De cette époque jusqu'à nos jours - Jean-Marie Meyer - E-Book

De cette époque jusqu'à nos jours E-Book

Jean-Marie Meyer

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Beschreibung

De cette époque jusqu’à nos jours développe des thèmes qui concernent tous les territoires de la civilisation occidentale et ses satellites. Les facteurs déterminants issus du milieu humain donneront au lecteur une image de la réalité actuelle, à travers l'observation de l’homme qui est à la fois témoin, spectateur et acteur de toutes ces métamorphoses.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Universitaire de formation et très actif dans le monde du textile et de la mode, Jean-Marie Meyer a été témoin de divers évènements majeurs de ces dernières décennies. Il partage à présent le résultat de ses analyses portant sur l’évolution du monde.

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Jean-Marie Meyer

De cette époque jusqu’à nos jours

Essai

© Lys Bleu Éditions – Jean-Marie Meyer

ISBN : 979-10-377-7592-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

Pour avoir pendant des décennies suivit dans ses pérégrinations JMM, son surnom, à travers le monde, à nous expliquer et justifier les us et coutumes de chaque nation, parfois à des années lumières de notre culture française, JMM avait les pieds sur terre, mais toute la terre.

Il fallait pour ce faire relever le défi des immobilismes confortables y compris celui du siège, accepter le défi de la mode et de la création permanente de produits adaptés à chaque culture, accepter le défi de la mondialisation avec ses spectres en cascade, la perte de tous les métiers de main-d’œuvre mais aussi du savoir-faire, être dans la lutte de tous les instants pour optimiser la charge de l’entreprise, avec la saisonnalité imposée des industries de la mode.

Difficile aujourd’hui, la configuration a évolué, nous avons changé le monde, la communication est autre, la connectivité, le progrès, la croissance, les chiffres sont des facteurs essentiels et déterminants de la société dite moderne avec ses multiples réseaux.

C. Laffont

Depuis 2020, nous nous battons avec une pandémie sans pareille qui, de manière sociale, sanitaire, économique, sociologique, a replacé l’individu, l’être humain dans un cadre différent de celui des débuts de toutes les ères modernes ; ceci à compter du XVIe siècle, avec pour issue la remise en place, le recadrage, le replacement de l’individu, de l’homme face à lui-même. Reflétant ainsi son image dans un miroir, il pourra constater les métamorphoses profondes subies.

Hélas, ce n’est guère une nouveauté, même si celle-ci est d’un genre nouveau. Elle était oubliée par l’humanité, ce genre de nouveauté, car dans le passé elle existait déjà, différente, mais également dévastatrice. Elle est aujourd’hui aussi tragique avec ses diverses composantes qui évoluent de manière incontrôlée et hélas exponentielle. Nous pouvons qualifier ces évolutions, ces crises, ces changements de révolutions, affectant la planète entière.

L’individu dès son apparition sur la planète a agi, maîtrisé, et cela dans tous les contextes, s’est érigé en prédateur incontesté, sa faiblesse étant le moteur, la motivation profonde en face des éléments naturels.

Pour cela, il a mis en application un concept basé sur trois thèmes fondamentaux et avec la conjonction de ceux-ci, bâtit des civilisations entières en des lieux différents, en des temps différents, au cours des siècles passés, d’Orient en Occident.

L’homme, l’individu propre a posé son empreinte sur toute la planète, et cela durant des lustres, des siècles. Il a amené des variantes, des métamorphoses selon les lieux, les subordonnant au milieu humain (Fûdo).

Les thèmes constituant le concept de base sont présents sur tous les territoires de la planète. En fonction du lieu, du temps, de la population, de la politique, de la religion, du climat, seuls les degrés d’aptitudes et d’amplitudes des variants composant les thèmes changent. Ils sont conditionnés par les nécessités du moment et de l’endroit. Les facteurs ou plutôt le facteur amenant, véhiculant ces variations, que nous pouvons au départ qualifier de locales, pour devenir nationales, internationales, puis continentales pour finir intercontinentales ; ce facteur se nomme « Communication ».

Cette communication est l’agent, l’outil, le vecteur agissant directement et de manière identique sur la répartition, l’essor, le développement, la stagnation, la régression, le recul au sein du même concept.

Il y a inévitablement entre eux des interactions qui sont inévitables, voire irrémédiables.

Cela signifie soit un essor, une poussée, une croissance ou au contraire une décroissance, une récession, donc un état de crise avec la résultante : les autres éléments, composants, du concept iront en s’adaptant dans le cadre défini, préalablement en place.

L’homme, lui, est à la fois scénariste, metteur en scène, acteur et spectateur.

Les civilisations passées, les civilisations récentes, les civilisations contemporaines ont connu ou connaissent des rythmes différents, les technologies. Hier, les techniques ont évolué au fil du temps, elles aident à la métamorphose selon la vitesse de la communication via ses moyens, ses outils et elle entraînera ladite réaction humaine.

Si aujourd’hui nous sommes dans les années de « l’instantané », de la cristallisation, surtout événementielle, cette relation en relation permanente, quasiment intime, entre les trois composantes qui forment le concept de base, ainsi que les courants internes qui le touchent, le dirigent, le placent, aussi hiérarchise les composants, ce vecteur se nomme : communication.

C’est l’élément de transmission par excellence, sachant qu’il était toujours présent depuis l’aurore des civilisations, même dans les temps reculés, voire anciens.

L’Empereur de Chine envoyait des missives au Doge de Venise, elles mettaient six mois à arriver à destination, sans compter le temps de réflexion pour la réponse, il fallait donc minimum une année complète pour un dialogue, mais dialogue, il y avait…

Notre propos est d’essayer de comprendre, de suivre, d’analyser le cheminement, l’itinéraire et le développement dans tous les sens des termes de chacune des trois parties ; de visualiser et de constater les métamorphoses, les répartitions au sein de ce que nous pouvons qualifier d’atome immuable, cet atome que nous qualifierons de civilisation, et de ses domaines adjacents.

Nous allons de manière naturelle nous référer à l’histoire, au passé. Cela constituera la base des éléments de notre propos, l’ensemble de ces éléments nous permettra d’étudier le présent et d’essayer d’avoir une vision pour l’avenir, le futur, via une très mince lucarne afin d’éventuellement avoir une vue ou plutôt une prévision hypothétique de panels partiels des populations dans ce que nous qualifierons de futur proche.

Il va de soi que cela génère des courants de pensée, des idées, des thèses, des réflexions multidisciplinaires et multiculturelles, sans omettre le multiterritorial. Tous ces éléments auront comme résultante un débordement sur tous les continents. Via tous les continents, un exemple précis est l’ancienne « Route de la Soie ». Il est impensable que nous restions, nous nous cantonnions à notre bon vieux continent, dont sa culture, son art de vivre, sa civilisation ont dominé et essaimé, servi de modèle sur l’ensemble de la planète (de la civilisation gréco-romaine à la Renaissance puis à l’âge romantique puis industrielle).

Tous les continents, toutes les sphères des populations y vivant seront touchés avec comme conséquence et action dans notre monde contemporain une interactivité permanente et au demeurant aujourd’hui instantanée.

Tout ceci est devenu un jeu de cartes ou de dominos, si l’un ou l’une bouge, les autres seront fatalement en mouvement via les actions, les concepts adoptés et les raisonnements adaptés au milieu humain.

C’est ainsi que quelques maîtres à penser sont reconnus, toutefois marginalisés car ne faisant pas partie de l’intelligentsia de bon aloi soit de manière nationale ou internationale. Ils furent ou sont reconnus et oubliés ou rejetés ; ils se nomment : Onfray, Galbraith, Arendt, Finkielkraut, Stiglitz…

Nous pouvons aussi garder en mémoire, prendre et faire référence aux actes, aux visions de quelques grands hommes politiques tels : sir Winston Churchill, le Général Charles de Gaulle, Abraham Lincoln…

Il y a différentes sortes de catégories d’individus :

– Les meneurs ;
– Les laquais ;
– Les suiveurs ;
– Les sans opinion ;
– Ceux que Nietzsche nommait le troupeau (exclus quelques leaders). Ce sont eux les adorateurs, loueurs de l’intelligentsia, les experts en tout genre, les sachant tout, les connaissant tout.

Nos personnages passés ou présents furent, sont, dans une situation présente ou passée où ils furent, sont en opposition avec les idées, thèses, courants idéologiques, mouvements politiques de telle ou telle école ou obédience, de l’économie et de son exploitation du consommateur, selon des lois de marché.

Nous ferons notre possible afin de sortir des soi-disant pensées académiques actuelles et modernes qui orientent les individus en fonction du vouloir des institutions, en suivant les desiderata de cette économie de marché, reine, souveraine et donnant des lignes directrices impératives en agissant sur notre environnement proche et notre perception d’une vision économique, écologique, sociale et politique nettement influencée par les moyens médiatiques disponibles.

Il y a donc une influence certaine, parfois déclarée, le plus souvent sournoise pour influencer notre comportement, notre manière de penser, la mise en œuvre de nos traditions et de nos us.

Tout cela dans un but très simple : nous mettre dans un groupe lambda, amoindrir notre degré de réflexion, de pensée ; en somme, nous crétiniser pour rejoindre la masse intercontinentale déjà installée dans cette doxa.

Il nous sera donc nécessaire pour avoir une idée, une réflexion, une pensée, voire un raisonnement ; il nous faudra sortir des sentiers battus préconisés par nos cadres contemporains et nous référer à notre académisme, aux axiomes de l’histoire, pour ne pas dire du passé. C’est aujourd’hui un terme péjoratif et redondant, voire honni et dévalorisé. Ce que nous allons essayer via notre culture et notre savoir d’oublier, car tels les éléphants nous sommes dotés d’une mémoire que nos concitoyens institutionnels essaient de ramener au plus court terme possible, c’est-à-dire au moment présent : aujourd’hui.

Il nous est demandé d’oublier, il nous est recommandé de ne pas apprendre le passé académique, classique, de ne pas faire référence à l’histoire. C’est un savoir jugé inutile et dérisoire, voire pénalisant et impartial, c’est une culture redondante et dirigée selon les instances actuelles, elle est écartée, mise aux oubliettes, la néo-culture s’en dispense en prétextant que ce sont des divagations de vieux réactionnaires qui restent hors du temps, dans le plus banal sens du terme, donc à la limite du simplisme, la simplicité étant elle aussi écartée car demandant une réflexion quant aux propos et thèses.

Nous utiliserons pour notre part les moyens intellectuels à ce jour disponibles, cela sera toujours une documentation vérifiée ayant comme seul but de rendre accessible à chacun non seulement le moyen d’acquérir mais aussi de permettre aux individus d’avoir une pensée objective et impartiale, de pouvoir présenter cette pensée objective afin que l’exposé soit exploitable et compréhensible pour tout un chacun et transmissible à autrui. Nous allons, pour arriver à cela, explorer les arcanes du temps et de l’histoire.

Nous sommes persuadés de la véracité, adeptes de la pensée de Sir Winston Churchill qui disait : « Sans passé, pas d’avenir ».

Nous allons donc non seulement voyager dans le temps, mais aussi nous serons présents, irons aux quatre coins du monde et de ses civilisations, qui nous sont connues.

Nous en tirerons une ligne de pensées, car le mot synthèse voudrait dire mise en place d’un jugement ; ce qui est contraire à notre volonté. Notre hypothèse sera non seulement économique, mais aussi sociologique, philosophique et sociale ; alors nous en ferons une approche qui sera, nous l’espérons, proche de la réalité humaine.

Albert Camus disait à ce propos : « Supprimer l’espérance, c’est ramener la pensée au corps. Et le corps doit pourrir. Il faut ainsi comprendre que la pensée est créatrice, support de l’homme ; la pensée restera vivante dans tous les cas de figure, malgré la disparition des auteurs, créateurs de celle-ci. »

Nous pouvons ainsi parler de ce que je nomme l’atome humain qui lui contient les trois concepts fondamentaux de toute l’humanité ; ces trois concepts, appelons-les électrons, sont donc dans un ordre chronologique :

– Le travail ;
– L’œuvre ;
– L’action.

Ces trois électrons, phénomènes sont présents aussi bien dans le passé, dans l’avenir que dans le présent de manière irréversible avec une modulation et changement de rapport entre eux-mêmes, créant des réactions différentes…

Nous pouvons évidemment avoir la possibilité d’analyser les rapports entre eux de ces électrons dans le passé et le présent. Cela prend un caractère divinatoire, et dans cette catégorie les prévisionnistes ont des difficultés à nous sortir quelque chose de fiable, même avec l’outil non négligeable que sont devenus les algorithmes.

Il faut que nous regardions la situation actuelle, celle que l’on nomme « l’actualité », les faits. Cette actualité est depuis peu diffusée par une kyrielle (une paire de lustres), qui cerne la planète, sans omettre le nouveau phénomène, celui des réseaux sociaux, et ils sont pléthores, soi-disant cultivés mais bien présents, plus de la moitié de la population mondiale y adhère et génère une rentabilité pour ne pas dire un profit à la limite de la bienséance…

Les médias et les réseaux sociaux s’attardent, se focalisent, se cristallisent essentiellement sur ce que nous nommions hier les « faits divers » ou encore plus crûment « la rubrique des chiens écrasés ». Ils constituent la « Une » d’aujourd’hui, avec une enchère à qui développera au mieux le sujet.

Il nous faut constater hélas que les valeurs se sont inversées, les évènements importants, de fonds, sont le plus souvent dilués dans ce magma de faits divers ; de cette masse, eux, les évènements importants, sont à la peine pour émerger du lot. Et il faut ajouter à cela que dans l’événementiel des médias de toutes sortes les programmes, faits sont répétés, réitérés, serinés sans relâche avec les commentaires avisés de toutes sortes d’experts, qui eux aussi s’empressent à surenchérir afin de gagner de la crédibilité et les médias de grignoter des parts, des points à l’audimat afin de pouvoir accroître les budgets des annonceurs. Quant aux réseaux sociaux, cela se chiffre en nombre de « followers » et d’intéresser les annonceurs dans un bon investissement (spots et slogans touchant un nombre croissant de clients potentiels).

C’est un impératif du système : il faut remplir les écrans ! Les images et les commentaires des experts sont exploités et légions, il y a ceux qui apparaissent sur les médias dits classiques et les « blogueurs » nouveaux experts des réseaux sociaux via les smartphones, les portables et les tablettes. Les blogueurs pouvant eux-mêmes monnayer les fidèles « followers ». Le néo-capitalisme est aux aguets des individus qu’ils peuvent toucher, atteindre par ce biais.

Il faut capter l’attention de la masse : les auditeurs ou les amis (des réseaux sociaux), ceci avec l’aide via les avis, les débats contradictoires, les analyses des spécialistes, qui elles sont faites afin de mettre en valeur les interlocuteurs, les affrontements entre spécialistes donnant l’impression d’une neutralité dans le débat malgré tout orienté. Le tout pour accroître le sérieux de la chose ; le but recherché est d’accroître la sériosité, l’amplification de l’évènement et des polémiques qu’elles peuvent générer.

Ces prétendues informations, soi-disant importantes, voire capitales, sont en réalité des nouvelles de seconde page ou de seconde importance qui ne font qu’entretenir le climat anxiogène permettant de capter la foule, elles ont pour but de retenir l’attention, d’attiser la curiosité, de faire monter l’adrénaline dans une non-superficialité voulue avec la capture de l’audimat.

Pour les médias, elles sont mises en avant, ils doivent tenir minimum 24 h avec le sujet… Ils essaient de mettre le plus en avant possible les faits afin de gagner la bataille de l’audimat, la victoire dans la course au leadership dans l’information est synonyme d’être l’instrument indispensable pour l’individu lambda en comparaison de ces concurrents immédiats. Jamais ils ne tiennent l’audience avec des articles de fond, ils se débrouillent, orientent, pilotent les masses avec des reflets de civilisation tels qu’ils ont été modelés depuis leurs prises de pouvoir, sans garde-fou, sans profondeur, dans l’éclat, dans la finalité d’entretenir le nivellement voulu par les instances dirigeantes.

Ils pilotent, orientent, émettent grâce à des actualités de faits divers des reflets de civilisation très ciblés (selon les continents : racial, religieux, climatique, social, économique, etc.). Seule la surenchère prévaut.

J’ai juste une anecdote : lors de mon premier voyage en Australie il y a des lustres, comme d’habitude j’avertissais mon épouse de ma bonne arrivée, c’était l’usage entre nous.

Mon épouse me précisa : « Attention, fais attention, les forêts brûlent ! C’est Patrick Poivre d’Arvor qui vient de l’annoncer. »

Aussitôt je fis la remarque à William qui me répondit du tac au tac : « Ces feux sont habituels en cette saison, ils s’éteignent sans notre concours… » Je pus aussitôt rassurer mon épouse. TF1 en cette saison d’hiver, été en Australie n’avait rien à se mettre sous la dent.

Avec la surenchère, en mettant en exergue les valeurs dictées pour maintenir le panel des auditeurs, téléspectateurs, des followers ou amis en haleine et sous tension permanente, tout cela avec un maquillage sérieux pour ne pas laisser paraître la superficialité du sujet, le débat d’experts étant là pour confirmer le sérieux de la nouvelle, de l’information. Je me permets de vous rappeler une pensée de Sir Winston Churchill : « Les experts doivent toujours être disponibles sur demande, mais jamais en position de commande. »

Les discours de ceux-ci entraînent des mouvements.

Ceux-ci génèrent, créent, entretiennent les besoins qui en découlent, ils sont recommandés par l’économie de marché, il suffit de voir toutes les publicités, promotions, incitations qui défilent et vous invitent à un comportement civil ! (voiture électrique par exemple…), cela va jusqu’au voyeurisme, où se retrouveront nos véhicules à combustible fossile, hors de notre vue simplement.

Il y a débat, pardon : faux débat, qui va jusqu’à être dommageable à la société tout entière ; le tout savoir, le tout connaître, le tout prévoir et le tout juger, c’est dans l’air du temps, c’est ce genre qui est apprécié aujourd’hui, mis en avant, mis en forme sur tous les supports, pour l’individu lambda la clef institutionnalisée pour l’accession au bonheur de ce que Nietzsche nommait le mouvement « du Troupeau ».

En l’espace d’un demi-siècle environ nous sommes passés de l’information essentielle à l’information de seconde zone. L’information vraie est noyée dans le magma quotidien dont on nous abreuve. Il faut chercher, voire également la décoder, l’information, ceci sur tous les continents (dont la Chine qui filtre politiquement.) Comment en est-on arrivé à ce stade ?

La réponse est dans le cheminement fait par l’humanité depuis les temps anciens avec les accumulations des progrès technologiques et des changements sociologiques.

Grâce au regard porté sur ces évolutions nous pouvons nous permettre de voir les faces éclairées, celles mises en avant encore aujourd’hui, de voir les thèmes d’actualité dans leurs véritables cadres alors que de nos jours ils sont très souvent sortis du cadre vu que les aspects sont autres donc dénaturent les jugements.

Notre mode de civilisation nous a menés, conduits à la crétinisation à outrance, la banalité la plus subversive, avec l’abandon des matières dites classiques et académiques, avec des histoires tronquées, faussées, même rejetées.

Je pense bien aux faits historiques, ainsi qu’à leurs acteurs, reconnus hier, reniés aujourd’hui. Cela va du compositeur de musique classique à l’homme politique créateur et visionnaire d’une mouvance démocratique, nous reviendrons sur ce sujet au moment opportun.

Il faut ajouter à cela ; il ne faut pas oublier que nous sommes en pleine séquence de vagues de pardons, de remords, de courants de culpabilité et de flots d’excuses concernant l’histoire construite par nos ancêtres, de rejets de leurs faits et gestes. C’est un mélodrame à quatre sous.

En suivant ces lignes directrices, pourquoi de ne pas demander par exemple à nos voisins italiens de nous présenter des excuses pour l’invasion faite du temps de Jules César. Nous en sommes là, hélas !

Mais revenons au départ de notre propos, il est un constat effectif : l’humanité a subi des métamorphoses profondes pendant des siècles sous tous les horizons. Cependant dans tout ce déroulement, développement, si nous avons été créateurs, il faut souligner que nous fûmes aussi, sommes encore, prédateurs.

Attention ! loin de moi l’idée que les progrès techniques technologiques et scientifiques (l’électricité, la pénicilline, la fusion nucléaire, l’aéronautique, etc.) sont à proscrire, mais il faut en voir l’utilisation, parfois hélas à des fins destructrices.

J’ai un exemple très simple, presque simpliste, tellement il est criant de vérité et réel. Une branche de ma famille, des grands-parents, vivait après la Seconde Guerre mondiale à la campagne, à quelque vingt kilomètres de ce que l’on nommait la « grande ville », à quelque sept kilomètres d’un gros bourg. Leur village était sur la ligne Strasbourg – Mulhouse, il bénéficiait d’une gare (station) ; le grand-père y était cheminot et s’occupait de ses champs (à mi-temps) et bestiaux (lapins, poules, canards, oies et deux porcs), les paysans s’entraidaient pour les fenaisons et les moissons. La grande fête était le moment où l’on tuait le cochon pour ensuite en faire des salaisons, sans aucun conservateur, des conserves avec les légumes du potager, sans engrais chimique, la chaîne était totalement biologique, en plus les voitures étaient rares. Malgré cela, l’espérance de vie ne dépassait guère 60/65 ans ! Ce fut leur cas.

Aujourd’hui avec notre pollution, notre agriculture poussée et sélective, avec nos dérapages antiécologiques, notre alimentation, notre environnement, notre science, notre espérance de vie atteint les 80 ans et plus…

La science médicale, il va de soi, y a contribué fortement. Le revers de la médaille : notre prédation n’a jamais été aussi intense, et de l’autre côté de la même pièce, la création fait que les progrès et l’évolution font que la survie est presque atteignable, sans à ce jour pas encore l’atteindre, nous ne sommes heureusement pas immortels.

Notre manière de vivre aujourd’hui fait que nous vivons dans l’instantané… Hier, nous lisions le journal, le quotidien local et/ou nous écoutions une fois par jour les nouvelles à la T.S.F. (radio) avec en supplément le dimanche à midi l’éditorial de madame Geneviève Tabouis, puis avec l’avènement de la télévision le JT du 20 heures.

Quelle différence avec aujourd’hui, je me permets de vous commenter via un exemple frappant comment les médias (chaînes infos en continu) crétinisent, abaissent notre niveau intellectuel, notre perception, notre vision de l’évènement et cela devient pour l’auditeur ou le spectateur devant son écran : « Voilà, nous sommes en direct : le sapeur-pompier met le pied droit sur l’échelon de son échelle. Attention, il pose son pied gauche sur l’échelon supérieur… » ou « Nous sommes en direct de l’Élysée… » Là, nous sommes en droit de penser au minimum que nous nous trouvons dans le hall d’entrée et qu’un huissier va venir nous chercher… Hélas nous sommes à une centaine de mètres de l’autre côté de l’avenue Marigny, pas facile de poser une question à quelque interlocuteur, encore moins au Président !

Voilà où nous en sommes, c’est le cas de le dire : réduit à assister en avalant la sauce que l’on nous dispense. C’est l’assommoir 24 heures sur 24 et il est difficile, il faut le reconnaître, de faire la différence entre le nécessaire et le superflu, l’important et le négligeable. Mais, et là je me répète, allons à la source du concept, notre triangle des Bermudes, la trilogie : Travail – Œuvre – Action.

Nous irons en même temps à la racine, à l’origine, à la genèse des faits de société qui de nos jours sont ignorés. Nous allons commencer par le premier côté de notre triangle : le travail.

Le travail

Jamais le travail ne fut une partie de plaisir. L’homme, lorsqu’il entra dans sa condition d’être humain, s’occupa avec ses mains afin de se procurer le nécessaire à sa subsistance, en premier à sa survie. Il cherchera, créera et trouvera des outils ou ustensiles qui évolueront en armes primitives plus tard. Cette évolution lui permettra de fonder les bases d’une sorte de civilisation qui elle-même sera le fondement des nôtres. Il passera, façonnera ces outils, armes : du silex à la hache, de la hache à l’épieu et au feu. Il utilisera également l’individu inférieur et établira une hiérarchie.

Si le travail correspond à la production, l’élaboration puis la consommation des objets produits, en même temps il essaiera de dominer son proche afin de se consacrer à ce qui est le moins pénible. Il évitera ainsi les périodes de fatigue les laissant à celui qui est devenu son subordonné.

Si la glorification du travail fut faite à l’ère moderne par Adam Smith, il devint chez Karl Marx un souci de profit, de rentabilité et de productivité et il remit l’Homme à la place d’animal travailleur, ce qui nous permet de revenir au départ des civilisations et du comportement à l’intérieur de celles-ci.

La comparaison aux discours d’aujourd’hui sur ces civilisations est d’une teneur totalement différente, les propos tenus par ce que nous appelons les institutions sont tronqués, il n’existe pas d’autre vocable quant à la qualification de ce fait. Ce magma est devenu actuellement la cancel culture et le wokisme, les derniers courants à la mode qui se sont aménagés pour aller dans le sens d’amener, d’orienter les individus dans les directions qu’ils souhaitent, c’est-à-dire un néo-socialisme renaissant de ses cendres avec un brin d’écologie et de racisme déguisé en son contraire, le terme de race lui-même étant honni.

Mais focalisons-nous sur le berceau de l’humanité, de l’occident futur qui s’est formé sur les rives du continent africain avec comme aire privilégiée les confins de la mer Méditerranée avec les civilisations égyptiennes, nubiennes, sumériennes suivies des civilisations phéniciennes puis grecques et latines et dans les temps modernes, musulmanes avant l’ère occidentale et moderne.

De la même manière que l’Afrique fut le berceau de l’humanité et de ce fait la génitrice des civilisations futures, elle engendrera les formes et strates de populations comme l’amérindienne, l’asiatique ou l’européenne. Celles-ci se mettront en place au fur et à mesure des courants migratoires.

Si en 1989 le marxisme dit classique est mort avec la chute du mur de Berlin, la gauche classique elle aussi a disparu. La sociale démocratie est obsolète, toutes ses composantes appellent l’être.

Le personnage blanc sera renié via une politique d’éducation nouvelle dûment orchestrée par les institutions et les médias, les universités américaines qui elles ont même avalé, digéré, puisé dans les thèses des penseurs français comme Deleuze, Foucault, etc. évidemment en les assaisonnant à la sauce Ketchup et au mode Burger.

Effectivement, ils furent importés aux USA comme le fut le puritanisme des premiers exilés. Ils furent, sont les signes précurseurs de l’effondrement du schéma Est/Ouest.

De nos jours, c’est tout juste si aussi bien aux USA, en Angleterre, qu’en France tout individu de race blanche ne devrait pas reconnaître dès son entrée en classe maternelle son privilège et s’excuser de ne pas être coloré.

À partir de là, nous sommes en droit de nous poser la question suivante : la politique du pardon est-elle une politique du pouvoir ou une politique de faiblesse, malgré qu’elle soit voulue et organisée. La question est là, présente, posée et évidente, et la réponse ?

Je reviens sur les grands évènements subis par un Churchill, De Gaulle, Kennedy (crise de Cuba). Prenons l’exemple suivant :

« Les petits garçons blancs sont-ils déjà marqués du signe de Caïn (l’assassin, le coupable). N’est-ce pas du racisme à partir d’un postulat pareil, à partir d’une teinte de peau que l’on rejette, avec une extension possible également sur le sexe ? »

Cette discrimination se fait, se réalise déjà au niveau du travail, de l’éducation dans les universités américaines qui sont enclines à la cancel culture et a traversé l’océan pour permettre à ce wokisme de germer dans les universités anglaises et françaises.

Quelle sera la réaction envers ces formes nouvelles de progressisme, de pensées ? Ces nouveaux penseurs, qui sont les héritiers désabusés d’un socialisme décadent, descendance égarée de la chute du Mur de Berlin et de la Pérestroïka, ayant perdu leurs repères, la solution selon eux est de faire un amalgame inavoué comme la cuisson dans une poêle woke. Quel amalgame sans aucun goût à la fin ? Il est important de savoir dans combien de temps ou combien de temps ce courant infestera notre culture, il contamine tout le vieux et nouveau monde occidental dans la lignée du visionnaire que fut Orwell avec ses ouvrages « La Ferme Des Animaux et 1984 ». Quand le bon sens des individus s’éveillera afin de mettre un terme à ce courant de pensée, ersatz raté d’un relent de communisme à la capitaliste ; voyez le paradoxe qui vire au pseudo- socialisme ressuscité de ses cendres passées. Si le maccarthysme bloqua ce courant à ses origines, il réapparaît aujourd’hui avec une étiquette prétendue écologique et antiraciste, tout cela à partir du prétexte que nous obligeons des minorités, toutes les minorités à se plier à nos lois pensées par une majorité antiprogressiste et majoritairement blanche ; cela sans aucune distinction, avec une soumission obligatoire à se plier à nos privilèges et à endosser toutes les responsabilités des situations défavorables qu’elles rencontreraient ou subiraient au niveau de leurs groupes.

Lors de la sortie du deuxième conflit mondial, l’humanité via la Charte des Nations Unies et de ses annexes déclara dans celle-ci solennellement un principe d’égalité des droits des peuples avec une réitération du refus de distinction de toutes les manières envisageables : de race, de sexe, de langue, de religion (confère les articles 1/13/76 de cette même Charte) auxquels il convient d’ajouter l’article 73.

Ce sont des articles qui invitent les populations dans un développement progressif de leurs libres instructions politiques, dans la mesure de leurs besoins et approprié à leurs conditions.

Selon les « wokistes » et les cancel culturistes : les Bach, Mozart, Shakespeare, Jefferson, Franklin, Kant, Einstein, Camus, Schubert, Beethoven, Churchill, de Gaulle, Dostoïevski, Dante sont d’infâmes comploteurs, les éléments dominateurs d’une civilisation ségrégationniste et parcellaire.

Du fait de leurs postulats bien énoncés, ils annulent, ils écartent, ils omettent, ils oublient très vite que l’esclavage a pris naissance dans les terres du berceau de l’humanité, que ce fut un marché florissant pour les Africains, les peuples, les autochtones, et nous-mêmes les Blancs en fûmes au départ absents. En plus, dans l’actualité de tous les jours, ils oublient les violations faites en Chine au peuple Ouïghour, et ne font que rejeter la pierre sur les autres.

Dans la réalité historique, il est vrai que ce mot : « esclavage », aujourd’hui mis en avant dans tous les médias était un vulgaire négoce entre différents peuples noirs. Les Noirs asservissaient, soumettaient et vendaient des Noirs à d’autres Noirs et chronologiquement, dans le temps, eux les vendirent aux peuples arabes, qui à leur tour en firent le commerce dans le bassin méditerranéen, avec comme corollaire une avancée simultanée de l’islam, aussi bien en Afrique qu’au Moyen-Orient. Cela datait du VIIe siècle pour perdurer ensuite. L’espace allait du Sahara à la totalité du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen, les négoces de tissus, de sel, de cuivre se faisaient, les trocs avaient en contrepartie les esclaves…

Juste quelques données sur cette triste réalité. Le Mali en tant qu’état limita la traite aux non-musulmans (XVe siècle). Il y avait une véritable organisation des nations africaines subsahariennes et des nations musulmanes périphériques.

La traite négrière, esclavagiste avait comme territoire une superficie qui s’étendait à des pays comme Le Mali, le Ghana, l’empire Songhaï (partie du Sénégal, Niger, Guinée et Burkina Fasso) entre le XVe et le XIXe siècle.

Il y eut 17 millions d’esclaves qui ont été négociés, transportés par des commerçants musulmans vers l’océan Indien, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ; ceci est de manière sommaire le tableau de la côte Est de l’Afrique du Nord.

Pour la côte Ouest, la traite dite négrière et esclavagiste fut au départ organisée par les Espagnols, puis les Portugais ; ils envoyaient, utilisaient les Noirs à Cuba, Haïti, ils furent exportés depuis Sao Tomé vers le Nouveau Monde. Cette traite connut son apogée au XVIIIe siècle.