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"L’histoire de Roger" est une invitation profonde à embrasser l’amour de la vie et des autres. Son parcours singulier, marqué par des épreuves, révèle une remarquable résilience. À travers sa candeur et une détermination inébranlable, il vous montre comment surmonter les obstacles avec force et grâce.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Calafat a traversé un parcours de vie remarquable. Malgré les défis qu’il a rencontrés dès son enfance, il a su rester déterminé et façonner un destin extraordinaire. Son vécu et sa résilience transparaissent dans chaque mot de cette œuvre.
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Seitenzahl: 113
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Jacques Calafat
L’histoire de Roger
Roman
© Lys Bleu Éditions – Jacques Calafat
ISBN : 979-10-422-3452-2
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Aussi surprenante que puisse être cette histoire, elle démontre qu’il ne faut jamais perdre l’espoir, car bien souvent les choses s’arrangent naturellement.
Voilà ce petit garçon frappé par un accident stupide, en s’amusant avec ses copains à 8 ans, par un accident de bousculade entre gamins de son âge.
Cela se passe dans un petit village du sud de la France, là où les enfants de cet âge vont à l’école seuls, car il n’y a pratiquement pas de voiture.
C’est un été tranquille et après l’école les gosses chahutent entre eux, ils se chamaillent, se bouscule, mais jamais sans méchanceté.
Un après-midi ils jouent au bord de la rivière et ils adorent cet endroit, car là il n’y a pas d’adultes pour les ennuyer, ils courent, jouent au ballon, se poussent, et voilà que, trois camarades sont ensemble, il y a Mathieu, Roger et louis.
Soudain en se bousculant, Mathieu pousse fortement Roger qui tombe, mais malheureusement pour lui sur une grosse pierre qui lui frappe à la tête.
Il reste au sol complètement évanoui, Mathieu lui dit : « Bon ! Ça suffit, lève-toi ! Arrête ta comédie », mais il ne bouge pas.
Louis prend ses jambes à son coup et va chercher un adulte, il tombe sur le garde-chasse, et lui dit :
Le garde-chasse ne se le fait pas dire deux fois et court avec Louis sur les lieux. Effectivement, il voit Roger au sol, mais pas de tache de sang. Fort surpris, il se dit :
Après l’avoir examiné il part comme un fou, car à cette époque pas de téléphone portable, il arrive chez lui et appelle les secours.
Il retourne sur l’endroit où est Roger en attendant les secours, qui arrivent presque en dix minutes, les pompiers auscultent Roger et un dit :
Parce que Roger ne répond à aucun test des pompiers, les voilà partis avec Roger, toutes sirènes pimpantes.
Les parents ont été avertis, ils arrivent à l’hôpital et là, le papa garde son sang-froid, mais la maman Bon Dieu, elle hurle :
Le papa essaie de la calmer, les docteurs aussi, mais rien n’y fait. Elle est en état de choc, il lui dit : arrête un peu, il est costaud le fiston, arrête, tu ameutes tout l’hôpital, attend que le docteur nous dise ce qu’il a !
Après des heures interminables d’attentes, enfin un docteur arrive et leur dit :
La maman tombe en larmes, et le papa a une grimace qui ne signale rien de bon.
Alors des soins, des attentions, mais les jours s’écoulent et il ne se réveille pas, un jour, deux jours, une semaine, un mois, toujours pareil.
La maman est là tous les jours plus de cinq heures en visite, et elle pleure, elle a dû verser autant de larmes que la seine écoule son flux.
Un jour un docteur attrapa la maman et lui dit : « Madame, n’oubliez pas qu’il vous entend, même dans ce coma ! si vous ne lui communiquez que des larmes cela ne va pas l’aider à ce rétablir, parlez-lui, lisez-lui son meilleur livre, mais surtout cessez de pleurer, car cela ne changera rien ! »
Ce fut ainsi que les années passèrent, un jour, Mathieu et Louis sont venus le voir, Mathieu était très triste, car il savait que c’était lui qui l’avait poussé si fort en chahutant et il s’en voulait.
Mais malgré les regrets il ne pouvait rien changer, c’était ainsi.
Et les années ont passaient, un jour douze ans après cet accident, un docteur qui suivait l’évolution de Roger, dit à ses parents :
À ses mots la maman devint folle et dit :
Le papa, à court d’arguments, lui dit :
La maman lui répondit :
Les années se sont écoulées, Roger a vingt ans, mais il ne le sait pas, le papa vient une fois par semaine il a perdu l’espoir, la maman tous les jours elle est présente, les infirmières la plaignent de la voir si triste, mais aussi si déterminée.
Un matin Dieu seul sait pourquoi, Roger ouvre les yeux, sa maman devint folle de bonheur, elle ameute tout le service, en criant :
Là, ce fut un branle-bas incroyable, les docteurs, les infirmières qui n’y croyaient plus sont venus près de Roger, un docteur l’ausculta et dit :
La maman faillit l’étouffer, tellement elle était heureuse. Le papa arrive tout de suite, et elle lui dit :
Il inclina la tête et lui répondit :
Mais après quelques jours, les docteurs se sont aperçus qu’il avait perdu l’usage de ses jambes et que là on ne pouvait rien faire.
Alors on lui fit des tas d’examens très poussés, il avait un Kiné qui lui massait les jambes et qui essayait de le faire tenir debout.
Malgré les deux rampes parallèles, il ne tenait pas sur ses jambes, elles refusaient de le porter.
Le gros problème fut que Roger avait huit ans dans sa tête, pas vingt, alors il réclamait ses copains, Mathieu et Louis, mais ils étaient mariés et avaient déjà des enfants.
La maman décida d’aller chez Mathieu et Louis, qui à cette bonne nouvelle vinrent voir Roger, mais Roger leur dit :
Là, le choc fut terrible surtout pour Mathieu qui se sentait coupable, Mathieu lui dit :
Rien, il ne se souvenait que de ses copains de huit ans, pas de ses hommes qu’ils étaient devenus, alors Mathieu prit la parole :
Là, Roger dit :
Cela lui fit un choc :
La vie s’écoula, mais aucun espoir qu’il remarche, cela était impossible. Alors il eut un fauteuil roulant, mais il était obligé d’avoir de l’aide, car il ne pouvait pas s’asseoir seul sans ses jambes.
Malgré les rééducations, les aides, les efforts en gymnastique, rien n’y fit.
Le temps s’écoulait inlassablement, et lui était bloqué à l’hôpital, puis un jour, Mathieu qui venait le voir presque tous les jours, était là et lui dit :
À ses mots il répondit comme un enfant de huit ans :
Mathieu lui dit :
Comme toujours, il y eut un tas de papiers à faire, mais les parents étaient d’accord avec Mathieu, déjà qu’il n’était pas loin de chez eux, cela leur aurait simplifié la vie.
Bien que majeur il n’avait pas le droit de décider lui-même vu que dans sa tête il n’avait que huit ans, enfin neuf, car cela faisait un an qu’il s’était réveillé, cela n’était pas simple, mais Roger bon garçon écoutait sa maman sans faire d’histoire.
Un jour, elle lui dit :
À cela Roger lui répondit :
C’était vraiment un brave garçon malgré ce handicap, il n’était pas triste, même peut être un peu insolent vu son âge mental.
Un jour, Mathieu arriva, et dit :
Roger le regarda attentivement et avec un léger sourire et lui dit :
À ces mots Mathieu fondit en larmes et se jeta sur son ami, il lui dit :
Ils partirent dans un fou rire, car c’était vraiment deux vrais amis, Louis lui était plus discret, il venait de temps en temps, il restait une heure ou deux, mais sans plus.
Le lendemain, Mathieu arriva, il lui dit :
Les voilà partis, toutes les infirmières avaient un petit pincement au cœur, depuis qu’elles soignaient ce garçon, il en est même qui étaient partis en retraite et qu’il ne reverrait certainement jamais.
Mais là, ça se complique, quand Roger voit toutes ces voitures, car en treize ans la ville, le village avait bien changé, c’était une petite ville dorénavant, qu’il ne connaissait pas, toutes ses voitures, cette circulation, il est abasourdi, et dit à Mathieu :