Les ombres et les soleils de ma vie - Audrey Barrière - E-Book

Les ombres et les soleils de ma vie E-Book

Audrey Barrière

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Beschreibung

"Les ombres et les soleils de ma vie" capture l’essence même des bonheurs, des plaisirs, des colères et des malheurs de l’existence, exprimés avec une délicate intensité. Au fil des pages, les mots tracent le chemin d’un destin, délivrant des messages empreints de résilience et de combativité, tout en vous invitant à découvrir les profondeurs de l’âme humaine.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Audrey Barrière prend très tôt la décision d’écrire un livre sur elle-même et sur sa propre vie. Elle le fait afin de partager avec le monde, ceux qui lui sont chers, ainsi qu’avec tous ceux qui lui offrent leur précieux soutien amical, ses pensées les plus intimes.

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Audrey Barrière

Les ombres et les soleils

de ma vie

© Lys Bleu Éditions – Audrey Barrière

ISBN : 979-10-422-3224-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Ma famille

Lorsque j’étais petite, mes parents se disputaient souvent. C’est pour cette raison qu’ils ont divorcé en 1998.

Alors que j’étais encore bébé, quelques fois mon père faisait venir son copain à lui, dans la nuit, ou bien parlait par la CB, ou encore m’emmenait dans une station-service Esso : soit je me couchais tard, soit j’étais réveillé par son copain.

Mon père a travaillé, ils donnaient des cours dans des collèges en science, quand il était jeune, mais maintenant il a plus la possibilité. Pourtant il aurait pu aller très loin, devenir peut-être principal d’un collège ou lycée.

Ma mère à l’époque travaillait pour les handicapés.

Quand mes parents n’étaient pas là, j’allais chez mes grands-parents.

Ma grand-mère maternelle avait un bel accent, elle venait du sud de la France. Elle était prof de français dans un lycée à Nîmes. Elle s’est mariée avec un homme que je n’ai pas connu, un médecin généraliste qui a créé en 1980 SOS Médecin du Val D’Oise à Franconville, et a eu trois enfants, dont ma mère.

Mon oncle Bernard travaille dans les métaux. Il s’est marié et n’a pas d’enfant. Sa femme est biologiste dans un hôpital et habite à Reims la semaine, puis rejoint mon oncle à Franconville, le jeudi soir.

Mon oncle Gilbert est chirurgien plasticien. Il s’est marié le 04 septembre 2004 et n’a pas non plus d’enfant. Il habite à Paris. Sa femme vit avec lui depuis son mariage et elle aussi est chirurgienne, d’ailleurs ils travaillent ensemble.

Ma mère Florence est maître-chien. Elle s’est mariée en 1991 puis a divorcé en 1998. Actuellement, elle a un concubin, et elle a qu’un enfant, moi.

Ma grand-mère maternelle a une sœur et un frère.

Ma grande tante était infirmière. Elle habite à Lunel, s’est mariée en 1956. Son mari est détective enquêteur. Ils ont trois filles :

Ma cousine, Véronique, qui travaille, est mariée et a deux filles : Ma, 19 ans et Mag, 21 ans.

Ma cousine Laurence qui travaille à Adecco. Elle est mariée et a deux enfants : B.17 ans et C.14 ans.

Ma cousine Isabelle, qui travaille également, est mariée et a deux filles : M.13ans et T.9ans.

Ma grand-mère paternelle travaillait au crédit foncier. C’est d’ailleurs là qu’elle a connu son mari. Elle s’est mariée le 02 juillet 1956 et a eu deux fils, dont mon père.

Mon Oncle est prothésiste dentiste. Il s’est marié et ils ont trois enfants : R, 19 ans, Q, 17 ans et C, 14 ans.

Mon père, Eric n’a pas de travail. Il a eu deux enfants avec deux femmes différentes. Mon frère s’appelle Jean Baptiste et a 20 ans.

Un jour que j’étais à carrefour avec ma mère, qui devait aller chercher des lunettes de vue chez l’opticien, je me suis mise à faire une comédie, car j’en voulais aussi. J’avais trois ans et mes parents voulaient divorcer.

Pour se détendre, ma mère est allée boire un café au France. Un monsieur lui a demandé ce que j’avais pour pleurer autant. Ma mère a tout simplement répondu la vérité. Par la suite ils se sont revus plusieurs fois dans le même café. C’est comme ça que Touati est devenu le concubin de ma mère.

Au début avant d’avoir un appartement, on a été obligés de vivre à quatre dans celui de mon père, pendant pas mal de temps. Malgré toutes les difficultés, j’étais rigolote.

Petites histoires

Un jour avec ma mère, on regardait les informations sur TF1 et c’était sur les pédophiles. Comme ma mère avait peur pour moi, elle en parlait souvent.

Alors je lui ai demandé : « Qu’est-ce que c’est, un pédophile ? » Elle était mal à l’aise à cause de ma question alors elle m’a répondu que c’était un homme qui avait un zizi. Elle venait de faire une grosse bêtise ; dès que je sortais dans la rue, je criais tout fort : « Lui, il a un zizi, c’est un pédophile. »

Ou bien aussi, quand j’étais petite, mon père avait de la barbe et des lunettes. Dès que je voyais un homme qui avait de la barbe et des lunettes, je courais vers lui en criant tout fort : « C’est papa, c’est lui. »

La nuit aussi, je ne voulais pas dormir, je disais, je fais le ménage comme mon père.

Quand j’étais à la maternelle, au début je ne voulais pas y aller et je faisais des comédies. Le samedi, quand il y avait école, c’était papa qui m’emmenait. La semaine, maman, elle ne cédait pas. Mais, papa, lui, il revenait avec moi, à la maison et chaque fois qu’il m’emmenait, c’était la même histoire.

Cette fois-là, je n’avais pas école, mais, comme tous les matins, je m’étais levée à 07 heures tapantes. Ma mère, qui aime bien dormir, s’est réveillée en colère, énervée et furieuse. Du coup, elle m’a pris avec elle et nous sommes allées toutes les deux à l’école.

C’est à l’école maternelle que j’ai connu mon premier copain, Olivier. Je me souviens de lui, car il faisait que des bêtises et que je le suivais partout.

Après qu’il ait déménageais, j’ai connu Sébastien avec qui je jouais aux Power ranger. Sa mère était serveuse de cantine à la cantine maternelle. Puis j’ai connu mon copain de toujours, Florian.

Je me rappelle comment ma grand-mère et ma mère se sont rendu compte que j’étais dyslexique et que je devais aller voir une orthophoniste.

Un jour, alors que je rentrais de la maternelle et que je m’étais mis d’accord avec ma mère pour manger chez ma grand-mère maternelle, j’ai couru vers elle pour lui dire que j’avais un copain et au lieu de dire qu’il s’appelait Florian Fallot, je prononçais Slorian Salop…

J’avais 5 ans à peu près quand une fois mon père est allé voir une copine à lui qui habitait à Persan et qui avait une fille d’un an de moins que moi. Pendant une semaine, il nous a laissées, ma mère et moi, sans rien.

Ma mère, qui devait avoir sa paye à la fin du mois, n’avait pas assez d’argent pour qu’on puisse acheter à manger. Pensez-vous, il fallait bien qu’on se nourrisse !

Comme j’avais de l’argent sur un compte en banque (c’est papa qui me l’avait ouvert et placé), ma mère m’a bien expliqué qu’il fallait retirer de la tune dessus.

Un jour j’étais avec ma grand-mère paternelle, et j’aperçois une voisine, je dis tout fort : « Oh, madame, qu’est-ce que vous êtes grosse ! »

Ma grand-mère a été très gênée, à la maison, elle m’explique que ce n’est pas bien et la prochaine fois de m’excuser auprès de sa voisine.

Environ une semaine après, je revois cette voisine pour m’excuser, je lui dis tout fort : « Oh madame, qu’est-ce que vous êtes très mince. »

Comme tous les enfants du monde, à 6 ans, je suis rentrée au CP. Ma grand-mère paternelle m’avait fait part de son projet : il était mieux pour moi d’après elle, de passer la semaine à Deuil La Barre et le week-end chez mes parents.

Moi j’étais petite et j’étais d’accord pour ce projet.

Le jour de mon inscription, la directrice m’a demandé comment je me prénommais. J’ai répondu : « Laeticia » et elle l’a noté. Ma mère a dit : « Mais non, c’est Audrey. » Finalement, je ne regrette pas.

Un jour, il y avait une visite prévue dans l’école, je suis allée voir ma future maîtresse. Elle voulait savoir ce que je savais faire, je lui ai répondu : « la mécanique, avec mon père », mais elle voulait savoir si je savais lire, écrire…

Par la suite, on a eu un appartement en face, on voyait la fenêtre de mon père de là où on était.

On vivait avec Touati qui est livreur de bois. Au début, mon père et Touati étaient jaloux l’un de l’autre.

Une fois je devais manger au restaurant avec Touati et ma mère, j’étais chez mon père, et je voulais manger avec mon père, au téléphone j’ai insisté auprès de ma mère, qui avait fini par accepter.

Touati qui n’était pas content que je ne vienne pas manger au restaurant a débarqué chez mon père très énervé pour me récupérer et ils se sont violemment battus devant moi.

Pendant une période quand on voulait aller voir mon père, on disait à Touati qu’on allait faire un tour. On passait par le parking pour qu’il ne nous aperçoive pas, sinon il risquerait de nous faire la tête.

Ma grand-mère maternelle est décédée le 31 juillet 2000. À la rentrée de mon CM2, je suis allée dans un pensionnat à Butry. Tous les lundis, je pleurais, car la semaine je n’étais pas chez moi. J’avais perdu mes habitudes. J’ai fait un mois et après la Toussaint, j’ai réintégré mon ancienne école.

À l’école, j’avais très peu d’amis. Grâce à Florian, j’ai connu Elodie. Sans savoir pourquoi, on m’emmerdait et c’est ma copine qui me défendait.

Un peu après le décès de sa mère, ma mère a eu besoin de réconfort, de compagnie alors elle a acheté un chien, Luxor. Il avait deux mois.

Ma mère s’est alors trouvée du travail, maître-chien et son premier patron s’appelait F. Quant à moi, la nuit, je restais toute seule. Ma famille disait à ma mère que ce n’était pas bien. Donc ma mère ne savait plus quoi faire.

L’été 2001, la sœur de Touati qui habite à Montigny a fait venir K, d’Algérie.

Comme je disais, ma mère a dû commencer son travail en janvier 2002. Un jour, elle a eu une idée pour régler le problème : elle s’est dit que K, pourrait venir dormir à la maison pour me garder. Je dormais encore dans mon grand lit avec mes 26 peluches à moi toute seule.

Le premier soir où il devait me garder, dans la nuit j’ai senti une main me caresser dans les endroits où il ne fallait pas et il m’a dit « c’est pour t’aider à dormir » et je l’ai cru. Le lendemain, il m’a dit : « Viens, on va prendre un bain ensemble. » Je me suis laissé faire, ce qui m’a paru bizarre, c’est qui m’a lavée avec sa main. Quand je lui ai posé pourquoi il me lavait ainsi, il m’a répondu qu’en Algérie, on lavait avec la main.

Le temps passa K, voulait trouver un boulot. Au bout de quelques semaines, on sentait de la fatigue chez notre chien, donc il fallait un second. Ma mère a réussi à trouver un autre chien, Onix, mais même avec nous il était méchant. Il a osé mordre un ami et par voie de conséquence on a dû l’échanger contre une petite chienne, Tamara, mais qui était trop jeune pour travailler. Après, ma maman est allée faire un tour à la SPA. Finalement, on a eu une chienne, Diane. Mais malheureusement, un jour qu’elle était au dressage, K. a tiré trop fort sur sa laisse et elle s’est cassé la patte en retombant. Donc on revenait toujours au point de départ : un chien pour deux personnes qui font de la sécurité.

Bien sûr, on ne voulait pas les donner, car un chien c’est très attachant et on l’aime. Pendant une période, ma mère s’est retrouvée au chômage. À un moment, on était en vacances chez son oncle qui nous a dit : « Maintenant, vous pouvez donner vos chiens. »

Quelques mois, après, ma mère a retrouvé du travail.

Un jour, elle a eu un chien, qu’elle avait récupéré gratuitement. Il s’appelait Trickssy, c’était un rottweiler croisé boxer. Mais il dormait sur les sites, ma mère s’est fait attraper par les contrôleurs à cause de cela. De plus il faisait des bêtises ! Dans notre jardin, nous avions deux poules et un coq… il a mangé les deux poules et le coq est mort de chagrin. Une autre fois, dans notre appartement, la fenêtre de la cuisine était restée ouverte. Pensez-vous, il en a profité pour sauter et résultat, il a atterri sur le balcon du deuxième étage. Alors, Touati, courageux, il a pris une échelle et est allé le récupérer. Tous les gens le regardaient comme il avait soulevé un chien de trente tonnes, la honte !

Enfin, un jour où nous avions les cinq chiens dans l’appartement, dans l’après-midi, nous avons décidé, ma mère et moi, de les sortir. Toutes les deux, nous sommes donc parties dans une prairie sous une pluie torrentielle. Sous un arbre s’était réfugiés les quatre bergers, deux allemands, et deux malinois, et devinez qui se trouvait à l’écart, dans un froid de canard sous la pluie : le rottweiler croisé boxer.

Donc, par fatigue, on a fini par le donner.

Puis Diane a eu huit chiots de plus, vous imaginez… Touati les a donnés, mais Diane, croyant que notre petite chienne, Tamara, les avait mangés, est devenue méchante avec elle. On a alors pensé que c’était préférable de la donner, pour qu’elle soit heureuse.

Aujourd’hui, le 28 novembre 2006, en théorie il devrait donc nous rester trois chiens, car 5-2= 3. Eh bien, non, la réponse est deux. Qu’est-il arrivé à l’un des chiens ? Je vous donnerai la réponse plus loin.