Le système d’information - Frédéric Diskus - E-Book

Le système d’information E-Book

Frédéric Diskus

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Beschreibung

"Le Système d’Information" est un essai pédagogique qui marie philosophie et histoire pour examiner les dispositifs techniques et humains qui favorisent le développement de la connaissance. L’auteur explore les problématiques scientifiques et technologiques ayant conduit à la numérisation de nos stratégies économiques, démontrant que l’émergence de l’intelligence artificielle, telle que ChatGPT, était inévitable et prévisible depuis près de 3000 ans. Cet ouvrage revitalise les débats sur la construction des sociétés et des cultures, offrant une perspective nouvelle et éclairante sur notre ère numérique.

À PROPOS DE L'AUTEUR 

Frédéric Diskus, professeur en informatique, a consacré sa carrière aux services numériques après des études spécialisées approfondies. Enseignant depuis de nombreuses années le management des systèmes d’information, il présente dans ce premier ouvrage le fruit de ses recherches et de son expérience.

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Frédéric Diskus

Le Système d’Information

De l’Antiquité à ChatGPT

Essai

© Lys Bleu Éditions – Frédéric Diskus

ISBN : 979-10-422-4242-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Le plus grand ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, mais plutôt l’illusion de la connaissance.

Stephen Hawking

Préambule

Après avoir maîtrisé les arts de la chasse, de la cueillette, de la conception de produits manufacturés au cours des âges de fer ou de bronze et décidé de se sédentariser, l’être humain a instinctivement découvert et appliqué, sans le formuler ainsi, que la survie dans un système est une affaire de performance et de risque. C’est dans l’équilibre de ces deux forces, lumineuse pour la première et obscure pour la seconde, qu’il a trouvé au fil du temps, un moyen d’exprimer sa créativité, son inventivité et son intelligence afin de sans cesse optimiser la performance et limiter le risque. Tous les cinéphiles avertis sauront que l’équilibre entre le côté lumineux et le côté obscur est fragile et instable.

Des pratiques et des observations, des expérimentations et des adaptations ont donné naissance à des théories, des règles et des lois qui régissent et influencent aujourd’hui le système étendu, le monde, dont nous faisons toutes et tous partie. Nous y trouvons notamment le système économique qui nous servira de référentiel au cours des chapitres qui vont suivre avec quelques sorties de route philosophiques.

C’est sous forme d’un roman documentaire si l’on peut dire, mélangé à un exposé, et une tentative d’essai philosophique, que je vais retracer avec vous la Grande Histoire du Système d’Information. L’avantage de ce genre littéraire réside dans le fait de mettre toutes les approximations historiques dont je me rendrai coupable sur le compte du côté romanesque qui permet de prendre quelques libertés pour les besoins de la narration et au service du récit, et toutes les questions sans réponse sur le compte de la philosophie. Comme me le faisait remarquer récemment Steven Spielberg dans un de mes rêves : « Peu importe le réalisme, l’important c’est le storytelling. »

Introduction

Retour d’expérience I

J’enseigne le Management des Systèmes d’Information en DSCG1 depuis 2011. Lorsqu’on intervient auprès d’étudiants de niveau Master 2, on a tendance à considérer comme acquises des notions qui sont fondamentales dans les métiers de la finance, de la comptabilité et de la gestion. Les auditeurs ont certes suivi des cours en économie, droit, management, abordé l’informatique en licence ; DUT ou encore BTS, pourtant, à la première question que je leur pose au début du premier cours de l’année universitaire : « Savez-vous définir un Système d’Information ? » aucune réponse complète ni exacte ne m’a jamais été énoncée. Les étudiants viennent assister à un cours sans avoir une idée claire de ce qui va leur être enseigné. Pire, ils sont persuadés pour la plupart d’assister à un cours d’informatique, matière qui, très souvent, les a traumatisés.

J’y vois, à titre personnel, une conséquence de notre système éducatif qui tend à séparer les enseignements par matières sans toujours établir les liens qui les unissent. Or, parler de Système d’Information avec des comptables et des gestionnaires impose nécessairement de l’aborder dans un contexte économique, juridique, sociologique, environnemental, etc. Les dernières réformes, notamment des baccalauréats technologiques et des Brevets de Techniciens Supérieurs cherchent à regrouper le Droit, le Management et l’Économie pour favoriser une étude transversale de ces notions fondamentales.

Cet ouvrage n’a pas la prétention d’être une étude scientifique sur le sujet, et n’est qu’un point de vue issu de lectures, d’observations et d’interactions avec les autres. Mon ambition est de présenter le Système d’Information d’une manière simple, en choisissant, autant que faire se peut, un vocabulaire accessible et compréhensible. Nous allons, ensemble, parcourir 3000 ans d’histoire avec pour objectif de démontrer qu’en 800 av. J.-C., par une belle journée ensoleillée, au bord de la méditerranée, un citoyen débrouillard qui voulait juste gagner un peu d’argent, a conduit à l’invention de l’ordinateur et tous les usages qu’on lui connaît aujourd’hui.

J’y mélangerai l’histoire avec certainement quelques approximations, l’économie, le droit, ou les sciences mathématiques et physiques avec quelques raccourcis, et bien d’autres domaines qui mériteraient certainement un traitement expert.

Mais qu’est-ce qu’un expert ?

Les experts sont ceux qui savent et non pas ceux qui « sachent ». Ils sont ceux qui sont capables d’utiliser le subjonctif au bon moment ou plutôt à bon escient, parce qu’ils ont appris et maîtrisent les règles, les compétences et les connaissances nécessaires au bon usage des temps et des conjugaisons. Pour peu qu’ils eussent su et par conséquent acquis la bonne expérience, ils sont alors des experts « senior » sans passer par la case « junior ». Ils ont validé leur expertise par la pratique et le résultat de celle-ci.

Ceux qui « avaient saché » et n’ont pas cherché à en « sacher » plus, qui n’ont pas porté un intérêt suffisant à l’acquisition des bonnes connaissances et compétences, ont acquis la mauvaise expérience issue d’une mauvaise pratique non corrigée. Ils auront, pour les plus malins au moins, la chance de passer experts dans l’art de faire croire qu’ils « sachent ».

L’expert ne se repose pas sur ses acquis et actualise ses compétences et ses connaissances sous peine de finir « has been », car comme le disait mon professeur de chimie organique à la faculté des sciences de Nancy dont j’ai malheureusement oublié le nom : L’expérience est une lanterne qu’on porte dans son dos et qui n’éclaire que le chemin parcouru. Alors l’expertise serait une lampe frontale qui permet d’éclairer le chemin qu’on est en train de parcourir…

Retour d’expérience II, la suite

Lorsque j’ai commencé à enseigner le management de Système d’Information, je me suis très vite rendu compte qu’une approche classique empêchait la compréhension de la notion même de Système d’Information. Des définitions académiques présentent le Système d’Information comme l’ensemble des éléments logiciels matériels et humains qui permettent le traitement de l’information. On nous dit qu’il fait le lien entre décision et production.

Au préalable, j’ai dû moi-même apprendre. C’est en contextualisant et en illustrant la définition que j’ai pu accéder progressivement à la compréhension. Pendant plusieurs années, j’ai donc expérimenté de nombreuses approches jusqu’à obtenir celle que je vous présenterai dans cet ouvrage. Elle s’adresse à toutes celles et tous ceux qui veulent apprendre et qui ont intégré qu’apprendre c’est accepter de ne pas tout savoir, c’est avoir l’envie d’en savoir un peu plus, c’est vivre des situations au sortir desquelles on modifie durablement son comportement. Reste à l’enseignant à donner à ses étudiants « l’envie d’avoir envie ».

Non, le Système d’Information n’est pas apparu avec les ordinateurs, Internet et l’Intelligence Artificielle. Il n’est pas seulement matériel. Il est caractéristique de tous les systèmes « vivants » ou dynamiques.

Le Système d’Information n’est rien s’il n’est pas tout, et même si on n’en saura jamais tout, en savoir un peu, c’est toujours mieux que rien.

Si vous avez à peu près compris la phrase précédente, alors vous êtes prêt pour la suite.

Nous sommes « système »

L’être humain est un système dynamique, ensemble d’éléments coordonnés selon les lois de la nature d’abord, et celles issues des organisations économiques, sociales, politiques, etc.

Il évolue dans un système étendu, le monde, dans lequel il est en interaction avec d’autres éléments-système, autres humains, animaux, plantes, objets, matériaux, phénomènes naturels, etc.

Un être humain évolue dans l’espace et le temps. La façon dont il le fait conditionne sa survie par la mise en place d’actions qui favorisent ou non sa performance et limitent ou non les risques auxquels il est soumis ou se soumet lui-même.

La survie fondamentale réside dans la capacité de l’humain à préserver l’intégrité de son infrastructure et de ses fonctions vitales qui sont matérielles (squelette et organisme) et à les alimenter en transformant des ressources en énergie (réactions chimiques).

Pour ce faire, il doit disposer d’un ensemble d’outils qui lui permettent de se situer temporellement et spatialement dans son environnement et d’agir en fonction des changements d’état du système étendu. Selon Stephen Hawking : L’intelligence est la capacité à s’adapter au changement.

C’est par l’acquisition des paramètres internes et externes qui conditionnent son comportement qu’il y parvient. Cette prise d’informations est rendue possible par l’utilisation de capteurs comme la vue, l’ouïe, outils intégrés, ou par l’augmentation de ses facultés à l’aide d’amplificateurs connectés comme des jumelles ou des microphones. Les signaux transitent par le système nerveux. Les informations sont identifiées, c’est-à-dire représentées, quantifiées et mesurées, puis transcrites et stockées, avant l’exécution de processus qui les traitent et exploitent les résultats afin de décider des actions présentes et futures à mettre en œuvre pour s’adapter aux changements internes et externes.

Lorsqu’un ensemble de paramètres internes « ressentis », donc captés, m’indique un état de fatigue, je décide ou non de dormir.

Lorsque je perçois, et donc capte, un ensemble de paramètres externes, comme la présence d’un animal dangereux ou l’imminence d’un orage, je décide de me cacher ou de me défendre.

La décision est prise lorsque survient un changement qui demande une adaptation. Elle doit s’appuyer sur l’évaluation de la situation présente, et la projection du résultat obtenu une fois les actions mises en œuvre.

Comment être convaincu (et non pas certain) de prendre la meilleure décision ?

Il faut avoir la capacité, dans une situation présente, d’exploiter les résultats des situations similaires passées, en avoir évalué le résultat et avoir préparé le système à faire mieux.

Il est, par conséquent, nécessaire d’avoir stocké le résultat des occurrences précédentes, le descriptif des processus de traitement des paramètres initiaux et des actions mises en œuvre. On peut aussi analyser le comportement d’autres systèmes similaires et s’y comparer. De tout cela ressort une connaissance du savoir-faire.

La connaissance est donc la clé de la survie. Elle peut être transmise par la théorie et/ou la démonstration ou encore par une démarche inductive, c’est le rôle de l’instruction et de l’éducation. Elle peut se construire également par l’expérience personnelle, c’est-à-dire la pratique et l’analyse de la pratique.

À chaque moment de notre vie, nous sommes dans l’exécution immédiate qui cherche à produire un résultat instantané ou futur à partir des exécutions passées et des informations présentes. Pour cela, nous construisons continuellement un référentiel de connaissances et de pratiques qui permettront, lorsque ce sera nécessaire, de reproduire ces actions dans des conditions similaires « en mieux » et par anticipation.

Nous pouvons conclure qu’afin de survivre, nous recherchons la performance immédiate et l’associons à la préparation de la performance future tout en maîtrisant le risque attenant.

Pour y parvenir, le système de décision et d’action doit combiner la préservation et l’amélioration de la valeur ou capital du système structurel avec un ensemble de processus, donc de méthodes, de procédures et d’outils qui permettent de transformer les paramètres ou informations internes et externes en actions et en connaissance.

L’ensemble est coordonné et interconnecté par une entité immatérielle qu’on peut assimiler, chez l’être humain, à la psyché.

Un système structurel est par conséquent soutenu par un système d’adaptabilité qui délivre et exécute tous les processus nécessaires à la survie dans un système dynamique étendu.

Définitions

Avant d’aller plus loin, prenons le temps de faire ce que chacun fait généralement face à un concept inconnu. Nous allons décomposer l’expression « Système d’Information » et définir chacun des termes. Ainsi nous pouvons espérer en déduire une définition complète. Ce préalable n’est pas le plus passionnant, mais il est nécessaire, car comme l’a dit Platon : La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses.

Système

D’après le dictionnaire Le Robert :

1. Ensemble abstrait dont les éléments sont coordonnés par une loi, une théorie : Le système astronomique de Copernic.

2. Ensemble de pratiques organisées en fonction d’un but : Le système de défense d’un accusé.

D’après le dictionnaire Larousse :

1. Ensemble organisé de principes coordonnés de façon à former un tout scientifique ou un corps de doctrine : Système philosophique.

Synonymes : doctrine – philosophie.

2. Ensemble d’éléments considérés dans leurs relations à l’intérieur d’un tout fonctionnant de manière unitaire : Le système nerveux. Les différents systèmes politiques.

3. Ensemble de procédés, de pratiques organisées, destinés à assurer une fonction définie : Système d’éducation.

Synonymes : méthode – organisation – structure.

4. Moyen, plan employé pour obtenir un résultat : Le système de défense de l’accusé. Un bon système pour faire fortune.

Synonymes : plan – technique.

5. Appareillage, dispositif formé de divers éléments et assurant une fonction déterminée : Un système de fermeture. Système optique.

6. Société considérée comme un ensemble structuré et rigide : Entrer dans le système.

Synonymes : Institution – régime.

7. Tendance à penser et à agir selon un ensemble de valeurs rigide et dogmatique : Il y a une part de système dans sa défense.

Nous constatons, en faisant une synthèse de ces définitions, que la notion de système décrit des éléments coordonnés autour de pratiques et de procédés organisés, afin d’atteindre un but ou un résultat. Le caractère rigide et dogmatique rejoint la notion de loi et de théorie (économique, sociologique, politique, etc.).

Information

D’après le dictionnaire Larousse :

Indication, renseignement, précision que l’on donne ou que l’on obtient sur quelqu’un ou quelque chose : Manquer d’informations sur les causes d’un accident. (Abréviation familière : info.)

En informatique : Élément de connaissance susceptible d’être représenté à l’aide de conventions pour être conservé, traité ou communiqué.

Nous pouvons alors proposer une définition du Système d’Information :

Ensemble d’éléments coordonnés selon des lois, des théories, des règles, des dogmes qui acquiert, stocke, traite et exploite des informations caractérisées par un signal et transmises par un canal dans le but d’atteindre un objectif.

Le Système d’Information d’après ChatGPT

Un Système d’Information est un ensemble organisé de personnes, de matériels, de logiciels, de données et de procédures qui sont utilisés pour collecter, stocker, traiter et distribuer l’information. Il permet à une entreprise ou à une organisation de prendre des décisions éclairées en recueillant, en analysant et en utilisant des données pertinentes. Les systèmes d’information peuvent inclure des systèmes de gestion de la relation client (CRM), des systèmes de gestion de la chaîne d’approvisionnement (SCM), des systèmes de gestion de la production (ERP) et des systèmes de gestion de la connaissance (KMS). Les systèmes d’information sont souvent intégrés à d’autres systèmes, tels que les systèmes de gestion de la sécurité informatique, pour protéger les données et assurer la confidentialité.

Nous pouvons nous arrêter ici et considérer que définir un concept est suffisant à sa compréhension. Ou bien, estimer à la manière de Platon que la définition n’est que la première connaissance qui permet d’accéder à toutes les connaissances nécessaires à la compréhension complète et globale.

Si on tend à modifier les conditions d’un système en équilibre, il réagit de façon à s’opposer partiellement aux changements qu’on lui impose jusqu’à l’établissement d’un nouvel état d’équilibre.

Principe de Le Chatelier,

énoncé par Henry Le Chatelier en 1884

Chapitre 1

Une autre histoire de pomme

Après Adam et Ève, et avant Isaac Newton, Steve Jobs et Jacques Chirac, imaginons que tout ait commencé par une histoire de pomme…

Le premier système économique

Au cours de la période antique, l’humanité s’organise en formant des cités. Lieu de regroupement, elles permettent la sédentarisation et l’accès à des services destinés aux citoyens. Elles engendrent, pour un fonctionnement optimal, l’adoption d’une langue et d’une monnaie communes ainsi que des règles et des lois qui encadrent la vie en communauté. La somme de toutes les compétences améliore l’habitat et l’équipement notamment, et va permettre d’additionner les connaissances de chacun pour en produire de nouvelles.

À partir du VIIIe siècle av. J.-C. apparaissent les agoras, qui dans les cités grecques, désignent des places publiques, point de convergence du peuple, et qui regroupent les activités politiques, religieuses, culturelles et commerciales.

Si le troc, c’est-à-dire, l’échange d’un produit contre un autre, dans des quantités dictées par l’offre et la demande, instaure les premières transactions « commerciales », la monnaie s’impose au VIe siècle av. J.-C. Elle permet la mise en place d’une devise unique nécessaire notamment à l’établissement des taxes et des salaires et qui permet aux cités-États de réguler les fluctuations de la valeur de ces monnaies qui dépendent elles aussi de l’offre et de la demande et nécessitent de disposer d’un référentiel commun.