité dans notre couple. Désespérée, je me tournai vers la seule personne susceptible de m’aider, une écrivaine érotique sur Instagram dont j’adorais lire ses textes. Elle était très ouverte d’esprit, gentille, respectueuse et ne jugeait guère les gens. Je lui fis part de ma situation et elle me répondit par ces mots : « Comporte-toi comme une femme différente, une femme qu’il n’a jamais vue auparavant au point qu’il ne saurait y résister ainsi, il se rendra compte qu’en effet tu es prête. »

— Mais que dois-je faire pour devenir cette femme ?

— Tu vas planifier ta première fois, en faisant exactement ce que je vais te dire.

Je me rendis dans une lingerie boutique où je fis choix d’un assortiment dont j’étais sûre qu’il allait aimer comme me l’avait conseillé l’écrivaine puis je l’invitai au restaurant plus précisément un restaurant dansant. Je fis choix du jour de nos 5 ans en couple afin qu’il ne se doute de rien. Je me suis assurée qu’il y avait des chambres là-bas et j’ai choisi la plus belle. Cette dernière donnait sur un balcon et de ce dernier, on avait une vue magnifique de la zone de Delmas. Connaissant Hervé, il va sûrement me demander pourquoi avoir réservé une chambre et heureusement pour moi il y a aussi une piscine donc je lui dirai que c’est pour nous changer avant et après le bain.

Le jour « J » arriva enfin. Impatiente, j’attendis qu’Hervé passe me chercher. Le bas de soie, la petite robe extra courte que je portais, et mon maquillage offert par une amie m’avait complètement transformée. Je ne me reconnais plus. J’étais tellement belle et tellement désirable que j’étais sûre qu’Hervé passerait la soirée sur trois pieds. Ce soir, je dois être différente, je dois être le fantasme de mon copain.

Il arriva enfin et cogna à la porte.

— Bonsoir, mon chéri, dis-je en lui ouvrant.

— Wow ! Adèle ? C’est toi ? Est-ce vraiment toi ?

— Mais bien sûr, mon chéri.

Il me contempla encore un peu avant d’articuler enfin :

— Tu es… wow ! Je ne trouve pas les mots.

Avant, j’aurais répondu : « Ben oui, c’est dingue, même moi je ne me reconnais plus », mais ce soir je dois être une femme très mature. Alors je me contentai de répondre.

— Merci, mon cœur ! Je prends le volant, d’accord, lançai-je, en lui chopant les clés.

— Mais je croyais que tu détestais conduire, Ad ?