L’épopée de Glorim Fife - Max Hafniar - E-Book

L’épopée de Glorim Fife E-Book

Max Hafniar

0,0

Beschreibung

Au cœur des profondeurs inhospitalières des montagnes, Glorim Fife, un nain rejeté par son clan et en quête de rédemption, s’engage dans une mission périlleuse pour restaurer son honneur perdu. Son but : escorter Ursulina O’Kennely, une énigmatique naine du clan Brindacier, vers une destination secrète. Mais les ombres menaçantes des ténèbres et les dangers mortels des cavernes ancestrales s’interposent sur leur chemin, mettant à l’épreuve chaque once de détermination et de bravoure de Glorim. Dans cette lutte pour la survie et l’honneur, chaque choix pourrait sceller leur destin.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Max Hafniar manifeste un intérêt avéré pour la science-fiction, le fantastique, le steampunk et les jeux de rôle. Il explore, à travers son premier ouvrage, L’épopée de Glorim Fife – Honneur et traditions, un univers fascinant : celui de Barok. Imaginé par ses soins, ce monde dévoile, par le biais des yeux de ses personnages, une riche culture naine.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 153

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Max Hafniar

L’épopée de Glorim Fife

Honneur et traditions

Roman

© Lys Bleu Éditions – Max Hafniar

ISBN : 979-10-422-3880-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Un livre et un univers créés par Max Hafniar.

À mes filles,

puissent-elles découvrir le plaisir de lire les livres

Même dans les plus fortes ténèbres du monde souterrain, les Nain.es forgent le courage dans un acier étincelant.

Préambule

Glorim a vécu à l’époque des pierres de portails, une ancienne technologie naine, aujourd’hui inutilisée. Nos ancêtres Nains venaient, en cette époque, 48,975 ans avant le calendrier, de coloniser depuis quelques siècles le sous-sol de Barok. Nous sommes d’ailleurs en l’année 1225 de l’arrivée des Nains sur Barok.

On parle de la période postérieure à la Grande Guerre contre ceux et celles qui s’appelaient les peaux verdâtres, ou les Orques, les Gobelins et les Trolls.

Certes, ce nouveau monde était idyllique, mais pas sans danger.

D’autres espèces y vivaient aussi, plus agressives ou tapies dans les ombres.

Glorim était un Nain de la caste des éclaireurs nains, il fut l’un des premiers nains à explorer les Tréfonds obscurs. En cela, tous les archivistes nains concordent : il devait baliser et sécuriser les carrefours commerciaux. En cette époque, beaucoup de civilisations vivaient et commerçaient dans les Tréfonds et nos ancêtres nains étaient des pionniers et des experts.

L’Histoire de Glorim commence un jour, ou un soir, alors qu’il arpentait le chemin des Marchands de gorbiches. Les gorbiches sont des cervidés habitués à se nourrir des champignons et les chasseurs les pistant connaissent une série de tunnels menant à une immense grotte de pâturages naturels.

Sachez aussi que jamais Glorim n’avait alors vu la lumière des deux soleils et qu’il résidait et travaillait dans les Tréfonds obscurs de Barok. Pour cela, sa famille vivait dans le déshonneur depuis son grand-père et il était condamné à rester membre des sans nobilité, sans clan et il espérait bien faire renaître l’honneur de sa famille en travaillant dur.

Pourtant, Glorim ignorait la raison de ce déshonneur familial.

Sachez aussi que d’après les recherches littéraires et les archives les décrivant, Glorim avait les cheveux bruns, la peau marron et la barbe rousse. Il était bien bâti pour un Nain, avait les yeux bleus, un nez busqué et des oreilles normales.

Chapitre 1

Glorim regarda autour de lui, sa nyctalopie lui permettait de distinguer les choses autour de lui.

Il était tombé dans une crevasse. Quelle histoire, il se souvient qu’un sol de gravier avait cédé sous ses pieds. Comment n’avait-il pas vu cela, il lui fallait trouver dans sa sacoche, deux mètres plus bas que lui, ainsi que sa corde et son grappin.

Il lâcha un « conchiasse » en essayant de regarder où il pourrait s’accrocher pour descendre plus bas.

Il observa la crevasse, profonde certes, mais il semblait avoir moyen de se tortiller pour descendre. Il essaya avec son pied droit, mit sa main gauche pour se pousser un peu plus loin et il se laissa descendre de plusieurs pics rocheux de la crevasse et il arriva sur un petit surplomb rocheux.

Le sac se trouvait en face. La moitié de la péripétie était faite.

Glorim dit à lui-même à voix basse : « non de non, cette crevasse est un vrai piège. »

Il dut se contorsionner à nouveau pour trouver une prise fiable et attraper l’une des bretelles de portage. Le premier essai ne fut pas le bon, mais le second avec la main gauche se révéla être le bon, il put ensuite revenir vers le surplomb rocheux et sortir du sac ses affaires.

Il y avait les ceintures de rechange, la sacoche de secours avec ses rations, ses bandages et onguents de premiers soins et l’eau-de-vie naine Drambuie. Cette dernière est réalisée à base de Scotch et de miel des abeilles aveugles des Tréfonds. Les abeilles aveugles arrivent à repérer grâce à de l’écho localisation et aux odeurs des pollens des lampenfloras, myosotis minutiflora et épiphytes. Les seules plantes poussant dans les Tréfonds que les petits et grands bolets fluorens éclairent souvent.

Il trouva aussi ses vêtements de rechange, son matériel de nettoyage, de couture ainsi que la corde et le grappin. Quelques autres affaires pour la vie dans les Tréfonds, dont son allumeur et des lamelles de papier à base de pieds de pleurotes, de pieds bleus, du shiitaké et d’autres champignons comestibles des grottes. Quant à ses grenades de fumée, elles semblent manquantes, sûrement tombées hors du sac.

Les seules autres choses, qui lui manquaient, et qui devaient être restées en haut, c’était sa pioche et son arbalète.

La chose, qui pendait, protégée dans un fourreau à sa ceinture, était un glaive nain, sa seule arme pour l’instant était sécurisée à sa ceinture.

Bref, il fallait remonter de la crevasse, Glorim se rééquipa et commença son ascension.

En silence et avec quelques grommellements sourds, il arriva au bout de 20 minutes à remonter de la crevasse.

Là, il fut saisi de voir que son arbalète et sa pioche n’étaient pas là, sa charrette à bras était renversée et ses panneaux jetés à terre.

Il s’approcha discrètement et vit une substance collante et translucide. Crénom d’un ancien, c’était de la bave de Buggane, une créature intelligente avait cherché ses affaires et prit ses armes…

D’ailleurs, se rappela Glorim, leur bave leur sert de liant pour fabriquer des maisons, des ponts et des pièges. Ces créatures intelligentes peuvent vivre en groupe, excepté les éléments perturbateurs, ceux-ci sont bannis et vivent de manières solitaires et sont agressifs.

Les Bugganes sont normalement des êtres carnivores, donc ils consomment leurs cheptels de goret des Tréfonds, d’insectes cuits ou de potées de petits mammifères fouisseurs ou rongeurs.

Cela permet aux villages de Bugganes de commercer avec les Nains ou les Elfes noirs.

« Non de non » cracha Glorim, la bestiole devait être proche, il était resté dans la crevasse moins d’une heure, mais il n’avait pas entendu fouiller celle-ci.

Sa bave avait dû constituer le piège, car Glorim ne s’était pas méfié du gravier assemblé hâtivement avec la bave de Buggane.

Il faudrait maintenant tout ranger et chercher des traces de la créature.

Pour cela, il faudrait trouver la trace de collemboles, des insectes aptérygotes, petits, mais nombreux dans les zones où une créature possède une tanière ou un repaire. Ils se nourrissent de la bave, des sécessions, des urées et des excréments de la créature. Une bonne manière pour un Nain de chasser est de connaître son territoire de chasse et ses proies ainsi que le biotope.

Glorim commença à tâter le sol pour distinguer la zone où il y avait de la bave de Bugganes puis il s’orienta pour trouver de la bave, là il put observer après plusieurs zones des colonies de collemboles se suivant et même des petits scorpions essayant de les manger.

En remontant la piste, il sortit son glaive nain, s’approcha d’une zone où plusieurs tunnels s’engouffraient dans un tunnel où il vit de la lumière. Afin de ne pas être ébloui, il s’habitua à la lumière en patientant et se rapprocha de la source.

Dans une grotte se trouvait une Buggane en train de dévorer un scorpion auprès d’un feu attisé par quelques planches et poteaux appartenant à Glorim.

« Tiens, j’ai dû être perché et à la recherche de mes affaires plus de 20 minutes, sacré coup d’adrénaline », se dit-il à lui-même. La créature avait eu le temps d’allumer un feu et de l’attiser avec son matériel, elle avait construit dans la grotte une maison et des meubles, comme des tabourets. Elle était assise sur un tabouret de pierre dont le côté brillant rappelait la bave qu’elle avait utilisée.

Glorim ne put s’empêcher de rire intérieurement ce qui attira l’attention de la Buggane, qui se redressa. Comme elle était dans la lumière, elle ne vit pas que Glorim se faufilait en contournant la petite maison qui arriva comme un fauve dans le dos de la Buggane en quelques secondes.

Il se prépara à frapper quand un gravier craqua sous son poids et la Buggane se retourna lui assenant un coup de ses larges membres. Glorim surpris essaya de parer avec son glaive, blessant au passage la créature dont jaillit le sang blanc.

De plus près la créature était horrible, un nez triangulaire tombant avec deux petits orifices, une dentition saillante dans sa gueule et des bras longs pour escalader ou se défendre. Ses courtes jambes et sa couleur naturelle grise ainsi que ses grands yeux n’en faisaient pas une créature belle, mais plutôt hideuse.

Glorim se rétablit assez vite sur ses deux pieds après le coup de la créature.

Celle-ci gueula alors en dialecte commerçant des Tréfonds ; « meurs nain ! » et fonça sur Glorim.

Glorim y vit une opportunité, il sauta sur un des meubles et courut dessus pour fendre le flanc de la créature qui beugla dans son propre langage. C’était un cri guttural et horrifiant. Une fois passé le long de la taille, Glorim sauta sur un autre meuble plus haut et trancha la main de la créature, qui redoubla de hurlements.

Glorim sauta en deux sauts à terre et tapa alors dans son genou, faisant tomber en arrière la créature qui l’insulta de « Chiabrena » avant de heurter le sol. Alors sonnée, la Buggane fouettait l’air de ses membres avec difficulté et essayait de reprendre son souffle.

Glorim sauta alors sur son grand cœur meurtri et alla planter son glaive dans la trachée pour achever la créature. Il entrevit à ce même instant la vie quitter la créature. En relevant les yeux, il vit à l’entrée de la maison de la grotte son arbalète et sa pioche et se dépêcha à les reprendre.

À peine descendit-il du cadavre qu’il entendit des applaudissements, une dizaine ; il se retourna et empoigna de sa main gauche son arbalète tout en gardant dans sa main droite son glaive.

Une voix sortit des Tréfonds : « Bien, très bien, je vois que la piétaille non entraînée sait se défendre ».

Glorim plissa les yeux et vit une dizaine de Nains armurés avec des armures de couleur terme et de teint bronzé sortirent des ténèbres avec leurs armes à leur flanc, excepté deux qui tenaient sans le menacer des arbalètes.

Il reconnut leurs blasons sombres. Sur le poitrail de l’armure, une tarasque crachant des flammes percées d’une lance. C’était une cohorte néphréenne, une des unités d’élite des Nains du Domaine ancien, sa nation.

Il souffla et sourit à la vue des militaires ; il leur répondit : « que fait donc l’armée dans un coin perdu de la route des marchands d’huile de champignons ? Vous vous relaxez ? »

Un rire accompagna la réponse du Capitaine dont la barbe rousse luisait : « Non, l’éclaireur, on a préféré t’observer puis voir ce qu’un minable comme toi allait faire, et je t’avoue que j’ai perdu mon pari et aucun de nous n’avait prévu que tu gagnerais. La mise te va donc puisque 16 galets d’or ont été pariés. Tu t’es bien débrouillé, quels sont ton nom, ton clan et ta caste ? »

Cette question était à double tranchant depuis plus de mille ans, car certains nains avaient été bannis, parfois pour former des confréries de brigands et pirates. Et puis, il y avait cette rumeur des plus grandes profondeurs où un peuple énigmatique de Nains avait fait sécession et renié tous les ancêtres et leurs lois. Par Gimli, quelle honte !

Glorim répondit : « Je suis Glorim Fife, je n’ai pas de clan et j’appartiens à la caste des éclaireurs, je travaille pour “Sheffeur & Smith” depuis 40 ans et ce n’est pas la première fois que je survis à une rencontre inopportune. »

« Je vois », répondit simplement le Capitaine.

Glorim ne demanda pas son reste, il se retourna et prit ses affaires.

Les militaires s’attelèrent à inspecter les lieux et à dépecer la Buggane, sa chair était grasse et molle. Les Nains dîneraient bien ce soir à la place d’un prédateur ou de créatures nécrophages.

Alors que Glorim ramassait ses affaires, l’un des membres de la cohorte lui dit : « Bref, faites comme nous, servez bien la nation naine en ces terres profondes, Gimli vous le rendra. » Glorim s’exécuta alors dans la pure tradition naine : « Gimli vous le rendra aussi ! »

Une fois ses affaires volées ramassées et le bûcher agrémenté de lards de Buggane, Glorim ne s’offusqua pas, car beaucoup de militaires sont des sans factions politiques ou des sans clans. Ils ont préféré laisser tout de côté, dont la politique et les familles naines, pour se consacrer à servir le bien-être et la défense du peuple nain.

La carrière d’un Nain varie de 100 à 200 ans et selon le nombre d’années prestées, on a le droit de creuser sa tanière maison d’une certaine surface dans les sous-sols aux frais de l’État. Glorim lui devait bien gagner son dû, car aucune famille ni mutuelle familiale ne l’entretenait.

À peine fut-il en train de quitter la grotte que le militaire de faction lui demanda : « vous ne restez pas l’éclaireur pour un petit bout de barbaque ? »

Glorim lui répondit simplement : « Non, j’ai du travail qui m’attend ! Loué soit les ancêtres. »

Le militaire lui rendit le dernier mot à sa manière : « Ouais loué soit les vieux qu’ils reposent en paix. »

Glorim arriva à sa charrette puis il put enfin la recharger et remettre ses affaires dedans : elle n’était pas endommagée, juste renversée. Il prit un piquet et un écriteau et grava des runes naines pour avertir de la crevasse et du danger. Ainsi les prochains nains ou commerçants des Tréfonds feront attention. La rune du danger appliquée, un carré avec cinq traits, trois au-dessus et deux d’en dessous signalait directement qu’il fallait s’arrêter et ne pas passer par là.

Il fit de même de l’autre côté en vérifiant bien que le chemin le long de la gauche du tunnel n’était pas piégé.

« Sacrés couillons », se dit-il concernant la cohorte néphréenne. Toujours là à frimer et à regarder les autres bosser et venir après profiter du spectacle. On n’arrête pas le respect dans l’armée, on n’honore même pas réellement les ancêtres Nains et les disparus qui tinrent le portail contre les peaux verdâtres (NDLR : aujourd’hui visiblement proche ou ressemblant aux peaux olive).

Il reprit sa charrette et son sac en bandoulière, remit sa pioche et son arbalète dans la charrette et s’apprêta à quitter le lieu quand il sentit l’odeur du BBQ qui s’élevait dans les airs, une bonne viande bien cuite et bien grasse. Un hurlement d’une bête affamée se fit entendre et Glorim se dit qu’il était temps de mettre les rails (expression signifiant se tirer de là) et de s’en aller.

Glorim laissa donc la crevasse, le carrefour où la grotte festoyait et se mit en direction de Souk à pierre, la prochaine halte commerciale sur son chemin. Là, normalement, un bureau de ses employeurs l’attendait pour une nouvelle mission.

Chapitre 2

Après 5 jours de marche et des haltes pour baliser les chemins, Glorim arriva devant le village de Souk à pierre. De loin, c’était dans une caverne illuminée de plantes fluorescentes, un immense rond de pierres et d’acier protégeant une petite communauté naine centrée dans un carré de villas et d’entrepôt.

Si le centre était habité, les pourtours accueillaient des gorets des Tréfonds, des poulardes, des fondrières, des plantes comme le houblon, les oranges des ravins et des céréales comme le malt et l’orge. Les murs de protections étaient gardés par un contingent de gardes de l’armée et à la porte se trouvait également la caserne du lieu.

D’ailleurs en arrivant dans la cavité de la grande vallée souterraine, le Scotch local brassé en amont du village dans une brasserie se faisait sentir, les ouvriers le saluèrent d’un « t-urram bràthair troich » (Bonjour frère nain).

Glorim croisa quelques maisonnées et entrepôts en dehors des portes du village, il croisa d’ailleurs une drôle de troupe en train de mâcher du tabac d’algues. Leur peau était plus claire que celle des autres nains, voire translucide, il n’en avait jamais vu de pareil lui qui était la seconde génération de nains à avoir éclos de sa pierre natale dans la honte et le déshonneur familial.

Le reste de la vallée en contrebas était couvert de plantes géantes et de champignons, on voyait aussi au loin la Tour de Kadar Grahamson, un mage puissant et redouté. Il était, disait-on, le premier à avoir appris la magie comme les elfes et il était connu pour maîtriser les runes et cette nouvelle magie. Un don de Gimli disait les gens.

La vallée n’était d’ailleurs accessible par deux chemins, celui dont venaient Glorim et celui qui partait à sa droite. Ce dernier se terminait à l’autre bout de la vallée où les braises d’un volcan fulminaient et où sur un chemin à flanc de montagne menait à une caserne militaire fermant l’entrée vers le niveau proche de la lumière.

Glorim n’avait jamais vu d’ailleurs la lumière des deux soleils, l’œil rouge et Féréas, la grande étoile bleue. Certes, il avait été dans les niveaux inférieurs de la capitale, mais jamais il n’était monté plus haut pour voir ce qu’il en était ; le port de commerce de la ville souterraine de Badenshold lui étant de toute manière interdit car il n’a pas de clan.

Seuls les clans pouvaient fréquenter le premier sous-niveau et voir les reflets des soleils dans la grotte géante formant le port de commerce. De là, il paraît qu’on pouvait voyager vers les colonies naines dans la mer des Sculptures.