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Conte pour enfants et adultes, La magie des liens expose la corrélation qui existe entre le passé, le présent et l’avenir, grâce à la transmission des valeurs ancestrales. Cet ouvrage révèle également l’importance des relations familiales, fraternelles et amicales.
À PROPOS DE L'AUTEURE
À la suite de nombreuses lectures durant lesquelles elle dévorait les pages à l’affût d’histoires qui la faisaient rêver, Amélie Taxi se lance dans l’écriture. La magie des liens est son deuxième ouvrage publié.
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Seitenzahl: 22
Amélie Taxi
La magie des liens
Conte
© Lys Bleu Éditions – Amélie Taxi
ISBN : 979-10-377-7344-9
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Cette histoire commence, comme toutes les histoires, par un petit il était une fois, dans un lieu commun à toute histoire, dans un petit village aux abords d’une rivière où une petite fille habitait. Cette petite fille se nomme Julia.
D’un tempérament calme et gentil, elle était appréciée de tous.
Souvent dans la lune en train de rêver. Elle paraissait parfois distante. Toujours dans ses rêveries, chantant ou dessinant, le regard dans le vague à penser à je ne sais quoi, dont elle ne parlait pas toujours.
Beaucoup de gens disaient qu’elle avait une belle voix. Elle aimait être appréciée à chanter pour elle ou pour les autres ; des chants qu’elle avait pu entendre, mais aussi des chansons qu’elle se plaisait à inventer, au gré de ses envies et de ses moments, à elle seule ou partagés.
Souvent, elle descendait à la rivière en bas de chez elle et se tenait à genoux au bord de l’eau, chantant à voix haute.
Un jour, alors qu’elle se trouvait aux abords de l’eau, elle vit briller au fond de la rivière un objet sur lequel se reflétait la lumière du soleil.
Elle ne pouvait distinguer ce qu’il en était, mais elle se demanda alors ce qui pouvait créer ce reflet.
Seulement, il se trouvait au fond de l’eau, et comme l’été n’était pas encore là, elle ne prit alors pas le risque de plonger dans l’eau froide pour y chercher ce qui faisait naître ce reflet.
Elle se disait que peut-être, à l’été, elle pourrait plonger et l’attraper.
Elle restait un peu là, à écouter le bruit de l’eau, à regarder la rivière, en s’imprégnant de son calme qui pourtant avait beaucoup de force. Tel le calme des lacs et le vacarme des torrents.