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Isabelle D, quinquagénaire, se retrouve sans travail à cause du dépôt de bilan de l’entreprise où elle a exercé pendant plus de vingt ans. Face à cette situation, elle entame une recherche d’emploi, mais réalise rapidement que les séniors ont du mal à réussir les entretiens malgré leur expérience professionnelle. Elle élabore alors un plan pour démontrer ses compétences et prouver de quoi elle est capable…
À PROPOS DE L'AUTRICE
La littérature est l’un des centres d’intérêt privilégié de
Lydie Mati. Elle la perçoit comme un moyen d’expression et de revendication qui permet d’attirer l’attention d’une cible particulière et d’insuffler des changements durables. "Non ! Je ne suis pas périmée" est son premier ouvrage publié.
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Seitenzahl: 64
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Lydie Mati
Non ! Je ne suis pas périmée
Le parcours d’une séniore
en recherche d’emploi
Nouvelle
© Lys Bleu Éditions – Lydie Mati
ISBN : 979-10-422-2206-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Isabelle D est une quinquagénaire dynamique, qui sait ce qu’elle veut dans la vie, et qui n’a surtout pas sa langue dans sa poche.
Issue d’une famille moyenne originaire du nord de la France, elle a grandi au sein d’une fratrie de quatre enfants dont elle est l’aînée. Elle a une sœur et deux frères cadets.
Son père, Ingénieur des ponts et chaussées et sa mère Institutrice avaient choisi d’offrir à leurs enfants, une éducation de qualité. C’est ainsi qu’après son baccalauréat, Isabelle choisit d’aller continuer ses études dans une école de commerce à Paris.
Elle réussit alors le concours lancé pour y accéder. Elle intégra cette école et au bout de quatre années d’études, elle en sortit avec un diplôme en marketing.
Pendant qu’elle y étudiait, elle avait l’habitude de sortir les week-ends en boîte avec des amis de son école pour se détacher des études et se détendre un peu. C’est ainsi qu’un soir, lors d’une de ces sorties en discothèque, elle fit la connaissance de François. Celui-ci était au milieu du groupe ce soir-là, sur invitation de l’un de leurs camarades d’école. Il remarqua très vite Isabelle qui semblait tenir un discours à ses camarades entre deux danses sur la piste.
Après son petit « speech », François D prit son courage à deux mains, s’approcha d’Isabelle qu’il voyait pour la première fois et engagea la conversation avec elle. Elle ne le repoussa pas et accepta ses avances, le trouvant mignon et courageux. En effet, considérant sa personnalité assez forte, elle avait été un peu impressionnée par le fait qu’il avait osé l’aborder alors qu’il ne la connaissait pas et avait eu le courage de lui faire la cour dès la première rencontre. Pour cette raison, elle accepta de le revoir.
C’est ainsi que quelques mois plus tard, ils se marièrent et s’installèrent dans un premier temps dans un petit appartement à Paris.
Isabelle trouva un emploi dans une entreprise qui commercialisait des articles de sport. Elle y avait décroché le poste d’assistante du responsable marketing. Quant à François D, il intégra la fonction publique.
Quelques années après leur mariage, ils devinrent parents d’une petite fille qu’ils appelèrent Nathalie et deux ans plus tard naquit Éric.
La famille s’étant agrandie, le couple décida de déménager et s’installa dans une banlieue chic de la région parisienne. Leur position sociale leur permettait d’offrir une vie relativement confortable à leurs enfants.
Ils menaient donc une vie tranquille, mais trois années plus tard, Isabelle D démissionna de son poste parce qu’elle trouva une nouvelle opportunité qui lui paraissait plus intéressante. On lui proposait le même poste dans une entreprise qui produisait et commercialisait des vêtements féminins. Elle accepta tout de suite la proposition parce que c’était une passionnée de mode. Par ailleurs, les conditions de son contrat ici lui paraissaient beaucoup plus avantageuses que dans la précédente entreprise. Elle n’hésita donc pas à négocier son départ de la première entreprise pour intégrer la seconde.
Elle se retrouva, quelques mois plus tard, à la tête du département marketing de cette nouvelle entreprise. Elle eut sans doute raison de l’intégrer puisqu’elle y travailla pendant plus de 25 ans. Malheureusement pour elle, après plus de deux décennies au sein de cette entreprise, elle se retrouva sans emploi parce que ladite entreprise s’était retrouvée en faillite.
Perdre son emploi était, pour elle, un véritable coup de tonnerre. Après avoir travaillé pendant plus de 25 années dans la même « boîte », Isabelle D se retrouvait dans une situation délicate. Véritable femme de tête qui avait toujours su gérer une équipe composée de plusieurs profils, cette vaillante dame se retrouvait à 55 ans passés, obligée d’aller s’inscrire au Pôle Emploi pour trouver un poste quelque part.
De nature optimiste, quelques jours après ce changement de situation professionnelle, la quinquagénaire se rendit au bureau du Pôle Emploi compétent pour procéder à son inscription sur les registres de cet organisme en qualité de demandeur d’emploi. C’est ainsi que débuta pour elle, un véritable parcours du combattant.
Titulaire d’un diplôme d’études supérieures en marketing et justifiant d’une expérience professionnelle remarquable, Isabelle D pensait que le passage par la case Pôle Emploi ne serait qu’une simple formalité et qu’elle retournerait à l’emploi dans les semaines qui suivraient. Malheureusement, c’était sans compter sur le fait que le temps était passé par là et qu’elle aurait à faire face à une population qui avait tout son temps devant elle. Du temps, elle n’en avait plus beaucoup.
Elle avait complètement oublié que, bien qu’elle fût relativement belle et que les moyens financiers dont elle disposait aidant, elle ne faisait pas son âge, elle n’avait plus vingt ans et que le poids de son âge constituait un véritable frein au décrochage d’un nouveau poste important.
Elle n’avait jamais connu le chômage. En effet, après l’obtention de son diplôme, elle avait travaillé dans une entreprise pendant quelques années avant d’intégrer l’entreprise qui venait de déposer son bilan.
Elle ignorait donc complètement ce que signifiait le mot « chômage » et avait dû se faire aider par des proches pour s’orienter vers le pôle emploi.
Ceux-là lui avaient fait comprendre que l’on pouvait chercher l’emploi soi-même, mais qu’en se faisant accompagner par Pôle Emploi, elle pouvait bénéficier d’un certain nombre d’outils pour un retour relativement rapide à l’emploi. Avec l’inscription au Pôle Emploi, elle se fit attribuer une conseillère chargée de l’accompagner dans ses démarches de recherche d’emploi.
On lui présenta ses droits en tant que demandeur d’emploi, notamment celui de se faire former pour monter en compétences et augmenter ainsi les chances de se faire recruter quelque part. Pôle Emploi pouvait lui proposer des formations afférentes à son profil et elle pouvait en choisir d’autres en vue d’une reconversion, l’objectif principal étant de lui permettre de retourner rapidement à l’emploi.
Étant dans le domaine du marketing, elle avait la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences dans ce domaine, compte tenu de la pléiade de nouveaux métiers qu’offre désormais la communication et qui sont en lien avec le marketing. L’avènement du digital, des réseaux sociaux et du numérique aidant, ces formations ne pouvaient que faciliter son retour à l’emploi.
Son compte personnel de formation étant bien fourni, elle décida alors de se former en communication. Elle se donna une année et demie pour se consacrer à la formation et acquérir de nouvelles compétences qui lui permettraient de décrocher un bon poste à plus de 56 ans. Elle choisit des formations de courte durée, à savoir :
Community Manager
Webmarketer
E-commerce
Chargé de référencement (SEO)
Au bout de dix-huit mois environ, elle avait quatre nouvelles compétences qui s’ajoutaient à sa formation initiale en marketing.