Je t’aime E-Book

Jean-Philippe Rivault

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Sachliteratur, Reportagen, Biografien
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2024

Seitenzahl: 85

Beschreibung

"Je t’aime" explore la recherche du sens dans les épreuves de la vie. Les auteurs y expriment leur conviction que l’écriture, véhicule d’émotions et de souvenirs, est un moyen puissant de guérison et de partage.


À PROPOS DES AUTEURS

Jean-Philippe Rivault, proche de la terre et de l’univers, aspire à renouer avec ses racines tout en restant ouvert sur le monde extérieur. De son côté, Gaëlle de Monchy, proche de la mer, cherche à donner vie à ses rêves sur un chemin lumineux. Ensemble, ils partagent leur cheminement vers la résilience à travers la rédaction de ce livre.

Leseprobe

Jean-Philippe Rivault

&

Gaëlle de Monchy

Je t’aime

Roman

© Lys Bleu Éditions – Jean-Philippe Rivault & Gaëlle de Monchy

ISBN : 979-10-422-2912-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Dédicace singulière

À toi, l’homme de mes rêves devenu mon mari adoré,

Un guide spirituel, toi qui as le pouvoir d’aider les gens à retrouver la paix, l’ordre, l’équilibre.

Tu redonnes de la confiance, du bon sens, de la raison, de la logique.

Tu mets des mots, tu traduis ce que la personne perçoit.

Tu aides les autres à faire des choix, à prendre des chemins.

Tu guéris.

Tu aimes l’élégance, la prestance, pas la vulgarité.

Tu aimes les plantes, la terre, l’eau, les fées, les livres sacrés, les rituels, la famille…

Tu es aussi mille et une choses, passeur d’âme, patron, cuisinier, musicien, artiste dans l’âme.

Tu es surtout l’homme du royaume de mon cœur et celui avec qui je suis bien, la générosité, la protection, la chaleur du volcan et le ruissellement de l’eau intarissable qui coule de la source.

Souvent, je me perds dans la contemplation de ton visage. Mais plus souvent encore, je ferme les yeux et me laisse doucement aller, sachant que là où tu me mèneras, je serai bien.

Je voudrais sculpter le mot « merci » pour en faire une œuvre et faire de mon sang une encre, et de mon cœur un encrier, pour te l’écrire.

Chaque lettre sera un signe d’amour et de gratitude.

Être ta femme est un merveilleux bonheur et une bénédiction.

Tu es celui avec qui je veux passer l’éternité, mon ange.

C’est toi que je veux encourager et soutenir chaque jour.

Je te promets de t’aimer et de t’honorer pour toujours.

Tu es l’amour de ma vie.

Tu es mon grand amour, et pas seulement.

Tu es aussi mon ange gardien, mon refuge, mon trésor, mon meilleur ami, mon amant, celui sur lequel je peux compter, celui à qui je confie tous mes secrets, celui qui sait toujours quand je vais mal, même quand j’essaie de cacher ma tristesse, celui qui fait éclater ma joie…

Avec toi, je me sens belle, je me sens aimée, je me sens comprise, je suis soutenue.

Chaque instant passé avec toi n’est que du bonheur, n’en doute jamais.

Je sais et je mesure chaque jour l’immense chance et le bonheur de l’avoir dans ma vie.

Tu es MAGNIFIQUE !

Je t’aime

Introduction

Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir.

Matisse, peintre français

Près de la fontaine, en recul des monts pyrénéens, des châtaigniers abritaient deux bancs qui se faisaient face.

L’eau de cette fontaine venait d’une source profonde et lointaine traversant les hauts plateaux du Lanemezan. Un panneau indiquait « eau non potable ».

Pourtant, je m’accrochais à cette idée que l’eau provenant de cette source était pure. Je chassais alors cette crainte, me persuadant que certaines activités humaines capables de polluer la surface de la Terre n’auraient jamais le pouvoir de contaminer les profondeurs de ses entrailles.

Et il m’arrivait d’en boire quelques gouttes comme d’autres invoquent une bénédiction. J’y avais déposé une rose destinée à appeler l’univers à m’envoyer un signe. Un signe de vie, un signe divin, un signe de toi.

Telle était ma cathédrale, le lieu de mes prières et de mes célébrations.

Je m’y rendais chaque dimanche matin afin de formuler un vœu : « puissent les anges me donner un amour, un foyer, une protection et la grâce de la paix, car il n’y a rien de plus grand et de meilleur que cela ».

« J’attendais l’automne tranquillement afin de sortir de la savane et voir le monde autrement. Relever la tête.

La vie m’avait appris qu’il fallait toujours voler haut…

Plus haut que la jalousie, que la douleur, que la méchanceté.

Plus haut que les larmes, que les jugements.

Il fallait toujours voler haut, où certains mots ne peuvent pas vous atteindre, où certains gestes ne peuvent pas vous blesser, ou certaines personnes ne pourront jamais arriver.

Je voulais vivre, tout simplement.

Et puis…

Le jour s’est levé. Tu étais là, mon sourcier, une rose à la main.

J’avais traversé des océans d’éternité pour te retrouver, alors j’ai reçu ton message tel un cadeau du ciel qui m’est apparu comme un oiseau qui s’envole vers la liberté. »

Notre rencontre, c’est un instant suspendu que je revis seconde par seconde, à l’infini des jours entiers.

Comment figer ce mélange d’émotions, ce moment à part de la vie, précieux, comme il en existe peu, qui restera à jamais gravé dans ma mémoire ?

Par un coup du destin extraordinaire se jouant à quelques minutes près, et seulement en se parlant un court instant, j’avais eu la chance de faire la connaissance de l’homme le plus magnifique.

Avec une phrase, tu m’as rendue amoureuse, avec un mot, tu m’as fait chavirer le cœur, avec ton regard, tu as chassé ma peine, avec ton sourire, tu m’as rendu la joie…

C’était un vendredi soir. Et ce soir-là, en m’endormant, je pensais déjà à nous, à nos fous rires et aux milliers de baisers que je voulais poser sur ses lèvres.

Ta soif de vivre, ton désir de paysages infinis et nos projets étaient autant de bouteilles jetées à la mer que je voulais accompagner.

Je pensais que le bonheur n’arrivait qu’une fois dans une vie, et avec toi je me suis rendu compte qu’il pouvait surgir à chaque instant, chaque jour, chaque minute.

Alors tu es devenu mon étoile dans la nuit vers l’éternité.

J’ai recommencé à respirer pleinement et j’ai inscrit précieusement dans ma mémoire toutes les belles paroles que nous avons prononcées.

Nous avons alors vécu sur une planète limitée par ses bras, éclairée par ses yeux, dirigée par son charme où les habitants étaient juste lui et moi.

Tu as clôturé ta luxuriante récolte végétale en semant les dernières graines.

Et aujourd’hui, je sais et je mesure chaque jour, l’immense bonheur de t’avoir dans ma vie. C’est pourquoi j’ai écrit, ta main dans la mienne, la partition de cette vie à deux que seule ta musique mélangée à ma voix pourra venir donner la vie.

C’est de cet amour infini, protégé de là-haut, et composé à l’eau de rose qu’est né ce beau voyage enchanté, ce rêve éveillé.

***

Ce livre, c’est le chemin de la vie qui reprend suite à un effondrement, et la sortie miraculeuse de ce gouffre grâce à un rêve inlassablement présent devenu soudainement réalité.

Il était temps de rallumer les étoiles.

C’est l’histoire d’une rencontre qui illumine ma vie, et donne naissance 9 mois plus tard, à ce remède miracle, un bouquet de roses, au parfum si léger, qui soigne les maux des surcharges nuisibles de l’organisme en quelques mots d’amour.

Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur d’à côté. Elle s’épanouit. C’est tout.

Cette rose, c’est cette main qui se tend et ce baiser envoûtant venus de nulle part et devenu tout.

Dix mille choses brillantes, dix mille kilomètres sans poussière, l’eau et le ciel d’une même couleur, des maisons resplendissantes le long de notre chemin…

Mon rêve, mon petit pays, ma pensée, mon intuition, ma confiance et ma foi prenaient vie.

Il était ma joie, ma vie, ma chanson, ma couleur, mon océan, mon soleil, il était mon univers et aujourd’hui, dans la douceur de mes veines, il est devenu le sang qui fait battre mon cœur.

J’avais rencontré l’amour, le beau, le sacré et écrit mon plus beau poème.

J’ouvre ce livre comme on ouvre une porte, avec la sensation intime que la dernière des 7 clefs du trousseau sera la bonne.

Juste parce qu’un jour, un prêtre m’a dit que j’étais poète et que j’avais été victime de violence.

Alors, j’ai tourné 3 pages blanches de mon cahier de brouillon, 3 ans de ma vie en une seconde et c’était parti !

N’a-t-on pas tous le droit à une deuxième chance dans la vie ?

J’avais terminé mon premier voyage qui s’était fait à pied, telle l’ascension de cet escalier en pierres d’une pyramide au Mexique.

Dehors, en apparence, j’avais gravi les marches une à une, pas à pas. Appris à avancer, m’arrêter, repartir et m’élever. Toujours, garder la foi.

Et dedans, c’était comme en Égypte, là où bat le cœur, s’agitent les émotions et dort la bibliothèque universelle. À l’intérieur se cachait un labyrinthe mais aussi, un trésor, que des perles qu’il fallait sortir de l’ombre pour leur redonner de l’éclat !

J’ai emprunté alors un passage, construit un pont et au carrefour, choisi une voie, évité les chutes de pierres, les vipères, ramassé des cailloux, semé des graines, cultivé, récolté, guéri, avancé à pas de velours… comme ce chat funambule qui marche sur la murette du jardin.

Puis, arrivée à une certaine hauteur, se trouvait un autre point de vue.

Quelle légèreté !

Alors j’ai observé cette lumière. Tout s’éclairait, un papillon virevoltait, la vie reprenait ses droits.

Et là-haut, encore plus haut, dans le ciel, les nuages ne faisaient que passer.

Je restais immobile.

Puis j’ai ouvert les yeux.

Le soleil brillait.

Et ce soir-là, des milliers d’étoiles sont venues illuminer le désert. C’était beau !

Ainsi dépouillée des fardeaux du passé, aujourd’hui, je vous propose de m’accompagner à travers un nouveau paysage et de partager ce moment de joie.

Aujourd’hui, je vous livre mon nouveau voyage, celui qui à travers le temps et l’espace, s’inspire d’une intuition, une musique, un sourire, une peinture, un paysage, une thérapie, une façon de donner et de recevoir dans un juste équilibre…