West legend - Tome 1 - Darel Cantinol - E-Book

West legend - Tome 1 E-Book

Darel Cantinol

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Beschreibung

Après le chaos créé sur Terre par l’explosion d’une fusée censée changer le monde, la loi du plus fort s’est imposée. Cependant, quatre individus dotés d’une puissance extraordinaire ont formé une alliance pour rétablir l’ordre et la paix. Connus sous le nom de Légendes, ils vont servir le roi Edgar, mais vont rompre leurs liens avec lui lorsqu’ils découvriront ses intentions meurtrières. Malgré cela, ses aspirations expansionnistes demeurent inchangées. Cette mystérieuse équipe parviendra-t-elle à arrêter le tyran ?




À PROPOS DE L'AUTEUR




Après avoir terminé son service militaire, Darel Cantinol se tourne vers l'écriture pour donner vie aux mondes qu'il a imaginés au fil des années. Cet ouvrage est le résultat de son expérience sur le terrain ainsi que de sa passion pour la littérature.

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Darel Cantinol

West legend

Tome I

The sun God

Roman

© Lys Bleu Éditions – Darel Cantinol

ISBN : 979-10-422-2854-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre I

Dans un monde postapocalyptique réduit en poussière par la folie du progrès technologique. Il ne restait plus grand-chose à faire, plus aucun moyen de produire de l’électricité, c’était la loi du plus fort qui régnait.

Quatre êtres dotés d’une puissance incroyable firent alliance pour restaurer l’ordre et la paix. Ils se faisaient appeler Légendes. Au service du roi Edgar, ils dissocièrent l’équipe après avoir appris ses intentions meurtrières. Le roi étant puissant décida d’étendre son royaume, mais rien ni personne ne pouvait l’arrêter à l’exception de cette équipe légendaire.

Une vie normale, une vie paisible, une vie sans problème, la vie dont tout le monde rêve. Toujours bloquer dans mon sommeil, le réveil était plus que difficile, mais tout bon rêve avait une fin, bien sûr.

— Jimmy, c’est l’heure d’aller à l’école ! dit Grand-mère.

Comme tous les matins, elle venait me réveiller, elle était persuadée que j’étais toujours au lycée, bizarrement c’est toujours au moment où le rêve devient passionnant que là à ce moment précis tout disparaît comme la fumée des cigarettes de Maman. Le pire j’avais beau lui expliquer de ne pas me réveiller, que je n’étais plus à école malgré ça elle avait tout oublié dès le lendemain.

— Jimmy, réveille-toi, ne me fait pas venir te chercher !

— Oui, Grand-mère, c’est bon, je me prépare !

— Tu avais intérêt sinon je serais venu pour te jeter par la fenêtre !

— C’est bon, Grand-mère, je suis grand maintenant, j’ai un travail tu n’as plus besoin de me réveiller tous les matins !

— Jimmy, mais de quoi tu parles, tu n’es même pas capable de savoir ce que tu feras demain, tu me dis tu as un travail, tu n’as jamais d’argent, tu comptes rester pauvre toute ta vie !

À ce moment précis j’ai regardé mon bol de lait et je me suis dit, c’est vrai, elle n’avait pas tort. Ma grand-mère a souvent raison, elle se trompe parfois, mais bon, c’est très rare, elle est tout ce qui me reste, en aucun cas je pourrais la laisser tomber, même si elle ne me reconnaît pas forcément tous les jours.

— Bon allez mon ange, vas-y, c’est ta dernière année et après tu iras à la fac.

— Oui, Grand-mère à ce soir, je ne serai sûrement pas là pour dîner, donc ne m’attend pas.

— À bon, j’imagine que c’est encore avec cette fille.

— Quelle fille ?

Direct les problèmes.

— Ne me prend pas pour une dernière pluie, quand est-ce que tu comptes la demander en mariage ? Ne t’imagine pas la faire passer avant tes études, je te préviens, je t’exécute si tu fais ça !

— Grand-mère tu m’espionne ? Tu as tord sur toute la ligne, c’est ma meilleure amie, je ne vois pas comment je pourrais la marier, ce soir il y a une petite fête au port on m’a invité, donc si tu peux garder Bandit pour moi ça serait pas mal !

— Oui, pas de problème, parce que tu penses vraiment que je vais te croire, tu peux berner le monde, mais pas moi.

Sérieux, laisse-moi fermer cette porte, c’est vrai que ma grand-mère s’en fait un peu pour moi, mais bon, ça fait quatre ans que je n’ai pas mis les pieds à l’école, c’est pas demain que j’irai mettre un pied à la fac.

Je pris la route à vélo, ici il n’y a plus de voiture qui soit en état de marche, tout le monde s’est mis au vert comme on dit et c’est bien mieux comme ça.

Je ne comprenais toujours pas comment ma grand-mère savait tout ça.

— En faites, elle s’en fait vraiment trop pour moi, en plus maintenant voilà qu’elle m’espionne, c’est du n’importe quoi, il faut que je me casse d’ici, mais genre très vite !

— Tu parles tout seul maintenant ? dit quelqu’un au loin.

Je me disais que je connaissais cette douce et belle voix, ce n’était d’autre que Lucinda Foxx, la fameuse amie que ma grand-mère ne cesse d’espionner.

— Hey, Lucinda, comment tu vas ?

— Bien un peu fatigué, mais ça va et toi, il y a quelque chose qui ne va pas de si beau matin.

— Non, c’est juste ma grand-mère qui nous espionne, sinon rien de spécial.

— À bon, qu’est-ce qui te fait dire ça ?

— Ce matin, elle m’a parlé de toi.

— Rien de plus normal qu’une grand-mère qui s’occupe des fréquentations de son petit-fils, après on traîne souvent ensemble, c’est normal.

— Elle a dit que tu étais super joli et que…

— Oui, c’est tout ce qu’elle a dit, tu te prends trop la tête c’est quelque chose d’autre qui te tracasse, je te connais par cœur, aller vide ton sac!

— Elle a dit plus que ça, c’est ma grand-mère je t’ai dit, toujours aussi subtile, elle a insinué que je devais te marier.

— Ha ha, excuse-moi, j’ai pas pu m’empêcher de rire, tu n’aurais pas inventé la suite ?

— C’est pas des blagues, elle a vraiment dit ça !

— La vrai question, c’est qui nous espionne ? Ta grand-mère ne sort plus de sa maison depuis x temps et de toute façon elle peut croire ce qu’elle veut, on sait que l’on n’est pas ensemble donc, ne t’en fait pas pour ça, demain elle aura tout oublié.

— Elle oublie tout sauf ça justement, mais ne t’inquiète pas, ça tient toujours pour ce soir ?

— Oui ça tient pour ce soir je ne voudrais rater ça pour rien au monde et te prends pas la tête sur ça, de toute façon ce que l’on fait ensemble ne regarde personne d’autre que nous.

— T’inquiète pas, j’me casse pas la tête on ira ensemble après le taf.

Franchement je suis content d’avoir rencontré Lucinda, c’est une jeune femme merveilleuse, la femme que tout homme rêve d’avoir à ses côtés.

Je me rappelle toujours la fois où l’on s’est rencontré pour la première fois.

Des pirates l’avaient enlevée avec son frère, son frère avait de grosses dettes envers le Capitaine Rackham il y a 6 ans de ça.

Les pirates les avaient enfermés dans une cabane à deux kilomètres de l’épicerie de ma mère, sur la route en rentrant à la maison, elle venait tout juste de prendre feu, j’ai entendu des cris, je ne pouvais pas rester là sans rien faire.

Je suis parti les secourir, j’avais pas le choix.

Les pirates étaient persuadés qu’ils avaient été consumés dans les flammes, on ne les a jamais revus. Depuis ce jour nous sommes meilleurs amis, comme on n’habite pas trop loin, on se croise souvent le matin lorsque l’on va travailler.

— Hey, Jimmy tu rêves ou quoi, frotte bien ce bateau et fait le briller, demain tu commences le vernis, dit Kanye.

Lui c’est mon patron, Kanye, ancien commandant de la Marine. Lui faut éviter de croiser sa route, parce qu’il vous trouve toujours du travail.

— Ho, Carle, Benji, ça glandouille, allez me brosser les chiottes ! dit Kayne.

— Ha non pas les chiottes ! dit Benji.

Mais bon les jours se ressemblent, depuis l’explosion de la fusée Apollo Space 44, tous les appareils électroniques ne sont d’aucune utilité. Nous étions revenus à l’âge de pierre, l’onde électromagnétique libérée dans l’explosion a créé une nouvelle couche sur la stratosphère, depuis quatre ans il est impossible de produire la moindre étincelle.

— Bon c’est bientôt la fin, le soleil va bientôt se coucher, dit Jimmy.

À la fin de la journée, je n’avais qu’à rejoindre Lucinda pour que l’on aille au port.

Son travail n’était pas si loin du mien, un bon 10 min a pied, mais bon ça va.

— Hey Jim tu va bien ? Tu boudes depuis ce matin, tu penses à quoi encore, ton bosse te fais la misère ? dit Lucinda.

— En vrai je ne sais même plus qui je suis, ni qui je voudrais être. On me dit d’être moi-même, mais à l’intérieur je me sens si nul, j’aimais tellement ma vie d’avant !

— C’est pour ça que tu es déprimé, arrête je n’aime pas te voir comme ça.

— Non, ne t’inquiète pas pour moi, on en rediscutera après, c’est l’heure de partir au port, c’est la fête, il ne faudrait pas rater ça !

Arrivée au port, la fête avait l’air bien vu de loin, mais arrivé sur la grande place, ce n’était pas beau à voir, c’est fou le pouvoir de la drogue et de l’alcool, un vrai carnage surtout sur les jeunes.

Aujourd’hui même les forces de l’ordre en font partie, pour ça maintenant c’est difficile d’avoir la paix. Lucinda ne voulait pas rester là, elle avait horreur de ça.

C’est fou comme les jeunes de maintenant se laissent aller, j’aurais peut-être fini comme eux, mais j’ai décidé de partir à la guerre, j’étais en quête de rêve et d’aventure, mais surtout je voulais retrouver ma mère, ça fait 20 ans qu’elle est partie, elle n’est jamais revenue.

— Jim, on se prend une glace et on y va ? dit Lucinda.

— Pas de soucis, avec plaisir.

Direction chez Tonton Ben, il fait les meilleures glaces que je n’ai jamais mangé.

— Hey salut Ben, ça va ? dit Jimmy.

— Hé bin tu as bien choisi ton moment pour revenir toi ! dit Ben.

— Ça fait quatre ans, tu m’as pas vu, tu as déjà oublié ton plus fidèle client, dit Jimmy.

— Bien sûr que non, je te taquine, alors tu veux quoi comme glace ?

— Une glace à la pistache et une autre vanille fraise.

— Tien moi ça regarde-moi comment elles sont belles !

— C’est vrai qu’elles sont belles, je te dois combien pour ces merveilles.

— Rien du tout, cadeau de la maison, ça m’a fait plaisir de te revoir, je te souhaite un bon retour parmi nous champion ! dit Ben.

— Merci Ben, bonne soirée.

— Merci bonne soirée à vous les jeunes.

Après avoir acheté les glaces, nous sommes allés sur la plage, dans un coin plus tranquille, on entendait toujours la musique de la fête.

La particularité de l’île au sable rouge, c’est qu’elle porte bien son nom, les légendes racontent que les derniers dragons sont morts exécutés sur cette plage, leur sang aurait coloré le sable de l’île à tout jamais.

— Tu sais depuis que tu es parti ce jour-là, deux mois après la catastrophe, je n’ai sans cesse prié pour qu’il ne t’arrive rien et d’être là pour toi le jour où tu rentrerais, dit Lucinda.

— Lucinda c’est vrai tu m’as beaucoup manqué pendant ces quatre ans, dit Jimmy.

— Ça fait tellement plaisir que tu sois rentré sain et sauf de cette guerre, je te comprends nettoyer des bateaux ce ne sont pas les forces spéciales, je n’imagine même pas le nombre de camarades que tu as perdu là-bas.

— J’en ai perdu beaucoup, mais bon, c’est la vie.

Quand je disais ce matin que je ne cherchais pas de problème, c’était surtout Lucinda qui s’en attirait, surtout sans faire exprès, c’est comme un aimant à problème.

— Bonsoir, ma belle, tu passes une belle soirée ? dit Brick.

Brick était plus vieux que moi, mais c’était un gamin dans sa tête, son atout c’est que cette racaille traîne toujours avec sa bande, les chiens sauvages, il a fui pour ne pas aller à la guerre ce lâche.

— Oui, très belle, juste avant que tu arrives Brick, dit Lucinda.

— Tu viens avec moi, une jolie fille comme toi n’a rien à faire avec un tocard comme lui, tu mérites mieux que ça, vient avec nous on te promet on ne te fera aucun mal, dit Brick.

— Tu es fou, va-t’en, toi et tes potes vous n’êtes que des lâches pour venir importuner de pauvres gens qui ne peuvent pas se défendre, dit Lucinda.

— Comment oses-tu nous parler de la sorte, on devrait vous faire disparaître de cette île, dit Slim.

— Hé bin toujours les mêmes, vous avez pas marre de venir faire chier les gens ? dit Jimmy.

— Attends, je te reconnais toi, tu es le seul qui est rentré de la guerre ! dit Slim.

— Oui c’est bien moi, alors partez je ne veux pas d’histoire, tracez votre chemin, dit Jimmy.

— Moi j’en veux une, mais pas avec toi avec elle ha ha, dit Brick attrapant Lucinda.

— Lâche-moi, sale brute, tu devrais avoir honte, dit Lucinda.

— Hey les gars vous avez dix seconde pour disparaître de cette plage et neuf se sont déjà écoulés, toi tu as intérêt à la lâcher si tu ne veux pas finir à l’hôpital, tu n’as pas honte de t’en prendre à une femme, dit Jimmy.

— Viens, on va se mettre sur la gueule, je suis prêt à te mettre la raclée de ta vie ! dit Brick.