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Je te souhaite amours et bonne fortune, à toi la jeune femme que je n'ai pas réussi à aimer correctement. Que la vie te fasse rencontrer la personne qui te donnera ce que je n’ai pas. Il te fera chavirer le cœur, cet homme fera couler de tes yeux des larmes de rire et de joie et au grand jamais, des larmes de peine et de douleurs.
Il saura te respecter, il t'offrira convenablement son amour, il te soutiendra sans hésiter, faisant acte de pilier dans ta vie, il remplacera les anciens si nécessaire, après tout, connaissant la vie, tout est possible, partons du principe même, qu’il t’arrive de recroiser des ombres sur ton chemin, cet homme dont je te parle sera ton guide lorsque tu baisseras la tête, il te couvrira de son manteau et te guidera.
Fautif, je le suis, enfin, je pense l'être, après tout je n’ai pas beaucoup d’expérience avec les femmes, ma façon de faire n’étais peut-être pas la bonne, après tout, il faut que tu sache, tu es la première femme que j’ai aimée, la première étincelle de ma vie, ton départ ne m’a pas laissé indifférent. Je t’ai laissé partir avec des non-dits, et Dieu seul sait à quel point, mes regrets sont grands.
Aujourd'hui, j’en ai le cœur lourd.
Bien à toi,
Les mots d’un homme plein de regrets.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Beaumont sur Oise, en région parisienne,
Doryan Fredon est technicien informatique. Il travaille en atelier depuis l’âge de 21 ans puis, l'année suivante, il se met à l’écriture. Il commence alors son premier roman,
À 5 ans trop tard, dans lequel il rend hommage à une personne croisée au cours de sa vie.
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Doryan Fredon
À cinq ans trop tard
Roman
© Lys Bleu Éditions – Doryan Fredon
ISBN : 979-10-377-0752-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Puisque la vie est injuste et imprévisible, soyons de même avec elle, partons sans regret
À cette fille
qui a su se dépasser, malgré ce qu’elle a vécue,
et qui aujourd’hui,
vie en affichant un puissant sourire, des plus éblouissant.
À cet ami,
qui a su prendre le temps d’écouter,
et tendre la main.
Plus jamais je ne me sentirais seul, car je sais que tu existes quelque part.
Marc Lévy
L’amour que je porte à ton égard, me berce d’un bonheur incomparable, la moindre pensé à toi, m’allège l’esprit, ma concentration se retrouve perturbée, lorsque je me remémore certain moment passé avec toi, je m’absente de mon quotidien stressant et lourd, une simple pensée me suffit à me procurer un sentiment d’apaisement.
Tu te souviens du moment où l’on s’est reparlé, bien avant de se revoir physiquement, alors que j’actualise mes réseaux sociaux, j’ai vu ton profile au milieu de tout, parti d’un ajout sur Facebook, les messages défilaient, au travail comme durant nôtres temps libre, plus on parlait, plus on développait, plus les conversations duraient, ce n’est que lorsque l’on se souhaite bonne nuit, que c’est dur, car tous deux avons quelque chose à dire ou même à poster pour faire durer la conversation, nous étions impliqués dans l’échange.
3 jours nous on suffit à nous jauger mutuellement, du simple message nous sommes passées au emoji, puis des emoji vint les photo, ce moment tant attendu, j’étais nerveux, à l’idée de revoir ton visage, malgré une photo de profile retouché d’effet, je ne pouvais te reconnaître complètement, j’ai commencé en premier à t’envoyer ma photo prise quelque seconde plus tôt, l’envoi terminé, tu t’es empressé de m’envoyer ton impression, un » WOW « simple, sur le coût, cela me laissa bouche bée croyant à un jugement, mais tu t’es rattrapé en écrivant.
Je t’ai répondu d’un smiley sourire, malgré une vague de timidité qui me submergeait, puis tu ma envoyer ta photo, et là, pour moi les secondes se sont allongées, sur cette photo tu souris à moitié tout en la partageant avec un rayon de soleil, cette photo est magnifique, me suis-je dit, mais, devais-je comprendre que c’était une photo poétique, ou résumait-elle une de ces phrases philosophiques que l’on croise souvent sur internet.
Tu sais, tout en te parlant, je combats ma timidité, moi qui de base ne parle pas beaucoup à mon prochain, surtout féminin, je ressens un certain courage envers ta personne, un quelque chose me pousse dans le dos.
Sans hésiter, je t’ai invité à aller boire un verre, le lendemain, tu as accepté, j’étais ravi, mon pouls s’est emballé toute la soirée, jusqu’au lendemain.
Je suis venu jusqu’en bas chez toi, en avance ce qui te mit dans l’embarra, car tu aimes prendre ton temps pour te préparer, en te voyant, j’ai vu une jeune femme pleine de vie, avec quelque manière enfantine, comme dans sa jeunesse, après quelque minute d’échange courtois, nous avons entamé une marche à travers la ville de Mériel, n’arrêtent pas de parler de tout et de rien, nous nous sommes arrêtés au bord d’un lac, rué de passant, assis sur un banc sourire en coin, les conversations se tenaient sur notre parcours, notre vécue durant ce temps sans se voir, nous avons parlé de sujets de rires, comme de pleurs, tu m’as parler de tous tes soucis, de tous tes tracas du quotidien, avec tellement de facilité, on aurait dit que l’on s’était vue hier encore, sans un blanc ni autre coupure, résultat, tous deux avons passé des épreuves ayant forgé la personne que nous sommes aujourd’hui, toi cette magnifique jeune femme avec des cicatrices encore ouvertes sur la voie de la guérison et-moi ton ami portant les marques d’un passé révolu se construisant au fil du temps.
Tu fus surprise, puis j’ai dit.
L’atmosphère s’est adoucie, le petit vent projeté du lac s’est calmé, les passants diminuent au fil de mon monologue, le soleil commençait à se coucher, laissant une couleur orangée recouvrir le ciel.
J’ai vu tes yeux se couvrir de larmes que tu séchas avec ta manche, s’ensuivit d’un murmure.
Je sens de la reconnaissance dans ta voix comme si tu étais heureuse d’entendre de tels mots.
Tu as répondu.
D’une voix gênée j’ai dit :
Je sens une pression dans la poitrine, quand tout à coup tu m’as annoncé.
Ces quelques mots on suffit à me laisser un vide dans la tête, à cela tu as ajouté
Toute une confession expliquer avec un regard neutre, aucune émotion n’est affichée sur ton visage, voulais-tu pleurer, es-tu en colère d’en parler, montre-moi quelque chose ?
Ton histoire me paraît irréaliste, impossible même, je ne veux pas le croire, ce n’est pas arriver, pas à toi, c’est impossible.
Un chien tel que lui ne te méritait pas.
Le regard compatissant je ne pouvais que me mettre à ta place et essayer d’imaginer la situation dans laquelle tu étais, rien que d’y penser, je ressentais colère et culpabilité à la fois car je n’étais pas là pour toi.