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"Vous qui ne m’avez pas crue…" relate une existence semblable à tant d’autres, faite de joies et de peines ordinaires. C’est le récit d’une vie bouleversée par un éveil intérieur soudain, une empathie renforcée et une série d’événements inattendus qui changent tout.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Désormais animée par une positivité nouvelle,
Véronique Cencini partage son expérience à travers "Vous qui ne m’avez pas crue…"
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Seitenzahl: 72
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Véronique Cencini
Vous qui ne m’avez pas crue...
© Lys Bleu Éditions – Véronique Cencini
ISBN : 979-10-422-3030-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je dédie ce livre à mon père et à ma mère.
À vous tous qui m’avez crue, qui m’avez écoutée et m’avez entendue ; et surtout à vous, oui, ceux qui ne sont pas encore prêts à y croire, cela viendra en temps et en heure !
Véronique Cencini
Cher lecteur, chère lectrice,
En partant du principe que dans la vie rien n’arrive par hasard, car le hasard n’existe pas, je vais vous faire partager mon expérience qui est pour le moins singulière.
En effet, tout est écrit à l’avance et cela s’appelle « le destin ».
Je vais donc vous parler de ma destinée.
Si j’écris ce livre aujourd’hui, c’est tout d’abord pour faire comprendre à certaines personnes qui sont comme moi je le suis à la base « cartésiennes », que même si certaines choses paraissent « folles », de l’ordre de l’irrationnel, il n’en demeure pas moins qu’elles existent et que l’on ne peut les nier.
Je viens aujourd’hui vous raconter mon histoire, une histoire qui est ma vie, ma vie d’aujourd’hui qui n’a pas toujours été comme elle est désormais.
Si je vous raconte mon histoire, c’est en fait que je me dois de vous la raconter, car elle est étrange et cependant bien réelle, à tel point que nul d’entre vous n’est à l’abri, oui personne !
Cependant, j’ai développé des capacités et il m’arrive des choses qu’il n’arrive pas à tout le monde.
Oui, il m’est arrivé une chose qui n’arrive pas tous les jours ni à tout le monde.
Or, cela m’est arrivé, et oui, cela relève de l’irrationnel !
Et croyez-moi, je suis cartésienne !
Je ne crois que ce que je vois comme Saint Thomas.
Cependant, depuis quelques mois, ma vie a changé du tout au tout !
Avant de vous faire partager mon expérience, je vais vous faire une brève présentation de qui je suis, de quoi a été faite ma vie avant cette transformation et où j’en suis arrivée aujourd’hui.
Oui, moi qui suis en train de vous raconter mon histoire, je suis celle qui disait tout le temps tant que j’étais comme Saint-Thomas, je ne croyais que ce que je voyais.
Je me présente, je m’appelle Véronique et j’ai habité Monaco pendant toute mon enfance.
Une enfance qui a tout d’abord été heureuse, mon père était infirmier et ma mère secrétaire.
Toute petite, je me souviens que mon père m’emmenait souvent à l’hôpital et qu’il était fier de me présenter à ses collègues de travail, j’étais sa poupée.
Bien plus tard, car je suis née en 1964, nous sommes alors en 1970, mon petit frère Olivier vint au monde.
Une « merveille » ce petit, que dis-je, un ange !
J’avais un petit frère, je n’étais plus toute seule. Mais voilà, mon petit frère n’avait pas la santé que j’avais, il était malade, il avait une maladie incurable, une leucémie, un purpura. Dès lors, je n’ai plus été heureuse.
Mes pauvres parents ont passé le plus clair de leur temps dans les hôpitaux, et j’ai passé le plus clair de mon temps, privée de l’amour de mes parents et de mon petit frère.
Bien sûr, il y avait ma grand-mère, la mère de mon père, que j’aimais par-dessus tout, mais j’aurais tellement voulu que mes parents me donnent l’amour que je méritais de recevoir, mais le destin, la vie, en avaient décidé autrement.
Mes parents ont tout tenté, mais hélas, la vie s’en est allée de son petit corps en octobre 1977.
Alors que j’étais dans l’attente du retour de l’hôpital de mon petit frère adoré, mes parents, pauvres parents, m’annoncent cette effroyable nouvelle, Olivier ne reviendra pas, il est mort.
Comment cela est-il possible ? MORT ? Pourquoi ?
« DIEU », toi qui es bonté et amour, pourquoi m’enlèves-tu mon petit frère, que t’ai-je fait, que t’avons-nous fait ?
Je ne croirai plus jamais en toi, tu n’es plus digne de mon amour, je te renie à jamais.
Or, Dieu n’y était pour rien, c’est la vie qui nous donne et nous enlève, cruelle et belle à la fois.
Deux ans après en 1979, mon frère Frédéric est né, lui aussi était magnifique, une merveille, qu’il était beau ! Je m’en suis beaucoup occupée, j’étais fière de le promener. Les gens pensaient que c’était mon fils, n’importe quoi pff !
Mes parents ont acheté un appartement aux terrasses de Beausoleil, nous avons donc déménagé. Malgré la naissance de Frédéric, la vie n’était pas facile, les disputes étaient fréquentes, mes parents divorcent en 1983.
Nous allons vivre avec maman à Beausoleil. J’ai maintenant 18 ans, j’ai obtenu mon BEP et mon CAP de sténodactylo correspondancière.
Sauf que j’aurais voulu faire prof d’anglais ou de français. Ma foi, la vie en a décidé autrement. Je suis à la recherche d’un emploi, je désespère d’en trouver un. Il y a à chaque emploi pour lequel je postule quelqu’un de plus qualifié que moi.
Alors que je perds tout espoir, mon père me dit qu’il peut me faire rentrer à l’hôpital, puisque maintenant, il est kinésithérapeute et qu’il a la possibilité d’user de son statut.
J’intègre donc l’hôpital de Monaco en temps qu’agent hospitalier, ou plutôt la Résidence du Cap Fleuri qui dépend de l’hôpital de Monaco.
Je découvre alors, un monde que je ne soupçonnais même pas !
Des personnes âgées, dépendantes des soignants, pour la plupart séniles, que l’on laisse du matin jusqu’au soir, assises sur un fauteuil, parfois même contentionnées, cela bien sûr, pour leur sécurité.
Quelles ne furent pas ma surprise et ma frayeur, quand on me dit de m’occuper d’une personne, de laver cette personne cul-de-jatte et que, par la suite, on me dise de faire la toilette à une personne qui avait une nécrose d’une jambe, couleur noir charbon.
Je rentre le soir à ma maison, et je pleure toutes les larmes de mon corps. Comment vais-je faire pour exercer ce métier ?
C’est impossible, c’est trop dur d’accepter une telle chose, une réalité de la vie à laquelle je n’étais pas préparée.
Cependant, il faut bien que je travaille, je vais bien m’y faire, et puis il faut que je m’y fasse ! Et puis c’est mon père qui m’a trouvé cet emploi, je ne peux pas le décevoir, surtout ne pas le décevoir !
Même si cela a été difficile à mes débuts, je me suis finalement faite à cette dure réalité de la vie. Quelques mois plus tard, je change de service dans le même bâtiment et j’apprends mon métier sur le tas.
Les « ANCIENNES », comme je les appelais alors qu’ils avaient l’âge de mes parents, me forment. Certaines sont chouettes avec moi, mais d’autres ne me ménagent pas. Je ne sais pas, la jalousie, la candeur de mon jeune âge, ma naïveté !
L’une d’entre elles ira même jusqu’à aller se plaindre de moi à la surveillante dans le but de me nuire gratuitement.
Mais la surveillante a su faire la part des choses et savait ce que je valais. Elle est allée demander aux autres employées, celles que je définissais de « chouettes », qui ont su rétablir la vraie vérité.
Comme je me suis sentie trahie, comme j’ai eu peur à cet instant de perdre mon emploi ! Ma mère venait de perdre le sien, je me devais de garder cet emploi, ma mère comptait sur moi, il ne fallait pas que l’on me renvoie, c’était vital !
À nouveau, je pleurais toutes les larmes de mon corps, pourquoi autant de méchanceté ?
Plusieurs années après, je décide de passer mon diplôme d’