Évolution et dégradation - Hélène Ruderand - E-Book

Évolution et dégradation E-Book

Hélène Ruderand

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Beschreibung

La conception d’un enfant est toujours un temps merveilleux, marqué par la transformation progressive du ventre de la mère. C’est l’extraordinaire moment où se façonne le futur d'un avenir rempli de mystère et de magie. "Évolution et dégradation" raconte l’histoire de Marie qui a franchi les étapes de la vie, passant de la conception, de l’enfance à l’adolescence, sous le regard de sa mère qui la voyait grandir et devenir peu à peu une jeune femme.

 À PROPOS DE L'AUTRICE

La littérature a été le refuge d’ Hélène Ruderand face aux épreuves médicales injustes qu’elle a traversées. Aujourd’hui, elle utilise son écriture pour encourager une réflexion plus profonde sur le domaine de la santé.

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Hélène Ruderand

Évolution et dégradation

© Lys Bleu Éditions – Hélène Ruderand

ISBN : 979-10-422-1266-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Conception et accouchement

La conception d’un enfant est un moment toujours merveilleux. Du jour au lendemain le ventre de la mère s’arrondit, elle sent au bout du quatrième mois que l’enfant donne des coups de pied. Il faut qu’elle arrive à s’alimenter correctement afin qu’il puisse avoir tous les nutriments nécessaires à son bon développement, qu’il soit tissulaire et osseux. Au bout de six mois de grossesse, la mère commence à sentir le chemin un peu long ; il lui reste encore trois mois à tenir. Il y a des femmes où la grossesse se passe sans problèmes particuliers et poursuivent leurs activités professionnelles jusqu’au terme des six mois de grossesse et d’autres femmes qui rencontrent de petits soucis. Voilà que la mère peut s’abandonner à son congé de maternité ; toujours un peu stressant pour la mère de savoir si l’enfant va arriver à terme, elle passe sa main sur son ventre et commence à lui parler, où elle n’avait pas le temps de s’occuper d’elle ou de lui, car la vie stressante professionnelle était toujours présente. Il y a des parents qui ne veulent pas connaître le sexe de leurs enfants. Le désir d’avoir et surtout de vouloir un enfant ne se fait-il pas par Amour ? La mère ne doit pas être en contact avec des personnes présentant une pathologie mettant en danger l’enfant. Les différents examens basiques à faire tels qu’échographies, prise de rendez-vous avec l’anesthésiste pour faire une péridurale si la mère la souhaite, les cours d’accouchement à partir du septième mois, le laboratoire pour la dernière prise de sang. La primipare est celle qui a son premier enfant. Elle angoisse tout de même un peu ce qui est tout à fait normal. Elle poursuit ses activités quotidiennes telles que le shopping, coiffeur, qu’elle n’avait pas le temps de faire lorsqu’elle était en activité professionnelle.

Les trois mois se sont écoulés à grands pas. Tout est prêt pour accueillir cette merveille ; qu’elle soit masculine ou féminine, les parents ne feront pas la distinction. Ils sont heureux et seront heureux d’être parents. Les contractions arrivent petit à petit ; le père ayant un regard interrogateur vis-à-vis de sa femme « que faisons-nous » ? Il s’habille rapidement, les clés de voiture en main. Il la voit dégoulinante de sueurs, car toutes ces perturbations secouent la mère ; elle perd les eaux, pourtant la naissance n’était pas prévue ce mois-ci, bébé a envie de sortir. Elle se dirige vers la salle de bains afin de se rafraîchir. Il faut dire qu’une mise au monde n’est pas aussi rapide que l’on peut penser. Il y a des accouchements qui peuvent durer quatre à six heures ! Ceux et celles qui auront le privilège de lire ce livre pourront se remémorer ces quelques souvenirs. Ils arrivent à la maternité ; la mère est prise en charge par l’équipe de nuit qui l’installe confortablement sur la table de travail. Une infirmière lui met le brassard pour prendre la tension qui est correcte, lui place les électrodes du monitoring afin de surveiller les pulsations cardiaques du bébé ; la sage-femme entre dans la salle qui examine la mère et lui répond « il faut patienter une heure ou deux, l’enfant n’est pas prêt de sortir. Les contractions sont toujours présentes, mais le petit ange commence à se sentir à l’étroit dans l’habitacle ! » Et la mère sent que le petit commence à « s’énerver » ; il y a un rapport de force entre la mère et l’enfant. Qui va gagner ? Les contractions s’intensifient jusqu’à l’expulsion où l’on entend pleurer. Quel soulagement pour la mère ! Un beau bébé de 57 cm et 4kg500. La sage-femme est surprise de voir un enfant si grand. Pourtant les parents ne sont pas si grands que cela ; cependant le régime alimentaire s’impose déjà. Théoriquement la mère doit allaiter son enfant, la sage-femme met Mademoiselle au régime ! Oui, au jus de carottes pour qu’elle puisse avoir un bébé en bonne santé et non d’un bébé qui puisse présenter par la suite des problèmes de santé à ne plus en finir.

La mère se repose tranquillement après ces quelques heures d’efforts. L’infirmière lui amène sa fille afin qu’elles fassent connaissance. La petite commence à bâiller généreusement, gardant toujours les yeux fermés. Deux jours se sont déjà écoulés ; que le temps passe vite. Avant de retrouver ses dames, le père doit aller soixante-douze heures après l’accouchement aller déclarer sa petite à la mairie du lieu d’accouchement. Cela ne prendra que quelques minutes où l’officier de l’état civil va écrire le prénom de sa fille qui se nomme Marie, sa date de naissance, puis apposera le tampon de la mairie sur le livret de famille qui leur a été délivré lors de leurs mariages. Il sort de la mairie ; rentre dans la voiture, se regarde dans le rétroviseur et se sourit tout étant heureux d’être père de famille. Il s’arrête devant un fleuriste afin d’offrir à son épouse quelques fleurs afin de la remercier de lui avoir donné une fille. En sortant de chez le fleuriste quelques maisons plus loin, il y a une parfumerie où il lui achète son parfum préféré de chez Lancôme « La vie est belle ». Quelques jours se passent et les parents ainsi que leur fille doivent regagner leur domicile.

Retour au domicile familial

La mère lui fait visiter l’appartement en commençant par la cuisine, le salon qui sert aussi de salle à manger, des photos et tableaux sur les murs, la salle de bains, leur chambre où la petite elle aussi a son petit lit. Le début de soirée approche et les parents se sentent un peu démunis de toute aide. Tout parent a vécu « cette petite crainte ». Il n’y a qu’à l’apprentissage que l’on apprend. La première nuit à la maison où la petite ne sera pas regardée par toutes les infirmières de l’étage en disant « qu’elle est mignonne, qu’elle est belle » ! La maman chauffe le biberon pendant que son mari s’active aux fourneaux. Le biberon est prêt à être bu par Marie. Après avoir bu son biberon, la mère attend quelques instants afin de lui tapoter sur le dos afin qu’elle fasse un petit rôt. Pourquoi doit-on attendre que l’enfant fasse son rôt ? Afin de lui éviter de faire comme chez nous adultes ; après avoir mangé un peu vite on fait de l’aérophagie. Elle la change et lui met une grenouillère rose tendre où ses jambes et ses pieds sont couverts pour ne pas attraper froid. Deux mois se passent et ils fêtent les deux mois de Marie et sont surpris de la voir encore grandir alors qu’à la naissance elle mesurait 57 cm. Ils l’emmènent voir le pédiatre qui l’a déjà vue à la maternité. Heureusement que le cabinet de consultation n’est pas loin du domicile et qu’ils pourront l’emmener tous les deux mois jusqu’à ses 12 ans. Le médecin la pèse et il est satisfait de son poids, car les parents font attention à ne pas lui faire trop prendre de poids. Ils pensent que Marie a grandi à nouveau. Le pédiatre, interloqué par l’inquiétude des parents, la prend à nouveau dans les bras, l’allonge sur la table de consultation et la mesure ; en effet elle a pris deux centimètres. Les parents le remercient et il a pris le temps de tout leur expliquer, car ce sont ces conseils qui seront le facteur déclenchant de l’évolution physique, physiologique, mentale et morale de l’enfant. Voilà que Marie atteint l’âge de quatre mois où elle a un regard fuyant.

Lorsqu’un des parents lui donne son index ; elle commence à l’attraper et à le serrer très fort. Elle commence à agiter ses jambes dans son lit ; les parents se regardent se demandant ce qu’elle a. La mère la prend dans les bras et va s’asseoir sur le canapé du salon où Marie est sur le ventre et commence à crapahuter et sa mère l’attrape rapidement afin qu’elle ne tombe pas du canapé. Elle commence à faire sa petite marche à quatre pattes toute seule. Il est important de ne rien laisser traîner par terre telles que des cacahuètes ou des petits boutons de chemisier ou de chemise que l’on aurait oublié de ramasser, de recouvrir les prises par du scotch afin qu’elle ne se prenne pas les doigts dedans. Marie atteint l’âge de six mois, elle commence à s’asseoir sur les sièges qui sont adaptés à sa morphologie. Nous arrivons au printemps et Marie continue toujours de grandir et commence à s’affiner ; pourtant les parents ne lui font pas de régime particulier. Lorsqu’elle se tiendra bien droite et qu’elle arrivera à tenir sur ses deux jambes, les parents lui tiendront l’un la main droite et l’autre la main gauche et la feront marcher. Pour le moment, la petite famille va faire du shopping pour Marie, car les vêtements que sa maman lui a choisis sont beaucoup trop courts du fait de sa grandeur. Alors qu’elle n’a que six mois, sa mère doit l’habiller comme si elle avait huit mois ! Elle a les jambes d’Adriana Karembeu. Nous sommes au rendez-vous bimensuel chez le pédiatre. Il salue les parents ainsi que Marie qui lui sourit. Cette consultation a pour but tout simplement de savoir comment elle dort et si elle fait de longues nuits, si elle n’a pas des sauts d’humeur, si elle mange correctement et tout ce qui peut concerner son état physique et mental. Le médecin pose toutes sortes de questions aux parents qui répondent aisément et voit Marie comme si elle louchait.

Pour le médecin tout va bien ; sauf une seule chose qui l’intrigue et demande à un des parents de prendre l’enfant et de l’amener jusqu’à la table de consultation. Il lui montre son index et il lui tient doucement le menton et elle ne trouve pas ce petit jeu amusant. La mère qui commence à avoir des sueurs froides, inquiète, lui demande s’il y a à s’inquiéter outre mesure. Il essaie de la calmer en la rassurant, lui disant qu’il faudrait voir un orthoptiste. Et il lui explique quelle est sa fonction et dans quel but il faut le ou la rencontrer. « Il serait souhaitable pour la petite d’honorer les venues chez elle ou chez lui ». Les parents n’y voient aucun inconvénient, car « cette venue de cette enfant est une joie immense et comment pourrait-on oublier quoi que ce soit concernant notre chère dit le père ; ma femme et moi sommes prêts à donner quoi que ce soit à Marie si nous sommes compatibles à donner soit un rein soit un autre organe qui est défectueux chez notre fille pour la sauver ; vous entendez bien Docteur » ! C’est la première fois que le médecin voyait un des parents s’énerver. Le pédiatre les rassure immédiatement en leur disant que plus tôt on prend ce problème, plus vite elle sera sortie d’affaires. Les parents sortent de la consultation et rentrent à la maison.

Huit mois de Marie

Toute la famille se réveille plus ou moins bien. Marie commence à confondre le jour avec la nuit. La mère trouve que sa princesse exagère ; elle la laisse se reposer. Aujourd’hui encore, c’est un grand jour où elle va fêter ses huit mois et elle commence à « grandir » en âge. Après s’être préparée et après avoir pris un bon petit déjeuner, la mère se dirige vers son téléphone afin de prendre rendez-vous avec l’orthoptiste que le pédiatre lui a conseillé de faire. Elle regarde son mari et il lui répète ce que le pédiatre leur a dit la veille. D’ailleurs ce problème de strabisme chez les nouveau-nés se corrige très bien et très rapidement. Le rendez-vous prit avant d’aller voir le pédiatre dans la semaine qui suit ; ils sortent tous ensemble afin de pouvoir prendre l’air. Les parents décident d’emmener Marie faire un tour de manège ; et si elle continue toujours d’être sage, elle aura droit à son biberon où un des parents lui mélangera un peu de lait à la vanille. C’est exceptionnel, car les excès font prendre un peu de poids. Voici le jour J où toute la famille se rend chez l’orthoptiste qui est une femme très gentille et d’une extrême douceur. A fortiori, selon la façon gestuelle qu’elle possède, elle a dû travailler avec des nouveau-nés. Cela ne trompe pas le regard d’un parent. Malgré toute la patience et la douceur qu’elle possède et démontre à Marie ; elle ne veut rien savoir. Sa mère se contente de l’embrasser afin de la rassurer. Son père de son côté essaie lui aussi de l’embrasser en la soulevant et de la faire virevolter, car ça la fait rire ; et cela a marché. Ce n’est malheureusement pas terminé pour Marie. L’orthoptiste doit lui mettre une paire de lunettes très légère. Elle a enfin réussi à lui mettre ses lunettes et souhaite la revoir rapidement afin de contrôler son strabisme s’il a diminué ou non. Elle a fait un geste commercial aux parents qui ne paieront que le verre qui coûte à lui seul quatre cents euros. Les parents la règlent et partent. Quel après-midi éprouvant aussi bien pour Marie que pour les parents !

Ils se rendent chez le pédiatre qui voit pour la première fois Marie avec sa paire de lunettes qui, selon lui, lui va très bien. En règle générale, on ne cherche pas spécialement la beauté, que la paire de lunettes soit efficace ; c’est le but recherché. Quoi qu’il en soit il faut sortir Marie de ce problème qui est handicapant pour elle qui n’a pas demandé à être dans une telle situation. Le pédiatre la trouve en pleine forme, mais il y a quelque chose que la mère a remarqué en lui faisant sa toilette ; elle ne tient pas sa tête. Le pédiatre commence à ne plus savoir où donner de la tête ; en revanche la sienne tient bien. Le père n’aime pas du tout lorsqu’il y a une question qui est formulée à un tiers et qu’il ne puisse pas y apporter de réponses. Nous savons très bien que nous n’avons pas tout le temps des réponses à tout ; mais tout de même. Voilà que Marie va sur ses trois ans dans quelques semaines. Elle est une petite fille toujours souriante, patiente, qui ne se plaint pas, qui rit tout le temps. Les parents lui ont installé dans le salon près du canapé son parc où elle pourra jouer sans se faire de mal. Le père regarde sur les pages jaunes de l’annuaire professionnel des noms de médecins qui sont dignes d’être médecins qui ne prennent pas à la légère les problèmes qui s’accumulent sur le dos de Marie. Son père est un homme très compréhensif et demande aux personnes qui les reçoivent de bien les écouter, car Marie est beaucoup trop jeune pour parler de ses différents maux qu’elle ressent ; pourquoi sa tête ne se tient-elle pas ? Annie, sa mère ne se démonte pas. Elle prend rendez-vous avec la secrétaire qui est aimable, lui proposant que le médecin passe au domicile sans fatiguer qui que ce soit. Elle préférerait se rendre à son cabinet. L’heure arrive où la maman et Marie se rendent chez le médecin. La salle d’attente est de couleur verte d’eau, il y a une personne qui attend très certainement son tour ; à moins qu’elle attende la personne qui est avec le médecin.

On entend la porte du cabinet s’ouvrir et la personne qui était à côté de la maman de Marie, se lève afin de rejoindre la personne qui avait rendez-vous avec le médecin. Il appelle « l’enfant Marie » et la mère s’empresse de le rejoindre. Elle lui explique tout dans le moindre détail de l’accouchement jusqu’à maintenant. « Elle va avoir trois ans et ne parle toujours pas et ne marche pas, que doit-on faire docteur ? » demande la maman désespérée. Il lui prescrit des prises de sang et d’autres examens complémentaires tels que les radios et ce qui est bien avec ce médecin, il prend des rendez-vous chez les spécialistes où il leur demande exactement sur quoi ils recherchent la défaillance. Et tout naturellement et d’une simplicité, il dit à la maman : « Je vais téléphoner à la Pitié-Salpêtrière pour parler au médecin qui prendra en charge votre fille ». Dans le mois qui suit, il a su obtenir un rendez-vous avec le neurologue qui est le Professeur D. Le jour J étant arrivé comme on attend le Messie est un jour à ne manquer sous aucun prétexte. Tout le monde attend ce rendez-vous avec tant d’impatience qu’il serait ridicule d’arriver en retard, car ce rendez-vous a été pris par une autre personne autre que la famille. Annie et son mari Victor se sont habillés comme s’ils allaient à une soirée. Le Professeur D est un homme qui selon la mère de Marie a de l’expérience, car avant de venir au rendez-vous elle a pris soin de recueillir toutes les recherches sur ce Professeur. Il est le Chef de Service de tout le Pôle neurologique de la Pitié-Salpêtrière. « Pour le moment, dit le Professeur, il faut lui faire faire des massages et de la rééducation de la marche par un masseur kinésithérapeute ; et pour qu’elle puisse parler, prenez rendez-vous avec l’orthophoniste qui lui apprendra à parler et lorsqu’elle atteindra l’âge de six sept ans, je lui ferai faire une encéphalographie gazeuse sous anesthésie générale ; il faut compter trois jours d’hospitalisation ».

Progrès inouïs