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"L’amertume" explore la condition féminine à travers le destin poignant de Fatou. L’auteur dépeint une image saisissante de l’oppression des femmes dans une société traditionnelle qui leur imposait un rôle subalterne. Dans cette fiction, il imagine les épreuves infligées par les hommes sous le couvert des traditions injustes, entraînant Fatou dans une odyssée empreinte de tristesse. Sa vie, marquée par la fadeur et la difficulté, reflète le parcours de nombreuses femmes de sa communauté, de son domicile familial à son foyer conjugal.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir publié son autobiographie intitulée "Le destin d’un adolescent noir",
Sory Kaba se lance dans un nouveau genre littéraire. Il utilise sa plume pour dépeindre la réalité et révéler un aspect regrettable de notre existence.
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Sory Kaba
L’amertume
Roman
© Lys Bleu Éditions – Sory Kaba
ISBN : 979-10-422-3826-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Fatou était encore très jeune et innocente. Elle ne savait rien de ce qui l’attendait quand elle deviendra grande. Elle riait, s’amusait et se promenait très peu. Elle était très timide. On ne la voyait pas – sinon très peu – traîner en groupe. Elle n’en était pas habituée. Elle était candide et sa candeur ne pouvait lui permettre d’entrevoir les effets futurs de ce que faisaient les machos autour d’elle. Elle ne connaissait encore pas – ou si peu – les traditions dont sa société faisait l’apologie. Dans celle-ci, les filles étaient jetées aux orties si leurs tentatives de faire la mariole afin de charmer ceux qui feraient probablement d’elles leurs futures épouses, se soldaient par un échec. On les forçait la main à convoler en justes noces avant un âge défini, et ce, même si le destin en décidait autrement. À force de ne pas réussir à être le choix d’un homme, elles se voyaient être bonnes à jeter aux chiens. Toujours est-il que, elles devaient être choisies par un homme, au risque de payer un lourd tribut, quand bien même tout le monde était au courant que le destin a toujours le dernier mot dans la vie d’une femme qui souhaiterait être en couple. Elle peut beau avoir la fringale de célébrer son union légale avec un homme, ce sera en vain, s’il arrive qu’elle soit destinée à ne pas avoir cette chance.
De plus, dans la société de Fatou, il suffisait pour une fille de perdre sa virginité, pour rabaisser toute sa lignée. C’étaient un affront et une ignominie impitoyables pour une famille d’apprendre qu’une des leurs avait perdu son pucelage, avant de franchir le cap du mariage. Ce qui était à juste titre un bon aspect de la tradition. Car, une femme est sacrée. Elle mérite respect et dignité. Elle doit être réservée à son seul époux, un homme idéal pour elle.
À rebours, celle qui réussissait à être le choix d’un homme tout en gardant sa virginité était auréolée d’honneur le jour de son mariage. Ses parents l’étaient plus qu’elle. Parce que l’on considère que ce sont ces derniers qui l’ont éduquée. Pour ce faire, ce sont eux qui devaient être congratulés. L’enfant suit la trajectoire dictée par ceux qui l’ont éduqué, qui sont très souvent ceux qui l’ont mis au monde. Il arrive aussi qu’un enfant soit élevé par des personnes autres que ses parents biologiques. Dans cette hypothèse, l’honneur revient à ces tuteurs. Ce qui suffit pour conclure que le rôle de l’éducateur influence la vie d’un enfant, que ce soit une fille ou un garçon. Les parents, surtout qui élèvent leurs filles ou fils, retrouvent le destin de ces derniers entre leurs mains. Parce qu’ils ne doutent pas d’user de la rigueur envers eux. Ainsi, s’ils sont bons, l’enfant le devient. S’ils sont mauvais, pareil. « Tel père tel fils », dit un dicton à ce propos, ou « telle mère telle fille ». Si bien que depuis à bas âge, les parents de Fatou lui inculquaient le respect de leur tradition. Parce que ce sont des parents – et surtout la génitrice – qui sont responsables de la débauche de leur fille. Une mère sait tout de celle qu’elle a mise au monde. Même les moindres grimaces d’une fille peuvent être expressives et sa mère est capable de décanter leur sens. Si un enfant peut soustraire son mauvais comportement aux regards de son père, à sa mère, il ne peut rien planquer. C’est elle sa complice.
C’était le cas de Fatou et sa mère. Cette dernière s’appelait Marama. Elle avait épousé le père de Fatou quand elle avait seize ans. Il n’y avait donc pas un grand écart d’âge entre elle et sa fille. Son âge lui permettait d’éduquer son enfant qui était encore mineure. Heureusement, sa fille ne posait pas de problème comportemental. Elle avait vite compris que l’union sacrée de ses deux parents pouvait être brisée à cause d’elle. Or, dans leur société, le mariage était un trophée d’une femme. Celles qui n’étaient pas au foyer conjugal n’y étaient pas honorées. Fatou avait commencé à comprendre cette éducation à l’aurore de sa vie. Toutes les filles de leurs villages étaient moulées à être ainsi avant leur puberté. Les parents étaient stricts pour cette raison envers leurs filles. Malgré la rigidité des familles, certaines ne les honoraient pas. Beaucoup ne savaient pas patienter et commentaient l’irréparable de la société, en perdant leur virginité.
À 11 ans, Fatou voulait à tout prix se démarquer du lot de ces filles qui ne réussissaient pas à patienter jusqu’au mariage. Sans quoi, sa mère sera traitée par sa belle-famille de mauvaise et elle devra être répudiée.
Ce fut un comportement plus réprimé qu’un crime. Car, si la répression d’une infraction criminelle est la réclusion criminelle, celle de perte de virginité était une sanction morale. Aussi, si l’expiation d’une infraction est momentanée, celle de l’irrespect de la tradition de la société de Fatou était pour toute la vie de la personne qui l’a commis. La fautive et ses parents (surtout sa mère) étaient traités de parias par les autres. Ils se faisaient négativement pointer du doigt partout où ils passaient. Il fallait donc, pour chaque fille, faire très attention, rester sur ses gardes.
On avait l’habitude de voir une cohorte de filles traîner ensemble. Elles s’habillaient presque toutes de la même façon pendant la journée, lors des travaux ménagers. Chacune portait un pagne qu’elle attachait autour de la taille de telle façon que ses seins soient couverts et laissait l’autre partie de torse nu.
Aussi, elles nouaient, autour de la tête, un menu pagne, afin de couvrir leurs cheveux.
Les tâches qu’elles avaient à accomplir dans la journée étaient énormes. Elles ne pouvaient pas avoir assez de temps pour se tresser. C’est pour cela que beaucoup d’entre elles avaient l’habitude d’avoir la chevelure touffue. Si certaines portaient le foulard pour empêcher les gens de voir leurs tignasses, d’autres le faisaient pour se rendre belles.
Ceci pour dire qu’à l’instar de l’éducation, la beauté était aussi très prise en considération par elles. Parce que chacune voulait être le plus vite possible, le choix d’un homme pour épouse.
Dans les assemblées de jeunes filles, le sujet principal était le mariage. Toutes les femmes, déjà mariées, avaient pris pour habitude de dire à leurs filles, de les prendre pour modèles. Parce que le portrait moral d’une femme qui avait su garder son foyer conjugal à Timbi, était défini par la sagesse susceptible de permettre de patienter à toute épreuve. Elles étaient éprouvées par la souffrance que leurs belles familles les faisaient subir. Si bien que n’y était pas une femme au foyer qui le voulait, mais qui le pouvait.
Plusieurs n’arrivaient pas à avoir celui avec qui elles passeraient le reste de leurs vies ensemble. D’autres peinaient à garder leurs époux pour des raisons diverses et variées. Donc, les femmes qui étaient encore avec leurs maris, après être testées, avec succès, pucelles le jour de leurs unions sacrées, avaient de quoi se frotter les mains. Marama surtout ne cessait jamais de ressasser le leitmotiv de leur société à son unique fille. Elle s’ingéniait de tout son possible pour guider Fatou dans le droit chemin. Celle-ci était heureusement docile. Elle obéissait à tous ses parents. À son père. À sa mère. À tous les membres de sa famille. Il lui était arrivé un jour de demander à sa mère pourquoi celle-ci manquait de confiance en elle, au point de lui dire presque tout le temps ce qu’elle devait faire.
— Certes, je suis encore jeune et très jeune, mais je sais que tu sais que je ne ferai pas de telles bêtises. Des bêtises que tu te fais à l’idée.
— Fatou, ce n’est pas ça. Ton père m’aime beaucoup, mais je serai instamment obligée de partir de mon foyer, si tu n’arrivais pas à trouver un mari tôt et tu te laisses baratiner par les doux rêves des garçons qui abuseraient de toi avant ton mariage.
— Maman, ne t’inquiète pas pour ça ! Je ne vais pas te honnir.
— Ainsi soit-il. En tout cas, j’aimerais être heureuse dans mon foyer. Je voudrais que les frères et sœurs de ton père qui ne m’aiment pas apprennent le lendemain de ton mariage que tu n’étais pas le genre de fille qui fait la honte de sa famille.
— Je ferai tout pour que ce soit ainsi, maman. Je sacrifierai ma personne pour préserver ton honneur.
Marama apprenait à foison l’éloge au sujet de sa fille partout. Elle-même était témoin du bon comportement que dégageait Fatou. Mais elle ne pouvait être sans crainte en dépit de cela. Parce que l’être humain peut changer à quelques clics. Il peut être bon au départ et devenir mauvais après. Ou commettre une erreur irréparable sans le vouloir. L’imperfection lui est consubstantielle. L’on est de nature plus enclin au mal qu’au bien. Parce que le mal nous est très facile à faire. Il est générateur de la passion dont on a dû mal à s’en débarrasser. Les plaisirs de la vie sont comme l’aimant qui attire l’humain à l’embrasser et se l’approprier. Dès qu’on arrive à un certain âge, on a des envies. Il y a des choses dont on peut avoir envie, sans les avoir goûté. Dans certaines sociétés, les parents ne s’enquièrent pas si leurs enfants se seraient livrés à certaines choses à cœur joie, pour montrer cela à tout le monde. Ce qui prouve que dans ces sociétés, il n’y a pas lieu de chercher à savoir si une fille a couché avec un homme ou pas avant le mariage. C’est le cas des sociétés, plusieurs sociétés. Contrairement à ce que font ces sociétés, à Timbi, les gens se livraient à une abomination en voulant enlever le voile qui couvrait le secret intime des autres. Les gens y étaient musulmans, mais ils ont normalisé la coutume qui n’était rien de l’islam. L’islam interdit les relations hors mariage bien sûr. Mais, il n’impose ni n’autorise à ce que les gens s’acharnent à s’enquérir de la virginité d’une fille et l’étaler à l’espace public, pour l’entourer d’honneur le lendemain de son mariage.
Le jour du mariage d’une fille, les sages déléguaient une cohorte de vieilles femmes pour examiner la virginité de la nouvelle mariée à Timbi. Ces émissaires se devaient d’utiliser un tissu blanc pour en faire le drap. Avant que la nuit de noces n’acquiesce, ce sont ces femmes qui devaient se charger de préparer le lit des nouveaux époux. Puis, elles devaient venir scruter le drap blanc s’il est taché de sang, après que les nouveaux amoureux se sont accouplés. Si le cas y échoit, s’en suivait une pluie de congratulations çà et là, après qu’il était annoncé à la place publique qu’une telle était vierge jusqu’au jour de son mariage. C’était l’occasion d’une grande fête, à chaque fois que cela arrivait. Tout le monde accourait au domicile des parents de la fille en question. Au lieu de s’interrompre, la fête continuait pour plusieurs jours. Les louanges de la lignée de la fille ne cessaient pas d’être chantées, et ce, tout au long des cérémonies engendrées par le fait que la fille a observé une norme sociétale. Les gens dansaient et chantaient en guise de manifestation de joie ressentie. Les cadeaux pullulaient à cette occasion comme une nuée de sauterelles. Les objets offerts à l’élue du jour étaient d’habitude abondants. Il pouvait s’agir de l’argent ; des habits ; des ustensiles. De plus, elle était encensée par une cohorte de griots.
Tous ceux qui vivaient à cette localité devaient en être informés. Ces scènes pareilles étaient de mise à chaque fois qu’une fille était mariée en étant vierge. Dans l’année, beaucoup de célébrations des filles intervenaient. Parce que les filles de Timbi étaient décidées à être honorées de la sorte et à honorer leurs parents. Elles n’étaient pas les genres de filles qui se laissaient séduire facilement. Elles étaient complices les unes des autres. Elles passaient le temps ensemble par groupe, pour partager des idées que chacune recevait de ses parents. Cette coutume permettait de savoir que la communauté de Fatou donnait le ton à une société chosifiant la femme. Les gens mettaient la pression morale sur des filles à être chastes. Alors que les garçons, quant à eux, étaient épargnés de règles à observer. Ils étaient mis sur le piédestal.
Aussi, ce sont les filles qui accomplissaient tous les travaux domestiques. C’étaient elles qui faisaient le ménage. Elles devaient aussi faire la lessive. Leurs routines étaient donc résumées aux tâches incessantes. Elles étaient nées et avaient grandi dans ça. Elles en étaient donc habituées. Elles faisaient à l’accoutumée leurs travaux ensemble. Une tradition pareille met en branle et renforce l’injustice basée sur le genre. La gent féminine perd la valeur que la nature lui a conférée. Parce que normalement, les hommes sont égaux comme peuvent l’être les dents de peigne. Ces manières de faire injustes sont une ignominie sans nom. Elles viennent contrevenir à des règles naturelles. Or, toute société qui ordonne l’injustice ne réussira pas.
Les filles de Timbi étaient blasées et avaient un air hagard. Elles n’étaient pas heureuses du tout. Leur société les traitait comme si elle n’était pas des humains. Leur droit le plus intime était violé, un droit à la vie privée. Pourtant, ce droit était un droit fondamental du pays dans lequel Timbi était situé. La constitution de ce pays, qui est la Guinée, conférait à chaque fils et fille le droit de préserver sa vie privée. Autant dire que, le droit positif n’était pas respecté dans ce pays. Les gens se résolvaient à donner le ton aux vieilles habitudes.
C’est pour cela que Fatou était prudente malgré son jeune âge. Elle était tellement sur ses gardes qu’elle tâchait à aller au-delà du possible. Elle ne rejoignait même pas un groupe de filles. C’était quand les gens venaient chez elle, qu’elle arrivait à échanger même avec certaines filles de son âge. Comme son père avait acheté un groupe électrogène, tout le monde venait regarder la télévision chez eux la nuit. Parce que l’électricité n’était pas encore à Timbi. À part cette occasion, Fatou faisait fi de toute relation avec les gens. Ni les filles ni les garçons de son âge ne pouvaient être son pote. Il était hors de question. Elle avait pour habitude de faire des vieilles personnes ses compagnes.
Derrière leur maison, une vieille femme qui avait pour prénom Bountou habitait dans un petit abri. Fatou passait une grande partie de son temps au taquet, en prêtant l’oreille aux paroles pleines de sagesses de cette femme au troisième âge. Cette dernière n’avait de cesse de lui raconter la mésaventure de certaines femmes qui avaient eu la malchance de perdre leurs virginités. Dans la foulée, une histoire avait attiré l’attention de la fillette. C’était celle de N’SIRA. Cette dernière était tombée en disgrâce alors que les gens l’avaient beaucoup encensé au début de sa vie pour sa conduite teintée de bonne moralité. La première fois que la vieille Bountou avait conté cette mésaventure, elle n’avait pas pu retenir ses larmes. Elle avait commencé au départ par les pleurs et fini par sangloter jusqu’à ce que les passants entendent son bruit. Elle n’avait pas réussi à raconter toute l’histoire ce jour-là, étant donné l’émotion qui l’avait saisi. Tous ceux qui étaient venus savoir les raisons des pleurs de la personne à l’âge avancé avaient été pris de pitié à leur tour. Ceci pour dire que N’Sira avait connu une vie très malheureuse et pitoyable. Cette femme au destin triste avait vécu à l’ère précoloniale. À cette époque, la société était d’une très grande exigence pour ce qui était du besoin de faire respecter la tradition. Ce biais ne venait donc pas de commencer. N’Sira, ses deux parents et ses deux petits frères vivaient bien. Son père et sa mère s’en sortaient pas mal dans le commerce aux marchés hebdomadaires. Chaque semaine, respectivement, les villages limitrophes de Timbi avaient des jours spéciaux pour profiter de l’étalage des marchandises provenant d’autres contrées. À l’occasion de ces jours, le village qui avait l’honneur de recevoir le marché était pris d’assaut par une cohorte de vendeurs venant de toute part. Toutes et tous qui étaient au marché, étaient pris d’une éphorie grisante. Les marchandises étaient alors écoulées le plus vite possible. Surtout celles qui provenaient de Timbi. Parce que Timbi était le plus urbain des territoires environnants. Des articles qui en provenaient étaient par conséquent un luxe pour les autres. Les parents de N’Sira profitaient de cette aubaine. Ils faisaient partie des seuls habitants de Timbi à avoir la bonne idée de faire de négoce aux différents marchés hebdomadaires, leur activité. Marché après marché, ils se faisaient de l’argent à flot. Ils prenaient part à quatre marchés dans la semaine. Chacun de leurs déplacements leur valait un gain énorme. Ils réussissaient à avoir de quoi vivre et faire vivre leurs enfants, de façon décente. Il était devenu difficile – pour ne pas dire impossible – pour leurs voisins de ne pas les envier. Beaucoup de personnes étaient saisies de jalousie de voir la famille de N’Sira dans l’opulence. Parce que l’être humain est de nature envieuse. Le bonheur de l’autre le fait tiquer. Cette attitude malveillante avait fait son ancrage dans la société Timbi depuis belle lurette. La haine de l’autre était née automatique dès que ses affaires bougent. C’est ce qui faisait que les uns soumettaient les autres à l’action d’un sortilège. Jeter un sort sur son prochain pour son opulence n’avait jamais été la mer à boire dans la société de Timbi.