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"Angélique avenir précoce" nous plonge dans la vie d’une jeune fille de onze ans dont la maturité dépasse largement son âge. Ce qui dérange la société, c’est son intelligence remarquable qui la distingue. Heureusement, elle peut s’appuyer sur le soutien de ses proches, en particulier celui de sa mère, pour surmonter ces défis avec grâce et faire des rencontres enrichissantes.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Hélène Ruderand a vécu des expériences traumatisantes dans le domaine de la médecine moderne. Convaincue que la volonté et la détermination peuvent permettre à chacun de surmonter les épreuves, elle consigne ses écrits pour sensibiliser les lecteurs et les pouvoirs publics aux erreurs de diagnostic et encourager une remise en question des pratiques médicales au lieu de persister dans l’arrogance.
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Hélène Ruderand
Angélique avenir précoce
Roman
© Lys Bleu Éditions – Hélène Ruderand
ISBN : 979-10-422-1684-9
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Angélique, onze ans, est très mature déjà pour son âge sachant ce qu’elle veut faire plus tard dans la vie lorsqu’elle sera adulte. Elle vit avec son petit frère et sa mère ; elle n’a jamais connu son père, car sa mère ne lui en a jamais parlé. Elle va comme tout le monde de son âge à l’école et n’arrive toujours pas à se faire des camarades, car la différenciation des uns et des autres ne l’intéresse pas, l’ennuierait même plus qu’autre chose. En classe, les enseignants ne savent pas comment lui faire apprendre ses leçons ; elle retient tout ce qu’elle entend, elle est pire qu’une caisse enregistreuse ! Tous ses camarades l’envie de la vitesse à laquelle elle apprend et répète ce qu’on lui dit. Elle doit être la seule fille de l’école d’enregistrer autant de matières et surtout la facilité d’apprendre. Pour ne pas perdre de temps, l’équipe enseignante et sa maman prennent la décision de la mettre en classe de 3e où elle pourrait peut-être rencontrer des difficultés ; eh bien non c’est la même chose ! Quelques mois se passent et la directrice de l’école où se trouve l’écolière, prend la décision seule de la renvoyer de l’école, car cela perturberait les autres écoliers et cela nuirait à l’école d’avoir une adolescente « parfaite ». Sa mère, très embarrassée de la situation dans laquelle se trouve sa fille, et qui n’a strictement rien fait de mal bien au contraire, prend la décision de l’inscrire dans un lycée.
Pas si simple d’inscrire son enfant dans un autre établissement scolaire, surtout lors de la pleine scolarité, et lorsqu’on a onze ans. La mère se trouve dans une sorte de labyrinthe dans lequel elle n’arrive pas à s’en sortir. Le directeur du lycée, un homme mesurant 1,80 cm et nous n’évaluerons pas son poids de façon à ne blesser qui que ce soit, se mit à lui dire :
— Chère Madame, votre fille souffre d’intelligence artificielle appelée IA, qui est un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Pour la première fois de sa vie, la mère interloquée, ne sachant pas quoi lui répondre lui demande s’il peut la prendre dans une de ses classes afin de l’orienter au mieux. Quelques mois se passent et toujours rien en vue. À la fin des congés d’été, la mère reçoit une lettre lui proposant de prendre sa fille pour voir ses compétences ; ils lui feront « une sorte de check up » afin de voir surtout jusqu’où elle peut aller.
Voilà qu’Angélique atteint l’âge de ses treize ans. L’âge de l’adolescence où l’insouciance est de mise. Pas pour Angélique, elle s’ennuie à mourir et demande à sa mère si elle peut s’orienter vers le sport ; du tennis par exemple soit de garder des enfants. Sa mère interloquée ne sachant quoi lui répondre lui dit qu’il faut qu’elle rejoigne l’école et qu’elle est obligatoire jusqu’à seize ans et qu’elle n’a pas trop le choix. Sur ces dernières paroles, Angélique décide d’aller prendre l’air. Elle longe les vitrines des magasins et elle voit au loin une grande affiche sur laquelle est écrit « cherchons une jeune étudiante pour aider d’autres enfants à faire leurs devoirs, se renseigner ici ». Elle pousse timidement la porte comme à son habitude, demande à avoir des renseignements. La personne qui est une femme assez jeune qui est enceinte où son propre ventre la gêne aux entournures ; la reçoit et lui demande gentiment si elle parle généralement doucement, car pour aider les enfants à faire leurs devoirs, qu’il fallait avoir de la voix qui soit une voix percutante. En effet, Angélique mesure 1,66 cm, taille mince, à de grands yeux verts, habillée d’un pantalon blanc avec un tee-shirt rouge, de longs cheveux bruns encerclés par un serre-tête blanc. La personne lui dit en souriant :
Angélique, toute contente d’avoir eu ce petit entretien avec cette personne, sort en souriant. Maintenant, il reste à tenir au courant sa mère qu’elle espère qui ne sera pas contrariée de ce qu’elle a fait, sans qu’elle ne soit présente au moment où elle a décidé de pousser cette porte pour la première fois de sa vie. Inquiète de ne pas l’avoir vu partir, commence par lui reprocher de ne pas lui avoir dit qu’elle s’absentait. Toute gênée, elle lui fait ses excuses et que cela ne se reproduira plus. Néanmoins, elle est embarrassée de la suite, car elle doit l’informer de ce qu’elle est allée faire. Sa mère voit bien qu’elle a envie de dire quelque chose, mais Angélique est comme angoissée, elle transpire à grosses gouttes et sa mère inquiète lui demande ce qui se passe et elle dit tout à coup la vérité et sa mère se mit à rire à gorge déployée en lui disant qu’elle ne pourra jamais aider des enfants à faire leurs devoirs. Elle lui répond qu’elle fait plus mature que son âge et que les parents ne lui demanderaient pas son âge. Avoir treize ans, c’est revendiquer sur ses dires et n’en faire qu’à sa tête ; ce que l’on appelle la crise de l’adolescence qu’elle soit masculine ou féminine ; comme disent les Anglais « why not » pourquoi pas. Le jour J arrive et elle se prépare comme si elle allait à un anniversaire, elle se met sur son trente-et-un et personne ne s’imagine qu’elle a treize ans ; on lui donnerait plutôt seize ans voire dix-sept ans. L’heure arrive à grands pas ; elle sonne à la porte de l’appartement où le jeune écolier l’attend, elle se présente à la mère de l’enfant qui s’appelle Sébastien et il a neuf ans et demi. Elle est impressionnée de l’appartement dans lequel elle doit aider le jeune Sébastien de par les meubles et les rideaux qu’on ne fait plus aujourd’hui. Il est habillé d’un petit pantalon noir et une chemise blanche avec un nœud papillon de la même couleur que le pantalon. Angélique pense que de changer de rue, elle se trouve dans un autre arrondissement de Paris selon elle, a priori non. Elle a juste traversé la rue qui est en face de là où elle habite avec sa mère et son petit frère. Elle se sent à l’aise et commence à le questionner sur ce qu’il souhaite faire plus tard dans la vie, et il lui répond comme tous les garçons de son âge « pompiers et policiers en même temps, car ils ont un pistolet sur eux ». Et il lui demande à son tour ce qu’elle souhaite faire plus tard lorsqu’elle sera plus grande ; et elle ne lui répond pas, car selon elle, on ne demande jamais à une fille ou femme ce qu’elle a l’intention de faire plus tard. « Les questions étant terminées, dit-elle, il serait bon de regarder les devoirs ». Elle regarde le cahier où la maîtresse de Sébastien a mis une petite note aux parents « qu’il devait s’appliquer à retenir ses tables de multiplication et qu’il y aurait une interrogation orale et devait bien retenir ses leçons, qu’elle lui mettrait une bonne note s’il faisait des efforts ». Pour Angélique, cela ne devrait pas lui poser de problèmes, car elle ferait tout son possible afin qu’il retienne ses leçons. L’heure terminée de la séance pour Sébastien, Angélique retourne chez sa mère qui l’attend pour dîner et lui annoncer une bonne nouvelle. En effet, la bonne nouvelle est qu’elle va pouvoir intégrer le lycée Henri IV qui est un établissement dont la renommée n’est pas négligeable ! Pourquoi plus particulièrement le lycée Henri IV alors qu’il y en a tant d’autres ? Peut-être que son assimilation aux cours rejoint ceux du lycée Henri IV ; voilà qu’elle se trouve avec des gens qui sont un peu plus âgés qu’elle. Un des professeurs l’a mise en « compétition » avec d’autres étudiants qui sont eux aussi de très bons étudiants dans les matières qui figuraient au programme. On se serait cru dans un prétoire où de futurs avocats prononcent leur éloquence. Quelques semaines se passèrent où tous les étudiants étaient stressés y compris l’équipe enseignante, car elle n’a jamais vu des « surdoués » dans leurs établissements. Nous voici le jour tant attendu… le Professeur qui est un homme dont la ressemblance fait penser à Einstein qui a fait passer « l’examen blanc » à sa classe était inquiet. Roulement de tambours par tous les étudiants, une étudiante dit en rigolant.
« Le ou la gagnant (e) est »…
Le Professeur cite tous les autres candidats avec des seize sur vingt et dix-huit sur vingt et Angélique les a décoiffés avec un vingt sur vingt ; quel match ! Toute la classe applaudit Angélique et elle se sent enfin dans « son milieu » sans jalousies ni de rancunes ni de trahisons. C’est la première fois où elle se sent comme une actrice soit de cinéma soit de théâtre ovationnée de telle sorte. Même que le directeur l’a félicité en lui souhaitant la bienvenue à bord « du Concorde » où selon lui, « il ne faudra pas se relâcher en cours d’année ». Sa journée terminée au lycée, elle rentre chez elle en courant, car « il y a du pain sur la planche ». Il ne faut pas plus d’une demi-heure à Angélique pour apprendre ses nouvelles matières qu’elle apprécie. Sa mère se sent enfin soulagée de voir sa fille où elle pourra enfin s’éveiller et parler avec les autres étudiants qu’elle n’avait pas dans l’autre établissement scolaire. Le lycée Henri-IV est un établissement d’enseignement secondaire et supérieur public. Il accueille plus de 2 600 élèves, du collège aux classes préparatoires. Le lycée est réputé pour ses excellents résultats au baccalauréat, au concours général et aux concours d’entrée aux grandes écoles, et plus spécialement pour les concours littéraires (Écoles normales supérieures de Paris, Lyon et Paris, Saclay, École nationale des chartes). Voilà que l’année scolaire s’achève sans aucun problème, sans soucis ; la mère d’Angélique ne la voit plus après le repas du soir, tellement elle a de travail ; en plus des répétitions de devoirs qu’elle donne à Sébastien. Elle a décidé avec sa mère d’ouvrir un compte de livret A, où elle pourra mettre ses petites économies. N’oublions pas qu’elle n’a seulement que treize ans. Elle est fière d’avoir ouvert ce compte, car elle pourra faire un cadeau à sa maman pour la fête des Mères ou acheter ses livres ou tout simplement se faire plaisir.
Les parents de Sébastien sont sous le charme d’Angélique, car c’est la première fois de l’année scolaire qu’il n’a pas redoublé. La maman est très intéressée par la façon de faire, que possède Angélique, elle lui pose quelques questions auxquelles elle ne refuse pas de répondre. Sébastien aurait-il « un petit béguin » pour Angélique ? « Restons sérieux tout de même » ! Chacun d’eux suit leurs propres cours de leurs côtés ; Angélique au lycée Henri IV et Sébastien au Collège Louis Legrand qui se trouve à deux pas de l’immeuble où il habite avec ses parents. La maman d’Angélique était heureuse qu’elle apprenne par sa fille qu’elle avait réussi à faire passer Sébastien en classe de 3e. Voilà que maintenant, il vole de ses propres ailes en travaillant tous les soirs en sortant de l’école, et qu’il ne s’amuse plus avec la console de jeux qu’on lui avait offerte pour son anniversaire. Chacun d’entre eux vaque à leurs occupations et Angélique toujours dans sa lancée aide les enfants en sortant de l’école à faire leurs devoirs, et surtout qu’ils apprennent bien et retiennent bien, car pour elle il n’y a pas de secret, il faut lire et relire jusqu’à ce que l’on retienne et surtout si on peut y arriver. La personne qui avait mis Angélique en relation avec les parents de Sébastien, la trouve tout épanouie, toujours souriante et beaucoup moins craintive et lui promettrait qu’après son accouchement et que son enfant soit à l’école comme tous les autres enfants du quartier, feraient appelle à elle afin qu’elle aide aussi son enfant. Les camarades d’Angélique toujours surpris par la façon qu’elle possède d’apprendre les cours que donne chaque professeur. Un de ses camarades lui a demandé sur la façon dont elle s’y prenait afin de voir que peut-être qu’il y arriverait. Voilà que quelques mois se passent sans problèmes ; nous sommes en mai où le début du baccalauréat se déroule au début du mois de juin. Angélique se trouve un petit peu embarrassée, car elle n’a que quinze ans et que peut-elle choisir comme branche ; vers quelle branche se diriger… elle commence à se sentir perdue et va se renseigner auprès du service scolaire afin qu’on l’oriente au mieux. La personne habilitée la reçoit en lui posant quelques questions surtout quelle profession veut-elle exercer en lui disant qu’il est tout à fait normal de prendre des avis des uns et des autres, puis de choisir après. Avec ce panel de questionnements, Angélique dit tout simplement qu’elle souhaite être enseignante ; puis change d’avis en disant :
Et la personne lui répond que pour être enseignante, il faut tout simplement qu’elle s’oriente vers un baccalauréat général, puis si elle souhaite s’orienter soit vers l’école primaire soit secondaire à ce moment-là il faudra qu’elle passe le CAPESS. Angélique se sent pousser des ailes, elle est contente de pouvoir passer le baccalauréat général. Ses notes lui permettent de passer sans difficulté toutes les épreuves telles que la philosophie, les mathématiques, le français qu’elle adore et toutes les autres matières. Elle rentre comme à son habitude chez elle et sa mère toute surprise de la voir tout heureuse où elle embrasse sa mère comme si elle ne l’avait jamais embrassée de sa vie !
Voilà que son portable sonne, et c’est un appel d’un de ses camarades du lycée pour lui demander quelques conseils mémo-techniques afin qu’il puisse lui aussi retenir. Elle devient assez réticente sur sa demande, elle lui répond qu’elle va y réfléchir et qu’elle lui en parlera soit avant soit après les cours. Elle a peur qu’on lui vole le seul bonheur qui est d’apprendre aisément et surtout qui n’est pas comme tout le monde à savoir qu’elle est en avance par rapport à son âge. Il est assez rare de nos jours que nos enfants jeunes ou adolescents passent pour la première fois de leurs vies aussi jeunes le baccalauréat. C’est là qu’on s’aperçoit qu’ils ne sont plus de jeunes enfants et prennent leurs envoles.
Voici que le corps enseignant du lycée Henri IV donne deux semaines de révisions intégrales et recommande de ne pas faire d’impasse et surtout « de ne pas se laisser distraire par Pierre, Paul ou Jacques ». Ces recommandations faites, chaque élève s’exécute et notre Angélique en fait autant. Les révisions se passent et chaque élève s’envoie un SMS entre chacun d’eux en posant la question rituelle que chacun se pose « alors qu’en penses-tu de tes révisions ; tu te sens comment » ? Le jour J arrive où chaque étudiant a un visage blafard, plutôt envie de retourner à la maison se coucher sans demander son reste. Dire qu’il y a quatre épreuves sur quatre jours. Angélique ne se sent pas rassurée du tout ; pourvu qu’elle tienne le choc et qu’elle ne lâche surtout pas ce lycée qui lui réussit où enfin elle peut avoir quelques contacts ; que ces quatre jours ne la bloquent pas. Nous voici arrivés au quatrième jour où tout le monde a envie d’envoyer tout balader et tout le monde ! Les politesses et les sourires étaient avant ; maintenant c’est chacun pour soi. Pourtant il ne s’agit pas d’un concours où il y a un certain nombre de places limitées pour tant de candidats(es). Qu’est-ce que c’est long d’attendre un mois des résultats d’examens ; qu’ils soient administratifs ou autres. Tous ceux et toutes celles qui ont passé les épreuves, rentrent chez eux et commencent à souffler un peu tout en mettant un bémol en s’obligeant à réviser quelques jours plus tard sur ce qu’ils leur étaient un peu plus difficiles de par la peur de ne pas y arriver.