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Seitenzahl: 45
Veröffentlichungsjahr: 2021
Genre :
Roman (science-fiction dystopique)
Édition de référence
: Atwood M.,
La Servante écarlate
, traduit de l’anglais (Canada) par Michèle Albaret-Maatsch, Paris, Robert Laffont, 2021, 576 .
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édition :
1985
Thématiques :
totalitarisme, fertilité, liberté, féminisme, pouvoir
Publié en 1985, La Servante écarlate est le roman le plus célèbre de l’écrivaine canadienne Margaret Atwood. En 1984, elle vit à Berlin avec sa famille, alors que le mur sépare toujours la ville en deux. C’est dans ce contexte qu’elle se lance dans la rédaction de son œuvre majeure, inspirée notamment par l’ambiance sombre et pesante de l’Allemagne de l’époque, où tous les habitants font attention à ce qu’ils disent ou font par peur de représailles. Fascinée par des lectures telles que Le Meilleur des mondes (1931) d’Aldous Huxley, 1984 (1949) de George Orwell ou encore Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, Margaret Atwood a toujours su qu’elle voulait écrire une dystopie. Elle constate cependant que la plupart des romans dystopiques sont écrits d’un point de vue masculin. Elle veut en écrire un du point de vue d’une femme. Elle s’inspire également de la théocratie puritaine des États-Unis des XVIIe et XVIIIe siècles, qu’elle étudie lors de ses études à Harvard. Elle explique être fascinée par le fonctionnement des dictatures, en tant que personne née au début de la Seconde Guerre mondiale. Le roman devient un succès planétaire et propulse Margaret Atwood parmi les auteurs contemporains les plus célèbres.
En 2019, Margaret Atwood publie la suite de La Servante écarlate, intitulée Les Testaments. Ce nouveau roman de science-fiction dystopique, publié plus de trente ans après le premier tome, se déroule quinze années plus tard et est témoin de l’essoufflement du régime totalitaire de Galaad.
Née en 1939 à Ottawa (Canada)
Quelques-unes de ses œuvres :
La femme comestible
(1961), roman
Le tueur aveugle
(2000), roman
Le Dernier homme
(2003), roman
Margaret Eleanor Atwood, surnommée par ses proches Peggy, est née en 1939 à Ottawa, au Canada. Elle passe son enfance dans les forêts du nord du Québec et à Toronto. Son amour pour l’écriture remonte à son plus jeune âge : à 6 ans, elle écrit déjà des BD, des petites histoires et même un roman. Elle étudie à Toronto et ensuite à Harvard, où elle obtient son diplôme en littérature anglaise. Elle publie son premier recueil de poésie, Double Persephone (1961) alors qu’elle est encore étudiante. En 1969, son premier roman, intitulé La femme comestible, est publié et attire l’attention. Elle y aborde les thèmes de l’aliénation de la femme et la société de surconsommation, qui deviendront ses thèmes de prédilection. En 1985, La Servante écarlate la projette sur le devant de la scène et confirme son talent d’écrivaine. Aujourd’hui auteure de plus d’une soixantaine de livres (fiction, fiction historique, critique littéraire, littérature pour enfants, poésie, essais, etc.), traduits dans une cinquantaine de langues, et lauréate de nombreux prix littéraires prestigieux, Margaret Atwood est devenue une des plus grandes figures de la littérature canadienne et internationale.
Au moment où se déroule l’histoire, sans doute à un moment dans les années 2000 (la date n’est pas clairement précisée), les États-Unis d’Amérique sont connus sous le nom de « République de Galaad », un pays sous l’emprise d’une dictature théocratique ayant réduit à néant les libertés fondamentales des citoyens. Les nouvelles lois divisent les citoyens en différentes classes sociales et se débarrassent de ceux subversifs. Les conditions de vie (produits chimiques, radiations, molécules toxiques) de la société pré-galaadienne ont réduit considérablement le taux de natalité. Afin de pallier cette baisse de natalité, les femmes criminelles fertiles – sont également considérées comme criminelles les femmes ayant divorcé − ont le choix de devenir des Servantes. Elles sont alors obligées d’avoir des relations sexuelles avec le mari d’une femme stérile haut placé pour que le couple puisse avoir un enfant. En dehors de cela, les relations sexuelles hors mariage sont interdites et punies sévèrement par la loi. Toute personne ne respectant pas la loi en paie le prix cher. Les criminels sont exécutés par pendaison, leur tête recouverte d’un sac, indiquant le crime pour lequel ils ont été condamnés : adultère, meurtre, tentative d’évasion, homosexualité (dite « trahison de genre »), avortement (les médecins sont punis rétroactivement pour avoir effectué ce type de procédure à une époque où celles-ci étaient légales), etc.