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« Ça y est, on est à la maison. Fussion, viens avec le bébé. Écoute Lak, toi, Fussion et Lunk, allez en direction des goro noirs. Ils sauront te protéger, n’essaye pas de t’enfuir et donne-moi toutes ces épées. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sébastien Coudrin, pour écrire, s’inspire des éléments ponctuant son quotidien, notamment de son jeu vidéo favori. Son écriture gravite aux frontières du réel et du fictif.
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Seitenzahl: 56
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Sébastien Coudrin
L’équipe Fussion de la mort
et l’équipe Samouraïs
© Lys Bleu Éditions – Sébastien Coudrin
ISBN : 979-10-377-7825-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
— AAAAAAAAAHHHHHHH !
— PÈRE ! Arrête ! BAM ! Putain mais c’est quoi ce délire !
CLAC CLAC.
— MAMAN ! RÉVEILLE-TOI MAMAN !
— Bande de vauriens, je ne regrette pas d’avoir tué cette putain, maintenant vous allez être vendus comme esclaves et me rapporter gros.
CLAC CLAC
— Cause toujours tu m’intéresses, et ce bébé que tu tiens dans les bras. Oh ! Tu parles de ton p’tit frère ? Lui il sera mangé, pas vous. Il est encore en vie. GHOUM. Quoi ou AAAAAAAAH ! Quand on affronte un adversaire, on regarde son adversaire. GHROUM.
— NOOOOOOOOON.
Il s’est enfui, AProcal, Procal.
GHROUM
GHROUM !
Mère Fusion HUM HUM HUM.
— Lak que s’est-il passé, bon sang c’est père qui l’a tué et je l’ai loupé. Il s’est téléporté.
QUINQUIN !
— Chut chut, on est là p’tit frère.
GROUHM
GROUHM
GROUHM
— Ça y est, on est à la maison.
Fussion, viens avec le bébé. Écoute Lak, toi, Fussion et Lunk, allez en direction des goro noirs. Ils sauront te protéger, n’essaye pas de t’enfuir et donne-moi toutes ces épées. Voilà, tiens, voici l’amulette, surtout n’utilise que la petite magie. On s’occupe de mère et de père.
Laisse-nous, on prend la relève, je sais que tu veux l’achever. Tu as fait beaucoup, laissez-nous prendre le relais, on viendra vous récupérer. Ensuite, ça ne devrait pas prendre trop de temps. Procal, Fussion, tiens-toi correctement. Hein bon, tu pars avec Lak et Lunk, c’est toi qui t’occuperas des couches. Attention, si tu ne fais pas ton travail, ça va mal aller. Sinon, tu écoutes Lak.
Trois minutes plus tard
— WOUHA. Allez, passe-moi le p’tit Fussion.
— Ouh, tiens.
— Il est bon à changer. Après je m’occupe de toi. Ne craque pas.
— Voilà.
— Hé, c’est trop chaud !
— J’ai 12 ans dans cinq jours.
— Et puis que s’est-il passé avec maman te concernant ? Tu es parti pendant sept mois sans lui donner des signes de vie. Alors, dis-moi.
— Elle n’a pas accepté mon homosexualité. J’aime les hommes, je n’arrive pas à concevoir autre chose que les hommes dans ma vie.
Voilà pourquoi maman et moi on s’est classées.
— Bon allez, reste cul nu, je vais faire à manger et je passe un coup de fil. 050699. Putain, décroche ! Jack, c’est moi, Lak. Voilà, je ne reviendrai pas avant le 15 juillet. On avait prévu des soirées.
Ma mère est morte, tuée par mon père, et j’ai besoin de ton aide. Je suis au village goronoir.
— Je vois où c’est, j’arrive.
Je garde mes deux petits frères.
— J’emmène mes mômes, ça va les occuper aussi. On est là dans moins d’une heure.
Parfait. Allez, viens là ma puce. Fusion, oui, reviens ici. Non, tu restes cul nu. Mais y a pas de maïs. Arrête, j’ai mon conjoint qui va arriver avec ses cinq enfants. J’avais rendez-vous avec ma mère ce matin. Elle m’a donné rendez-vous, voilà pourquoi tu étais avec elle et que papa devait garder Lunk. Écoute, je ne peux pas te garder seule, il faut que mon conjoint vienne m’aider. J’ai cinq autres enfants et avec toi ça fait sept. Ils n’ont pas tous l’âge que tu as.
— Arrête, et Procal ou Aprocal sont-ils au courant ?
— Non. Que vais-je devenir ?
— Je vais te placer chez des amis moines.
— GHROUM, je ne crois pas.
— Aprocal, j’ai entendu votre conversation, je serais ravie de rencontrer ton mari et tes enfants mais pour le placement de Fussion, GHROUM, tu as besoin de notre accord aujourd’hui. On comprend ta situation, on la respecte, allez, Fussion, dans mes bras.
— Bon, on va attendre ta famille avec toi. Ça fait déjà une semaine qu’on marche. On est passé chez le marchand de pizzas, il y a huit pizzas, ça devrait…
DRING !
— Oh Jack.
— Messieurs.
— Mes chéris, je te présente Aprocal, Procal, Fussion et Lunk, le tout dernier.
— Je vous présente mes cinq garçons, deux divorces, ainsi que des gars.
Voici en un Max, en deux Lucien, en trois Hugo, en quatre Allan et en cinq Gabriel.
Je sais, que des naturistes. Là, c’est parce que je les, je les ai emmenés en caravane dont je leur impose la couche antifuite. J’ai ramené des crêpes.
— Oui, j’ai compris.
— Les cinq mousquetaires, enlevez vos couches. Par contre attention, pas de pipi au lit cette nuit.
Non.
Fussion reste tranquille, tu restes sur mes genoux
— Bon Fussion, le temps qu’on trouve un logement pour la famille de Lunk, tu vas être placé chez les moines une semaine.
— OK, pas plus.
— Aprocal viendra te récupérer.
— OK.
— Tu te tiens tranquille.
HUM HUM HUM HUM.
— Chut, chut, un jeune adolescent pleure ici lorsqu’il fait pipi au lit.
— Allez, on y va. Bonsoir, eh bien tu sais, il y a trois autres garçons qui sont arrivés aujourd’hui. Viens, je vais te les présenter.
Monsieur, suivez-moi.
— Frère Christian, merci de vous occuper du pensionnaire.
— Voici les papiers à remplir. Vous laissez votre enfant pour combien de temps ?
— Une semaine.
— Impossible, un mois ou rien.
— OK aucun problème. Mais dites-moi, combien de parents laissent leurs enfants ? Uniquement les familles d’accueil.
— Hélas, on déborde d’enfants, on manque de gardien médical.
— Je vois. Dans un mois, mon frère Aprocal viendra le récupérer.