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Le voyage est une exploration dans le temps et l’espace, à l’extérieur et à l’intérieur de soi. Cependant, les métavers et l’Intelligence Artificielle gagnent en influence, apportant autant de bien que de mal. La vérité semble perdre de son importance, laissant place à l’ambiguïté et à l’affirmation du faux qui alimente ainsi l’ignorance. Le révisionnisme historique prospère. Au travers d’une analyse profonde et d’une genèse de citations et de définitions fondamentales, cet ouvrage pose un constat : le monde reste inchangé, dictant son propre destin sans véritable implication de notre part.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur de plusieurs ouvrages publiés,
Albert Assayag s’exprime à travers l’écriture. Selon lui, sa liberté de pensée lui permet de se prononcer sur des sujets perturbateurs pour nos sociétés occidentales traditionnelles.
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Albert Assayag
Voyages de soi… à soi…
suivi de
« Nota bene » alpha-bêtique
Essai
© Lys Bleu Éditions – Albert Assayag
ISBN : 979-10-422-2132-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Du même auteur
D’après le dictionnaire Larousse : « Un écrivain, au sens large du terme, écrit des œuvres d’imagination aux genres littéraires variables ».
Un écrivain écrit principalement pour être lu par tous les publics. Il peut être à la fois l’auteur d’un récit, d’un roman, d’un conte, d’une nouvelle, d’un poème, etc.
La valeur d’un texte ne doit pas être mesurable en nombre de mots, ni de phrases, ni de pages. Un texte ne possède pas la particularité de se fixer sur une seule idée centrale au cours de son récit. Là, je cherche des excuses, car mon texte ne se fixe sur aucun sujet en particulier, même si l’idée générale s’appuie sur le voyage plus intérieur que matériellement réalisé ou réalisable. Aussi, je me permets d’aborder ou simplement d’effleurer certains sujets d’actualité qui pourraient fâcher bon nombre de lecteurs et même de non-lecteurs qui auraient vent de ce que j’ose écrire sans pour autant toujours tout affirmer. J’essaye surtout de m’exprimer dans un langage compréhensible, à la portée de tous. Je le dis clairement, je n’écris pas pour ceux qui pourraient passer pour des intellectuels au langage inaccessible ou autres intellos bobos ! Un auteur-écrivain ordinaire se doit d’être accessible à tous. Je ne suis ni penseur ni philosophe et je ne peux pas rester sans exprimer mon point de vue sur l’état du monde et la déliquescence dans laquelle se trouvent nos cultures et traditions. La quête de soi passe par la quête de la vérité, notion de plus en plus décriée dans ce 21e siècle déjà si perturbé. S’accommoder d’un mensonge avéré semble convenir en tant que vérité, à une large majorité du monde. La promotion du mensonge s’étend à travers nos sociétés rendues de plus en plus permissives. La liberté jugule la Liberté ! L’information censure l’Information ! La Vérité n’a plus « droit de cité » ! L’affirmation du faux et du flou satisfont l’ignorance qui envahit le monde à une Vitesse grand V !
La Vie est un éternel questionnement. La quête est un voyage nécessaire qui ne doit jamais s’arrêter. Faire jaillir le vrai et dénoncer le faux de toute parole exprimée. La vérité est un mensonge à démontrer et à prouver. Le mensonge est, hélas, la vérité que tout le monde accepte et que personne n’ose nier… Passer du coq à l’âne est aussi ma manière inattendue, souvent décapante, de commenter notre temps, ses croyances, ses dérives, égratignant au passage tout ce qui doit l’être autant que mérité. Ma liberté de penser me donne le droit, jusqu’au devoir, d’exprimer publiquement mes opinions… Advienne que pourra !
Introduction au voyage
Le voyage est un déplacement de l’intérieur vers l’extérieur et le contraire. Il est une incursion et une excursion dans le temps et l’espace, dans la réalité et la fiction, au dehors et au dedans de soi…
Et toujours mon combat contre l’ignorance et l’obscurantisme. Je continue et je n’ai pas envie de freiner la lutte d’un homme ordinaire qui a besoin de se faire entendre… Je tiens à aborder les sujets d’actualité brûlante qui perturbent le monde de ce troisième millénaire qui nous promet le meilleur qui tarde à montrer le bout de son nez… Voyageons donc…
Partir à la recherche de soi-même, ainsi qu’il est ordonné à Abraham (par Dieu, ou par sa conscience ?) dans la Bible : « Pars vers toi » ! Il s’agit de rompre avec la routine de la vie et toutes les choses ressassées qui encombrent notre quotidien. Sortir de ses limites pour aller à la découverte de soi, comme on s’aventure vers une terre inconnue, dans l’espoir d’y rencontrer l’inconnu… son inconnu…
Le voyage de soi à soi, c’est aller à la recherche de sa propre Lumière. On peut y découvrir de très belles choses, mais aussi des vérités dérangeantes, perturbantes, pouvant bousculer le quotidien de tout un chacun déjà installé et prisonnier d’un confort illusoire et quelque peu rassurant.
Tous ces petits incidents, heureux et malheureux à chaque instant vécu, éclairent nos pas et font avancer nos jours. Et la Grande Lumière c’est vraisemblablement cette Vérité qui effraye le monde ! Depuis très longtemps déjà, la vérité se fabrique bien, se vend de mieux en mieux et remporte un beau succès. La moitié du monde vit dans le mensonge, du mensonge, grâce au mensonge. L’autre moitié est parquée dans l’ignorance ! Ces deux moitiés ne sont pas égales et par ce fait, la différence entre l’une et l’autre engendre une troisième partie importante : l’indifférence… L’instabilité du monde repose sur cette anomalie persistante.
Le monde continue à cacher et à minimiser ses périodes les plus sombres.
Dans ces pages, je traite précisément de quelques sujets qui inversent certaines véracités historiques que plusieurs sociétés européennes sont frileuses de confirmer, par peur de « froisser » d’autres (in)cultures ancrées dans leurs traditions et mœurs archaïques. Le révisionnisme historique fait rage !
Le monde courbe l’échine devant la vérité fabriquée imposée qui semble convenir à la majorité. Faire comme tout le monde, se couler dans le moule, cette forme de sagesse vulgaire, je la refuse !
Ça alors ! Je commence bien mal mon bouquin. Tant pis, j’assume…
Le chef de gare a sifflé, le train va s’ébranler : je dois y aller !
Train au départ
Questionnements
C’est probablement le vrai sujet de cet ouvrage. Tout y est question et questionnement incessant.
Il existe des questions où toute tentative de réponse est sans doute vaine. Et pourtant, il nous faut continuer à poser la question. Car, même si personne ne peut y répondre, il se pourrait qu’un jour la réponse nous parvienne uniquement de l’intérieur de soi-même… On a tendance à croire qu’un livre est destiné à répondre aux questions. J’ose penser qu’un livre questionne sans cesse la curiosité du lecteur pour lui prendre son avis… Celui qui croit avoir trouvé la réponse à tout est en fait un homme égaré. Celui qui avance en sachant que la lumière peut être encore loin est celui qui a trouvé un embryon de réponse. Dire : « je suis arrivé » nie toute possibilité d’aller plus loin ! Ce n’est qu’en regardant derrière soi qu’on peut mesurer le chemin parcouru… Mais à quoi cela sert-il, si je ne peux pas évaluer le chemin qu’il me reste à accomplir ?
Le voyage est-il une utopie de la réalité ? Ou bien l’utopie est-elle un voyage imaginaire ?
Ou le contraire… Ou encore tout ce que vous voudrez d’autre…
Le voyage est-il un aller-retour ? Ou un aller simple ? Ou un seul retour ?
Le voyage nous remplit de choses que nous emportons sans avoir à les ôter d’ailleurs. Du voyage artificiel il ne reste rien au réveil, si réveil il y a, sinon le vide. Ou la mort, spirituelle et matérielle : la mort de la vie !
« Voyager c’est aller de soi à soi en passant par les autres. » (Proverbe touareg, que j’aime citer)
Le chemin de la quête c’est d’apprendre à faire la différence entre ce que je sais et ce que j’ignore ; entre ce que je suis et ce que je serai. Je n’ai pas dit le « but » de la quête, mais le « chemin », car une quête ne s’arrête jamais. Je n’ai pas dit ne « finit » jamais, car finir c’est « fermer ». Or la quête doit rester ouverte…
Depuis qu’elle a fait mine d’exister, quelle distance l’humanité a-t-elle déjà parcourue ? Pourrait-on matériellement le chiffrer ? Cette distance doit-elle symboliquement se compter en nombre de civilisations dont l’humanité n’a pas encore fini d’accomplir son premier tour ?
Apparences
Mon ami d’enfance est parti. Il s’en est allé du monde des vivants. Est-il arrivé au monde des morts ? Les morts ont-ils un monde à eux ? Le monde est-il une notion d’unité, de quantité ? De quantité unique ? Mon ami vivait à l’intérieur de lui-même. Seulement en apparence. Ses apparences étaient trompeuses. Le mal de paraître. Il aurait préféré être. Au-delà des apparences, existe une vie… L’apparence physique est le plus souvent le reflet de l’âme qui le soutient ou le contient. Avec l’âge, l’apparence devient vraiment le reflet de ce que l’on est au fond de soi. Les traits se dessinent, se creusent, se marquent, s’affirment, deviennent plus expressifs et il arrive un moment où l’apparence rejoint l’être et le vieillard paraît exactement ce qu’il fut et ce qu’il est devenu. Tous les traits de caractère sont comme inscrits sur sa « face », dans ses marques, dans ses gestes, dans ses attitudes, dans ses expressions. Cela devient lisible pour un minimum de discernement. L’apparence des choses cache bien des mystères insoupçonnables. On prétend qu’il ne faut pas se fier aux apparences… Et pourtant, il faut parfois prendre en considération la première impression que l’on ressent, que l’on soupçonne de quelque chose ou chez quelqu’un : elle pourrait être la plus proche de la vérité ! On a ce qu’on appelle un « flash » sur quelque chose ou quelqu’un et on se dit qu’on a tort de préjuger. Le temps peut cependant nous faire changer d’opinion et donner raison à l’apparence… À trop réfléchir, on tend à modifier son appréciation, pour ensuite revenir à l’impression premièrement ressentie…
Enfants – Éducation – Savoir – Transmission
Les valeurs ont tendance à se perdre dans nos sociétés actuelles. L’éducation en est responsable, aussi bien familiale que scolaire. La jeunesse n’a plus de repères. Et l’enfance se désagrège… La société joue un rôle clé. Ce qui était permis est désormais interdit ! Tout ce qui était interdit devient accessible à souhait ! Des enfants de 12 ans deviennent désormais dealers de crack, quand d’autres, à peine plus âgés, commettent des braquages et des meurtres…
Un enfant est la quintessence de son père ou de sa mère, ou des deux. Le sens simple des choses ne signifie pas superficiel. Bien au contraire, le sens simple d’une chose est sa signification la plus directe, la plus profonde, la plus essentielle. C’est la racine dont vont dériver toutes les autres interprétations et niveaux de compréhension.
Si on éduque les enfants, ce seront des adultes responsables. C’est la mission numéro un des parents.
Toute formation de base ne se démodera jamais ! On peut éduquer les enfants de mille façons. L’exemple des parents et de leur entourage portera le poids des conséquences sur l’avenir des futurs adultes. Paroles vaines, que tout cela ! Faux principes établis, séculaires, désuets, qui ont fait mentir toutes les générations qui en ont découlé. Je pense que c’est l’adolescence d’un enfant qui va œuvrer pour former sa personnalité future, confortée, mais aussi dégagée en partie, il me semble, de tous les enseignements qu’il aura reçus depuis l’enfance jusqu’au presque adulte. Les distances prises avec la famille, dues entre autres aux études loin du cocon, font le reste. Ce n’est que mon point de vue avec réserves. Dans la pratique, il n’existe que des cas particuliers.
Comment peut-on arriver à pénétrer le cerveau d’un enfant ou d’un adolescent pour comprendre le cheminement de sa pensée ? Le meilleur psy du monde s’y casserait les dents. Ou la tête. Seul l’interrogé pourra répondre selon, non pas l’éducation qu’il a reçue, mais selon la volonté de son seul cerveau ou de ses capacités à réagir. Un enfant, ou même un très jeune homme, n’oserait pas se raconter aussi intimement qu’un adulte averti et préparé. Même à son psy ! Un cerveau n’en fait qu’à sa « tête ». Une éducation ne sera jamais totalement en adéquation avec la personnalité de chaque individu, car elle ne peut tenir compte de ses desiderata personnels, intimes, malgré l’éducation formatée d’une morale toute faite, verrouillée par toutes sortes de tabous qui nous encombrent, empêchant bien souvent une expression claire et nette. L’essentiel étant soit oublié, soit volontairement occulté. L’enfant se cache profondément en nous-mêmes. Il est sensible aux comportements des adultes qu’il côtoie : il s’agit des aléas de la vie de famille, des blessures qu’il en a subies et des joies dont il a joui. Tout n’est pas rose dans une enfance. La moindre contrariété familiale, si anodine fût-elle, peut blesser très profondément sans laisser de trace visible dans l’immédiat. Les traces peuvent apparaître à un certain moment de la vie d’adulte et ses répercussions pourraient faire des dégâts. L’enfant est vulnérable dès sa naissance. Sa carapace ne se formera, ou pas, que bien plus tard chez l’adulte, et ce, pendant son parcours de défis, de déceptions et de victoires sur lui-même et sur la vie ! Notre enfance n’est jamais perdue. Pourquoi le serait-elle ? Elle n’est que provisoirement cachée, enfouie dans l’inconscient. Efforçons-nous d’apprendre à nos enfants à être heureux, tout simplement !
Connaissance et ignorance… sont deux mots qui vont très bien ensemble… très bien ensemble… Pour paraphraser les Beatles. L’ignorant crie toujours avec arrogance ! Quand l’ignorance s’exprime, la connaissance prend le parti de se taire. Un ignorant ressent toujours le besoin d’étaler les connaissances qu’il croit posséder. Et quand il s’exprime, c’est un autre ignorant qui lui répond en ajoutant un peu plus d’ignorance à son moulin à vent et à sa méconnaissance. Il vaut mieux s’abstenir de contredire celui qui est persuadé qu’il sait ce qu’il croit savoir. C’est mal dit, mais cela n’exprime pas trop mal ma pensée… Disons-le autrement : l’ignorance est un gouffre et la connaissance est un puits… L’ignorance ne serait-elle pas aussi le fait de ne pas avoir envie d’apprendre pour savoir ? Nous sommes éternellement nimbés de clair-obscur…
Il faut apprendre à écouter ce qui ne s’entend pas, à voir et percevoir ce qui ne se voit pas ! L’univers de chacun se résume à la taille de ses connaissances. Tout ce que chacun ignore lui semble inexistant. Il est des ignorants effrayés par la Lumière, qui restent dans l’obscurité ! Nous nous aventurons dangereusement dans un siècle du mépris de la culture, de la négation de valeurs fondamentales héritées des siècles précédents, qui ont fait ce que nous sommes, aujourd’hui considérées comme caduques dans ce 21e siècle envahi par un obscurantisme devenu culturel et monnaie courante !
Le savoir n’a pas de limites. La transmission non plus. Mais le savoir, quel qu’il soit, ne présente qu’un intérêt spéculatif. Pour le rendre utile, il faut le mettre en action, le rendre donc opératif ! Le savoir doit se partager, se répandre, se transmettre, s’enseigner, s’exporter, s’ouvrir, se léguer, se produire, se reproduire, s’offrir, se dévoiler, se révéler, éclairer, remplir, rayonner et recouvrir l’humanité tout entière… L’instruction consiste à transmettre le savoir et les valeurs que chacun a pu acquérir. À l’école, on peut tout inculquer aux enfants : le meilleur comme le pire. Mais à la maison aussi !
Les gens n’ont pas envie de s’instruire. Ils pensent que leur quotidien suffit. Si vous faites partie de ceux qui lisent non seulement par loisir, mais aussi pour apprendre, vous êtes un être tout à fait dans les normes et vous ne manquerez jamais de rien !
Qui doit-on éduquer et instruire ? L’ignorant et le faible doivent-ils être isolés et mis de côté ? Justement pas : ce sont ceux-là qui doivent être instruits en priorité. Même ceux qui pourraient être considérés comme le rebut de la société bien-pensante doivent être instruits et éduqués. Les droits et devoirs sont égaux pour tous. Même les délinquants de tous ordres ont droit à l’éducation et à l’instruction. Car le mauvais d’aujourd’hui pourrait être un bon en puissance de devenir s’il se sent pris en considération.
Langue et langage – réalité et fiction – merveilleux et miracles
Le poète d’origine persane Khalil Gibran a joliment dit : « Les choses vues ne sont pas dans leur écorce, mais dans leur noyau. » Et j’ajoute : encore faudrait-il réussir à atteindre le noyau. C’est tellement vrai ! Les choses vues avec les yeux ne sont que les vêtements de l’essentiel caché, qu’on ne peut voir qu’avec l’esprit et le cœur. Pour comprendre, il faut aller du défini vers l’indéfini, du fini vers l’infini ou absolu et du visible vers l’invisible.
Avoir et lancer une idée sont une chose. L’idée est souvent difficile à rattraper. On se laisse toujours dépasser par sa pensée. Et la pensée dépasse souvent les mots qui l’expriment, ou ne les atteint pas. Bien qu’on dise souvent que les paroles dépassent la pensée. Et il y a plus de sept milliards de personnes qui pensent différemment dans ce monde-ci. Il y en a eu une infinité avant et une infinité est encore à venir. Le langage de la pensée est ingouvernable… seulement par les mots. Comme le monde le devient de plus en plus… par la pensée…
Pénétrer le sens secret des choses, « l’esprit de la lettre », c’est-à-dire « ce qui ne peut pas être transcrit clairement », non qu’il y ait volonté de cacher, mais par cause de l’inaptitude de l’intelligence « cérébrale » à le comprendre…
Madame ou monsieur « tout le monde » aurait tendance à s’attacher à la lettre de la chose plutôt qu’à son aspect spirituel et symbolique. Il ne nous reste plus qu’à faire l’effort d’atteindre l’esprit… Mettre la lettre de côté ne veut pas dire l’occulter, mais plutôt la dépasser…
« Mais ce que je ne vois pas n’existe pas. Seul existe ce que je vois. »(Sotte réflexion souvent entendue.)
Ainsi suis-je protégé par mes œillères bienfaitrices qui m’empêcheront tout égarement.
Ainsi sera la pensée, s’il en est, de bon nombre de quidams, dont la conscience est une absente chronique qui fait d’eux quelques milliards de moutons !
La fiction est une réalité de convention. On imagine que… On suppose que… On fait comme si… Domaine de l’imaginaire, vue de l’esprit dans le but d’en faire fondement, croire pour faire croire en l’existence du non réel. Une fiction serait une construction de l’imagination. Fiction, du latin fingere toucher ou manier. Je dirais aussi manipuler. Peut-on vraiment imaginer, créer à partir de rien ou du néant ? L’imagination peut-elle n’être qu’un souvenir profondément enfoui qui resurgit, plus qu’une « réelle » création originale ? Et les mots savoir et connaissance s’entrechoquent ! Le savoir c’est une réalité. De la connaissance, réalité et fiction s’opposent. La réalité c’est le visible qui n’est pas forcément du domaine matériel. La fiction, supposée du domaine du virtuel, mais pouvant être ou paraître réel. Le réel et le visible pouvant être la figuration de la fiction. En fait, voit-on vraiment tout ce que l’on voit, ou seulement ce que l’on croit avoir vu ? Toutes les actions sont possibles si on possède le don de les imaginer. Ces actions ne s’opposant pas au vrai et à la raison. Et la question de Dieu se pose à nouveau… De son existence ou de son inexistence ! Vous préférez dire de son absence ? Parlons-nous de Dieu, ou parlons-nous à Dieu ? Là est une autre question ! Réussir à décrire Dieu ou son apparence est la preuve irréfutable qu’on ne le connaît pas, qu’on ne peut pas le reconnaître, ou qu’il n’a pas lieu d’exister…
Les enfants connaissent le merveilleux : ils vivent avec. L’adulte rejette l’irrationnel et se croit adulte justement parce qu’il donne toute son importance aux manifestations concrètes, rationnelles. L’homme rejette souvent dans son refoulement, son âme d’enfant et sent la honte l’envahir, si cette pureté d’âme rejaillit quelque part à un moment qu’il aura pensé inopportun. E.T. le film de Steven Spielberg est un exemple émouvant d’une plongée dans le merveilleux à travers l’âme d’un enfant… Tous les enfants savent que les objets dits inanimés ont une âme. Ils savent communiquer avec les choses abstraites. Ils savent aussi que tous les animaux parlent… Pour eux, c’est la réalité. La vérité est souvent cachée dans le merveilleux. J’irai jusqu’à prétendre que c’est dans le merveilleux qu’on peut découvrir des choses vraies. Pour cela, il faut apprendre à préserver son âme d’enfant. En devenant adultes, nous égarons notre pureté et avec elle une partie de notre connaissance intuitive. Toutes ces choses avec lesquelles nous naissons et qui ne cesseront de se développer avec le temps. Mais voilà, avec le temps, tout peut aussi s’estomper, s’effacer pour disparaître à jamais. « Avec le temps, va, tout s’en va… », disait Léo Ferré… Et nous sommes enseignés d’autres valeurs substituées, plus pragmatiques que celles que notre société établie nous fait oublier ! Propos volontairement un peu nébuleux : comprenne qui voudra !
Miracle est un mot donné par l’homme à toute manifestation qui dépasse son entendement… Ou sa compréhension, ou sa petitesse, ou sa courte vue… si vous voulez…
Arriérations : les Terre-Platistes
Au fil de mes pérégrinations, toujours à la recherche d’informations par la lecture de tout et de rien dans tous les domaines et surtout de l’insolite, je suis tombé sur cette « pépite » qui en dit long sur l’état d’inintelligence et d’arriération de bon nombre de nos semblables qui peuplent notre si belle planète ronde et bleue qui tourne sur elle-même autour d’un soleil radieux en un peu plus de 365 jours !
Je cite les propos d’un savant expert dans l’inintelligence de la terre extra-plate :
« Beaucoup se demandent pourquoi on nous cache que la terre est plate avec un dôme ! Depuis la nuit des temps, nous sommes contrôlés par des puissances occultes, illuminatis, francs-maçons, qui ont pour but de réduire la population mondiale et d’y instaurer un nouvel ordre mondial. Il y a eu des essais, mais en vain. Guerres mondiales, guerre contre l’Islam, terrorisme… Leur plus grande et ultime chance serait… une attaque extra-terrestre ! C’est pour cela “qu’ils” ont inventé une terre sphérique qui tourne autour du soleil et que notre galaxie tourne autour d’une autre galaxie, ce qui fait qu’on parcourt pas mal de millions de km dans l’espace et de ce fait nous avons toutes les chances de rencontrer ces fameux extra-terrestres ! Une terre plate protégée par un dôme aurait contrecarré leur plan final ! » Signé : Terre plate pour tous. (Cette association existe, hélas !)
Les platistes n’acceptent pas l’idée qu’il existe d’autres planètes que la Terre. Pour eux, les étoiles dans le ciel sont des « luminaires », comme il est écrit dans certains livres dits religieux ! Mais dans ces livres sacrés, c’est toujours raconté dans un style purement allégorique qui n’est plus à démontrer ! Il s’agit de savoir en dégager le symbolisme. Certains proclament que les télescopes sont truqués pour montrer des choses qui n’existent pas. Belle imagination poétique de « quat’ – sous » et vive les trucages oiseux de mauvais cinéma ! Voyons, vous savez bien que les images astronomiques des planètes sont visibles même avec un simple petit télescope bon marché !
Selon ce groupe de platistes-dérangés, cette désinformation était prévue depuis des lustres. Toujours selon ce groupe, Galilée et Copernic auraient été obligés, les pauvres, déjà en leur temps, de redéfinir notre place dans l’univers. Mais par qui ? Les francs-maçons, les Illuminati, ou d’autres sociétés occultes qu’ils sont incapables de citer, n’en connaissant aucune, sinon les deux les plus citées dans notre actualité déjà si riche d’aberrations, qui ressasse toujours les mêmes âneries à ce sujet !
Des propos tenus par une ou plusieurs personnes platistes convaincues qui n’ont d’extrêmement plat que leur tête aplatie renfermant leur cerveau écrasé par tant de fertiles fausses imaginations, tant est qu’elles en posséderaient un… de cerveau !
Atterré… que je suis ! Ou plutôt… aplati !
Bien sûr qu’elle est ronde la Terre, bande d’ignorantistes ! Pour une certaine catégorie d’individus qui pensent que la Terre est plate et en sont prétentieusement convaincus, ce mot leur convient et leur suffit ! Points et exclamations ! C’est tout ? Mais non. On va essayer d’en parler, d’expliquer… Comment admettre une fois pour toutes que la terre est ronde et sphérique et pas du tout plate et carrée ou cubique ? Un vrai scientifique peut démontrer et prouver ce qu’il veut, tout et son contraire. L’ignorant peut tout affirmer et asséner par le biais de sa foi fluctuante qu’il croit inébranlable… Il n’y a rien de pire qu’une foi obscurantiste ! Ignorance est mère de tous les vices ! disait François Rabelais.
Tout le monde savait que la Terre était ronde à l’époque médiévale au Moyen-Âge situé entre l’Antiquité et la Renaissance : entre 416, chute de l’Empire romain et 1450, avènement de l’imprimerie. L’Église, la première, savait, mais elle ne voulait pas admettre que notre belle boule bleue tournât autour du soleil. Tout le monde était-il au courant ? Mais oui, bien sûr : disons, tous ceux qui étaient un minimum lettrés, instruits, ou sensés. Mais, chaque idée émise par quiconque peut prêter à confusion, dans quelque domaine que ce soit. Lorsqu’on veut représenter une partie de la Terre, on est tenté de dessiner une surface plane arrondie ou carrée avec l’horizon en ligne droite devant soi. Comment nous imaginer, nous, bipèdes, courant et déambulant sur des espaces ronds et bombés, sans risquer de glisser et chuter dans un vide probable de notre planète ballon ! Plus facile d’imaginer la vie, en représentation artistique, sur une surface extraplane circulaire enveloppée d’une bulle et protégée par celle-ci ! Mais les Grecs de l’Antiquité savaient depuis longtemps déjà que la Planète-Terre était de forme sphérique et la plupart des savants du Moyen-Âge s’en référaient avec confiance.
La théorie de la Terre ronde est née en Grèce il y a plus de 2500 ans, quand même ! Par la suite la sphéricité de la Terre fut démontrée et sa taille calculée durant la période hellénistique par des savants comme Ératosthène (276 – 194 av. J.-C.). Inventeur de la Géométrie, il est connu pour avoir mesuré la circonférence de la Terre. Il a fait le tour du Globe à pied et il n’est pas tombé dans le vide, grâce à ses chaussures à crampons. Ha ha ha ! Vous ne riez pas ? Rassurez-vous, il est revenu sain et sauf en faisant le tour de la boule dans l’autre sens, toujours avec son mètre à enrouleur à la main… Ah ! Enfin, vous avez remarqué que je raillais un tout petit peu ces invétérés platistes qui sont effrayés à l’idée de marcher la tête à l’envers : car sans chaussures à crampons c’est mission impossible !
La forme sphérique de la Terre fut constatée bien avant les commentaires affabulateurs de toutes les croyances qui ont déliré sur l’état du monde et de la sphère bleue, et ce, bien avant l’Islam, avant le Christianisme, et bien plus avant le Judaïsme, pour ne citer que les théologies monothéistes. Seules les réflexions constructives, intelligentes ou scientifiques et, même à la limite, pseudoscientifiques arrivent à comprendre la réalité d’un certain état de fait, à savoir que notre globe terrestre est de forme sphérique approximative ou même ovoïde et peut-être pas exactement tout à fait sphérique, mais suffisamment, tels que les mathématiques, la physique, la géométrie et surtout l’observation spatiale ont pu le constater, le démontrer et le transmettre au Monde.
Pourquoi a-t-on considéré et fini par admettre que les planètes, les étoiles et les formes errantes du firmament infini, visibles et invisibles, doivent être toujours à peu près rondes presque comme des ballons ? Et pourquoi n’y en aurait-il pas avec d’autres formes : des carrées, des cubiques, et de toutes autres formes géométriques dans l’espace ? Serait-ce pour satisfaire un certain équilibre dont le sens et la réalité nous dépassent, nous, êtres ordinaires qui ne pouvons pas tout savoir et tout comprendre ? Du visible à l’invisible à l’œil nu, pourquoi les masses se déplaçant dans l’espace infini, connu et inconnu, prennent-elles la forme d’une presque-boule ? N’avez-vous jamais observé qu’une goutte d’eau qui tombe n’est ni plate ni carrée, encore moins cubique ? Vos larmes sont-elles cubiques ou ovoïdes ? De forme carrée ou arrondie, pour utiliser des termes plus faciles à comprendre pour l’ignorant qui n’a peut-être pas fait exprès de l’être et qu’on peut dans ce cas l’excuser ! Il est certain que si je dis que j’ai voyagé aux « quatre coins du monde », selon un dicton populaire, cela pourrait conforter l’ignorant qui s’ignore dans l’idée que la Terre est plate-carrée, puisqu’un carré est formé, bordé et limité par quatre coins !
Ce chapitre, je l’ai rédigé pour celles et ceux qui ont envie de chercher pour apprendre et comprendre. Ces lignes relèguent l’ignorant-obscurantiste et le barbare radical au fond de leur tanière d’attardés chroniques, et peut-être mentaux ! Ces derniers, cela les arrangerait bien que la Terre fut plate. Mais je doute qu’ils lisent un jour ces lignes et daignent instruire leur ignorance…
Mon voyage à travers moi-même en passant par les autres serait d’une telle platitude si la Terre n’était pas ronde… Partir d’un point du cercle, faire le tour et revenir au même point, quel voyage ! Chaque tour est un voyage et le deuxième est différent du premier ; pas sûr que le troisième soit le même que les précédents et les suivants plus différents encore. La Terre n’étant pas un cercle, mais une sphère aux « multitudes infinies de cercles » ou aux multiples circonférences. L’aventure est tentante…
Les traditions orales ont fait bien des dégâts quant à la réunion des éléments historiques recueillis et retransmis par la voix de ce qu’on appelle communément les prophètes, messagers et personnages éclairés, s’il en est. Moïse, Jésus, Mohammed et Bouddah n’étaient pas des personnes ordinaires. Les informations pressenties et rapportées par eux ont souvent été mal écoutées, mal comprises, mal instruites, dues à l’oralité de la transmission approximative et de l’incompréhension des langues et langages, le bouche-à-oreille ayant dysfonctionné. Les déformations du son des mots ont produit la désinformation si chère à nos informateurs modernes appelés journalistes et historiens, que nous pouvons appeler journaleux et historeux ou historistes1 du 21e siècle, qui, de nos jours, n’ont aucune excuse à mal informer le monde. Leurs outils de travail ne sont plus les mêmes que ceux de leurs collègues des millénaires et siècles passés, tant s’en faut !
Ouiiii ! J’y arrive ! Vous voulez enfin savoir si la Terre est plate ou rondelette, galette ou boulette, carrée ou circulaire, bombée, sphérique, poirée, citronnée, melonnée, ou tout cela à la fois ! Vous savez bien que les erreurs historiques sont nombreuses et que beaucoup de textes sont mal traduits à cause des langages « mal-t-à-propos » dus aux mentalités bizarrement différentes et souvent opposées des divers groupes, cultures et sociétés, etc. Toutes ces histoires et informations ont été copiées et recopiées, dites et répétées tant bien que mal, après la mort de ceux qui sont censés les avoir propagées les premiers à travers le monde, laissant souvent un souvenir très approximatif de leurs témoignages… Voilà ! J’ai enfin tout dit autrement !
Il est admis par certains esprits se targuant d’être éclairés que l’Univers est plat et délimité par des bords… ou des bornes… Pour les bornés, certainement ! L’Univers devrait-il être fini ou infini ? Sans bord, avec bord ? Sans bords il ne peut être plat et il est infini. Il ne peut pas s’arrêter puisqu’il est sans bord, ou sans borne ! Quel pourrait être le bord si l’espace étendu de l’Univers s’arrêtait là ? Et comment décrire ce bord, ou cette borne ? Ceci est une explication pseudoscientifique qu’un obscur ignorant balayerait d’un revers de main ! Le religieux a réponse à tout, car sa seule référence est la toute-puissance de sa foi qui, paraît-il, peut soulever les montagnes ! Mais, soulever les montagnes ne lui donnera pas la réponse à sa question : « La Terre est-elle plate-carrée ou ronde sphérique ? » La raison qu’il ne maîtrise pas fait place à la foi indiscutable qui l’étreint, l’emprisonne, mais le rassure puisqu’il n’a pas recours à la réflexion : il n’en a pas besoin ! Sa foi étant sa seule réflexion… Si l’Univers est infini, son univers à lui est plutôt raccourci, borné et son cerveau rétréci !
Nous allons donner un peu raison aux platistes2 dans ce qui suit. Quand même ! Il paraîtrait que la Terre s’aplatit dans sa course, avec le temps. Ce n’est qu’une hypothèse de scientifique. Et si sa rotation s’accélère, elle va s’aplatir plus. Mais sa rotation s’accélère-t-elle ? Je crois que je ne suis pas assez scientifique pour affirmer ou infirmer cela. Il paraîtrait que oui, sa rotation s’accélère ! Même que la Belle Bleue va se mettre à tourner dans l’autre sens ! Mais seule la science pourra vous en dire plus. Les voyages dans l’espace ont bien contribué à prouver que la Terre est plus ou moins sphérique et pas du tout un plateau carré, ovale ou circulaire. Le tout visible à l’œil nu, vu depuis « là-haut », de la navette spatiale. Que demander de plus pour admettre l’inadmissible erreur de vision qui divise les opinions reçues par l’analphabète et l’ignorant, le religieux bêtement coincé dans son dogme, prêt à avaler les couleuvres de ses instructeurs dits « sachants » (plus que savants) et « docteurs de la Loi », mais aussi célèbres obscurantistes qui détiennent et brandissent des vraies-fausses-vérités-avérées agrippées définitivement à leur cerveau dénué de neurones ! Ou figées dans leur tête, plus ou moins ronde, sans cervelle ! Si la Terre était plate, comment ferait-elle pour tourner autour du Soleil ? Tel un immense tapis volant des contes de Mille et Une Nuits ? Les Astres ne tournent-ils pas autour de leur axe ou de leur centre de gravité ? Vue de l’espace, c’est ce qui apparaît, grâce à tous ces objets volants identifiés ou non, envoyés depuis des décennies loin de notre belle planète rondelette, j’insiste ! Merci aux progrès de la science qui nous permet d’avoir une vision plus avérée, plus passionnante et ô combien plus merveilleuse que tous les propos improbables tenus par ces pseudos savants endoctrinés-endoctrinant, dogmatisés-dogmatisant, lavés-laveurs du cerveau par les marchands de racontars médiocrement merveilleux et sinueusement mensongers. Certes, le rêve et la poésie, tant nécessaires, sont omniprésents. La bêtise humaine existe : je l’ai souvent croisée ici et là ! Mais bien sûr on croit encore, de-ci de-là, que la Terre est une plate plate-forme : et même sérieusement ! C’est officiel et bien connu : le Soleil réchauffe la Terre en tournant autour d’elle le jour et se cache ou se couche la nuit pour se reposer en s’éteignant pour permettre aux humains de dormir tranquilles, puis reparaît le lendemain matin de l’autre côté du carré-plate-forme en pleine forme pour éclairer le jour ! Côté poésie c’est réussi, « artistique-ment » et « simpliste-ment » merveilleux ! Pourquoi ne pas rêver de cette pensée abstraite d’une lampe gigantesque qui éclairerait le monde en promenant sa lumière spirituelle dans sa course à travers les esprits avides d’éclairages ? Et l’Enfer et le Paradis ? Bien sûr que ça existe ! Les gentils et les méchants aussi ! Les gentils vivront une éternelle vie de rêve au Jardin des Délices du Paradis, les méchants brûleront dans d’atroces souffrances en Enfer dans la Géhenne ! Mais laissons le Paradis et l’Enfer utopiques à leurs méritants et revenons aux platistes… et sur Terre… J’en ai lu des lignes et de nombreuses pages sur la Terre plate ! Quand on a été utilement et généreusement instruit et renseigné sur la rondeur de notre Belle Bleue, on a beaucoup de peine à écouter la platitude des propos puérils du terre-platiste convaincu ! Quand j’étais petit, à la plage, j’aimais voir les bateaux s’éloigner à l’horizon qui finissaient par disparaître, comme s’ils se décrochaient au loin et tombaient dans le vide, de l’autre côté de la Terre, ou de la mer… Mais oui, il y a toujours du vide quelque part : surtout dans les cervelles ! Mais les vues de l’esprit sont une chose, quand on a un esprit, et la réalité en est une autre… quand on essaye de comprendre. Voir et palper les objets, idées et concepts en surface, cela ne suffit pas pour en appréhender la réalité. Par exemple, nous sommes sur un point quelconque du sol, n’importe où sur la terre, à portée de vue que distinguons-nous ? Seulement une « plate-forme », ou forme plate, tout autour de nous, délimitée par l’horizon, à notre « perte de vue ». Et pour un quidam ordinaire ou simplement ignorant, arrivé au bout de l’horizon, comment ne pas risquer de tomber dans le vide ! Comment réussir à expliquer une réalité impalpable à ceux qui n’arrivent pas à percevoir, à comprendre et à admettre ce qu’ils sont incapables d’imaginer ? L’être humain a régressé un jour, il y a longtemps, à cause de sa préoccupation première : sa survie. Et il s’est paré d’œillères, se contentant de sa vue basse et écourtée… Mais il est excusable, car il ne savait pas encore où il se trouvait, ni qui il était, ni d’où il venait. Il a fini par apprendre et comprendre… Mais trop nombreux continuent à ne pas comprendre, à nier et renier. L’obscurantisme s’étant un jour installé parmi eux, embrouillant les esprits à travers les discours de faux prophètes et instructeurs-informateurs sournois, plongeant l’être humain dans l’ignorance afin d’en tirer profit…
Il est certain que lorsqu’on veut représenter un coin de Terre, on ne peut que produire un dessin en surface plane et pas arrondie. Ou peut-être un peu arrondie, selon que l’on soit un tantinet « artiste » sur les bords… Mais comment imaginer des êtres vivants courant et déambulant sur des espaces ronds ou très arrondis, des pentes à remonter, sans penser qu’ils risquent de glisser et chuter dans un vide probable imaginé par les vivants de notre terre-planète ! La vie était probablement imaginée sur une surface plane circulaire enveloppée d’une bulle et protégée par celle-ci ! Mais les Grecs de l’Antiquité savaient depuis longtemps déjà que la Planète-Terre était de forme sphérique et la plupart des savants du Moyen-Âge s’en référaient avec confiance.
On ne peut que l’admettre. Notre Belle Ronde est plus mystérieuse, plus poétique et plus attractive en Sphère Céleste tournant autour d’elle-même accompagnée du Soleil, de la Lune et de ses Planètes « depuis l’éternité jusqu’à l’éternité »… Ce qui nous fait revenir à l’abécédaire de la création de l’Univers par Monsieur (ou Mme) Big-Bang3. Ou par celui qu’on a (bien ou mal) nommé Dieu. Comment voyager tranquille dans ces conditions-là ? Je veux savoir où je vais atterrir, moi ! Ce qui m’intéresse, c’est plutôt l’avenir de tout ce qui vit sur notre joli Globe. Pas vous ?
Encore quelques mots sur la Terre plate ou ronde.