À 5 ans trop tard - Doryan Fredon - E-Book

À 5 ans trop tard E-Book

Doryan Fredon

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Beschreibung

Je te souhaite amours et bonne fortune, à toi la jeune femme que je n'ai pas réussi à aimer correctement. Que la vie te fasse rencontrer la personne qui te donnera ce que je n’ai pas. Il te fera chavirer le cœur, cet homme fera couler de tes yeux des larmes de rire et de joie et au grand jamais, des larmes de peine et de douleurs.
Il saura te respecter, il t'offrira convenablement son amour, il te soutiendra sans hésiter, faisant acte de pilier dans ta vie, il remplacera les anciens si nécessaire, après tout, connaissant la vie, tout est possible, partons du principe même, qu’il t’arrive de recroiser des ombres sur ton chemin, cet homme dont je te parle sera ton guide lorsque tu baisseras la tête, il te couvrira de son manteau et te guidera.
Fautif, je le suis, enfin, je pense l'être, après tout je n’ai pas beaucoup d’expérience avec les femmes, ma façon de faire n’étais peut-être pas la bonne, après tout, il faut que tu sache, tu es la première femme que j’ai aimée, la première étincelle de ma vie, ton départ ne m’a pas laissé indifférent. Je t’ai laissé partir avec des non-dits, et Dieu seul sait à quel point, mes regrets sont grands.
Aujourd'hui, j’en ai le cœur lourd.
Bien à toi,
Les mots d’un homme plein de regrets.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à Beaumont sur Oise, en région parisienne, Doryan Fredon est technicien informatique. Il travaille en atelier depuis l’âge de 21 ans puis, l'année suivante, il se met à l’écriture. Il commence alors son premier roman, À 5 ans trop tard, dans lequel il rend hommage à une personne croisée au cours de sa vie.

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Doryan Fredon

À cinq ans trop tard

Roman

© Lys Bleu Éditions – Doryan Fredon

ISBN : 979-10-377-0752-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Puisque la vie est injuste et imprévisible, soyons de même avec elle, partons sans regret

Dédicace

À cette fille

qui a su se dépasser, malgré ce qu’elle a vécue,

et qui aujourd’hui,

vie en affichant un puissant sourire, des plus éblouissant.

À cet ami,

qui a su prendre le temps d’écouter,

et tendre la main.

Plus jamais je ne me sentirais seul, car je sais que tu existes quelque part.

Marc Lévy

Chapitre 1

Retrouvailles

L’amour que je porte à ton égard, me berce d’un bonheur incomparable, la moindre pensé à toi, m’allège l’esprit, ma concentration se retrouve perturbée, lorsque je me remémore certain moment passé avec toi, je m’absente de mon quotidien stressant et lourd, une simple pensée me suffit à me procurer un sentiment d’apaisement.

Tu te souviens du moment où l’on s’est reparlé, bien avant de se revoir physiquement, alors que j’actualise mes réseaux sociaux, j’ai vu ton profile au milieu de tout, parti d’un ajout sur Facebook, les messages défilaient, au travail comme durant nôtres temps libre, plus on parlait, plus on développait, plus les conversations duraient, ce n’est que lorsque l’on se souhaite bonne nuit, que c’est dur, car tous deux avons quelque chose à dire ou même à poster pour faire durer la conversation, nous étions impliqués dans l’échange.

3 jours nous on suffit à nous jauger mutuellement, du simple message nous sommes passées au emoji, puis des emoji vint les photo, ce moment tant attendu, j’étais nerveux, à l’idée de revoir ton visage, malgré une photo de profile retouché d’effet, je ne pouvais te reconnaître complètement, j’ai commencé en premier à t’envoyer ma photo prise quelque seconde plus tôt, l’envoi terminé, tu t’es empressé de m’envoyer ton impression, un » WOW « simple, sur le coût, cela me laissa bouche bée croyant à un jugement, mais tu t’es rattrapé en écrivant.

— (Elle) : Ça te va bien la barbe.

Je t’ai répondu d’un smiley sourire, malgré une vague de timidité qui me submergeait, puis tu ma envoyer ta photo, et là, pour moi les secondes se sont allongées, sur cette photo tu souris à moitié tout en la partageant avec un rayon de soleil, cette photo est magnifique, me suis-je dit, mais, devais-je comprendre que c’était une photo poétique, ou résumait-elle une de ces phrases philosophiques que l’on croise souvent sur internet.

Tu sais, tout en te parlant, je combats ma timidité, moi qui de base ne parle pas beaucoup à mon prochain, surtout féminin, je ressens un certain courage envers ta personne, un quelque chose me pousse dans le dos.

Sans hésiter, je t’ai invité à aller boire un verre, le lendemain, tu as accepté, j’étais ravi, mon pouls s’est emballé toute la soirée, jusqu’au lendemain.

Chapitre 2

Notre première soirée

Je suis venu jusqu’en bas chez toi, en avance ce qui te mit dans l’embarra, car tu aimes prendre ton temps pour te préparer, en te voyant, j’ai vu une jeune femme pleine de vie, avec quelque manière enfantine, comme dans sa jeunesse, après quelque minute d’échange courtois, nous avons entamé une marche à travers la ville de Mériel, n’arrêtent pas de parler de tout et de rien, nous nous sommes arrêtés au bord d’un lac, rué de passant, assis sur un banc sourire en coin, les conversations se tenaient sur notre parcours, notre vécue durant ce temps sans se voir, nous avons parlé de sujets de rires, comme de pleurs, tu m’as parler de tous tes soucis, de tous tes tracas du quotidien, avec tellement de facilité, on aurait dit que l’on s’était vue hier encore, sans un blanc ni autre coupure, résultat, tous deux avons passé des épreuves ayant forgé la personne que nous sommes aujourd’hui, toi cette magnifique jeune femme avec des cicatrices encore ouvertes sur la voie de la guérison et-moi ton ami portant les marques d’un passé révolu se construisant au fil du temps.

— (Lui) : Avant tout, je te dois des excuses, t’ai-je dit, sans réfléchir.

Tu fus surprise, puis j’ai dit. 

— (Lui) : Je m’excuse de t’aimer au passé comme au présent, je t’ai tellement aimé que je t’ai laissé partir loin de moi sans t’avouer mes sentiments, je t’ai vue t’éloigner vers des douleurs et des tristesses qui t’ont laissé larmes et cicatrices qu’à partir d’aujourd’hui je m’obstinerais de toute mes forces à essuyer et refermer par l’humour et la chaleur de ma personne, tu sais, je me sens coupable de ne pas avoir réagi, pensant que ton bonheur était auprès d’un autre, pardonne-moi. 

L’atmosphère s’est adoucie, le petit vent projeté du lac s’est calmé, les passants diminuent au fil de mon monologue, le soleil commençait à se coucher, laissant une couleur orangée recouvrir le ciel.

— (Lui) : Si seulement j’avais su, je ne possédais pas le courage nécessaire pour t’ouvrir mon cœur, j’ai opprimé mes sentiments jusqu’a non pas t’oublier, mais te laisser dans un coin de ma tête, me persuadent, que l’on se quitte en ami, j’espérais te revoir en tant que tel, accompagné du bonheur que je te voulais, mais cela est tout autre, mes sentiments n’ont pas changé, j’ai toujours l’espoir que tu m’aimes un jour comme je t’aime.

J’ai vu tes yeux se couvrir de larmes que tu séchas avec ta manche, s’ensuivit d’un murmure.

— (Elle) : Merci

Je sens de la reconnaissance dans ta voix comme si tu étais heureuse d’entendre de tels mots.

Tu as répondu.

— (Elle) : Je le sais depuis longtemps que tu m’aimes, tu sais. 

D’une voix gênée j’ai dit :

— (Lui) : Comment ça ?
— (Elle) : Eh bien je m’en doutais depuis longtemps, à vrai dire, et c’est ta mère que j’ai croisée récemment, qui me la confirmer, elle m’a dit que quand nous étions jeunes, tu me regardais avec une certaine lumière dans les yeux, elle m’a dit que je te manquai beaucoup, d’après elle, c’est à partir de ce moment-là que tu as changé, mais…

Je sens une pression dans la poitrine, quand tout à coup tu m’as annoncé.

— (Elle) : Sache-le, je ne veux pas te faire du mal, mais il faut que je te le dise, je ne peux pas t’aimer au point où tu m’aimes, pas tout de suite, car j’ai toujours cette blessure que m’a laissé mon ex-copain, laisse-moi le temps de reconstruire ce qui a été cassé, laisse-moi panser les plaies qu’il m’a laissées.

Ces quelques mots on suffit à me laisser un vide dans la tête, à cela tu as ajouté 

— (Elle) : comme tu me la précédemment dit, tu m’as laissé partir auprès d’un autre, un homme, qui au départ m’a montré monts et merveilles, il m’a attiré dans ces étreintes en se servant de mes rêves et de mon amour aveugle, il m’a fait rompre les liens avec mes origines, mes amies et mes proches, mes contacts étaient triés d’après sa volonté, selon ses envies, il me dictait mes actions, mes sorties, sans réfléchir à mon réel bonheur il m’a entraîné dans l’alcool et la drogue, il m’a envoûté par bien des paroles, Il m’a dupé en vue de faire de moi, sa chose, et non son amour égalé, me rabaissant sans la moindre pitié, profitant de ma bonté et de ma gentillesse, il me montait la tête face aux personnes en qui j’avais confiance.

Toute une confession expliquer avec un regard neutre, aucune émotion n’est affichée sur ton visage, voulais-tu pleurer, es-tu en colère d’en parler, montre-moi quelque chose ? 

— (Elle) : Mon amour aveugle a pris le dessus à bien des reprises sur la tristesse, la solitude et sur bien des trahisons, tu sais, je me suis vengé à différentes reprises, par des moyens qui la plupart du temps me faisait souffrir, mais à l’inverse me donnais la satisfaction de m’être vengé, la bonne conscience n’était hélas qu’éphémère car les larmes s’en suivaient.

Ton histoire me paraît irréaliste, impossible même, je ne veux pas le croire, ce n’est pas arriver, pas à toi, c’est impossible.

— (Elle) : Croyant qu’il m’aimait par des petits gestes affectueux, il traçait ma vie malgré moi, je me suis obstiné à rester avec lui, malgré mes cris et mes larmes, il me négligeait, me laissant souvent seul, avec pour seule compagnie moi-même et mes pensées, toujours à me soucier de ce qu’il fait, ou est ce qu’il pouvait être, et avec qui.
— (Lui) : Tu l’aimais, c’est un fait, ai-je répondu d’une voix compatissante.
— (Elle) : J’ai eu une certaine détermination, dont il n’a pas su voir, ni entendre, malgré mes paroles, mes actes et mes larmes, il n’a pas changé, au contraire, plus le temps passait plus les choses empiraient, la violence et la confrontation était maître des dialogues, des violences physiques comme verbales se sont intensifiées, des bleus et des hématomes apparaissait, malgré cela j’ai toujours supporté sur mes épaules, ces situations blessantes, humiliantes qu’il me faisait subir.

Un chien tel que lui ne te méritait pas.

— (Elle) : Sur le peu de personnes encore présentes, il y avait ma mère, une femme aimante et protectrice, elle voyait les marques sur mes bras et mes jambes, malgré mes mensonges pour les dissimulés, elle savait ce que je traversais mais elle me faisait confiance, lorsque je lui disais que tout allait bien, face à mes blessures, elle ne pouvait que me laisser gérer, car elle s’avait que tant que je ne demanderais pas de l’aide de ma propre volonté, il n’y aurait que confrontation et disputes entre elle et moi, deux années ont passé ainsi, je venais d’avoir 19 ans, à la vue du temps, je dépérissais, toute conversation avec ma famille était un acte d’affront pour lui, « c’est intolérable », qu’il disait.

Le regard compatissant je ne pouvais que me mettre à ta place et essayer d’imaginer la situation dans laquelle tu étais, rien que d’y penser, je ressentais colère et culpabilité à la fois car je n’étais pas là pour toi.

— (Elle) :