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Pierre-Gérard Legrand, éminent expert en œuvres d’art, embarque le régisseur de son château dans une audacieuse entreprise : subtiliser la Joconde au Louvre pour prouver que les dispositifs de sécurité de ce prestigieux musée, comme ceux de tant d’autres, sont dépassés face aux technologies modernes des criminels. Leur mission est toutefois compromise par un membre redoutable des Triades de Shanghai, qui s’empare en secret du chef-d’œuvre de Léonard de Vinci. Parviendront-ils à récupérer la célèbre toile avant qu’elle ne disparaisse à jamais ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Louis Poirey explore l’écriture romanesque pour exprimer sa fantaisie et sa créativité débordante. Après avoir publié Les nénuphars empoisonnés aux Éditions du Citron Bleu en 2012 et auto-édité L’oiseau de feu en 2022, il revisite le thème du vol des œuvres d’art dans son dernier ouvrage, "L’évasion de Mona Lisa".
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Seitenzahl: 148
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Jean-Louis Poirey
L’évasion de Mona Lisa
Roman
© Lys Bleu Éditions – Jean-Louis Poirey
ISBN : 979-10-422-3780-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Si la description des lieux est fidèle à la réalité (sauf les souterrains du château de Fontainebleau), toute similitude avec des personnages existants est purement fortuite.
Ouvrages publiés par Les Éditions du Citron Bleu
Ouvrage en autoédition
Pierre-Gérard Legrand, propriétaire du château de Gy et expert en œuvres d’art, entraîne son régisseur Jean Rillac dans une aventure peu ordinaire : s’emparer de La Joconde du musée du Louvre pour démontrer que ce grand musée, comme beaucoup d’autres, ne dispose pas de dispositifs de sécurité à la hauteur des nouvelles technologies utilisées par les malfaiteurs.
Leur plan est mis à mal par un membre d’une mafia, les Triades de Shanghai, qui récupère le tableau de Léonard de Vinci à leur insu.
Sous la pression d’un haut responsable de la DGSE, ils doivent collaborer avec les services de police pour tenter de récupérer cette œuvre majeure, sous peine de prison et d’une amende colossale. C’est au cours de cette périlleuse mésaventure que, comme dans la pièce de Laurent Ruquier La Joconde parle enfin, Mona Lisa vient se confier à Jean Rillac.
Ce roman est le dernier d’une trilogie où les mêmes personnages ont engagé leur responsabilité dans la disparition d’autres œuvres, comme Les Nymphéas de Claude Monet et L’oiseau de feu de Niki de Saint-Phalle.
Mona Lisa au vingt et unième siècle
(Montage de J-L Poirey)
Un drame apocalyptique !
Il est cinq heures du matin en ce mardi de début mai. Les responsables des principaux services du musée du Louvre, en particulier de la sécurité, ont été convoqués au milieu de la nuit par la direction qui, pour la toute première fois, a utilisé le dispositif Alerte grande urgence.
Ensommeillées, habillées à la hâte, une demi-douzaine de personnes prennent place autour du bureau directorial, toutes plus surprises les unes que les autres, car le mardi est jour de fermeture hebdomadaire du musée.
Si certains logent sur place ou à proximité, d’autres doivent faire le déplacement depuis une lointaine banlieue. Tous ne sont pas encore arrivés.
Personne n’a l’esprit à admirer le vaste bureau donnant sur la Cour Carrée du Louvre, les boiseries, le mobilier de style, les bibliothèques remplies d’ouvrages anciens, les peintures qui ornent les murs, les objets précieux qui garnissent les armoires…
Paraissant très éprouvée, Madame Laurence, présidente-directrice du musée, prend la parole en s’adressant au responsable du service de sécurité :
— Alors ? Monsieur Germain, je vous écoute !
— C’est incompréhensible. Notre système de sécurité, nos caméras de surveillance n’ont détecté aucune présence humaine. Quand l’alarme s’est déclenchée, les gardiens se sont précipités dans la Salle des États. Elle avait disparu… On ne sait qu’une chose : c’est comme si elle avait été aspirée vers le haut, vers le plafond.
Les autres participants ouvrent de grands yeux. L’un d’eux souffle :
— Qui, elle ? La Joconde ?
— Oui. La Joconde a disparu. Le mystère est complet. C’est une catastrophe !
— Aspirée vers le haut ? Ça veut dire quoi ?
— Que devant leurs écrans, les agents de surveillance l’ont vue disparaître, s’élevant vers le sommet de la salle.
— Vous voulez nous faire croire qu’elle est partie toute seule ?
— En tout cas, aucune présence humaine n’a été décelée.
— La Joconde faisant une fugue ! Mais c’est du grand n’importe quoi !
Un silence de plomb tombe dans le bureau. Après s’être raclé la gorge, le responsable du service de sécurité apporte quelques précisions :
— De fait, le système automatique de sécurité n’a pas réagi. C’est incroyable !
— Et les veilleurs de nuit qui parcourent les salles ?
— Ils n’ont rien remarqué d’anormal. La disparition s’est faite quelques minutes après que l’un d’entre eux a quitté la Salle des États dans sa tournée de deux heures du matin.
— Et le personnel chargé de surveiller les écrans de surveillance ? Il y a plus de vingt caméras dans cette salle !
— Vous savez que c’est beaucoup plus compliqué depuis qu’en 2019 les autorités nous ont imposé une multinationale pour assurer la sécurité. J’ai tenté d’alerter cette société Security, mais vous savez comme c’est : tout est informatisé, verrouillé. Et impossible d’obtenir un correspondant de vive voix… À mon avis, ils n’ont rien détecté, parce qu’en général ça ne traîne pas. Quand je pense à toutes les fausses alertes qui nous stressent en permanence… Heureusement que vous aviez refusé le licenciement de notre personnel de surveillance. Leur expérience est irremplaçable. Ce sont eux qui ont lancé l’alarme. C’est à deux heures, neuf minutes et vingt secondes exactement qu’ils ont assisté à la disparition. En quelques dizaines de secondes, le caisson de sécurité a été ouvert, La Joconde est montée vers le plafond pendant qu’un postiche ridicule la remplaçait. Une manière de railler notre double service de sûreté. L’œuvre de Léonard de Vinci avait été remplacée par une mauvaise imitation : une photocopie de La Joconde de Pablo Picasso, dite Dora Maar…
La Joconde de Léonard de Vinci
Monsieur Théodore, surnommé Théo par ses collègues, est le directeur culturel. Il vient de rejoindre le groupe et lance une objection d’un ton plein d’incrédulité.
— Mais c’est du délire ! Il suffit d’examiner au plus près toutes les vidéos pour en savoir plus. On apprendra qui et comment !
Madame Laurence lui répond dans un souffle :
— C’est ce que nous avons tenté de faire, mais tout est effacé. Quand nous aurons réussi à joindre Sécurity, nous saurons si l’on peut récupérer quelque chose…
Le même responsable s’insurge contre sa supérieure hiérarchique :
— Mais vous êtes d’une incroyable naïveté ! Quelqu’un s’est introduit dans le musée, s’est emparé de l’œuvre majeure, a quitté les lieux sans être inquiété. Ou bien c’est la réapparition du Fantôme du Louvre1, ou alors le voleur a bénéficié de multiples complicités. Le personnel est en cause et la police y mettra bon ordre. D’ailleurs pourquoi les flics ne sont-ils pas encore sur place ?
— La préfecture de police est prévenue. Ils doivent arriver d’une minute à l’autre…
— Eh bien, en attendant, je souhaiterais aller sur les lieux !
Après avoir donné son accord, Madame Laurence se lève doucement en donnant quelques consignes.
— Oui, je sais. Cela paraît parfaitement incroyable. Je vous emmène pour vous convaincre de cette disparition. Mais il ne faudra toucher à rien. Le moindre indice peut ouvrir des pistes aux policiers.
Tout en se rendant à la Salle des États, certains évoquent le roman et le film Belphégor, cette fausse momie qui s’extrayait toutes les nuits de son sarcophage pour hanter le musée, et cela pendant des mois. Enfin, dans un profond silence, le groupe pénètre dans la Salle des États.
— Stop ! Pas plus loin, il ne faut pas polluer la scène du crime ! ordonne Madame Laurence.
Mais le directeur culturel poursuit d’un ton agressif.
— Rien à secouer ! Nous sommes chez nous. Les flics n’auront qu’à se dépatouiller, ils sont payés pour ça !
Sous l’œil incrédule de ses collègues et de la présidente, il se dirige vers le portrait de Dora Maar, le décroche, le retourne, le remet en place, saisit quelques débris au sol et sur la tablette située sous l’œuvre. Il commente :
— Des fragments de câblages électriques ou électroniques et surtout de la sciure métallique et de verre jonchent le sol. Contre le mur, le caisson de sécurité a été ouvert, il a été coupé sur deux côtés puis forcé…
En levant les yeux au plafond, il constate que les vitrages ont également été sciés. Il poursuit :
— On ne me fera pas croire que la casse des vitrages du toit, l’ouverture du caisson de sécurité, le décrochage de l’œuvre, le raccrochage de cette horreur n’ont pu être remarqués. Il sera facile de retrouver les coupables qui ont caché le ou les voleurs…
C’est à ce moment que cinq policiers entrent dans la salle.
Après s’être présentés et avoir demandé au groupe de se retirer, ils déroulent rapidement des rubans de couleur pour en interdire l’accès. Tout en fixant le directeur culturel, le capitaine Bruno explique rapidement que le moindre indice, la moindre empreinte digitale ou génétique peut être capitale. Et qu’il est irresponsable de parcourir les lieux avant le travail des enquêteurs. Puis il ajoute :
— Pendant que les trois techniciens effectueront la recherche d’indices, avec mon adjointe, je prendrai vos témoignages à tour de rôle. À commencer par Madame Laurence. Puis nous écouterons le personnel chargé de la sécurité cette nuit.
Quelques minutes plus tard, les deux policiers écoutent avec attention la présidente-directrice qui explique à nouveau ce qui s’est passé. Elle a beau retourner les faits dans tous les sens, elle retombe toujours sur la même conclusion : un vol sans avoir encore identifié le lieu de pénétration dans le musée et sans traces de voleurs. Les enquêteurs la laissent longuement parler, sans l’interrompre, tout en prenant des notes. Puis ils lui posent de nombreuses questions sur l’agencement des lieux, les dispositifs de surveillance, la fiabilité du personnel. La question majeure reste la collaboration avec la société Sécurity. Si le contact avec cette multinationale ne peut s’établir dans les minutes qui viennent, il faudra passer par le ministère des Affaires étrangères, éventuellement se saisir d’Europole, l’agence européenne de police criminelle chargée de faciliter les échanges d’informations…
La question du dépôt de plainte est également abordée. Il est encore trop tôt pour savoir qui sera le mieux habilité pour effectuer cette démarche, mais vu l’ampleur du vol, il semble qu’un haut responsable du ministère de la Culture serait le plus approprié. Cette question dépasse de très loin les compétences des personnes en présence : elle sera tranchée dans la matinée au plus haut niveau.
Autre question d’importance pour la responsable : le musée peut-il continuer à recevoir ses visiteurs ? La fermeture serait une catastrophe, car des milliers de personnes ont payé leurs réservations. Le capitaine Bruno lui répond prudemment :
— C’est ma hiérarchie qui décidera. Mais comme nous sommes mardi et que le musée est fermé aujourd’hui, cela nous laisse le temps de faire un maximum d’investigations. Je pense que le public pourra venir demain, sauf dans la Salle des États qui restera fermée un certain temps.
Madame Laurence propose aux deux policiers de recevoir ses collaborateurs présents dans un bureau annexe, car elle doit gérer l’organisation du lendemain. Ce ne sera pas facile pour elle, d’autant qu’il lui faut l’aval de plusieurs ministères : intérieur, culture, tourisme…
Théo, le directeur culturel qui s’était montré particulièrement imprudent dans la Salle des États, s’impose devant ses collègues pour être auditionné en premier. Il s’insurge contre l’arrivée de renforts de police.
— Mais c’est une invasion ! On peut douter de la compétence de vos services pour être obligés d’être aussi nombreux !
Cependant, il change rapidement de ton lorsque les questions des policiers le laissent entendre qu’il est soupçonné d’avoir voulu détruire des indices en s’introduisant dans la galerie contre l’avis de sa responsable.
Les auditions se déroulent rapidement, car aucun des responsables ne peut apporter d’élément explicatif.
C’est ensuite l’écoute des personnels de surveillance. Là non plus, peu d’indications sur le déroulé du vol. Le responsable des vidéos de surveillance explique qu’il réclame depuis plusieurs années du matériel plus performant, plus sécurisé et qu’il n’est pas surpris que des pirates se soient introduits dans le système pour tout effacer. Pour lui, les voleurs ont très bien pu agir sans complicité intérieure. Mais le mystère du lieu d’entrée dans le musée reste entier. Il faudra des heures pour examiner toutes les ouvertures, toutes les fenêtres. Le seul espoir reste la société Sécurity, mais il fait part de ses doutes, car il n’a jamais admis l’efficacité des systèmes automatisés, bientôt robotisés, remplaçant la présence humaine.
Les deux enquêteurs sont dans l’expectative.
Comment expliquer que ces voleurs aient pu s’introduire si facilement dans le musée, qu’ils aient pu circuler dans les salles sans se faire remarquer, qu’ils aient eu le loisir de décrocher l’œuvre de Léonard de Vinci en toute discrétion et de s’évaporer comme ils étaient venus ? L’hypothèse d’une ou de plusieurs aides intérieures leur semble probable. Il faudra mettre sur la sellette toutes les personnes présentant des doutes, en particulier ce fameux Théo. Des perquisitions seront nécessaires.
En quittant les lieux vers huit heures pour retrouver leur hiérarchie, ils sont harcelés par une horde de journalistes massés au portail de service. Ceux-ci veulent tout savoir.
Le capitaine Bruno glisse à sa collègue :
— L’info a fuité. Il faut très vite découvrir par qui ; cela pourra nous ouvrir des pistes…
Alors qu’ils sont en route pour regagner leurs bureaux de la Brigade Criminelle à la nouvelle Cité judiciaire de la porte de Clichy, un appel téléphonique leur ordonne de se rendre quai des Orfèvres à la BRI, la Brigade de Recherche et d’Intervention. Ce service plutôt dédié aux menaces terroristes est le seul qui soit resté sur l’île de la Cité.
Quand ils pénètrent dans le bâtiment, celui-ci est en ébullition malgré l’heure encore matinale. Ils sont immédiatement happés par le grand patron qui les informe être chargé de cette affaire peu courante par le ministère.
— La disparition de La Joconde a déjà pris une dimension politique. L’Élysée met la pression… Il faut agir très vite et nous devons travailler en parfaite coopération malgré nos anciens différents : pour ce coup, c’est BRI plus Brigade Criminelle ou Brigade Criminelle plus BRI… Nous mettrons tout en œuvre pour récupérer la toile et emprisonner les auteurs du vol. On nous accorde un délai de trois jours. Vous travaillerez conjointement avec mon adjoint, Charles Kurtz, ici présent, qui est rompu aux interventions rapides dans les milieux terroristes.
Charles Kurtz entraîne son collègue Bruno et son adjointe Marianne dans son bureau pour faire le point devant un café. La rivalité entre les différents services de police est historique, mais l’enjeu présent est tel qu’ils acceptent la coopération sans hésiter. Il précise que les effectifs policiers mis à leur disposition seront énormes.
Une heure plus tard, le capitaine Bruno et Marianne guident leur nouveau collègue Kurtz vers le musée pour lui montrer les lieux et connaître l’avancée des recherches des douze autres enquêteurs qui sont sur place. L’entrée du bâtiment est toujours aussi compliquée à cause des journalistes et des cameramans. Ils doivent présenter leurs cartes pour que ces derniers leur laissent le passage.
Tout en se dirigeant vers le bureau de Madame Laurence, ils émettent l’idée qu’il n’y a certainement pas eu de découverte majeure, ils en auraient été informés téléphoniquement. Soudain, au détour d’un couloir, ils croisent ce Théo, le directeur culturel, qui semble très gêné. Le capitaine Bruno prend l’initiative de l’emmener dans un bureau voisin avec ses deux collègues pour un complément d’interrogatoire. Après bien des faux-fuyants, ce dernier reconnaît les faits.
— Oui, j’admets mon erreur. Habitué à alimenter les réseaux sociaux sur mon site personnel, j’ai indiqué le vol sur mon smartphone. Je ne pensais pas que l’information circulerait aussi rapidement. C’est ce qui explique la présence des journalistes. Je regrette sincèrement…
— Ne quittez pas les lieux. Je vous contacterai dans la matinée pour vous réentendre au Quai des Orfèvres.
Pierre-Gérard et Jean, dit Janot, sont installés dans les profonds fauteuils du salon de l’appartement aménagé au premier étage du château de Gy. Cette demeure ancienne, en partie classée monument historique, se situe en Franche-Comté à proximité de la ville de Besançon.
Passionné d’art, Pierre-Gérard Legrand en avait fait l’acquisition pour le restaurer et y exposer ses collections. Souvent en déplacement, il en avait confié la gestion quotidienne à Jean Rillac en qualité de régisseur.
Ce dernier est surpris par ce que vient de lui apprendre son patron.
— Oui, je me suis mis en disponibilité pour deux ans de mes fonctions d’expert à la villa Médicis de Rome.
— Trop de travail ?
— Non, ce n’est pas cela. Je conserve mes activités d’expert international, mais j’ai un autre projet.
— Un autre projet ? Mais tu n’arrêtes jamais !
— Cela fait des années que je tente de sensibiliser le monde culturel aux risques nouveaux des gangs. La sécurité des œuvres détenues par les musées n’est plus assurée, car les techniques des malfaiteurs ont profondément évolué. Et tout le monde s’en fout… Ça m’énerve. Je me suis engagé dans une association de protection des œuvres d’art : l’APODA.
— Tu laisses tomber Rome un temps, alors ?