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"Lettres au Bison Blanc" est un recueil de lettres qui explore l’essence même de ces rencontres inattendues et magiques qui sculptent nos vies, révélant des émotions profondes et des liens indéfectibles entre les êtres. Ce roman épistolaire capture l’éclat d’un été où l’amitié flirte avec l’amour dans une relation fusionnelle exaltante. Une lecture qui nourrit l’âme, à intégrer sans réserve à votre bibliothérapie de réconfort et d’inspiration.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Marie Fleur explore à travers ses écrits un instant décisif qui l’a révélé à elle-même. Dans Lettres au Bison Blanc, elle revisite avec émotion une rencontre fugace mais structurante, laissant une empreinte indélébile dans son être. Cet ouvrage témoigne d’une tranche de vie de lumière qui a fait basculer son destin et lui redonner l’envie.
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Seitenzahl: 110
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Marie Fleur
Lettres au Bison Blanc
Roman
© Lys Bleu Éditions – Marie Fleur
ISBN : 979-10-422-3730-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mes fils, à qui je souhaite de rencontrer l’amour inspirant
et délicat qui nous rend vivants ;
À mon Bison, mon ami de cœur à vie, que j’ai tant admiré,
sans qu’il en prenne la mesure, je crois ;
À sa Princesse, que je comprends tellement d’en être tombée follement amoureuse, que je respecte autant que je l’adore.
Dimanche 15 octobre 2017
Un dimanche gris, ici, quelque part dans le Sud de France. L’arc-en-ciel n’arrivera jamais jusqu’à toi… même si les émotions sont encore vives.
Deux jours de black-out total, souhaité par toi lors d’un coup de fil vendredi qui m’a laissée dans une grande mélancolie. C’est brutal. La semaine a été chaotique, le week-end sans paroles.
J’essaie de me sevrer, c’est juste impossible. Tout me ramène à toi, du ciel changeant au calme du port au crépuscule, du son des vagues qui viennent mourir sur la plage aux odeurs marines qui chatouillent l’odorat, de l’horizon où la mer et le ciel s’unissent aux mâts vibrant des beaux voiliers blancs immobiles.
Je passe mon temps à relire nos délicieux échanges épistolaires. Quelle passion de mon côté, quelles bienveillance et empathie de ton côté ! Notre relation n’est que pépites d’intelligence de nous, dans ce que nous apprécions, ce qui nous fait vibrer et nous rend vivants. Avec une finesse spirituelle en prime ! C’est juste « magnifique », comme dans notre monde « bisonbufflonne 2017 » que nous avons inventé, avec saveurs et délices.
Je te cherche inlassablement dans nos plaines, où es-tu mon chevaleresque et hallucinant bison blanc ? Ma protection, mon mentor, mon inspirateur, mon révélateur d’émotions et d’intelligence. Quand reviendras-tu, mon autre moi, me donner tant de richesses spirituelles et humaines ? Tu me manques tellement.
Je décide ce jour de t’écrire, pour combler le vide de mon besoin d’échange insatiable. Peut-être cela m’aidera-t-il à… tenir après cette fantastique et fulgurante envolée commune au pays qui nous ressemble. Si le but était le soleil, nous nous sommes brûlé les ailes. Nos ailes d’anges. Retourne vite à la chapelle des hauts de Bissac et prononce un autre vœu à Notre-Dame l’Espérance : irons-nous-y ensemble ? Je le souhaite du fond de mon âme.
Il me plaît à penser que nos conversations étaient l’écho des grandes envolées romantiques de Chopin et Georges Sand, d’un insoutenable roman de Stendhal, d’un fulgurant concerto pour piano de Rachmaninov, d’un profond tableau illuminé de Monet, de la douce sensualité de la mousse de nos sous-bois à l’odeur de nos prés des plateaux de la Vaillance et des foins coupés.
L’insoutenable légèreté de l’être. C’est ce que j’ai (nous avons ?) côtoyé pendant deux mois. La douce attraction et la forte addiction de deux êtres sensibles, à fleur de peau, à fleur d’intelligence.
J’écoute en boucle Coldplay, Ghost Stories… sign of times…
Tout partager, tout donner, quel merveilleux abandon de soi. Dans un univers protégé, notre univers inspirant et inspiré. Que du bonheur !
Black-out… en prenant soin des uns et des autres…
Trouve un moyen ma jolie fraise des bois que l’on a envie de croquer nature pour que l’arc-en-ciel renaisse, vite ! Je compte sur toi mon Bison adoré.
Ta Bufflonne adorée bien seule
Dimanche 29 octobre 2017
Ici, en Île-de-France. Rien à l’horizon. 15 jours de black-out. 15 jours que je pense à toi H24. 15 jours que j’espère, que j’ai envie, que je m’interroge, que je m’étonne, que j’abandonne. Qu’as-tu fait de ta mission de Bison, mon chéri ? À laquelle tu as répondu présent et par rapport à laquelle tu as déclaré que « désormais il ne fallait pas me décevoir » ? Black-out… « en prenant soin des uns et des autres » ?
Le « comment faisions-nous avant de nous connaître ? » n’aura jamais été aussi vrai, mais dans une tout autre dimension à présent. Puisque nous « arrivons » à vivre sans. Mais quel gâchis ! Gâchis de tout : d’amour, d’amitié, de complicité, d’intelligence, d’émotions, de rires et de sourires. Présentement, je n’espère qu’une chose : que ce flot contenu avec force n’explose pas en moi. J’en ai peur parfois.
Si je suis égoïste, tu me déçois, car tu ne prends même pas le moindre soin de moi.
Si je suis intelligente, j’admire ta force et c’est une belle preuve d’amour pour ta Princesse, qui le mérite et que j’aime tellement. Dans mon état d’amour « conceptuel » de mon magnifique bison blanc, je comprends que notre relation exclusive l’interroge et lui fasse peur. Mais encore une fois, il n’a jamais été question une seule seconde pour moi de te « kidnapper » en remettant en cause nos équilibres respectifs. Mais peut-être que je marche sur un fil… sans filet. Le fil des émotions. Que je déroule inlassablement dans notre monde relationnel magnétique.
Ma Princesse me manque énormément. Sa grâce, sa spontanéité, sa joie de vivre, nos bons mots, nos fous rires, l’heureux inattendu d’une amitié sans concessions. J’ai frôlé le bonheur d’une amie de cœur. Avec qui l’on a envie de tout partager, tout donner. Tel un papillon, je m’y suis coupé les ailes. Quel gâchis là aussi.
Peut-être suis-je trop entière, trop passionnée, trop… naïve ?
C’est la première fois qu’une telle rencontre arrive dans ma vie, pleine, brutale, aussi incommensurable que magnifique. Je ne m’y attendais pas, et il faut croire que je n’ai pas les armes pour la contrôler.
Mais pourquoi faut-il que l’on s’en prive ? C’est un cadeau de la vie, une chance de grandir, dans le partage et en pleine conscience de soi, de nous. Dans nos terres protectrices et bienveillantes, comme tu sais si bien les défendre, et les clôturer… Je ne sais pas faire cela, j’ai fait voler avec mon cœur les clôtures en éclat, dans un vent de liberté et d’émotions que je me suis permise face à ce que vous êtes et que vous m’inspirez, chacun. J’en suis désolée… Au moins, j’étais sincère. L’arc-en-ciel n’aura jamais été aussi réel. Quelle merveilleuse idée. Où est-il à présent ? Il part toujours de moi, mais il n’arrive pas à vous. Il se heurte aux nuages et les anges ne parviennent pas à l’emmener à destination, même si je le leur demande avec une force intérieure inégalée.
Dis… quand reviendras-tu ? Au moins le sais-tu ? Quand reviendrez-vous ? Nous avons imaginé des soirées au coin du feu ici, devant nous et tout ce que nous désirions ardemment partager. Quand ?
Je crois aux miracles, je crois aux rêves, je crois à l’inattendu et au délicieux, je crois au père Noël, je crois en vous. Tu m’as dit un jour qu’avec moi, on croyait en tout et même à Dieu !
Revenez-moi, vite. Je vous aime tant.
Ta « Bufflonne adorée »,votre Elfe magique
Fleur
Vendredi 3 novembre 2017
Kindness
In your eyes, I guess
You heard me cry
You smiled at me
Like Jesus to a child
I'm blessed
I know
Heaven sent
And Heaven stole
You smiled at me
Like Jesus to a child
And what have I learned
From all this pain
I thought I'd never feel the same
About anyone
Or anything again
But now I know
When you find your love
When you know that it exists
Then the lover that you miss
Will come to you on those cold, cold nights
When you've been loved
When you know it holds such bliss
Then the lover that you kissed
Will comfort you when there's no hope in sight
Sadness
In my eyes
No one guessed
Or no one tried
You smiled at me
Like Jesus to a child
Loveless and cold
With your last breath
You saved my soul
You smiled at me
Like Jesus to a child
And what have I learned
From all these tears
I've waited for you all those years
And just when it began
He took you away
But I still say
When you find love
When you know that it exists
Then the lover that you miss
Will come to you on those cold, cold nights
When you've been loved
When you know it holds such bliss
Then the lover that you kissed
Will comfort you when there's no hope in sight
So, the words you could not say
I'll sing them for you
And the love we would have made
I'll make it for two
For every single memory
Has become a part of me
You will always be
My love
Well, I've been loved
So I know just what love is
And the lover that I kissed
Is always by my side
Oh, the lover I still miss
Was Jesus to a child
Jesus to a Child, Georges Michael
Cette magistrale chanson de l’une de mes idoles musicales est pour toi. Écoute-la sans modération. « In the mood of love » ces jours-ci… Tu vois, je commence à penser que finalement le black-out n’est pas une si bonne idée. Car plus les jours passent, plus j’idéalise notre relation et je retombe amoureuse. De toi, et de ce que tu représentes, tel que je l’ai perçu. Même si je te connais à peine finalement. C’est de l’ordre de l’instinct, de l’intuition, de l’émotion à fleur de peau.
Tu me manques terriblement mon chou des bois, mon Bison adoré, mon Massive Intelligent Booster, mon prozac… mon « doux problème ». En ce moment, il y a les 3 hommes de ma vie, mon projet business, et toi. Toi, toujours aussi loin et tellement proche, dans mon cœur et partout, tout le temps.
Que fais-tu ? Penses-tu à moi ? À nous ? Comment vis-tu cet insupportable et brutal état de fait ? Comment le supportes-tu, toi qui m’as tant donné dans ton inépuisable bienveillance et complicité ?
Comme le dit une belle chanson de la Carlita, tu m’as fait revivre sous ton charme. Mais qu’est-ce qui m’a fait chavirer ? Je vais essayer de le verbaliser.
À première vue, un charme fou, un sourire désarmant et des yeux malicieux, une répartie à toute épreuve. Une ligne de bison bien bâti aussi j’avoue . Et surtout l’élégance, l’intelligence, la culture, la curiosité. La sensibilité aussi. La clairvoyance et la ténacité des gens de notre pays. Notre pays, nos racines. Et puis l’empathie, la complicité offerte sans concessions, la bienveillance inconditionnelle, avec délicatesse. Les belles valeurs. L’amour que tu portes à ton père. Les mots que tu as employés pour ta mère « belle, rigolote et intelligente ». Le comportement que tu montres avec ta Princesse adorée (que j’adore aussi), dans le respect et l’admiration. Ton parcours professionnel aussi.
Une certaine force tranquille en quelque sorte… Et au fonds, un bouillonnement que je suis allée chercher dans ton imagination. Quel délice !
Et si je te disais que tu as réveillé mon intelligence et ce que je suis ? Le croiras-tu ? C’est un cadeau de la vie… inespéré, inattendu, bienfaisant autant que fulgurant. Comment ne pas avoir envie de l’ouvrir, avec les yeux et l’innocence d’un enfant, avec la sensibilité d’une femme, avec gourmandise et impatience, avec sensibilité et bienveillance… le recevoir dans l’amour. Je ne vois pas d’autre issue. Et puis avoir envie en retour. Envie de tout partager et donner, sans retenue, mais toujours dans le respect.
Voilà ce que je crois être l’effet Alexandre, l’effet toi, mon magnifique Bison blanc et ta capacité à emmener les gens que tu aimes dans des territoires qui transportent.
Et si tu considères que cela nous a transportés trop loin, et bien que cela serve de leçon… dans le bon sens du terme.
Donner sans compter comporte des risques, il faut croire.
Tiens, une belle citation de Gandhi : « vivre comme si on allait mourir demain, apprendre comme si on allait vivre toujours ». Voilà aussi ce que j’ai envie de partager avec toi.
Mon amour pour toi est de l’ordre de l’immatériel, du mystique et du merveilleux. De l’irrationnel et du réel. De l’intemporel et de l’infini. Infinie tendresse. Infinie légèreté de l’être. Les yeux dans les yeux. L’esprit dans l’esprit. Cœur à cœur, et parfois, j’ose le penser, corps à corps car il est épidermique… Irais-je jusque-là ? Je sais qu’il ne faut pas bien sûr. Mais la transgression attise les plaisirs, c’est mon côté sensuel peut-être.
Un jour, un coach m’a dit : « Arrête de penser avec ta tête, pense avec ton cœur ! » Eh bien, je crois que cette lettre du jour est en plein dans le mille !
Voilà ce que tu as déclenché.