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"J’aime bien le mois d’avril" fait plonger dans les interstices émotionnels d’un homme déchiré entre le deuil de sa femme et son amour naissant pour une autre. Ce récit nous convie à suivre le cheminement poignant de cet homme, résolu à avancer dans la vie tout en préservant son jeune fils de quatre ans de la tristesse que pourrait susciter cette nouvelle idylle. Entre le deuil de sa mère et la romance émergente de son père, l’enfant doit être préservé. Seulement, cela s’avère quelque peu compliqué...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Michel Faure, auteur d’un recueil de nouvelles et récipiendaire de plusieurs concours littéraires, incarne l’esprit d’un voyageur avide. Sa curiosité pour la vie, son attrait pour le cinéma, le théâtre, la musique et sa voracité de lecture nourrissent son art de la plume, façonnant ses mots au gré de ses inspirations. "J’aime bien le mois d’avril" est son deuxième roman.
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Jean-Michel Faure
J’aime bien le mois d’avril
Roman
© Lys Bleu Éditions – Jean-Michel Faure
ISBN : 979-10-422-2462-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mes parents
Et l’amour, où tout est facile,
Où tout est donné dans l’instant.
Il existe, au milieu du temps,
La possibilité d’une île.
Michel Houellebecq
J’aime bien le mois d’avril.
Un sweat-shirt suffit désormais… Et les filles sont si belles dans leurs habits en lin ! Une tramontane modeste vous caresse la peau que le soleil s’amuse à colorer d’une couleur ambrée d’une rare élégance.
Je remonte ainsi la Grand Rue Jean Moulin dans ce vieux Montpellier où les venelles ombrées m’offrent juste un peu de repos dans toute cette lumière vive. Arrivé au croisement de la Rue de la Loge, je ralentis le pas et bifurque sur ma droite pour la trouver enfin… La Boutique des Possibles, la boutique de livres. Dans la petite vitrine, j’aperçois Modiano plongé dans ses pensées et juste à côté de lui un Houellebecq fatigué. Un peu plus éloigné, Christian Bobin sourit à toute cette bonté que la vie lui propose.
J’entre.
« Bonjour, mademoiselle Lise », dis-je, en le murmurant à la jeune libraire, juchée sur son échelle coulissante, ses bras chargés de livres.
— Bonjour Damien ! me répond-elle presque timidement.
— Vous allez où aujourd’hui ?
— Chez Paul et Virginie1.
— Alors, prenez la deuxième allée sur votre gauche, mais faites attention aux alizés, ils soufflent fort ce matin !
Je la remercie et me dirige alors au fond de la boutique pour m’enfoncer à gauche sur un parquet de chêne qui se transforme très vite en un chemin de sable fin comme de la poussière ! Partout des livres de voyage, des livres du lointain. « Bon Dieu, qu’est-ce que ça souffle !… » J’avance lentement vers l’océan là-bas, derrière des cocotiers qui tremblent sans avoir peur des vagues énervées qui s’échouent avec grâce, sur la plage toute blanche. Le soleil, maintenant au zénith, me brûle tout le corps… Je retire mon sweat-shirt, il est en sueur.
J’ai de plus en plus chaud, j’hallucine maintenant… L’Alfa Roméo Giulietta commence à virer, à se retourner, puis tourner encore, pour finir encastrée dans un pommier en fleurs. Michel Piccoli est sérieusement blessé et gît dans l’herbe tendre.
2011, c’est presque la fin de l’été austral ! Rien d’étonnant à ce qu’il fasse encore chaud ! Heureusement, il y a ce vent d’est ! Dans le ciel, un paille-en-queue, dessine des dédicaces… Des dédicaces dans le ciel ! Je pense à Romy Schneider !… Que c’est beau l’île Maurice !
Nu, je plonge dans le lagon… Déçu par sa tiédeur, je quitte l’eau pour m’abriter plus loin à l’ombre d’un flamboyant d’une rougeur honteuse. Des images fugaces du film « Les Choses de la Vie » m’apparaissent encore. Je dois quitter la plage vite et aller à Port-Louis chez Firmine. Elle seule saura me rendre mon sourire hésitant.
Je reconnais maintenant les volets carminés de sa petite case. Je m’approche de la porte et doucement je frappe la tôle chaude. Elle ouvre et se met à pleurer… Des pleurs d’émotion, et d’autres bien trop tristes. Nous nous embrassons longtemps et échangeons le sel de nos larmes. Comment vas-tu, Damien, et comment va Cédric, mon cher petit ! Vous me manquez tant ! Si vous saviez !
Dans la rue d’à côté règne le silence, seulement perturbé, par instants, par le cri joyeux d’enfants qui jouent au foot. Je souris un petit peu… Mais pas suffisamment.
Firmine a soixante-seize ans… Et elle est superbe. Petite femme vive au sourire magnifique. Je l’avais rencontrée en 2005 du côté de Curepipe, à un arrêt de bus. Moi, j’étais en vacances pour un mois à Maurice… Vacances qui se finissaient par ailleurs. Nous avions alors parlé de son île où les montagnes rondes magnifiques repoussent les nuages pour laisser une place à un soleil immense. Nous avions également évoqué les vingt-neuf ans de Mya, sa fille qu’elle me présenterait quelques jours après, la veille de mon retour de vacances. Mya et ses yeux verts, Mya et ses cheveux bouclés noirs qui tombaient en cascade jusqu’au creux de ses reins. Mya, l’amour de ma vie, ma femme, la mère de notre fils, Mya qui s’en est allée il y a presque un an déjà, à la suite d’une rupture d’anévrisme cérébral.
Romy Schneider sort de l’hôpital totalement bouleversée, anéantie… Michel Piccoli est mort, THE END ! Le générique long, trop long… Je quitte la salle précipitamment. Les « Choses de la Vie » quoi !
Soudain, j’ai peur et je me réfugie dans les bras de Firmine. Sa main dans mes cheveux comme de tendres caresses. Passées cinq minutes, elle va chercher l’urne funéraire posée sur une simple tablette dans sa chambre et me la confie avant que nous l’embrassions et la serrions très fort chacun à notre tour. « Ma fille, c’était la beauté de l’océan, alors va disperser ses cendres dans la mer s’il te plaît Damien ! Tu m’excuseras, mais moi je n’irais pas, trop de peine, vois-tu… C’est quand même triste que Cédric ne soit pas là, c’était sa maman tout de même ! »
— Oui, c’est triste, mais j’ai une voisine qui s’en occupe très bien ! Et puis en ce moment il est à l’école maternelle et il est si fragile ! De toute façon il n’était pas possible qu’il vienne… Il n’y avait qu’une place dans mon rêve ! N’oubliez pas non plus que Mya est partie pour de longues vacances, c’est une sirène maintenant, c’est vous qui lui avez dit.
— Je sais, Damien, je sais bien et je comprends parfaitement.
— Et puis il est dans notre cœur, il est avec nous n’est-ce pas ?
— Oui, conclut Firmine, en hochant la tête. Tu ne portes plus ton alliance ?
— Je l’ai fait fondre avec celle de Mya et j’en ai fait faire une petite pépite que porte au cou maintenant Cédric. J’ai l’impression que je n’aurais pas dû ?
— Mais si, mais si, il doit être beau ce petit avec !
— Je suis revenu aussi vous porter quelques-unes des affaires de Mya que j’ai retrouvées à l’appartement, dis-je en sanglotant. « Quelques bijoux, des photos rigolotes, mais aussi un peu d’argent qu’elle avait économisé pour vous, pour vous aider Firmine. C’était caché sous notre matelas ! »
Firmine tremblait maintenant et refusa. « Je ne veux plus rien d’elle, tout cela ne sert plus à rien, elle n’est plus là ! Tu comprends ? »
— Oui, mais nous sommes là, tous les trois avec Cédric, vous n’êtes pas seule dans la vie. Prenez au moins l’argent !
J’imagine bien que ma présence réveille le mal. Je l’ai embrassé longtemps, et encore plus, cette urne ! Puis je suis allé jeter les cendres de Mya au large du lagon de Tombeau Bay. J’étais dans une telle détresse que j’ai jeté l’urne funéraire avec les cendres ! Mécaniquement, maladroitement ! Il me semble que cela m’a fait sourire légèrement. Mya est une sirène maintenant comme le souhaitait Firmine.
— Alors, c’est fait ? me demanda Firmine à mon retour.
— Oui, ça y est, Mya est une belle sirène.
Elle me remercia par un baiser.
Je remarquais que sur la table de la cuisine l’argent avait disparu. J’étais content que Firmine accepte les économies de Mya.
— Et si nous prenions quelques jours de vacances pour quitter Port-Louis quelque temps. Cela nous changerait les idées, vous ne croyez pas ?
— Et tu voudrais qu’on aille où ?
— Disons sur la côte est par exemple. Je connais un hôtel sympa, un quatre étoiles avec un golf. Nous y allions de temps en temps avec votre fille, c’est l’hôtel Belle Mare à 5 étoiles. Vous connaissez ?
— Non, je ne connais pas et je pense que ce n’est pas le genre d’hôtel pour moi… Trop luxueux, tu ne trouves pas ? Quant au golf ! (Sourires)
— Mais on s’en fiche du golf et du côté luxueux ! On y va pour se reposer et se promener.
— Si tu y tiens ?
Le lendemain je réservais deux chambres pour une semaine en pension complète. Je voulais l’aider à faire sa petite valise, mais elle se débrouillait bien toute seule. Je n’ai pas insisté.
Nous sommes partis un samedi matin pour une arrivée à l’heure du déjeuner. Il est vrai que c’est un hôtel magnifique… Pas un palace, mais juste une CLASSE en dessous ! Firmine était hésitante en tout. Elle a commencé par refuser qu’on porte son bagage et juste après, faire remarquer au bagagiste qu’il y avait trop de coussins sur le trop grand lit. Le jeune homme et moi avons souri discrètement pour ne pas la froisser. Comme c’était l’heure du repas, nous avons pris place autour d’une table magnifique en verre. Les couverts étaient superbes, mais trop nombreux pour elle, Firmine se trompait tout le temps de fourchettes ! Mais elle a trouvé cela très très bon et d’une grande finesse de présentation. Elle ne finissait jamais son assiette, c’était trop copieux ! À la fin de notre séjour, elle redemandait toujours un peu de surplus. Qu’elle est savoureuse cette Firmine ! Vraiment je l’adore. Pendant pratiquement toute cette villégiature, nous avons très peu évoqué Mya et c’était tant mieux. Inutile de gâcher ces moments de repos de l’esprit. En milieu de séjour nous avons beaucoup ri. En effet nous avons décidé de faire une partie de golf. C’était pas gagné. Moi j’avais dû taper dans la balle en deux ou trois occasions maximum et Firmine jamais en soixante-seize années ! Quelle aventure que ce mini parcours de practice ! Cédric se serait éclaté ici. En clair, nous n’avons pas franchi le premier trou. Impossible de taper la balle si petite. Nous avons arraché pas mal de mottes de terre avant de réussir à expédier la balle à un ou deux mètres. En plus nous avons créé un bouchon, car d’autres golfeurs étaient bloqués derrière nous. Alors nous les laissions passer avec un grand sourire. Point d’orgue dans notre périple, l’instant où Firmine réussit à envoyer la balle blanche contre le tronc d’un palmier sur laquelle elle rebondit pour finir dans la mer ! Fous rires certifiés. Alors on a abandonné ce parcours troué. On s’était bien amusé et c’était le principal. Et puis j’avais trouvé dans un bouquet d’une sorte de joncs, une balle de golf siglée de notre hôtel, Cédric sera content. En plus elle est toute neuve !
Nos journées étaient simples, on se calait dans des transats au bord du lagon et nous lisions des romans de vacances, des romans simples. Lévy, Musso, ce genre-là ! Je remarquais le calme et la béatitude de Firmine. Nous étions presque heureux… Il nous manquait Cédric et bien sûr Mya !
C’est avec regret que nous avons quitté l’hôtel, mais il faudra y revenir, c’était trop bon. J’ai réglé la facture et commandé un taxi. « Direction l’île aux cerfs » pour que Firmine y aille au moins une fois dans sa vie. À Trou d’Eau douce nous avons pris un speed boat taxi pour être vite sur l’île, car je ne souhaitais pas que Firmine ait le mal de mer. Quand elle a vu ce paysage magnifique, elle m’a dit qu’ici c’était le paradis sur terre et qu’elle espérait que sa petite Mya avait connu cet endroit merveilleux. J’ai répondu par l’affirmative et j’ai aperçu quelques larmes couler. Oh ! pas beaucoup, juste quelques-unes, deux ou trois !
Et puis nous sommes rentrés sans précipitation à Port-Louis tout en silence dans le taxi.
Cette semaine nous avait fait un bien fou ! Firmine me remercia encore et encore par plein de bisous appuyés.
Nous avons beaucoup pensé à Cédric, ce petit homme un peu trop seul sans moi, dans cette grande ville du sud, de cette France qu’il ne connaît que par défaut… Tu dois lui manquer énormément Mya ! Et moi ! Ses nuits doivent être hachées !
Et j’ai quitté la case pour me rapprocher de Port-Louis et son centre. J’ai marché, j’ai marché quand, sur Edith Cavel street, tout s’est ombré, noirci, et la rue est devenue oblongue, une sorte de tunnel, un long tunnel sombre où je me suis engouffré comme une évidence.
*
À l’autre bout du tunnel, j’ai aperçu des livres, d’abord de la même collection et d’autres disparates dans des allées extrêmement ordonnées. J’étais de retour ! Lise n’était plus sur son échelle, elle était dans la boutique en train de ranger d’autres livres.
— Alors, c’était bien ?
— Très très dur, ne m’en parlez pas !
— Je suis sorti de la librairie torse nu ! Je suis vite parti acheter un sweat-shirt chez Café Coton, et je suis rentré chez nous dans notre petit studio de la rue des Etuves.
Les restes de notre petit-déjeuner traînent sur la tablette du salon, une boîte de Kellogg’s languit sur le décodeur Canal, juste à côté d’une photo où Mya me tire la langue dans un grand éclat de rire. Qu’elle était belle Mya devant la tour Eiffel à faire ses singeries ! Printemps 2007, il fait un temps superbe, c’est notre voyage de noces, Paris et la France sont à nous, et rien ne signalait cette putain de maladie. Pas loin, une autre photo où l’on voit Cédric et sa mère s’amuser dans le sable. Il me semble que c’est au Touessrok hôtel, mais je n’en suis pas certain. Mélancolie ! Alors, comme une punition, j’ai mis un CD de Gary Moore et bien évidemment des larmes s’invitèrent. Parisienne Walkways vient de se terminer, c’est Still Got The Blues qui s’enchaîne maintenant. Je renifle.
Midi bientôt, et je n’ai pas faim ! Et si j’allais faire un tour en ville ? Cédric ne t’inquiète pas, je serai à l’heure, à la sortie de l’école maternelle ! En attendant, tu as cantine !
Je suis cet homme penché qui traverse désormais la place de la Comédie. Du monde, rien que du monde partout et du bruit comme exagéré ! Je pénètre au musée Fabre où règne enfin le calme. Quelques personnes âgées s’étonnent devant les œuvres des Maîtres anciens, moi ce sera à l’étage que j’irais me recouvrer dans le noir-lumière de Pierre Soulages. C’est tout simplement extraordinaire à regarder toute cette beauté, tout ce noir de goudron et ce brou de noix. Personne dans la salle 47a, le gardien est dans la 46 à surveiller des enfants turbulents…
*
… Je m’approche d’une gigantesque toile tendue au mur (324 x 181 cm)… Je me rapproche encore, toujours plus, encore ! J’y pénètre ! La nuit m’enveloppe maintenant comme une tendre caresse. Je me sens bien. Mya dort à côté de moi, sa tête sur mon épaule. À travers le hublot, tout est outre-noir, l’Afrique se repose. Une escale de deux jours nous attend à l’île de la Réunion. Mya veut tant voir le volcan avant de revenir à l’île Maurice.
Dans trois heures et quelques, on se posera sur l’aéroport de Saint-Denis de la Réunion.
Dix heures du matin… Notre hôtel se trouve dans le sud de l’île… Hep taxi !
Mya, le nez collé à la fenêtre de la BMW, ne rate rien du paysage qui défile. Saint-Paul, Saint-Gilles, Saint-Leu et des embouteillages partout ! Deux cent dix euros plus loin, nous arrivons enfin à Saint-Pierre. La chambre est superbe avec vue sur la plage. À contre-jour je ne me lasse pas d’observer Mya qui se déshabille… Un peu, beaucoup, intégralement… Son métissage créole/indien, ses yeux verts et son corps inouï la rendent superbe à tomber. Et puis j’adore son ventre rond qui est comme une option gratuite ! Comment ne pas fondre devant une telle fille ! Alors, une douche comme prétexte, et nous faisons l’amour… Longtemps, éperdument !
Nous déjeunons sur une petite terrasse toujours avec vue sur mer. Nous faisons durer le repas avant d’aller nager. La voir en maillot de bain m’exalte, et je l’invite à retourner à la chambre rapidement. Elle rit et s’en amuse.
La nuit vient à nouveau étendre son long manteau sur la ville. Ce soir nous ne dînerons pas, nous sommes si fatigués ! Il est déjà l’heure de dormir et c’est tant mieux. Dernière étoile filante et je tire les rideaux pour trouver l’outre-noir. La peau de Mya exhale un mélange de jasmin de nuit et d’ambre, quelque chose comme le plus beau parfum du monde. Derniers effleurements et nous nous endormons… Elle, en chien de fusil, pour le bébé bien sûr.
Sept heures du matin. Réveil.
— Tu savais mon Ange que le Piton de la Fournaise culmine à 2 632 mètres d’altitude ?
— Non, mais quelle importance ?
— Aucune, je t’aime.
La journée s’annonce belle, les nuages sont occupés à cerner le Piton Maïdo, le soleil en profite. Nous prenons le petit-déjeuner sur la terrasse sous un soleil rêvé. C’est décidé, nous n’irons pas au volcan en bus. Je téléphone chez Hertz et je réserve une Dacia Sandero. « J’aurais préféré une Porsche Cayenne ! » dit Mya en s’esclaffant. Je lui réponds par une grimace. Elle trouve que je suis très beau !
Après une orgie de fruits frais, nous prenons la route. Nous évitons les embouteillages au Tampon et nous arrivons rapidement sur la route du volcan. Celle-ci nous emmène jusqu’au Pas de Bellecombe qui surplombe l’Enclos Fouqué et la dernière caldeira2