0,99 €
A to Z Classics est la référence en matière d'oeuvre classique.Toutes nos oeuvres sont de bonne qualité et contienne une table des matières active ( HTML ), ce qui vous facilitera la lecture.À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDUDu côté de chez Swann (1913)À l’ombre des jeunes filles en fleurs (1919)Le côté de Guermantes (1920–21)Sodome et Gomorrhe (1921–22)La prisonnière (1923)Albertine disparue (La fugitive) (1925)Le temps retrouvé (1927)Les plaisirs et les jours (1896)John Ruskin: La bible d’Amiens (1904)John Ruskin: Sésame et les lys (1906)Pastiches et mélanges (1919)Chroniques (1927)Jean Santeuil (1952, 1971)Contre Sainte-Beuve (1954)Articles et préfaces (1885–1921)
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Veröffentlichungsjahr: 2017
★
marcel proust
— ★ —
Les plaisirs et les jours(1896)
La bible d’Amiens(1904)
Sésame et les lys(1906)
Pastiches et mélanges(1919)
Chroniques(1927)
Jean Santeuil(1952, 1971)
Contre Sainte-Beuve(1954)
Articles et préfaces (1885–1921)
À la recherche du temps perdu(1913–1927)
Marcel Proust
★
★
Calmann-Lévy, 1896
les plaisirs et les jours
— ★ —
Préface
À mon ami Willie Heath
La mort de Baldassare Silvande, vicomte de Sylvanie
IIIIIIIVV
Violante ou la Mondanité
Chapitre I Enfance méditative de Violante
Chapitre II Sensualité
Chapitre III Peines d’amour
Chapitre IV La mondanité
Fragments de comédie italienne
I Les maîtresses de Fabrice
II Les amies de la comtesse Myrto
III Heldémone, Adelgise, Ercole
IV L’inconstant
V
VI Cires perdues
VII Snobs
VIII Oranthe
IX Contre la franchise
X
XI Scénario
XII Éventail
XIII Olivian
XIV Personnages de la comédie mondaine
Mondanité et mélomanie de Bouvard et Pécuchet
I Mondanité
II Mélomanie
Mélancolique villégiature de Mmede Breyves
IIIIIIIVV
Portraits de peintres et de musiciens
Portraits de peintres
Albert Cuyp
Paulus Potter
Antoine Watteau
Antoine van Dyck
Portraits de musiciens
Chopin
Gluck
Schumann
Mozart
La confession d’une jeune fille
IIIIIIIV
Un dîner en ville
III Après dîner
Les regrets, rêveries couleur du temps
I Tuileries
II Versailles
III Promenade
IV Famille écoutant la musique
V
VI
VII
VIII Reliques
IX Sonate clair de lune
X Source des larmes qui sont dans les amours passées
XI Amitié
XII Éphémère efficacité du chagrin
XIII Éloge de la mauvaise musique
XIV Rencontre au bord du lac
XV
XVI L’étranger
XVII Rêve
XVIII Tableaux de genre du souvenir
XIX Vent de mer à la campagne
XX Les perles
XXI Les rivages de l’oubli
XXII Présence réelle
XXIII Coucher de soleil intérieur
XXIV Comme à la lumière de la lune
XXV Critique de l’espérance à la lumière de l’amour
XXVI Sous-bois
XXVII Les marronniers
XXVIII La mer
XXIX Marine
XXX Voiles au port
La fin de la jalousie
IIIIII
Pourquoi m’a-t-il demandé d’offrir son livre aux esprits curieux ? Et pourquoi lui ai-je promis de prendre ce soin fort agréable, mais bien inutile ? Son livre est comme un jeune visage plein de charme rare et de grâce fine. Il se recommande tout seul, parle de lui-même et s’offre malgré lui.
Sans doute il est jeune. Il est jeune de la jeunesse de l’auteur. Mais il est vieux de la vieillesse du monde. C’est le printemps des feuilles sur les rameaux antiques, dans la forêt séculaire. On dirait que les pousses nouvelles sont attristées du passé profond des bois et portent le deuil de tant de printemps morts.
Le grave Hésiode a dit aux chevriers de l’Hélicon Les Travaux et les jours. Il est plus mélancolique de dire à nos mondains et à nos mondaines Les Plaisirs et les jours, si, comme le prétend cet homme d’état anglais, la vie serait supportable sans les plaisirs. Aussi le livre de notre jeune ami a-t-il des sourires lassés, des attitudes de fatigue qui ne sont ni sans beauté ni sans noblesse.
Sa tristesse même, on la trouvera plaisante et bien variée, conduite comme elle est et soutenue par un merveilleux esprit d’observation, par une intelligence souple, pénétrante et vraiment subtile. Ce calendrier des Plaisirs et des Jours marque et les heures de la nature par d’harmonieux tableaux du ciel, de la mer, des bois, et les heures humaines par des portraits fidèles et des peintures de genre, d’un fini merveilleux.
Marcel Proust se plaît également à décrire la splendeur désolée du soleil couchant et les vanités agitées d’une âme snob. Il excelle à conter les douleurs élégantes, les souffrances artificielles, qui égalent pour le moins en cruauté celles que la nature nous accorde avec une prodigalité maternelle. J’avoue que ces suffrances inventées, ces douleurs trouvées par génie humain, ces douleurs d’art me semblent infiniment intéressantes et précieuses, et je sais gré a Marcel Proust d’en avoir étudié et décrit quelques exemplaires choisis.
Il nous attire, il nous retient dans une atmosphère de serre chaude, parmi des orchidées savantes qui ne nourrissent pas en terre leur étrange et maladive beauté. Soudain, dans l’air lourd et délicieux, passe une flêche lumineuse, un éclair qui, comme le rayon du docteur allemand, traverse les corps. D’un trait le poète a pénétré la pensée secrète, le désir inavoué.
C’est sa manière et son art. Il y montre une sûreté qui surprend en un si jeune archer. Il n’est pas du tout innocent. Mais il est si sincère et si vrai qu’il en devient naïf et plaît ainsi. Il y a en lui du Bernardin de Saint-Pierre dépravé et du Pétrone ingénu.
Heureux livre que le sien ! Il ira par la ville tout orné, tout parfumé des fleurs dont Madeleine Lemaire l’a jonché de cette main divine qui répand les roses avec leur rosée.
anatole france. Paris, le 21 avril 1896.
— ★ —
Mort à Paris le 3 octobre 1893
« Du sein de Dieu où tu reposes…
révèle-moi ces vérités
qui dominent la mort,
empêchent de la craindre
et la font presque aimer. »
Les anciens Grecs apportaient à leurs morts des gâteaux, du lait et du vin. Séduits par une illusion plus raffinée, sinon plus sage, nous leur offrons des fleurs et des litres. Si je vous donne celui-ci, c’est d’abord parce que c’est un livre d’image. Malgré les « légendes », il sera, sinon lu, au moins regardé par tous les admirateurs de la grande artiste qui m’a fait avec simplicité ce cadeau magnifique, celle dont on pourrait dire, selon le mot de Dumas, « que c’est elle qui a créé le plus de roses après Dieu ». M.Robert de Montesquiou aussi l’a célébrée, dans des vers inédits encore, avec cette ingénieuse gravité, cette éloquence sentencieuse et subtile, cet ordre rigoureux qui parfois chez lui rappellent le XVIIe siècle.
Il lui dit, en parlant des fleurs :
« Poser pour vos pinceaux les engage à fleurir.
Vous êtes leur Figée et vous êtes la Flore
Qui les immortalise, où l’autre fait mourir ! »
Ses admirateurs sont une élite, et ils sont une foule. J’ai voulu qu’ils voient à la première page le nom de celui qu’ils n’ont pas eu le temps de connaître et qu’ils auraient admiré. Moi-même, cher ami, je vous ai connu bien peu de temps. C’est au Bois que je vous retrouvais souvent le matin, m’ayant aperçu et m’attendant sous les arbres, debout, mais reposé, semblable à un de ces seigneurs qu’a peints Van Dyck et dont nous aviez l’élégance pensive.
Leur élégance, en effet, comme la vôtre, réside moins dans les vêtements que dans le corps, et leur corps lui-même semble l’avoir reçue et continuer sans cesse à la recevoir de leur âme : c’est une élégance morale. Tout d’ailleurs contribuait à accentuer cette mélancolique ressemblance, jusqu’à ce fond de feuillages à l’ombre desquels Van Dycka souvent arrêté la promenade d’un roi ; comme tant d’entre ceux qui furent ses modèles, vous deviez bientôt mourir, et dans vos yeux comme dans les leurs, on voyait alterner les ombres du pressentiment et là douce lumière de la résignation. Mais si la grâce de votre fierté appartenait de droit à l’art d’un Van Dyck, vous releviez plutôt du Vinci par la mystérieuse intensité de votre vie spirituelle. Souvent le doigt levé, les yeux impénétrables et souriants en face de l’énigme que vous taisiez, vous m’êtes apparu comme le saint Jean-Baptiste de Léonard. Nous formions alors le rêve, presque le projet, de vivre de plus en plus l’un avec l’autre, dans un cercle de femmes et d’hommes magnanimes et choisis, assez loin de la bêtise, du vice et de la méchanceté pour nous sentir à l’abri de leurs flèches vulgaires.
Vôtre vie, telle que nous la vouliez, serait une de ces œuvres à qui il faut une haute inspiration. Comme de la foi et du génie, nous voulons la recevoir de l’amour.
Mais c’était la mort qui devait vous la donner. En elle aussi et même en ses approches résident des forces cachées, des aides secrètes, une « grâce » qui n’est pas dans la vie. Comme les amants quand ils commencent à aimer, comme les poètes dans le temps où ils chantent, les malades se sentent plus près de leur âme. La vie est chose dure qui serre de trop près, perpétuellement nous fait mal à l’âme. À sentir ses tiens un moment se relâcher, on peut éprouver de clairvoyantes douceurs.
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!