Marcel Proust: Oeuvres complètes (A to Z Classics) - Marcel Proust - E-Book

Marcel Proust: Oeuvres complètes (A to Z Classics) E-Book

Marcel Proust

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Beschreibung

A to Z Classics est la référence en matière d'oeuvre classique.Toutes nos oeuvres sont de bonne qualité et contienne une table des matières active ( HTML ), ce qui vous facilitera la lecture.À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDUDu côté de chez Swann (1913)À l’ombre des jeunes filles en fleurs (1919)Le côté de Guermantes (1920–21)Sodome et Gomorrhe (1921–22)La prisonnière (1923)Albertine disparue (La fugitive) (1925)Le temps retrouvé (1927)Les plaisirs et les jours (1896)John Ruskin: La bible d’Amiens (1904)John Ruskin: Sésame et les lys (1906)Pastiches et mélanges (1919)Chroniques (1927)Jean Santeuil (1952, 1971)Contre Sainte-Beuve (1954)Articles et préfaces (1885–1921)

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Veröffentlichungsjahr: 2017

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MARCEL PROUST

ŒUVRES

marcel proust

— ★ —

Les plaisirs et les jours(1896)

La bible d’Amiens(1904)

Sésame et les lys(1906)

Pastiches et mélanges(1919)

Chroniques(1927)

Jean Santeuil(1952, 1971)

Contre Sainte-Beuve(1954)

Articles et préfaces (1885–1921)

À la recherche du temps perdu(1913–1927)

Marcel Proust

LES PLAISIRS ET LES JOURS

Calmann-Lévy, 1896

les plaisirs et les jours

— ★ —

Préface

À mon ami Willie Heath

La mort de Baldassare Silvande, vicomte de Sylvanie

IIIIIIIVV

Violante ou la Mondanité

Chapitre I Enfance méditative de Violante

Chapitre II Sensualité

Chapitre III Peines d’amour

Chapitre IV La mondanité

Fragments de comédie italienne

I Les maîtresses de Fabrice

II Les amies de la comtesse Myrto

III Heldémone, Adelgise, Ercole

IV L’inconstant

V

VI Cires perdues

VII Snobs

VIII Oranthe

IX Contre la franchise

X

XI Scénario

XII Éventail

XIII Olivian

XIV Personnages de la comédie mondaine

Mondanité et mélomanie de Bouvard et Pécuchet

I Mondanité

II Mélomanie

Mélancolique villégiature de Mmede Breyves

IIIIIIIVV

Portraits de peintres et de musiciens

Portraits de peintres

Albert Cuyp

Paulus Potter

Antoine Watteau

Antoine van Dyck

Portraits de musiciens

Chopin

Gluck

Schumann

Mozart

La confession d’une jeune fille

IIIIIIIV

Un dîner en ville

III Après dîner

Les regrets, rêveries couleur du temps

I Tuileries

II Versailles

III Promenade

IV Famille écoutant la musique

V

VI

VII

VIII Reliques

IX Sonate clair de lune

X Source des larmes qui sont dans les amours passées

XI Amitié

XII Éphémère efficacité du chagrin

XIII Éloge de la mauvaise musique

XIV Rencontre au bord du lac

XV

XVI L’étranger

XVII Rêve

XVIII Tableaux de genre du souvenir

XIX Vent de mer à la campagne

XX Les perles

XXI Les rivages de l’oubli

XXII Présence réelle

XXIII Coucher de soleil intérieur

XXIV Comme à la lumière de la lune

XXV Critique de l’espérance à la lumière de l’amour

XXVI Sous-bois

XXVII Les marronniers

XXVIII La mer

XXIX Marine

XXX Voiles au port

La fin de la jalousie

IIIIII

Préface

Pourquoi m’a-t-il demandé d’offrir son livre aux esprits curieux ? Et pourquoi lui ai-je promis de prendre ce soin fort agréable, mais bien inutile ? Son livre est comme un jeune visage plein de charme rare et de grâce fine. Il se recommande tout seul, parle de lui-même et s’offre malgré lui.

Sans doute il est jeune. Il est jeune de la jeunesse de l’auteur. Mais il est vieux de la vieillesse du monde. C’est le printemps des feuilles sur les rameaux antiques, dans la forêt séculaire. On dirait que les pousses nouvelles sont attristées du passé profond des bois et portent le deuil de tant de printemps morts.

Le grave Hésiode a dit aux chevriers de l’Hélicon Les Travaux et les jours. Il est plus mélancolique de dire à nos mondains et à nos mondaines Les Plaisirs et les jours, si, comme le prétend cet homme d’état anglais, la vie serait supportable sans les plaisirs. Aussi le livre de notre jeune ami a-t-il des sourires lassés, des attitudes de fatigue qui ne sont ni sans beauté ni sans noblesse.

Sa tristesse même, on la trouvera plaisante et bien variée, conduite comme elle est et soutenue par un merveilleux esprit d’observation, par une intelligence souple, pénétrante et vraiment subtile. Ce calendrier des Plaisirs et des Jours marque et les heures de la nature par d’harmonieux tableaux du ciel, de la mer, des bois, et les heures humaines par des portraits fidèles et des peintures de genre, d’un fini merveilleux.

Marcel Proust se plaît également à décrire la splendeur désolée du soleil couchant et les vanités agitées d’une âme snob. Il excelle à conter les douleurs élégantes, les souffrances artificielles, qui égalent pour le moins en cruauté celles que la nature nous accorde avec une prodigalité maternelle. J’avoue que ces suffrances inventées, ces douleurs trouvées par génie humain, ces douleurs d’art me semblent infiniment intéressantes et précieuses, et je sais gré a Marcel Proust d’en avoir étudié et décrit quelques exemplaires choisis.

Il nous attire, il nous retient dans une atmosphère de serre chaude, parmi des orchidées savantes qui ne nourrissent pas en terre leur étrange et maladive beauté. Soudain, dans l’air lourd et délicieux, passe une flêche lumineuse, un éclair qui, comme le rayon du docteur allemand, traverse les corps. D’un trait le poète a pénétré la pensée secrète, le désir inavoué.

C’est sa manière et son art. Il y montre une sûreté qui surprend en un si jeune archer. Il n’est pas du tout innocent. Mais il est si sincère et si vrai qu’il en devient naïf et plaît ainsi. Il y a en lui du Bernardin de Saint-Pierre dépravé et du Pétrone ingénu.

Heureux livre que le sien ! Il ira par la ville tout orné, tout parfumé des fleurs dont Madeleine Lemaire l’a jonché de cette main divine qui répand les roses avec leur rosée.

anatole france. Paris, le 21 avril 1896.

— ★ —

À mon ami Willie Heath

Mort à Paris le 3 octobre 1893

« Du sein de Dieu où tu reposes…

révèle-moi ces vérités

qui dominent la mort,

empêchent de la craindre

et la font presque aimer. »

Les anciens Grecs apportaient à leurs morts des gâteaux, du lait et du vin. Séduits par une illusion plus raffinée, sinon plus sage, nous leur offrons des fleurs et des litres. Si je vous donne celui-ci, c’est d’abord parce que c’est un livre d’image. Malgré les « légendes », il sera, sinon lu, au moins regardé par tous les admirateurs de la grande artiste qui m’a fait avec simplicité ce cadeau magnifique, celle dont on pourrait dire, selon le mot de Dumas, « que c’est elle qui a créé le plus de roses après Dieu ». M.Robert de Montesquiou aussi l’a célébrée, dans des vers inédits encore, avec cette ingénieuse gravité, cette éloquence sentencieuse et subtile, cet ordre rigoureux qui parfois chez lui rappellent le XVIIe siècle.

Il lui dit, en parlant des fleurs :

« Poser pour vos pinceaux les engage à fleurir.

Vous êtes leur Figée et vous êtes la Flore

Qui les immortalise, où l’autre fait mourir ! »

Ses admirateurs sont une élite, et ils sont une foule. J’ai voulu qu’ils voient à la première page le nom de celui qu’ils n’ont pas eu le temps de connaître et qu’ils auraient admiré. Moi-même, cher ami, je vous ai connu bien peu de temps. C’est au Bois que je vous retrouvais souvent le matin, m’ayant aperçu et m’attendant sous les arbres, debout, mais reposé, semblable à un de ces seigneurs qu’a peints Van Dyck et dont nous aviez l’élégance pensive.

Leur élégance, en effet, comme la vôtre, réside moins dans les vêtements que dans le corps, et leur corps lui-même semble l’avoir reçue et continuer sans cesse à la recevoir de leur âme : c’est une élégance morale. Tout d’ailleurs contribuait à accentuer cette mélancolique ressemblance, jusqu’à ce fond de feuillages à l’ombre desquels Van Dycka souvent arrêté la promenade d’un roi ; comme tant d’entre ceux qui furent ses modèles, vous deviez bientôt mourir, et dans vos yeux comme dans les leurs, on voyait alterner les ombres du pressentiment et là douce lumière de la résignation. Mais si la grâce de votre fierté appartenait de droit à l’art d’un Van Dyck, vous releviez plutôt du Vinci par la mystérieuse intensité de votre vie spirituelle. Souvent le doigt levé, les yeux impénétrables et souriants en face de l’énigme que vous taisiez, vous m’êtes apparu comme le saint Jean-Baptiste de Léonard. Nous formions alors le rêve, presque le projet, de vivre de plus en plus l’un avec l’autre, dans un cercle de femmes et d’hommes magnanimes et choisis, assez loin de la bêtise, du vice et de la méchanceté pour nous sentir à l’abri de leurs flèches vulgaires.

Vôtre vie, telle que nous la vouliez, serait une de ces œuvres à qui il faut une haute inspiration. Comme de la foi et du génie, nous voulons la recevoir de l’amour.

Mais c’était la mort qui devait vous la donner. En elle aussi et même en ses approches résident des forces cachées, des aides secrètes, une « grâce » qui n’est pas dans la vie. Comme les amants quand ils commencent à aimer, comme les poètes dans le temps où ils chantent, les malades se sentent plus près de leur âme. La vie est chose dure qui serre de trop près, perpétuellement nous fait mal à l’âme. À sentir ses tiens un moment se relâcher, on peut éprouver de clairvoyantes douceurs.

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

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