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"Se tromper de vie" plonge dans les méandres d’une existence jalonnée d’incertitudes et de questionnements incessants, éclairée par des réflexions à la fois caricaturales et authentiques issues d’une philosophie de « bistrot ». Dans les errances d’un esprit naïf se dessine une histoire vécue, façonnée par les aléas de la vie et dépeinte avec une fidélité saisissante.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Paul Brunel compte à son actif plusieurs ouvrages publiés dont "Bulles de nuit" et "Franc-maçon « trublion ? »", parus respectivement en 2007 aux éditions Amalthée et en 2021 aux éditions Le Lys Bleu. Inspiré par un parcours de vie tumultueux, il enrichit ses œuvres de réflexions profondes et d’anecdotes personnelles.
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Jean Paul Brunel
Se tromper de vie
© Lys Bleu Éditions – Jean Paul Brunel
ISBN : 979-10-422-3092-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
En pensant toujours à Jean Paul Cadot, l’autre moi-même…
Le hasard heureux ne se donne qu’à ceux qui lui font la cour.
Avant-propos
De regards en observations curieuses, de réflexions entendues et d’attitudes expressives sont nés beaucoup de doutes et d’hésitations.
La peinture quelquefois naïve et souvent teintée de couleurs du sud témoigne de l’insouciance intellectuelle, primaire souvent, et des perplexités permanentes.
Jamais de jugement formel n’émane de ces descriptions, jamais de constat autrement émis que d’une passivité et d’une distance nécessaire sur les gens et le monde environnant.
Le doute s’immisce partout, les certitudes ne sont plus que de vieilles rengaines et le peu de convictions restantes ébranlent un esprit déjà malmené.
La lucidité, née des années vécues avec tellement de diversités, impose le silence, la maîtrise et l’humilité.
Rien n’est plus important que l’affection des gens, l’amour des proches et la passion.
Rien n’est plus confortable que l’indifférence, la paresse et le regard vide.
Alors, assoyons-nous au bord de l’étang pour regarder les nénuphars habités de grenouilles, et récapitulons nos erreurs et nos fautes.
Le bilan n’a pas d’heure, il est permanent.
Tous ces décors qui ont changé, qui changent et qui changeront sans cesse, ne sont que les mouvements de la vie dans nos têtes.
Quant au sens de la vie, il est difficile de le trouver avant, et plus facile de le comprendre en cours de route, et surtout après.
Se tromper de vie est un constat peut-être amer, se tromper d’amours serait l’antichambre de l’enfer.
Dans tous les cas, le retour en arrière est impossible.
Les amours affichées dans les lignes de ce livre sont ancrées et ont déroulé une vie de feu et de tourbillons.
En commençant par les réflexions nées de regards simples, la vie de l’auteur se raconte et tous les événements aboutissent au personnage perplexe, curieux qui s’arrête pour reprendre son souffle.
Les errements ont été prolifiques parce que venant d’un naïf, ils étaient l’aventure sincère.
Le risque a été puéril et sain, et le personnage s’en est enrichi.
Beaucoup.
Sans jamais tout comprendre, il a vécu des émotions qui sont plus éducatives et constructives que la transmission de savoirs.
Le ressenti se grave, le constat s’analyse et le futur fait le mélange.
Nourrir ses parents
pour qu’ils nous asservissent davantage ?
Le jardinier travaille sur ses légumes, ses fruits et s’applique à ce que son jardin soit le plus utile possible.
Il plante, il surveille, il traite, il nourrit ses plantations. Il en a besoin parce que la récolte va lui profiter.
Comme les grandes exploitations agricoles, comme les grandes fermes.
Planter, élever, récolter pour se nourrir.
Voilà un constat vieux comme le monde, une habitude, une nécessité pour l’espèce humaine.
Mais c’est également vrai pour les éleveurs qui vont élever et nourrir les veaux, les bœufs, les porcs, les moutons, les volailles…
Élever, nourrir, soigner, puis tuer pour se nourrir.
Les hommes sur la terre suivent ce cycle parce que c’est leur première mission sur terre, leur premier travail. Ils doivent grandir et pour cela se nourrir, alimenter leur croissance.
Ce préambule champêtre et rural m’apporte toujours un sentiment d’éternité, et à bien regarder, est-ce que ces notions très terre à terre et cosmiques sont si éloignées ?
L’éternelle question « qui sommes-nous et d’où venons-nous » revient au cœur de ces constatations.
Nos enfants nous ressemblent, et quelques fois sont tellement différents. Nous ressemblons aussi à nos parents, et souvent, nous sommes aussi différents. Mais la comparaison entre nous et ce qui nous a créés s’impose toute notre vie. Comme celle avec ce que nous avons créé.
Je suis croyant, mais pas religieux.
« Alors, croyant en quoi ? » me rétorqua-t-on un jour.
Je fus incapable de répondre sur le champ, restai un peu coi, et démarrai un questionnement qui, depuis, dure, dure.
Le dieu unique, je ne peux y souscrire.
Le monothéisme ne résiste pas à l’analyse sérieuse du constat, du sentiment et du vécu d’un homme objectif.
Les forces qui nous sont supérieures ne sont pas « une », mais nombreuses. Et en plus, elles sont souvent opposées, contraires, et toujours d’une grande adversité. Chez les Égyptiens et les Grecs anciens, les dieux étaient multiples. Et chacun avait – si je puis dire – une spécialité.
L’aspect désuet et puéril que nous donnons à cette vision des divinités si diverses, émane bien sûr, de la doctrine monothéiste qui a du coup, organisé la captation du bagage spirituel des humains.
C’est là une simplification de la croyance, de la foi des hommes, pour les asservir et leur dicter une vérité facile.
Le dieu unique aurait donc tout fait et les religions abrahamiques nous expliquent, chacune à leur manière, qu’il en est ainsi, traduit souvent par : « ainsi soit-il ».
Ce raccourci, cette récupération de la spiritualité des êtres humains devient dès lors, confortable pour les cerveaux sensibles.
Certes, tous les cerveaux sont sensibles, mais la plupart deviennent – avec cette sensibilité – plus disponibles que d’autres.
Et disponible signifie offert, prêt à l’allégeance. Prêt à obéir.
Nous en sommes là.
Moi avec mes forces supérieures nombreuses et contradictoires, je ne peux obéir à une de leurs doctrines, d’abord parce que je n’en ai aucune proposée, et si j’en avais plusieurs, laquelle choisir ?
Polythéiste, bien sûr, mais comment s’y retrouver ?
Les mots de la langue française ont un sens, alors la foi, la croyance, la religion… les nuances doivent nous interpeller et nous faire réfléchir.
Je reste moi sur ma croyance, parce qu’elle naît du constat de la ferme, de nos vies et de l’infini.
***
Je décrivais cette ferme, et il y en a beaucoup. Des petites, des grosses, des familiales, des plus industrielles.
Des sélectives, des intensives, des spécialisées, et elles sont tellement diverses. Mais toutes ont cet objectif : nourrir, aider la croissance, faire prospérer.
Nous sommes tous des fermiers, j’en suis sûr. Nous sommes tous des fournisseurs de croissances physiques, développeurs des intelligences dont nous avons la charge, responsables de ce que nous avons créé.
Cela s’appelle l’éducation, ou la prise en charge, ou encore la transmission de nos acquis.
Nous sommes un relais, un morceau du moteur qui fait avancer, un petit bout de la distance.
Quelle distance ?
Alors ce doit être celle qui conduit l’élevage que nous sommes, que nous entretenons, vers ce qui nous a créés.
Une chaîne qui alimente nos forces suprêmes, les nourrit et leur permet de générer encore et encore.
Les dieux auraient donc besoin d’énergie ? De notre énergie ?
Ce qui veut dire que nous sommes des serviteurs, des producteurs, des fournisseurs, bref, des fermiers.
Et alors nous sommes donc soumis à leurs forces opposées, leurs contradictions, et pire, leurs combats. Nos obéissances inconscientes ont fait de l’espèce humaine un camaïeu de facettes, de genres, de couleurs, de cultures qui ont de grandes différences.
Les affrontements des hommes sur la terre existent depuis les débuts de la vie. Ils n’en finissent pas de créer entre eux des conflits, des oppositions et des coalitions.
La planète bouillonne de ce grouillement humain fou au point de tout dérégler.
Un – ou plusieurs – des fermiers que nous alimentons se met en colère de temps en temps et nous rappelle à l’ordre. Il faut travailler pour les nourrir. Lesquels ?
Bien sûr ceux qui nous punissent, ou punissent une partie d’entre nous. Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, puisque nos différences ont des origines multiples.
Nous ressemblons, eh oui, à ce qui nous a créés. Nous ressemblons à nos parents et travaillons à relayer la tâche.
Mais après tout, de quoi les nourrissons-nous ?
Probablement de tout ce dont ils ont besoin pour leur pérennité.
Nous fournissons de l’énergie intellectuelle, stratifions nos intelligences et étalonnons nos savoirs.
Nous sommes le laboratoire, le centre de recherche, puis l’usine.
Mais peut-être bien que tous les peuples ne sont pas attelés à la même tâche, parce que les géniteurs puissants qui dominent ont des besoins différents. Comme à la ferme.
Comme dans les maisons des hommes, chacun ses provisions, chacun son placard, chacun ses besoins.
Nous, les petits hommes sur la terre, faisons partie du vivant. Nous cohabitons avec les végétaux, les animaux, l’aquatique, du micro au macro.
Nous sommes la faune, l’étable, l’eau, le gigantesque réservoir à plusieurs compartiments correspondants aux différents propriétaires.
La maison des pères a plusieurs demeures, plusieurs exploitations, plusieurs sources.
Et nous fonctionnons ainsi, serviteurs, chercheurs ou fournisseurs ? Sûrement les deux.
***
Le dieu unique, le père unique, le créateur, non décidément, je ne peux pas croire en une chose pareille.
Pour que les humains se perpétuent, ils font des enfants. Et pour faire des enfants, il faut être deux, c’est ainsi. Et si nos parents, ces fermiers, ces propriétaires de nos vies étaient plus nombreux que cela pour accoucher notre genre humain ?
Et s’il a plusieurs familles, il y aura donc beaucoup de parents… en phase d’amour, de chagrin ou de conflits.
Comme nous.
La complexité parentale céleste est telle – et en conflit tout le temps – que cela ne ressemble pas aux humains sur la terre.
Les familles sont nombreuses et en guerre. La violence est partout parce que les querelles ne cessent jamais, et l’univers… l’infini… ce cosmos… héberge une violence de chaque seconde.
Si la naissance vient de ce fameux bing bang, ce doit être un coup de poing sur la table comme une déclaration de guerre, à la suite d’une épouvantable colère de l’un des chefs de famille.
Et la secousse, les débris, les ondes qui n’en finissent pas de s’étaler, nous font flotter et subsister comme les poissons au pied d’une cascade. Et c’est avec ce matériau mobile, chaotique, au milieu de ces remous cosmiques, que nous les hommes, cherchons nos voies et continuons le travail.
Laquelle de ces forces supérieures finira par avoir le dessus ?
Quel sera donc ce que nous pourrons un jour appeler le dieu, non pas unique, mais le plus fort ?
Cette perspective est-elle salutaire pour l’espèce humaine ?
Peut-être… ou peut-être pas !
Cela signifiera un changement ou DES changements de civilisations, de vies, d’organisations, en fonction des besoins du maître en place.
***
Oui, de plus en plus je maintiens que les Égyptiens et les Grecs anciens avaient compris le sens de leur descendance, avaient ressenti l’origine des commandements divers.
Oui, le monothéisme est une usurpation et une imposture.
La captation de nos consciences et surtout de nos subconscients par quelques groupes organisés, qui ont établi des vérités avec une précision implacable, des histoires rigides et des vocabulaires hyper adaptés, nous enferme et bouche nos horizons spirituels.
Les peuples de la terre sont bâillonnés, aveuglés, noyés de textes anciens ou actuels, et écoutent dans la ferveur doctrinaire, des vérités de catalogue, et tout cela, vous le voyez bien, en priant et en remerciant !
Misérables cerveaux, pauvres illusions d’intelligence, mais que font donc ces forces qui nous dirigent pour nous éclairer mieux ?
Qu’attendent-elles pour nous informer plus clairement ?
Les violentes rixes cosmiques annihilent peut-être cette mission, mais peut-être bien qu’aussi, en nous laissant dans le bourbier et le désordre, elles nous permettent une survie plus libre.
Alors, petits hommes de la terre, profitons de leur bordel pour vivre !
Et vivre ce n’est pas toujours facile pour tout le monde…
Parce que ces fermiers ont répandu leurs ouailles partout sur cette planète. En ordre dispersé ou calculé ? On ne sait pas…
En tout cas, les groupes s’affrontent et se déplacent. On a appelé ceci les flux migratoires.
Ces flux existent depuis toujours, parce que les populations doivent se nourrir et pour avoir leurs aliments ils ont été obligés de chercher.
Alors, notre planète contenant de plus en plus de monde, les flux deviennent encore plus source de conflits.
Les hommes se battent, se défient, imposent des religions, des styles d’existence, et ne se rendent pas compte qu’ils organisent un suicide collectif.
La coexistence crée des climats insupportables, des promiscuités douloureuses, qui entravent nos soi-disant sociétés de progrès.
Nos pères, fermiers, agissent alors avec des traitements radicaux. Ils désherbent, sèment des engrais et cherchent à purifier leurs foules.
Et les hommes souffrent, se battent pour résister, se plaignent.
Là est le paradoxe : ils s’opposent bien naturellement à leurs souffrances qu’ils ont contribué à créer et travaillent à l’étude de solutions.
Difficile situation, intellectuelle et physique.
L’acceptation et le renoncement, leur liberté et leurs exigences.
La folie et la mesure, la sagesse et l’audace.
Ainsi sont les hommes, nous terriens, avec cette domination et ces ordres que l’on ne comprend guère, ces vagues souterraines qui nous bousculent… nous ne sommes que des feuilles au vent.
S’il fallait faire les prières qui nous sont habituelles, comment s’y prendre pour que ce soit adapté ?
Nous ne savons rien alors, nous attendons et subissons.
En mangeant mon actinidia
Comme tout le monde, je suis un peu fasciné par ce ciel gigantesque, cet infini qui grise tant sa dimension nous dépasse, et surtout le soir lorsque les étoiles semblent à portée de main.
L’univers, cet ensemble incompréhensible et si loin de notre petite vie terrestre m’envoûte et me saoule à la fois. Nous avons tellement entendu de scientifiques nous parler de la création, de ce fameux big bang… de cette éternité qui semble au fond, ne pas en être une.
Et voilà qu’en coupant mon kiwi (l’actinidia) du matin, je découvre en son cœur un triangle blanc, d’où partent des petits traits jetés dans toutes les directions, vers l’extérieur.
J’y suis.
La représentation de cette fameuse explosion est là. Le triangle de feu blanc, et ensuite ces flèches qui en jaillissent et semblent indiquer la direction de ce qui est loin.
Nous en sommes là.
Nous sommes une création issue de ce gigantesque fracas cosmique, sur une étincelle éjectée comme des milliers d’autres. Minuscule brûlot dans l’univers, en voie d’extinction, le feu de cette braise brûle encore sous nos pieds et une espèce de cendre s’est formée peu à peu sur sa surface.
Nous existons et vivons sur ce tison, et poursuivons notre croissance dans cette couche qui nous héberge et nous alimente. Mais cela n’est que provisoire.
Le provisoire à l’échelle de l’éternité reste une infinie petitesse, et les générations humaines, si lointaines qu’elles nous paraissent, ne sont que quelques fractions de seconde de ce qu’on appelle le temps.
La création du monde… qui inspire tous les hommes depuis toujours… qui met en eux cette métaphysique souvent angoissante, quelques fois grisante. Le mystère absolu de la vie, de ce que nous sommes, de notre origine.
Qui d’entre les humains n’a jamais connu cette interrogation lancinante, cette curiosité qui vient buter sur l’inconnu et l’absence de réponses ?
Et parce que nous sommes doués d’une intelligence, nous voudrions tout comprendre, tout expliquer. Bien sûr, ce serait une bonne manière de nous rassurer. L’inconnu, le noir, l’absence, le vide, le rien… nous détraque le raisonnement.
Alors il nous reste le rêve, l’imagination, et la croyance ou plutôt les croyances.
Est-ce cela la spiritualité ?
Disons que oui, pour trouver un mot et un sens à cette angoisse métaphysique et donner une définition qui nous correspond.
La différence entre cette spiritualité et une croyance ressemble à celle d’un doute et d’une certitude.
Les religions affirment la croyance, évidemment pas toutes, et là ce serait un autre travail à faire, et nous, occidentaux entre autres, avons confié toute la responsabilité de l’inconnu à un dieu.
Lequel ? Pas le même selon que l’on soit catholique ou musulman ou autre.
Bref, notre solution toute prête est le monothéisme.
Devant l’immensité, la complexité des flux des énergies qui s’entrechoquent et se croisent, du bouillonnement effrayant de l’univers – de ce que nous voyons et pensons comprendre –, il faut se dire que nous ressemblons à ce qui nous a créés.
Multiples, variés, violents, contradictoires, jamais en paix.
Ce monothéisme est à mes yeux la réponse la plus simpliste, la plus grotesque et la plus idiote à la quête intérieure des hommes.
C’est donc mon actinidia qui me montre le mieux la création et sur quoi nous sommes installés.
Sur les escarbilles d’un feu gigantesque.
Nous ne sommes qu’un peu de mouvement, tellement minuscule… Tellement infime !
Et pourtant au cœur de toutes les énergies, nous en sommes un peu un dépositaire d’un petit bagage échantillon. On nous l’a confié et chacun peut s’en servir pour alimenter les circuits célestes et en vivre le mieux possible.
Sommes utilisés ou est-ce que nous utilisons ?
Nous sommes un laboratoire ou le produit du laboratoire ?
En tout cas, ce qui apparaît comme une certitude (vilain mot n’est-ce pas !) c’est que les énergies ne disparaissent jamais et s’affrontent en permanence.
Est- en cela que nous pouvons exister après la mort ? Il y a de fortes chances, et si notre utilisation de ces énergies s’avère juste et profitable, nous pourrons empiler notre influence sur les autres.
La stratification des intelligences, des potentiels, des acquis, en quelque sorte.
L’éternité des existences éphémères pour bâtir un infini que nous n’apercevrons jamais.
Est-ce cela la croyance ?
Non. Cela est l’espoir et l’apport spirituel de chacun.
L’écot, la dot, la participation à la puissance infinie restent notre mission.
***
Le triangle blanc m’interpelle, me renseigne.