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Nos jeunes héros sont confrontés à de terribles souvenirs qui les tourmentent. Ils se lancent dans une quête pour découvrir les indices qui éclaireront les mystères d’un passé traumatique qui hante les survivants. Pour avancer rapidement, ils doivent collecter des outils efficaces et renouer des liens avec des personnages qui semblent avoir perdu leur mémoire. La cohésion entre eux devient essentielle s’ils veulent surmonter leurs épreuves individuelles sans aucun regret.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Inspiré par Hajime Isayama, auteur de
L’Attaque des Titans et passionné de mangas,
Mathieu Gautier décide de faire de son rêve une réalité et signe avec ce tome de la saga
L’origine du désastre son cinquième roman.
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Mathieu Gautier
L’origine du désastre
Tome V
Roman
© Lys Bleu Éditions – Mathieu Gautier
ISBN : 979-10-377-9963-0
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Dans le bosquet, laissant une petite place pour se combattre autour d’arbres positionnés en cercle.
Ils se fixèrent quelques secondes avant de débuter le duel.
DARKUS : Battons-nous sur un même pied d’égalité. Je n’ai pas envie de te massacrer très vite. Faisons les choses dans les temps. (Ce froid me gave, je n’ai pas l’habitude de subir une si grande différence de température dans ma ville…)
NESILIA : Si tu veux, mais moi je ne ménagerai pas mes coups.
Elle sortit ses deux épées.
DARKUS : Sache qu’il en est ainsi pour moi.
Il fit des mouvements de hallebarde pour signifier qu’il était à l’aise avec.
NESILIA : Pff… Fais le malin, tu vas voir…
DARKUS : Tu oses t’en prendre à plus fort que toi ?
Il commença à tendre son arme tel un déploiement en allongeant la pointe pour la faire reculer.
Nesilia évalua la distance qui la séparait de lui et effectua une petite esquive.
DARKUS : J’ai compris ton tour, mais moi, j’en ai plus d’un dans mon sac.
NESILIA : Hein !
DARKUS (devinant le plan de Nesilia) : Tu as voulu te battre pour me retenir plus longtemps pendant que tes amis secourent l’un d’entre eux. Pfff… Quelle perte de temps, votre pauvre gars ne va pas résister longtemps, ça ne servira à rien.
NESILIA : Ferme-la ! Je n’aurai pas d’état d’âme avec toi ! (Je croyais qu’il faisait allusion à ma façon de jauger sa force ?)
Elle fonça sur lui par l’arrière, évaluant la distance qui les séparait pour lui asséner un coup franc d’une de ses épées. Il encaissa avec le bout de sa hallebarde telle une protection.
NESILIA : (Il faut que je le désarme.)
DARKUS : C’est tout ? C’est une blague !
Nesilia tournait autour de lui pour détourner son regard, et par un moment d’inattention suivi d’une feinte avec l’épée de gauche, elle envoya un autre coup par l’épée de droite qui le surprit.
Darkus fit tourner sa hallebarde d’un mouvement rotatif pour la balayer avec désinvolture.
L’agilité de Nesilia lui permit de faire un petit saut pour reculer et un saut de côté pour toucher ses jambes.
NESILIA : Arrête de te croire plus fort.
DARKUS : C’est lassant… J’ai l’impression de chasser des bestioles.
NESILIA : Pourquoi caches-tu ta force ? Tu n’agissais pas de même il y a un moment.
DARKUS : J’avais envie de m’amuser et de me servir de toi en guise d’échauffement.
Il s’approcha d’elle en zigzaguant, fit de gros coups de côté pour toucher Nesilia. Celle-ci ne se laissa pas avoir et fit un contre en effectuant un chassé latéral du pied droit.
Darkus, sous l’ampleur du mouvement et du coup qui demandait beaucoup d’énergie, fut désarçonné et s’écroula par terre.
NESILIA : Tu y es vraiment allé à fond ? Pff… À force de masquer ta force, tu fatigues plus vite. Tu ne m’as infligé aucun coup.
DARKUS : Tais-toi ! Je vais te montrer qui est le pro. (Mince… Pourquoi l’arme est aussi lourde ?)
NESILIA : Sûrement pas toi ! Je mène la danse pour le moment.
Darkus fonça sur elle et la plaqua contre un arbre.
DARKUS : Alors, tu disais ? Qui prend une raclée cette fois ?
NESILIA : (Ah, enfin il se réveille.)
Nesilia lui donna un coup de coude, enchaîna avec un coup d’épée, le désarmant, en déchirant son pull, par l’une de ses épées.
DARKUS : Tsk… Moucheronne. Je vais te faire comprendre qui c’est qui…
Il était coupé net de sa phrase.
NESILIA : T’as fini de faire le mariole ?
Darkus commença à prendre les choses au sérieux et amorça des coups polyvalents. Il varia les attaques de front, mais Nesilia l’en empêcha en frappant le bois de sa hallebarde avec la lame des épées pour espérer détruire l’arme de celui-ci.
DARKUS : N’essaye pas de détruire ma hallebarde !
Il fit des coups rotatifs de plus en plus vite, avec une légère puissance se décuplant au fil de l’attaque.
NESILIA (s’éloignant vite) : (Mince… Faudrait pas que je sois à sa merci…)
Darkus, ayant la tête qui tournait, avait fait ces attaques presque en voltigeant pour être sûr de ne pas manquer sa cible. Nesilia, qui avait failli prendre un coup, l’avait paré avec une de ses épées. Par la vitesse de l’attaque, une de ses épées fut éjectée vers l’extrémité du bosquet, finissant sa route contre un arbre.
NESILIA : Mince ! L’enfoiré !
DARKUS : C’est fini maintenant !
Il tenta de l’occire en serrant fermement son arme tout en concentrant une forte dose de force. Mais Nesilia effectua une roulade au sol et se releva, puis courut récupérer son arme.
Elle commença à éprouver de la difficulté, due au froid ambiant, mais garda sa mobilité pour maintenir sa circulation sanguine en activité.
Il se précipita pour l’assaillir avec un coup cette fois-ci direct, non rotatif pour la surprendre. Nesilia bloqua tout de même le coup, mais tremblait.
DARKUS : Je n’ai jamais vu quelqu’un résistant aussi longtemps à mes attaques, surtout avec mon arme fétiche.
NESILIA : Arrête de faire ton air supérieur en continu. (Malheur, je n’ai pas de gants. Mes mains s’engourdissent. Grrr, l’enfoiré… Il a un tour d’avance sur moi… En plus avec le poids et la longueur de sa hallebarde, il peut m’atteindre facilement.)
Nesilia opta pour la défense avec son épée gauche et l’attaqua avec l’épée de sa main droite, juste après le coup direct de Darkus.
Celui-ci se déchaîna, faisant des coups imprécis dans tous les sens. Il fit également des coups vifs et brefs pour la toucher.
Elle fut effleurée à trois reprises avec quelques déchirures sur son manteau.
NESILIA (un peu engourdie par les coups) : T’en rates pas une pour faire des attaques en traître quand je suis en train de me protéger.
DARKUS (continuant les coups) : Montre-moi ta vraie force. Je veux passer aux choses sérieuses !
Nesilia visa plein d’endroits sur son corps et lui infligea maintes blessures plus ou moins larges et profondes sur son buste.
DARKUS (blessé) : Espèce d’insolente !
Il lui appliqua beaucoup de coups véloces et piquants.
Nesilia se mit alors à être prise au dépourvu. Cela fut le bon moment pour Darkus de la balayer d’un grand coup latéral. Elle fut, avec une large blessure sur le flanc du bassin, immobilisée et confrontée à d’autres coups sur des points sensibles.
Il la roua de petits coups prompts lui provoquant des égratignures fréquentes, visant les parties désagréables pour l’épuiser. En conséquence, certaines parties vitales l’empêchant de coordonner bras et jambes simultanément.
DARKUS : Alors, ça fatigue, hein !
Nesilia, soumise à la douleur, se releva par réflexe et, le prenant par son vêtement, lui envoya une salve de coups de poing, finit par un grand coup d’épée, vers l’épaule, reprise au sol.
DARKUS : Elle est performante. Je m’avoue vaincu…
NESILIA (sceptique, mais avec quelques doutes à son sujet) : Vas-tu enfin arrêter ta violence ? J’ai déjà fait face à des excès de violence ainsi. Alors on peut te pardonner, mais tu dois nous aider alors ! Quelles sont tes motivations ? On t’a obligé ou forcé la main pour accomplir de tels actes atroces et une telle barbarie ? (Je peux peut-être le convaincre ?)
DARKUS (rigolant, plaçant un grand coup en lui griffant le bras et en lui déchirant davantage son manteau) : Tu croyais vraiment que j’allais tomber dans un piège pareil ! Ahahah ! T’es vraiment naïve. On dirait que tu voulais te servir de moi.
Il lui donna une gifle.
NESILIA : Que ? Tu as fait des choses impardonnables et tu oses continuer encore… (J’ai été si bête d’un seul coup…)
Envahie par la fureur et s’étant concentrée tout le long, Nesilia bondit sur Darkus et esquiva trois coups qu’il destinait. La vision prévoyante étant désormais enfin activée, il ne pouvait plus la surprendre.
Darkus entama plusieurs valses brutales, mais fut écourté et dévié de son but.
NESILIA : Tu fais ton saltimbanque ?
DARKUS : Ne me sous-estime pas !
Désormais, Darkus et Nesilia qui se confrontaient au face-à-face avaient moult blessures chacun sur eux de degrés différents. Cela n’empêcha pas pour autant la violence de continuer.
Nesilia mena l’assaut et fit des attaques imprévisibles tout en prenant soin de le bloquer et de le pousser dans ses derniers retranchements. Elle reçut des contre-attaques, mais réussit à y parer.
Après l’avoir bloqué, elle répéta divers coups variés pour le surprendre, puis le plaqua au sol pour qu’il ne puisse pas s’enfuir ou du moins se relever.
DARKUS : Fais « chier » ! J’aurais dû me servir des autres comme sous-fifres !
NESILIA (penchant la tête) : Comment ça ?
DARKUS : Rien, ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas.
NESILIA : Tu t’es trahi.
DARKUS : (Quelle agilité… C’est déconcertant, elle aurait pu me mettre à bas rapidement si je n’avais pas eu le pouvoir conféré par mon maître…)
DARKUS : On dirait qu’elle peut prévoir mes prochains mouvements…
NESILIA : Je t’ordonne de stopper immédiatement tes méfaits.
Tu peux encore te racheter. Tu es comme nous au fond.
Darkus essaya de lui placer un coup au visage avec son arme. Celle-ci le balança avec rapidité.
DARKUS : Ma hallebarde ! Espèce de… Pfff… De toute façon, je pense que tu n’as pas l’envie de me tuer, ta façon d’hésiter en témoigne. Par contre, tes mouvements ne sont plus du tout hésitants. Comment as-tu fait ?
NESILIA : Tu en as peut-être gros sur le cœur ?
Tu as été réveillé ici sans aucune raison, comme venu par téléportation alors que tu avais une vie banale avant. Sans t’en rendre compte, tu fais des choses que tu ne voulais pas au fond de toi.
On sait que tu es issu du clan des Démunisateurs. Que tu en es le chef, mais ça, tu dois le savoir de toi-même, pas vrai ?
DARKUS : Comment sais-tu ça ! Bordel, laisse-moi tranquille et rends-moi ma hallebarde !
NESILIA : Vraiment, arrête de faire ton entêté à vouloir me tuer et de vouloir t’extraire. Quelqu’un te manipule, rends-toi compte !
DARKUS (excédé par les dires de Nesilia, la frappa d’un coup de pied dans la poitrine, pour se relever) : J’en ai assez, d’où sais-tu ces choses confidentielles sur moi ? J’en ai assez, je vais en finir avec toi pour de bon !
NESILIA : Ce n’est pas confidentiel. Nous aussi on a reçu ce message.
DARKUS : (Je ne suis pas manipulé ! Je suis à son service et il me le rend au centuple.)
Il retourna à la charge avec sa hallebarde. Nesilia savait ses coups cinq secondes en avance et par ce biais, elle pouvait savoir quoi faire pour empêcher d’être atteinte, afin de prévoir une contre-attaque en même temps.
DARKUS (remarquant que quelque chose ne tournait pas rond chez Nesilia, qu’elle déjouait ses attaques pourtant renforcées par l’aide du pouvoir du Robot Démon) : (Ses yeux brillent en une demi-seconde, elle me casse les pieds !)
DARKUS : Tu me caches quelque chose ! Dis-moi pourquoi tu es aussi rapide à parer mes coups !
NESILIA (ôtant son manteau) : (Je n’ai pas le choix, si je veux y mettre un terme, je dois le faire !)
NESILIA : Tu le sauras uniquement que si tu cesses tes ravages.
DARKUS : Tu n’as pas à me donner d’ordres !
Darkus prit une grande inspiration pour contraindre Nesilia à se concentrer au lieu de se défendre, la culbuta en lançant de toute sa force sa hallebarde sur elle. Elle ne put prévoir le coup ni bloquer la lancée par ses épées. Elle tomba à la renverse et prit des dommages plus douloureux qu’avant. Elle fut embrochée par le bout de la hallebarde sur son ventre. Sa veste fut presque découpée et une entaille visible par le côté tranchant faillit la trancher plus profondément.
Elle se releva tout de même, ne s’avouant pas vaincue, et fonça sur lui en le poussant. Destituée de son arme, elle effectua un corps-à-corps en usant du potentiel perçu par la vision prévoyante pour le mettre hors d’état de nuire.
DARKUS (se montrant encore enclin à la frapper) : Qu’est-ce que tu essayes de faire ? Tu t’avoues vaincue ? Tu sais qu’en faisant cela tu risques de te faire embrocher comme l’autre et tu oses quand même augmenter ta faiblesse ? Tu as perdu la tête ?
NESILIA (fonçant sur lui pour encore le tabasser) : Ne parle pas de tes actes odieux !
Ce qu’il ne savait pas c’est que Nesilia avait augmenté sa vitesse en enlevant son manteau. Mais malgré cela, sa défense baissa avec le froid, et aussi avec sa grande entaille bien que peu profonde heureusement. Sa mobilité presque réduite par les blessures sur les points sensibles avait rendu ses coups moins efficaces qu’auparavant.
DARKUS (commençant à se fatiguer du combat) : Ah, je vois, tu en es à ton ultime recours.
Nesilia, fatiguée, inséra Darkus avec son épée gauche via la poitrine pour l’achever avec une lueur brillante dans ses yeux.
NESILIA : Yaaaaahhh ! Le coup de grâce ! Tu vas pouvoir m’écouter comme ça !
NESILIA (plantant davantage Darkus, en cas de non-réponse de sa part) : Tu as sûrement lu des mots sur une feuille disant que tu avais une mission à effectuer sur Agnorta, pas vrai ? Et que tu n’as pas été choisi pour rien aussi, hein ?
NESILIA : Eh bien, c’est pareil pour nous, figure-toi ! Rends-toi compte de la gravité de tes actes et pour une dernière fois, pardonne-toi ! (Pourquoi le pardonner quand même alors qu’il cause des crimes !)
NESILIA : Tu es un humain, au lieu de tenter de nous tuer, rejoins-nous pour régler le compte au Robot Démon, d’accord ? (Faut quand même son aide pour le vaincre…)
Nesilia n’avait pas fait gaffe encore une fois, en employant ses mots pour parler du Robot Démon, elle en avait attisé la colère de Darkus.
DARKUS : Maudite sois-tu ! Ne parle pas du maître comme ça !
Il l’a pris par le cou pour essayer de l’étrangler, mais sa force, faiblissant de plus en plus face au froid et la douleur de sa blessure béante, le conduisit à relâcher sa saisie.
DARKUS (acceptant durement la réalité) : Et diable ! Plus de force… J’aurais pu t’achever.
NESILIA (lui plaçant l’épée sous la gorge) : Essaye encore et je te taillade !
DARKUS : Tu n’en es pas capable, tu es trop secouée par le combat, tu trembles encore, t’hésites encore une fois.
NESILIA : Ksss… Dis-nous pourquoi tu fais ça simplement ? (Houlà… Faut que je parte aussi vite que j’ai combattu. Moi aussi ça va mal finir… J’ai la tête qui tourne… Et je suis salement amochée.)
Darkus avait mis sa capuche.
NESILIA (enfonçant l’épée dans son corps) : Tu te voiles la face ? Toujours pas résolu à nous dire les raisons qui t’ont conduit à suivre les ordres du Robot Démon et à agir de la sorte ? On sait maintenant que tu es de mèche avec lui. Tu l’as aidé à contrôler Neko à ce qu’il paraît et tu viens encore une fois de te trahir en affirmant qu’il est ton maître. Pourquoi feindre comme ça de fausses pensées ? Tu essayes de jouer la comédie ? En tout cas si tu cherches à le faire, eh bien sache que tu feins mal…
DARKUS (crachant du sang) : Bleuargh…
DARKUS : Vous croyez être les gentils dans l’histoire, mais vous serez les perdants. Pour dire la vérité, je suis sous l’égide du Robot Démon, enfin, je l’étais, puisque je vais mourir par ta faute…
NESILIA : Tu aurais pu éviter cette mort absurde en constatant ton énorme faute, mais tu n’en as fait qu’à ta tête. Dommage pour toi, c’est triste d’avoir atterri dans le panneau… Mais je pense que les autres t’auraient massacré, surtout Neko, encore pire et plus tôt.
DARKUS : Comment j’ai pu être battu ? Il m’avait apporté son aide… Notre monde ne pourra jamais se réaliser…
DARKUS (se remotivant encore) : Mwahaha, si ! Il se réalisera puisque lui est encore vivant et prêt à vous abattre à la moindre occasion !
NESILIA : Allez, terminé de toi, tu vas pouvoir rejoindre ton ami mort dans la lave, victime de ta folie. (On est enfin débarrassé de lui. Merci, Maggia, pour la vision prévoyante. C’est « vachement » efficace, j’ai pu enchaîner les attaques en menant à court terme ma domination.)
DARKUS (inventant des prétextes pouvant toutefois s’avérer vrais puisqu’on ne sait pas tout de lui et de la relation qu’il eut avec le Robot Démon, essayant de provoquer la rage chez Nesilia) : Quand il apprendra mon décès, il vous expédiera et deviendra fou de rage, Mouhaha !
NESILIA : À mon avis, il n’en avait que faire de toi et que tu risques de mourir. Aucun risque de lui susciter des émotions, c’est une machine, gros débile !
NESILIA (le moral préoccupé comme dans le chalet pour chambouler sa conscience, sa fatigue lui tourmentant la tête) : (Pourquoi est-on considérés comme des méchants alors qu’on ne fait pas le mal… En réalité, le sommes-nous vraiment ? C’est pas possible, grrr…
Reprends-toi, Nesilia ! Avec ce que t’a dit Maggia à propos de la méfiance et ce que m’a dit Dania hier, je dois l’achever !)
De l’autre côté du bosquet.
Neko vit une avalanche s’écrouler subitement devant lui.
NEKO : Bon diable ! Vl’à autre chose !
NEKO : (Le connaissant, il va ruser pour faire hésiter Nesilia si elle est prête à l’achever…)
NEKO (essayant avec sa hache de dissiper la neige de l’avalanche) : Quoi ? Des troncs d’arbres enfouis dedans en plus ! Il a réussi son coup en beauté, il nous a tendu un piège.
Au même moment, Nesilia était sortie du bosquet, la neige écartée.
NEKO (regardant en haut de la falaise) : Oh le fumier ! Il avait provoqué une avalanche en renversant une grosse couche de neige par le haut de la falaise !
NESILIA (étant couverte de blessures, ayant les vêtements déchirés de toute part) : Ça y est, mais… Que fais-tu là ? Tu devrais être avec les autres normalement, à soigner Garko.
NEKO : Je suis venu assurer ta protection au cas où ça tournait à la catastrophe, mais te voilà vivante et salement amochée…
Où est l’autre ? Je veux m’assurer qu’il soit bien mort.
NESILIA : Laisse-le, on s’en tape. Je n’ai eu aucune information de sa part. Je voulais l’épargner, mais tout portait à croire qu’il fallait que je l’achève. Il m’a trop tapé sur les nerfs, le coup de grâce est parti tout seul.
NEKO : T’es sûr ? Parce qu’il peut aussi faire comme l’autre fois et s’en sortir vivant. Si on vérifie, ça nous donnera le mérite d’être clairs, d’être fixés sur son sort.
Nesilia le repoussa pour repartir au chalet et ne pas perdre de temps une nouvelle fois. Elle saignait de toutes ces blessures faites par Darkus, le tout en marchant.
NESILIA (marchant lentement) : La menace est ôtée. Il agonise dans la douleur, c’est bien fait pour lui. (Plus la peine, il n’essaye même pas de se racheter pour comprendre ses actes. Il ne peut que croupir dans la mort.)
NEKO : Bon, si tu insistes, je vais accepter ta finalité.
Sur le chemin, Neko, épaulant Nesilia et couvrant les blessures avec de la neige pour ne pas ralentir le saignement, la questionnait.
NEKO : Alors, comment as-tu fait pour pouvoir résister ? N’empêche, vu tes blessures, ça a dû être éprouvant et un long combat. (Nous voilà avec deux blessés maintenant…)
NESILIA : J’ai réussi à déclencher le pouvoir de la vision prévoyante à diverses reprises. Je dirais même une bonne dizaine de fois. Je ne m’en suis pas privée. C’était à peu près la seule méthode que j’avais pour lui tenir tête, à part esquiver les coups, parfois je dominais et à d’autres moments c’était lui.
NEKO : Et ben ! Ça a dû être rude. Tu es forte en tout cas.
NESILIA : Mon agilité a dû jouer et participer tout en contribuant aussi à augmenter les chances de victoire…
Au fait, puisque tu étais parti à ma recherche, pourquoi as-tu pu mettre autant de temps ?
NEKO : Une avalanche a surgi, alors j’ai dû creuser, mais tu as vu ça à la sortie ?
NESILIA (avec un mal de tête) : Je… ne sais vraiment plus…
NEKO : Le froid te fait du mal à toi aussi en plus de la fatigue. Tu as reçu un coup sur la tête ?
NESILIA : Presque plusieurs fois…
NEKO : Scandaleux, moi aussi je commence à vaciller par ce froid, il est vraiment temps qu’on quitte cette région.
Ils se dirigèrent au chalet.
Infos annexes
(Darkus, imbu de sa personne, a tout raté malgré le pouvoir donné par le Robot Démon. Celui-ci avait prévu de le lui rendre à sa prochaine entrevue, mais ce ne pourra pas être prévu pour être le cas.)
Quelle réaction va découler de cette infortune ?
Garko est-il toujours en danger de mort ou est-il soigné ?
Darkus a-t-il vraiment succombé à ses blessures ?
Vont-ils pouvoir poursuivre leur route ?
À suivre dans le chapitre 42…
Darkus était sorti de la forêt et avait tué sans ménagement des ogres. Il massacra aussi des petits animaux qui n’avaient rien demandé sur son chemin avec sa hallebarde en guise d’entraînement, car il ne l’avait pas utilisée depuis l’arrivée des lézards dinosaures du feu dans la ville brûlante. Sa hallebarde était le symbole du clan et de sa ville proclamée sienne, dont il se croyait être le détenteur jusqu’à l’attaque des créatures du volcan. Il voulait tester si sa force était bien décuplée par le Robot Démon.
À présent, il n’avait qu’un objectif en tête : Retrouver le groupe de Myuko au plus vite.
DARKUS : Où sont-ils passés ? Ils n’ont pas pu aller bien loin ? Pff… Avec ces saletés d’ogres qui me barraient la route et l’arrivée de ces bestioles dans mon territoire, ça m’a forcément mis un retard… Par où aller ? Avec ce malus, comment je vais les traquer maintenant ? Tch ! Et puis zut, grimpons cette montagne en face, une fois en haut, je pourrais les apercevoir et vérifier l’endroit qu’ils ont bien pu prendre pour filer entre mes doigts.
Darkus se rendit donc à l’ouest du continent, en direction d’une grande et haute montagne.
DARKUS (remarquant que la montagne qui se dressait devant lui avait un côté très en pente, choisit de grimper en s’accrochant aux arbres à l’aide de sa hallebarde) : Avec ma hallebarde ça fera l’affaire. Prenons ces petits troncs, ils pourront toujours me servir au cas où.
Il prit des cailloux sur le sol et confectionna, en grattant les petits troncs, des pieux pour pouvoir ancrer puis servir d’arme pour plus tard.
Une fois à une certaine hauteur, il décida de dormir en allumant lui-même un feu de camp avec des éléments recueillis autour de lui. Dès l’aube, il continua encore et encore à grimper puis à bidouiller un rondin sur lequel il s’était endormi, pour le décorer de quelques épines, une fois arrivé au sommet.
DARKUS (scrutant via le sommet, les zones en basse altitude pour y découvrir le groupe de Myuko) : Et mince ! Impossible de les voir avec tous ces arbres ! Tant pis, je passe par là et je verrai où ça me mènera, à force je finirai par les trouver !
Il se mit alors à redescendre l’autre côté de la haute montagne qui le mena vers plusieurs petits sommets enneigés de petites montagnes, pour finir sur une falaise.
Le passé de Darkus et les raisons qui l’ont poussé à faire le mal étaient troubles.
Darkus a vécu dans la violence et était un enfant gâté. Il avait l’habitude de faire des entourloupes brutales à ses camarades quand des décisions ou choix ne lui plaisent pas et que ses règles étaient déconvenues par eux.
Ses parents étaient d’anciens opposants de la société. Ils souhaitaient faire leurs propres règles et en faisaient part à leur fils. Dans l’échec de la révolte contre les dirigeants du pays, ils durent initier à Darkus à se révolter.
Mais par cette idée qui lui était imposée, un ami à lui voulant lui montrer comment se défendre contre un haut statut lui fut tragique. Cela lui a mené à perdre son ami qu’il lui était cher et qui l’aidait à faire du mal pour ne pas se laisser faire.
Depuis ce jour, il n’en avait que faire des règles du monde de ses parents, de ses amis ou de ses dirigeants. Il n’avait désormais aucune compassion envers personne. Il ne faisait aucun cadeau à ses victimes, tous ceux qui étaient ses amis étaient devenus ses pantins, servant à assouvir ses idéaux. Il ne faisait plus le mal pour se défendre, mais pour se venger. Il y avait pris goût en grandissant. Rongé par la haine, il avait entamé son propre chemin de vie avec ses propres règles.
C’est pour cette raison qu’il a été jugé spécial pour être emmené sur Agnorta, mais nul ignore comment il a pu apparaître ici.
Sa raison reste toujours inconnue pour de ce qui est de son service envers le Robot Démon et comment cela a-t-il commencé.
Pourtant, tout porte à croire que le Robot Démon détruit tout sur son passage et ne laisse aucun survivant. Mais celui-là, il ne l’a pas tué, peut-être par leur conception de vie similaire.
Le groupe de Myuko arriva au chalet.
GLAD (constatant que personne ne répond à la porte, regarde par la fenêtre) : C’est pas vrai ! Y a personne dans le chalet, même pas Taraka ! Comment y pénétrer ?
GLAD : Il faut agir !
Ils mirent des couches de glace sur les blessures saignantes de Garko après avoir brisé la vitre de derrière le chalet, côté forêt. Ils en ont récupéré au lac gelé après le passage du blizzard.
Myuko prit en charge Garko dans l’une des chambres et récupéra des pansements en saccageant tous les placards.
MYUKO : (Désolé Dania si c’est un bordel et que tu croiras à un cambriolage, mais la vie de Garko est en jeu alors la priorité revient à le faire soigner. Son état de santé prime sur tout. Alors pas question de se contenter de quelques affaires. Il faut balayer tous les obstacles se dressant sur notre route. Ça veut dire les portes fermées, armoires fermées aussi, etc.)
Linny et Glad restèrent dehors attendant les autres. En même temps de surveiller, Linny et Glad peuvent prévenir, soit en attendant le retour de Dania ou de Taraka qui ont mystérieusement disparu, ou soit attendre que Nesilia et Neko reviennent après s’être occupés du cas de Darkus.
Dans l’une des chambres.
Myuko passe du spray et retire le tronc entouré d’épines du ventre de Garko.
Les ronces arrachent la peau de sa main, mais c’est pour ensuite couvrir la grande plaie par de nombreux pansements, de bandages fixés par du sparadrap. Garko hurle de douleur, mais est soulagé d’être pris en main par Myuko. Il résiste avec ténacité pour surmonter la douleur.
MYUKO : Ça va aller, tiens le coup, je t’en prie ! Je vais mettre le maximum de pansements pour que tu ne saignes plus autant ! Il faut que j’échafaude une technique pour que tu n’aies plus à devoir ressentir la douleur, mais comment m’y prendre ? Ce n’est pas franchement facile…
GARKO (souffrant) : Gyahhh ! Rahhh… Mais n’abuse pas, il faut en garder pour Dania, c’est sa réserve. C’est comme une sensation de piqûre ou comme une aiguille qui perfore mon ventre !
Il étend sur lui une couette et lui conseille de se reposer en ne se préoccupant pas trop de ses blessures.
MYUKO : Tiens bon ! J’attendrai tout le temps nécessaire qu’il faudra pour que tu ailles mieux. Je demanderais à Dania de me remplacer, car elle est la plus compétente. Il ne nous reste comme seule et unique option que de l’attendre… Même Taraka n’est pas là, c’est pour dire ce qu’il se passe… (Et si des rescapés de l’avion qui rôdait dans les airs et qui s’est crashé les avaient enlevés ou kidnappés ? Ou alors, Dania, les voyant affaiblis autour du chalet par la fenêtre, s’est vue obligée de par sa bonne volonté d’aller les secourir. Mais Taraka n’aurait pas eu l’énergie pour aller aider Dania. Son état doit rester stable, il doit rester au chaud dans le chalet. Puis pourquoi ils ne sont pas rentrés à l’heure qu’il est ? Avec le temps passé, ils devraient déjà être ici…)
GARKO : Ne t’inquiète pas, c’est mieux qu’elle prenne en charge ma situation. Elle a le don pour cela, donc pas d’effroi pour l’instant, tout ce que tu as à faire pour moi est de me rassurer.
Garko, exténué et ayant perdu beaucoup de sang, s’endormit facilement après ça.
MYUKO (plaça quelques mouchoirs imbibés de désinfectant sur sa main pour désinfecter les blessures dues aux épines, afin de ne pas tout dépenser des pansements) : (Bon, il dort. J’ai pu m’occuper de lui à temps, mais est-ce que cela va suffire ? Qu’il se soit endormi d’un seul coup est-il bon signe ? J’ai un peu peur, mais il m’a dit de ne pas m’affoler, donc tout ce que j’ai à faire c’est de garder mon calme même si c’est assez dur à faire au vu de la tournure des évènements…)
Il fila aux toilettes pour ne pas que les autres constatent sa blessure et ne paniquent dans tous les sens.
Nesilia et Neko revenant au chalet, eux aussi.
GLAD (paniquant devant l’état de Nesilia) : Vous vous êtes repliés ? Mais… Nesilia, tu es couverte d’éraflures ! Que s’est-il passé pour que tu finisses comme ça ?
NEKO : Nesilia l’a combattu difficilement, mais est parvenue à la fin à remporter le combat. Normalement, l’autre devrait être mort.
Mais pourquoi vous n’êtes pas rentrés dedans ? Et où sont Garko et Myuko ?
Taraka et Dania n’ont pas ouvert la porte ? Mais qu’est-ce qu’ils trafiquent ? Et c’est quoi ces traînées de sang par terre sur la neige ?
LINNY (dont le halo rosâtre s’efface peu à peu) : Justement, on est dans l’incompréhension concernant leur absence. (Ouf, il n’est plus à notre trousse et a été tué par Nesilia… J’ai déclenché le halo pour pas qu’il nous jette des projectiles pointus.)
GLAD : C’est Garko… J’espère qu’il va bien.
Linny, Glad, Neko et Nesilia s’introduisent dans le chalet alors que Dania et Taraka étaient étrangement absents, pour s’assurer que Garko n’était pas en état de succomber. Nesilia en profita pour passer de l’eau sur ses plaies. Elle se mit également du ruban de sparadrap sur la large entaille présente sur le bassin, qu’elle avait reçu du combat contre Darkus au bosquet.
LINNY (n’ayant pas vu l’état de Nesilia, car son attention était portée sur son sceptre) : Hiiiii ! Tu es blessée de partout ! Tes vêtements sont presque en lambeaux, mais que s’est-il passé avec lui ?
NESILIA : Il était fort… J’ai dû utiliser la vision prévoyante pour l’atteindre et réfléchir à des stratégies. Mais ça va aller, je vais me remettre. Le combat s’est déroulé tellement vite que Neko était venu après au lieu de venir pendant. Bon, vous me direz aussi, il a été bloqué et empêché par une avalanche. (Tiens, si je peux, je prendrais bien une douche.)
NEKO : Assez parlé, occupons-nous de faire vite sans nous prendre la tête sur des détails. (Je vois que le chalet a été retourné sens dessus dessous…)
Ils accourent dans la chambre où est installé Garko pour ensuite le porter jusqu’au canapé.
NEKO : On te met ici, tu nous dis si tu as mal ou n’importe quoi et on veillera tous sur toi, d’accord ?
Garko ne répondit rien, car il dormait profondément. Le chien tournait autour de lui avec des cris plaintifs.
NEKO (essayant de secouer Garko) : Hé ! Réveille-toi !
Juste avant qu’il ne continue à le secouer en voulant lui donner une petite claque pour qu’il se réveille, Linny l’empêcha de faire l’action qu’il allait voulu faire.
LINNY : Arrête ! Tu vas lui faire mal en le réveillant, son cœur bat encore. Ne crois pas au pire maintenant !
NEKO : Ah, je n’ai pas fait gaffe… (Où est Myuko ? Il s’est caché ? Lui aussi ne va pas bien ?)
GLAD (regardant le chien présent dans le chalet qui se reposait dans un coin, venant à la vue de Garko, se mettait à réfléchir pour savoir où étaient Taraka et Dania) : Le voilà, lui ! Donc s’ils sont partis, j’en déduis qu’ils n’ont pas été bien loin. Je pense qu’ils n’ont pas de problème, mais où sont-ils ? Pas dans le jardin en tout cas, car même avec la barrière, on les aurait remarqués tout de même qu’ils ne sont pas présents dans les sources thermales non plus.
Myuko revient dans le salon après être allé dans la salle de bain.
MYUKO : Peut-être dans la forêt, mais pourquoi prendre des risques ? Taraka est sensible au froid et aurait dû garder le chalet. Pourquoi c’était verrouillé ? Bon, vu ce qu’il en est déjà, surveillons Garko pour qu’il aille mieux. On ne va pas s’entêter sur ça, il y a forcément une raison. Dania ne prend pas des décisions au hasard, elle qui est très à cheval sur la santé des autres. (Tiens ! Le chien était assis dans le coin à se reposer. Ça veut peut-être dire qu’ils ne sont pas si loin au bout du compte !)
NEKO : Ah, te voilà. Je m’attendais au pire, ta présence me rassure.
MYUKO : J’étais dans la salle de bain, je me suis nettoyé, car mes mains étaient pleines de sang et de petites égratignures à cause du rondin que j’ai ôté du ventre de Garko. J’ai enfermé les trois chats pour l’instant et leur ai mis de quoi s’occuper pour manger et jouer, pour qu’ils restent tranquilles en toute quiétude. On devrait faire pareil pour le chien, mais il risque de péter un câble vu son attitude près de Garko…
LINNY : C’est toi qui as enlevé le rondin tout seul ? Bravo ! Je n’aurai pas été autant capable d’un tel exploit !
MYUKO : Faut bien se salir les mains pour purifier celles des autres…
GLAD (qui réfléchit) : (Le chien serait resté pour garder la maison en attendant que Dania et Taraka reviennent ? Alors il fait le garde ? Au vu du crash, Dania, comme le dit si bien Myuko, aurait voulu voir l’état de l’avion pour se soucier de l’état de celui-ci et de la présence de passagers à son bord ? Elle aurait embarqué Taraka avec lui ? Ou alors ils sont dans une des pièces qu’on n’a pas vues du chalet ? Bon sang… D’abord, veillons déjà sur Garko qui va mal…)
MYUKO : Glad, tu as l’air de réfléchir. Serait-ce à propos du crash de l’avion ?
GLAD : Oui, je me demande si cette intrigue est à l’origine de leur absence.
MYUKO : Pareil ! On dirait que quelqu’un les a enlevés ou qu’ils sont partis à la recherche de rescapés du deuxième crash si c’en est un après le bruit d’hier.
GLAD : Mais grave, je me suis posé les mêmes questions ! (On a les mêmes cerveaux. En tout cas, voir que Myuko pense pareil que moi est super. Faut garder le positif, être confiant et optimiste quoi qu’il arrive pour croire en le meilleur, en l’espoir de rien de grave pour eux. Il faudrait que ce soit juste une bourde, qu’ils soient cachés dans la maison par peur de l’extérieur.)
NEKO (qui regarde rapidement en soulevant quelques secondes la couverture mise sur Garko, pour voir s’il ne saigne plus) : (Ah ouais quand même ! Il ne s’est pas privé, il n’a pas dosé la quantité de pansements qu’il lui a mis. J’espère que ça ne lui serre pas trop, enfin, c’est mieux d’avoir trop que pas assez.)
MYUKO (qui a vu Neko soulever la couverture de façon rapide) : Non Neko, ne fais rien, ça pourrait lui faire un coup de froid qui pourrait le réveiller ! Et si tu te demandes, vu la tête que tu as faite en exprimant d’une façon curieuse et stupéfaite ta réaction suite à cela, que j’ai peut-être « déconné » en lui mettant des tas et des tas de bandages, c’était fait de sorte à imbiber au maximum ses plaies pour ne pas qu’il ait apparition d’une hémorragie ou de saignements sévères. (Il a l’air chiant, pourquoi il a voulu le réveiller en le brusquant ? Ça ne sert à rien et ça va lui faire mal en plus de le surprendre, heureusement que Linny l’a empêché de le faire.)
NEKO : Non, mais t’inquiète pas, Myuko, c’était pour voir s’il allait bien, mais comme j’ai bien vu que ça l’aurait dérangé, je ne vais plus refaire cela.
NESILIA : Le perroquet est là, le poisson aussi, personnellement, je n’ai pas d’inquiétude pour eux. Ne me demandez pas pourquoi. Bon, je ferais mieux de m’assurer que je n’ai pas de blessures graves, car mine de rien, je ne me sens pas en grande et pleine forme.
LINNY (se rappelant que Garko ne dort presque jamais de la nuit) : (C’est ça de ne pas dormir aussi, ça rajoute des problèmes… Mais au moins, ça l’aide à surmonter la douleur due aux dégâts reçus, un bon effet en contrepartie, réparateur.)
Infos annexes
(Le bosquet où Nesilia s’était confrontée à Darkus avait pour appellation : « Le bosquet faucheur », du fait des arbres en forme de faux. C’est également la forme qui avait attiré l’attention de Glad.)
Où sont Dania et Taraka ? Sont-ils en grand danger ?
Le chien est pourtant resté dans la maison alors que se passe-t-il ? Car lui aurait pu pister les environs pour les aider.
Les couinements plaintifs du chien veulent-ils dire que Garko est en danger de mort ?
Y a-t-il des rescapés ? Beaucoup de questions émergent et émanent du groupe.
À suivre dans le chapitre 43…
Pendant qu’ils allaient voir Garko en le secouant, que Myuko leur avait dit de le laisser se reposer pour qu’il ne panique pas, Dania et Taraka firent irruption avec des animaux blessés en main.
DANIA (regardant les placards ouverts et dérangés, ainsi que l’état de Nesilia) : Qu’est-ce que c’est que ce chantier-là ? Vous êtes rentrés plus tôt et là un intrus a chapardé mon chalet ? Ils vous ont attaqué ? C’est quoi ces dégâts ? Vous avez été pris pour cibles et victimes de razzia ?
MYUKO : Non, pas du tout ! C’est moi qui ai fouillé dans tous les sens pour soigner Garko… Ne te fais pas de souci. Je ne veux pas que tu t’inquiètes trop. (Alors là ! En fait il ne s’est rien passé pour eux ! Moi qui croyais qu’ils avaient eu des problèmes, en fait ils étaient partis secourir des animaux blessés ! Quel retournement de situation pour nous !)
DANIA : Vous avez fait le bazar pendant mon absence et ça a donné comme résultat, lieu à des accidents ?
MYUKO : Euh, non… C’est un autre problème…
DANIA : Attends…
DANIA (choquée par les blessures de Nesilia et de Garko, soulevant la couette posée sur lui) : Oh mon Dieu ! C’est effroyable !
MYUKO : (Oh mince elle a quand même vu…)
Dania ordonna à Taraka de prendre les animaux blessés, puis se porta à leurs secours.
NESILIA : Je vais dans la salle de bain, faites les soins nécessaires à Garko en priorité. Je vais prendre une douche si ça ne vous dérange pas. Myuko, viens m’aider à tenir à l’écart les trois chats pendant ce temps-là.
DANIA ET MYUKO : Pas de souci !
Deux heures après avoir prodigué par tous les moyens de tenir en vie Garko, Dania échafauda un protocole, Garko se réveilla et sursauta à plusieurs reprises par la douleur provoquée par les gestes. Le protocole était constitué de plusieurs étapes. La première était destinée à mélanger de l’eau et du savon pour nettoyer la plaie avec un torchon. Ensuite, elle désinfectait la plaie pour finir par mettre un surbandage dessus le grand pansement tout en serrant.
Désormais, Garko ne saignait plus, mais ça le piquait. Linny et Neko durent assister pour le rassurer avec Myuko. Nesilia, qui avait fini sa douche, était entourée d’une serviette, avec les trois chats. Le chien couinait encore.
MYUKO (avec un regard en peine, voyant Dania évaluer la perte de sang de Garko) : Mince, ça veut dire que j’avais mal serré. Quelle poigne elle a Dania ! Je n’ai fait qu’empirer on dirait…)
Avant que se passent les deux heures, de son côté, Nesilia prit une douche pour se laver et nettoyer les blessures et égratignures de toutes sortes avec son ruban cicatrisant autour de son bassin.
NESILIA (sous la douche, ressent les blessures que lui a occasionnées Darkus) : Kss… Ça pique aussi. Aïe. (Au moins, comme on le sait l’eau nettoie le sang, mais après ça peut gêner le processus de cicatrisation donc il faut que je fasse ça vite.)
Après les deux heures, Garko venait de se réveiller et de reprendre ses esprits, mais il était tout aussi inquiet qu’avant.
GARKO (sentant la blessure non recouverte de compresses lui piquer) : J’en peux plus ! Je souffre trop ! J’en ai marre d’être une victime, je vais finir par ne plus vous suivre… (J’ai même pas pu sortir mon katana pour dévier le rondin qui m’est tombé dessus…)
GLAD : Je sais, c’est douloureux, mais dis-toi que tu as survécu ! (Fallait-il qu’il reste dans le village des cimes avec Theuira, Mohuna, Resui et les sept gardes forestiers pour échapper à cette terrible attaque ? Pff… Ça aurait été quelqu’un d’autre à sa place… À moins qu’on ne serait pas allé dans ce coin-là, c’était mon idée, en même temps, si Neko ne nous avait pas perdus lors de la tempête, on n’en serait pas là. Mais je ne peux pas l’accuser à tort, les preuves le démontrent et le prouvent, c’est Darkus qui est la cause de ce problème.)
DANIA (évaluant la durée pour qu’il s’en remette) : Tu vas avoir besoin d’au moins et au minimum une bonne semaine pour guérir…
GARKO (déçu) : Oh… Mince… Je vais devoir rester ici ?
MYUKO : Désolé Garko, mais on te gardera avec nous, si le pouvoir que Nesilia et Linny ont pu obtenir ici, il doit sûrement y en avoir d’autres cachés et répartis dans Agnorta. Peut-être y a-t-il un pouvoir qui permet de guérir les blessures, qui sait ? On pourra sûrement en trouver par chance, en attendant, on te portera même si ça va être laborieux.
DANIA : C’est pas un peu de la folie insensée ? Je trouve ce choix absurde et pas du tout raisonnable. Il vient à peine de reprendre ses états que vous lui demandez de venir avec vous dans vos explorations. Je vous rappelle que son état est toujours plus inquiétant que celui de Taraka. Même si ça reste stable, ça va pas s’améliorer avant un moment.
TARAKA : Ah, ça oui.
NEKO : Je ne te le fais pas dire…
GARKO : J’y crois pas à ces magies pouvant tout faire…
GARKO (se relevant) : Non, ça va aller, je peux marcher…
MYUKO : Oui, mais tu ne vas pas tenir longtemps et tu vas tomber à force. Ta plaie pourrait se remettre à saigner.
GARKO : Pas grave, vous continuerez sans moi… Je vous ai promis de vous aider alors je ne resterai pas ici les bras croisés. Bon si ça dérange pas, je vais dans la source pour me reposer.
MYUKO : (Il a l’air de disjoncter lui aussi quand il parle de la même façon que Taraka lorsque je l’ai découvert ?)
GLAD : Doucement et ne dis pas de pareilles choses. Tu dois être en position raisonnable, tu viens à peine de te mettre debout alors que tu es encore dans un état alarmant. Ne te précipite pas. Ça ne servira à rien, récupérer met du temps et s’agiter rapidement pour montrer que tu es suffisamment fort et résistant est une folie. Il faut voir la réalité en face, on veut tous que tu conserves ton énergie et la mettre à contribution pour voir les évènements en face, c’est ce qui nous tient le plus à cœur pour le moment…
DANIA (regardant Garko pour établir s’il est capable d’aller jusqu’aux sources thermales du jardin) : D’accord, mais fais gaffe. Taraka, accompagne-le et emmène les animaux dans les sources aussi. Je vous rejoins, mais avant ça je dois parler à Myuko.
TARAKA : D’accord.
GARKO (aux autres) : Ne vous en faites pas…
Dania, une fois que Taraka est parti conduire Garko à la source.
DANIA : Votre ami ne veut pas rester ici ? Pourtant le danger n’est pas présent et il peut se reposer ici. Je ne suis pas sûr que les zones autour peuvent l’aider. Peut-être que le froid permet d’atténuer la douleur, mais les risques sont présents, même sans problème apparent… Comment allez-vous le couvrir ?
MYUKO : Oui, on n’est pas frileux, mais là c’est rude et avec la tempête c’était bien plus complexe pour s’y retrouver. Le temps était parcimonieux et concrètement plus pénible et éprouvant. On s’est senti comme ralenti par ce froid rigoureux. Mais j’aimerais que Garko vienne avec nous, car il a fait une promesse. On l’a déjà laissé quelque part sous l’aile d’une communauté dans une forêt et son regard était triste, du moins c’est ce que j’ai ressenti. J’estime qu’on a besoin de lui et on ne peut pas le laisser là encore plus longtemps. De plus, il va être perdu s’il veut un jour repartir nous rejoindre. Même lui ne veut pas rester là, il veut nous aider et ne pas nous abandonner. Il est attaché à nous au fond, et ça personne ne peut le nier pas même Linny, hein ?
LINNY (soupirant en haussant les sourcils d’un air blasé) : Pfff… Ouais même si j’ai du mal à l’admettre pour lui. (Tss…)
DANIA : Bon je file faire mon travail quotidien, quant à vous, je vous fournirai des paquets de nourriture, des boîtes de soins et des vêtements quand vous partirez. Vous devez porter des vêtements sales à force… Je vous les lave et vous les redonne. Bon par contre pour Nesilia et Garko, faut les jeter, je suis navré, mais c’est évident pour votre sécurité et je n’appelle pas ce que vous portez des vêtements à proprement parler vu l’état…
NESILIA (sortie de la salle de bain) : Y a pas de mal à ça, c’est nécessaire et juste.
MYUKO : Merci beaucoup, cependant, inutile de vous ruiner. Mais on avait du mal récemment à avoir de l’aide matérielle et à manger alors je vous remercie.
Elle prépare tout avec l’aide des autres.
Dans les sources thermales.
GARKO (méditant d’une discussion qu’il avait eue avec Resui lors d’une soirée dans les arbres et aussi des propos de Theuira et de Mohuna percutants et déterminants pour la suite, tout cela, réfléchissant dans la source du jardin du chalet de Dania) : (Faut que j’y aille… Ils ont besoin de moi. Resui m’avait conseillé que moi seul peut décider. À quoi rimerait d’attendre ici alors qu’on pourrait peut-être éventuellement avoir la possibilité de pouvoir rentrer chez nous ? J’ai une quête à accomplir. Il pourrait y avoir une solution pour vaincre le Robot Démon avec la page neuf si on la trouve d’ici là, mais on a encore aucune nouvelle d’elle…)
GARKO (fronçant les sourcils) : (Et zut, faudra que je m’y colle à revoir ce truand de Robot… Il en est de mon destin, je dois aider mes compagnons ! Ils m’ont appris à ne pas s’abandonner, à rester soudés.)
GARKO (presque résolu et confiant dans sa résolution et regardant le katana posé au bord du bassin près de lui) : (Il faut que je ne les déçoive pas et que cette arme ne m’ait pas été confiée inutilement, il le faut !)
Garko se remémorant en mémoire l’entretien eut avec Theuira à propos du katana :
THEUIRA : Prends ce katana, il a été renforcé spécialement par moi pour te l’offrir en remerciement sincère pour ton aide durant ton séjour avec nous. S’il te plaît, garde-le pour toi et ne le montre pas aux autres. Je sais qu’au bout d’un moment, tes amis vont le voir, tu seras alors contraint de t’expliquer sans aucun doute, car ils te poseront sûrement des questions, ils seront intrigués forcément, mais je pense qu’ils ne seront ni jaloux ni vicieux. En tout cas, je te souhaite qu’il te soit utile pour eux aussi si tu les retrouves. Entraîne-toi si tu veux sur quelques cibles lesquelles servent pour faire de l’arc. (Il pointe du doigt.) Ça permettra de voir si l’arme fonctionne bien parce que je ne l’ai jamais testée…
Garko s’entraîna avec et démontra une bonne maîtrise de l’arme en question.
THEUIRA : Oh, c’est remarquable, avec de l’entraînement, ça marchera du tonnerre !
Ça me remémore ma fougue quand j’étais jeune, mais avec des lances à la différence de ce katana.
GARKO : Quels matériaux ont été utilisés pour le faire ? C’est robuste donc je suppose que cela n’a pas été fait uniquement en bois ?
THEUIRA : Hohoho ! C’est de la magie, figure-toi, enfin ça y ressemble beaucoup.
Il chuchote à l’oreille de Garko, l’astuce pour créer ce katana.
L’astuce est de prendre du bois dur de la forêt, de prendre des cailloux récoltés au sol et de répartir le tout dans un grand vase déposé dans le marais qui dissout les matières et les rend liquides.
Ensuite, il place le liquide dans un socle de forme rectangulaire, tout en reposant le liquide au froid durcit au fil des jours. Cette arme était posée dans un meuble en bois de la chambre de Theuira pour la collectionner.
Il s’est dit que le moment était venu de lui en faire présent.
GARKO (au bord du bassin et reprenant son katana) : Bon, je sors, faut que j’aille les prévenir que je veux rester avec eux.
Dania avait fait les préparatifs avant de s’occuper des animaux. Elle mit ensuite à faire son travail avec Taraka. La fin de l’après-midi approchait à grands pas.
GARKO (dans le salon) : Bon je suis résolu, je viendrais, même blessé je refuse de rester ici à rien faire. Sachez que je n’ai pas oublié les paroles de Resui et Theuira et c’est cela qui m’a donné cette motivation.
Myuko montra ce que Dania leur avait préparé à Garko.
GARKO : C’est bon, avec ça je retourne avec vous pour qu’on parte.
Le groupe, avec les paquets de nourritures destinés à trois repas, de deux boîtes de soins, de quelques bouteilles d’eau fraîche et de nouveaux vêtements pour Garko et Nesilia.
Après avoir dit au revoir à Taraka, Dania et au chien également.
DANIA (à Garko) : Surtout, fais extrêmement gaffe, toi ! Ton état est critique et pas très stable, s’il t’arrive quoi que ce soit, tu risques la mort.
GLAD : Pas faux, tu as failli passer l’arme à gauche de ce monde. Tu es passé près d’une mort certaine quand on a vu ta perception et ta conscience diminuer petit à petit.
GARKO : Je peux compter sur mes amis. La personne dangereuse qui m’a attaquée n’est désormais plus apte à faire quoi que ce soit. Glad, merci de ton soutien, ça m’aide.
DANIA : (Espérons que ce ne soit pas de l’inconscience !)
DANIA (essayant de se rappeler des dangers qu’il peut éventuellement, possiblement et potentiellement y avoir en traversant la forêt) : (Logiquement il n’y a rien à part les Grizzlis, et vu l’heure, ils doivent se reposer ou manger.)
Une fois à l’extérieur.
MYUKO : On passe par où ? Par la forêt ?
NEKO : Je dirais oui puisqu’il n’y a que ça comme piste et voie envisageable et accessible à emprunter.
MYUKO : Mais comment va-t-on faire ? Elle m’a dit que ses parents y sont allés et n’en sont plus jamais revenus. Est-ce un signe que le danger rôde ? Ils étaient super forts pour l’explorer.
NESILIA : Je commence à en avoir marre de cette neige.
GLAD : Ça tombe bien Nesilia ! Y en a pas de ce côté-là, de la forêt de sapins où on compte s’enfoncer.
NEKO : Il y a des grizzlis, il suffit de les éviter. J’aviserai de te tenir en sécurité Garko ainsi que pour les autres aussi.
MYUKO : Merci Neko. Bon, il commence à faire tard, pressons le pas.
NESILIA (un peu découragée) : Va falloir encore trouver un abri… Pourquoi ne dort-on pas encore une nuit dans le chalet ? Si la forêt est si grande, on ne verra rien une fois la nuit tombée et on sera bien embêtés.
MYUKO : Oui, mais si une issue se présente pour nous, il faudra s’en sortir. Je me tiendrai responsable de ce qui vous arrive.
NESILIA : (Quelle idée d’être parti…)
MYUKO : L’intrigue de l’avion qui nous a survolés est peut-être là-bas, alors on pourrait être informés sur la taille du continent.
Myuko regarda l’ancienne carte du continent dans le sac de Linny que Maggia leur avait donnée lorsqu’ils étaient à la tour.
MYUKO : Tiens, après cette forêt, il y aurait une vallée, allons-y ! On établira une base si besoin.
GLAD : Et après ?
MYUKO : C’est trop chiffonné, peut-être est-ce la mer.
LINNY (à Myuko) : On pourra enfin être libre de retourner chez nous ?
MYUKO : Ne précipite pas les choses Linny. Déjà, sans bateau, comment veux-tu que l’on s’enfuie et puis… Y a ce gros problème qui est encore en liberté…
Tout le monde sait de quoi parle Myuko.
Après ça, ils partent, s’insèrent et traversent la forêt en se dirigeant vers le nord et finissent par en sortir après trente minutes de marche lente sans aucune agitation.
Infos annexes
(Ils étaient, Dania et Taraka, partis dans la forêt pour attraper les animaux blessés à cause de dérangements et excès de colère chez les grizzlis, provoquant de la violence et de la chasse entre eux. Dania est allée inspecter les bruits, les sons et les cris d’animaux. Taraka a voulu s’éloigner pour voir l’avion qui avait survolé, mais c’était trop loin pour lui et il devait rester près de la zone de surveillance de Dania.)
(Le fait que le groupe traverse la forêt aussi rapidement est dû aux animaux effrayés par le bruit de l’avion. Pris de peur et de panique par ce bruit inhabituel et dont ils n’avaient jamais entendu le son produit, les animaux auraient pu attaquer les visiteurs et voyageurs dont ici le groupe de Myuko, mais ils se sont réfugiés dans des endroits cachés de la forêt pour se préserver, car c’était leurs besoins essentiels, vitaux, et primaires.)
(La forêt de sapins est légèrement sombre et la lumière a du mal à y passer. L’atmosphère y est sereine.)
Où sont-ils arrivés ?
Est-ce bientôt la nuit ? Où vont-ils la passer ? Est-ce en sécurité ?
À suivre dans le chapitre 44…
Après les derniers arbres de la forêt de sapins, ils arrivèrent derrière et constatèrent que le chemin en file droite était une longue vallée plane.
MYUKO : Alors c’est ça la vallée ?
NEKO : Effectivement, c’est comme une route qui file tout droit.
LINNY : T’avais raison Myuko !
GARKO : Encore un terrain de neige…
MYUKO : Mais cette fois-ci gelée…
NESILIA : J’ai encore mes maux de tête qui reviennent…
GLAD : C’est le froid ambiant qui refait surface ! Faut qu’on aille trouver un coin pour dormir, plus le temps passe et plus il fait froid, surtout la nuit. Ne l’oublions pas, sinon on risque de geler sur place puis mourir d’hypothermie.
NEKO : Et même équipés de manteaux, ça ne peut pas protéger éternellement.
MYUKO : Qui a un projet ? Le temps passe au gris et la nuit va bientôt montrer son mauvais œil.
LINNY : Avançons déjà pour ne pas geler sur place, il faut toujours être en mouvement, c’est ça la technique et la tactique à adopter.
MYUKO : Je ne parlais pas de ça, mais tu as raison.
Après avoir franchi la moitié de la vallée entourée de vastes plateaux, gelés et courbés où un vide telle une grande faille séparant les terrains glacés, ils ne purent que s’arrêter pour passer la nuit dans des vestiges d’une petite tour détruite et sans étage. Ils marchèrent en longeant à gauche de la plaine en file droite pour l’atteindre.
À l’intérieur des vestiges, Nesilia était de plus en plus mal à cause du froid.
MYUKO : Nesilia, ça va ? Tu es bizarre depuis qu’on est arrivé. Quelque chose te chiffonne ?
NESILIA : C’est comme si quelque chose me torturait l’esprit… Je ne suis pas frileuse pourtant…
NESILIA : J’ai comme l’impression… De voir le futur… Mais d’un peu loin… Surtout quand il s’agit d’y voir le Robot Démon…
GLAD : Il doit y avoir un lien avec lui alors ?
NESILIA : Sûrement…
MYUKO : Tu ressens cela depuis quand ?
NESILIA : Je dirais depuis que je me suis confronté à Darkus.
NEKO : « L’enfoiré… » Il t’a mis des idées derrière la tête ?
NESILIA : Non, ça n’a pas trop à voir avec lui. C’est plutôt relié à ma pratique régulière de la vision prévoyante. J’ai dû trop forcer et le résultat a sans doute été que ça peut nuire à ma vision et me rendre plus vite fatiguée.
NEKO