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Mendie est une jeune femme animée par de grands rêves et de nobles ambitions professionnelles. Installée dans une métropole aux côtés de son bien-aimé, elle mène une vie calme et paisible, pleine de bonheur. Un soir, son existence bascule. Elle tente alors d’apaiser ses désillusions et regagne sa ville natale afin de retrouver ses proches pour les fêtes de Noël. Subjuguée par l’atmosphère enchanteresse de la saison, notamment après l’arrivée d’une famille au ranch, notre héroïne se laissera-t-elle envoûter ?
À PROPOS DE L'AUTRICE
Dès son jeune âge,
Stéphanie Esnault est récompensée pour ses talents de rédaction et d’imagination. Elle nourrit une passion profonde pour l’écriture, qui s’est amplifiée au fil des ans à travers les récits qu’elle inventait pour ses enfants. Écrire lui permet d’échapper à la réalité et de se lier à ses personnages.
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Seitenzahl: 126
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Stéphanie Esnault
L’amour en cadeau
Roman
© Lys Bleu Éditions – Stéphanie Esnault
ISBN : 979-10-422-2364-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
« C’est l’histoire d’une jeune femme qui a beaucoup de rêves et d’ambitions professionnelles. Elle vit dans une grande ville avec l’homme de ses rêves, mais un soir, tout chavire. Pour oublier ses déceptions, elle part pour Noël retrouver sa famille et sa ville natale. »
Notre jeune Mendie ne peut résister à l’appel de la magie de Noël, notamment après l’arrivée d’une famille au ranch familial. Va-t-elle finir par succomber et rejoindre les bras de cet homme qui a pour habitude de la sauver ?
Dans les histoires de Noël, on connaît toujours la fin, elles se finissent toujours dans la joie et la bonne humeur. Une histoire de Noël nous fait toujours rêver, c’est un refuge pour nous-mêmes si cela n’est pas réel.
C’est bientôt Noël, nous sommes au début du mois de décembre, très précisément le sept décembre deux mille vingt. Pendant ces quelques semaines de fin d’année, toute la planète s’empare de cette euphorie pour émerveiller nos yeux. Nous qui la peuplons, que nous soyons adultes ou bien enfants. Autour des animations, des festivités, des décorations, du choix de l’organisation des fêtes de fin d’année, des concours des plus belles vitrines attractives de Noël, la ville instaure aussi d’autres traditions ancestrales, dont la tradition du sapin, du marché de Noël, cela permet de les rendre plus attractives.
La grande ville de New York resplendissait de mille feux avec toutes ses décorations, ses vitrines d’automates de toute cette joie de vivre des enfants tirant sur le bras des parents pour qu’ils aillent voir les cadeaux qu’ils avaient commandés dans leur lettre pour le père Noël, ainsi que le choix de leur sapin où des vendeurs étaient installés à la plupart des recoins de la ville. Parmi ces promeneurs se trouvait au milieu des rues une jeune femme aux longs cheveux noirs, cachée par un bonnet blanc en laine, elle avait un visage fin et bien dessiné, la peau claire, très claire, et des yeux d’un bleu azur, elle était svelte, habillée d’un pull en col roulé de couleur blanche, assortie à son bonnet, et une jupe à boutons de couleur noire qui arrivait au-dessus de ses cuisses. Elle portait également de très grandes bottes noires à talons, ce qui lui donnait l’air d’être plus grande, car son seul petit défaut est qu’elle n’était pas très grande, effectivement, elle ne mesurait qu’un mètre soixante-dix et elle portait également une cape bleue par-dessus, ainsi que des gants également de couleur bleue.
Alors qu’elle traversait les rues enneigées, elle essayait avec beaucoup de mal de se frayer un chemin parmi cette foule qui avançait machinalement comme des robots qui n’avaient qu’un but dans la vie, se lever, aller au travail et se coucher et pour qui cela était vital. Alors qu’elle prenait son temps de vivre, elle contemplait cette rapidité de la vie de ces personnes quand elle entendit son téléphone sonner, elle le chercha dans son sac et décrocha :
« Allo, Mendie », dit une voix d’homme à l’autre bout du téléphone.
« Bonjour, papa chéri ! » dit Mendie avec une voix simple, calme, posée et douce.
« Comment vas-tu ? j’ai essayé de t’appeler tout à l’heure, mais avec le décalage horaire, j’ai oublié que tu étais en plein roche avec le restaurant. »
« Il n’y a pas de soucis, ma puce. Oui effectivement, c’était la folie au restaurant ce midi, avec notre petite Fanny, on vient juste de finir. »
« Oh, embrasse très fort ma Fanny pour moi. »
« Pas de soucis ! D’ailleurs, que voulais-tu me dire d’aussi d’important pour oublier que c’était l’heure du service chez nous ? Et on va dire que tu as passé plus d’un appel, j’en ai eu au moins une dizaine. »
« Euh, tu exagères ! je t’ai appelé au moins en tout et pour tout six fois ! Tu es de mauvaise langue mon cher papa », dit-elle en riant.
« D’accord ma puce, alors dis-nous ce qui se passe ! »
« Alors voilà, je pense que Luc va enfin franchir le pas ! »
« Comment ça ? dit-il, étonné, Luc va te faire sa demande ? Attends, je mets le haut-parleur, Fanny et Mike veulent entendre. »
Il mit le haut-parleur et posa son téléphone sur le bar devant eux, ils étaient tous trois avec un café dans les mains.
« C’est bon, ma puce tu peux parler, on t’écoute avec nos six oreilles et on est également assis, raconte-nous tout. »
« Voilà, ça s’est passé ce matin, il m’a téléphoné, il était de retour de son voyage. Il était parti plus de trois semaines pour faire des shootings photo pour une publicité. Il se plaignait du mannequin qui posait pour la campagne publicitaire, elle était très compliquée, capricieuse, mais très intéressante comme femme. Mais au bout du compte, ils avaient réussi à finir à temps, un moment, il avait peur de ne pas rentrer à temps pour préparer Noël avec moi, a-t-il dit, et j’avoue que moi aussi, passer notre sixième Noël seule et loin l’un de l’autre, ça aurait été complètement nul. »
« Mendie, cria les voix à l’autre bout du fil, viens-en au fait ! pourquoi tu penses qu’il va te faire sa demande, on attend, dirent-ils, tous super excités. »
« Ah ! Oui, excusez-moi ! j’avais perdu le fil, comme souvent. Donc voilà, il m’a demandé si j’étais prise ce soir, si j’avais prévu quelque chose, donc je lui ai dit non, pourquoi ? Alors, il m’a dit, je viens te chercher ce soir, on va dîner ensemble, habille-toi avec une tenue magnifique, chic, je t’emmène chez Roberto, vous imaginez ? »
« Euh non… » dirent-ils tous en même temps avec un air hagard.
« Vous n’êtes vraiment pas de New York vous trois, dit-elle en soupirant, on dirait que vous venez d’une ville perdue dans les montagnes. »
« Ben effectivement ma chère, nous sommes au milieu des montagnes, répondit Fanny en riant très fort. Nous n’avons pas tous envie de vivre dans la grande civilisation, avec la pollution, les gens qui se marchent dessus, nous sommes très bien dans notre petit village de Bleu Vallée avec nos petits commerces, notre très beau ranch, nos chalets, et le seul et unique restaurant chez Jack que ton père tient. Donc, nous sommes mieux ici chez nous et la nourriture ici est la même qu’à New York, mais bon raconte. »
« Tu sais Fanny, je suis fière d’être une fille de Bleu Vallée et je suis fière d’être la fille du plus grand chef du monde et qu’il se trouve qu’il est dans notre modeste ville que j’affectionne tendrement. Bon, je continue, donc chez Roberto c’est le restaurant cinq étoiles où tout le monde va pour les demandes en mariage, où les célébrités vont pour manger, vous imaginez ? Et après, il a donc dit et je cite : “je vais te demander quelque chose qui va changer notre vie” donc, je pense, et je suis sûr que c’est pour sa demande qu’il m’emmène dans ce grand restaurant, je ne vois rien d’autre pour qu’il m’invite dans ce magnifique lieu, nous venons d’emménager ensemble, donc je pense que c’est la prochaine étape, enfin j’espère… N’est-ce pas papa ? Oh mon Dieu, je serai la plus heureuse, un photographe de renommée et une très grande peintre, en plus si tout va bien, je vais être exposée dans la plus grande galerie de New York. Normalement, mon agent Sophie doit me rappeler dans la journée. C’est vraiment le plus beau Noël pour moi depuis les six ans, sauf ceux que je passais auprès de vous à la maison… J’ai tout juste vingt-six ans et mes rêves vont bientôt se réaliser, je suis trop heureuse », dit-elle avec un ton euphorique.
« On est très fier de toi et très heureux aussi ma petite Mendie ! retiens-nous au courant, on te fait de très gros bisous, on t’aime très fort ! Et essaye de venir passer un peu de temps avec Luc, tu nous manques beaucoup… » dit son père avec des sanglots de joie dans la voix.
« Moi aussi je vous fais des millions de bisous à vous trois, je vous aime », dit-elle en raccrochant.
Mendie se dirigea vers une boutique où elle avait repéré quelques jours auparavant une magnifique robe de soirée simple, légère, mais idéale pour ce soir, de couleur noire avec un petit sac à main qui était assorti à la robe. À sa sortie du magasin, elle décida de se rendre chez le coiffeur. Il la connaît très bien, il sait quel style de coiffure elle aime, discrète. Il lui demanda si elle voulait une manucure en même temps, ce qu’elle accepta avec un grand sourire. Quand elle sortit du salon, il l’avait rendu d’une beauté resplendissante, et pour elle lorsque Luc la verra, elle sera tellement renversante qu’il ne saura que dire, il en perdra ses mots.
La journée passa très lentement, mais extrêmement lentement pour elle. Arriva l’heure de prendre la direction du restaurant. Luc avait appelé il y a plus de trois heures pour lui dire qu’il l’attendrait au restaurant et qu’il ne pouvait venir la chercher. Du coup, elle ira à son rendez-vous en taxi. Elle était malgré tout super contente, elle pensait et repensait comment et à quel moment Luc allait faire sa demande.
Alors qu’un coup de klaxon la ramena à la réalité. C’était le taxi qu’elle avait commandé quelques minutes avant de se préparer. Elle se dirigea à l’extérieur de la maison et ferma la porte d’entrée derrière elle, courut vers le taxi, s’abaissa sur la vitre passagère qui est entrouverte et dit d’une voie douce :
« Bonsoir monsieur, vous êtes le chauffeur que j’ai commandé pour m’emmener au restaurant chez Roberto 5th avenue ? »
« Oui, mademoiselle, c’est bien moi, Pierre, pour vous servir, êtes-vous prête ? » dit-il en lui tenant la portière du taxi.
« Oui, moi, c’est Mendie ! elle monta à l’arrière de la voiture, s’installa sur la banquette, retira sa veste et son écharpe. Excusez-moi monsieur, vous savez si la route est longue pour s’y rendre, car je n’ai jamais quitté New City à part pour aller à Bleu Vallée dans ma famille ? »
« Oui mademoiselle, il y a presque une heure trente de trajets, si tout va bien. Parce qu’avec les heures de pointes et embouteillages, on mettra un peu plus de temps. Si vous voulez, appelez-moi Pierre, nous pouvons discuter, mes clients aiment bien parler le temps de leur long trajet. »
« Oh oui, ça ne me dérange pas ! Et elle commença la conversation avec Pierre, elle lui raconta la merveilleuse soirée qui l’attendait. Le trajet paraissait plus simple et rapide pour l’un comme pour l’autre. Quand il la déposa devant le restaurant, un portier lui ouvrit la portière. »
« Bonne soirée, Mendie et toutes mes félicitations, je penserai fort à vous. »
« Merci beaucoup Pierre et je vous dis bonne chance pour votre entreprise ! vous êtes une bonne personne et avoir un chauffeur aussi gentil et à l’écoute, c’est très rare. Passez un très bon Noël en lui tendant une liasse de billets, il y a le prix de la course et votre pourboire », dit-elle en descendant et en lui tendant l’argent.
« Mais cela est beaucoup trop ! »
Mais Mendie avait déjà quitté le taxi et des klaxons retentissaient derrière lui, il quitta donc la place réservée au taxi et disparut dans les rues étroites de New York.
Mendie se rhabilla très vite, car il faisait très froid et la neige s’était remis à tomber à gros flocons et le vent glacial s’était levé. Aidée par le portier pour éviter qu’elle ne tombe avec ses chaussures à talon haut, certes, elle était magnifique, mais porter des talons hauts avec les trottoirs gelés n’était pas une très bonne idée. Cependant, avec des bottes en caoutchouc, cela l’aurait rendue beaucoup moins séduisante. Elle franchit la grande porte, l’entrée du hall du restaurant, au premier regard tout était magnifique, une fois passées les grandes portes, ses yeux ne pouvaient qu’admirer la beauté du lieu. Juste à sa droite trônait un père Noël géant avec une dizaine de lutins, des cadeaux et deux rênes, ils étaient tous automates. De l’autre côté se trouvait un grand sapin décoré de mille et une guirlandes et des boules. Il y avait aussi une patinoire avec des automates représentant des personnages qui patinaient.
Alors qu’elle était émerveillée par ce qu’elle voyait, elle avait oublié un moment pourquoi elle était là. Puis s’approcha une jeune femme habillée en tailleur noir, avec une étiquette sur sa veste portant son prénom, elle était très jolie. C’était une jeune femme qui avait à peine la trentaine, elle était rousse, cheveux ondulés aux yeux amande et quelques taches de rousseur sur les joues. La jeune femme dit d’une voie douce et aimable.
« Bonsoir mademoiselle, avez-vous réservé ? »
« Eux, moi non, dit Mendie d’une voie embarrassée. Pardon, mais ce n’est pas moi qui ai réservé c’est mon petit ami, la réservation est à son nom. »
« Dites-moi son nom mademoiselle, je vois s’il est déjà arrivé et je vous conduis à sa table. »
« Ah oui bien sûr, son nom est Luc Stone. »
« Oui, mademoiselle, effectivement, nous avons une réservation au nom de M. Stone. Vous avez la table numéro treize. »
« La treize, il n’est pas possible d’avoir une autre table… »
« Pourquoi, elle ne vous convient pas ? »
« C’est un chiffre qui ne m’aide pas du tout… Le treize n’est pas un bon chiffre pour moi… » dit Mendie d’une voix angoissée.
« Ce n’est pas que je ne veux pas, mais le restaurant est plein ce soir et en plus M. Stone quand il vient dîner habituellement il prend toujours cette table. Elle est discrète et c’est ce qu’il recherche dans notre restaurant. »
Ah bon ? il a une table ? C’est bizarre, comment se fait-il qu’il ait une table dans ce restaurant alors qu’il m’a dit n’y avoir jamais mangé… se dit-elle tout en suivant la jeune femme.
« Vous êtes arrivée, mademoiselle ! » dit la serveuse en montrant de la main la table.
Luc était déjà arrivé, il s’était levé en la voyant et il avait le sourire.
« Merci, mademoiselle. »