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Les indigos sont des êtres dotés d’une énergie transformante dès leur enfance. Ils affrontent le mal-être et des forces ténébreuses, souvent sans saisir la cause de leurs souffrances. La vie en indigo ou le passage par l’obscurité vers la lumière vise à éclairer leur chemin et à répondre à leurs questions profondes, tout en aidant leurs proches à les comprendre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pendant son enfance,
Maud Saint Aulnes se sentait différente sans savoir pourquoi. Elle a cherché des réponses à ses questions existentielles tout au long de sa jeunesse, motivée par une souffrance continue. Elle a finalement découvert qu’elle était une indigo, expliquant ainsi les défis de son parcours.
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Maud Saint Aulnes
La vie en indigo
ou le passage par l’obscurité vers la lumière
© Lys Bleu Éditions – Maud Saint Aulnes
ISBN : 979-10-422-1386-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je dédie ce livre à tous les indigos, adultes et enfants, à leurs proches ou tout simplement à toutes les personnes intéressées par le phénomène qu’ils représentent.
Je leur souhaite de garder la foi en Dieu, et de ne jamais oublier la force incommensurable qu’il représente, lui qui anime tout être vivant par son amour infini.
En présence de Dieu, tout est possible. Dieu est le Guide. Il n’abandonnera jamais ses enfants, peu importe ce qu’ils vivent ou les épreuves qu’ils traversent. Il les ramènera toujours à lui, quand bien même ils se seront égarés sur les chemins de la terre. Et là, il entendra leurs cris et ouvrira les portes célestes. Dieu ouvre les bras à ceux qui font appel à lui et leur témoigne de sa présence par d’innombrables coïncidences, synchronicités et miracles.
Il est des énergies bien plus fortes que le mal, bien au-delà des souffrances terrestres. La lumière est toute puissante, l’ombre, le reflet de la matière en présence de la Source Universelle. Sans lumière, il n’y a pas d’ombre. Pour cette raison, l’obscurité n’a aucune chance d’écraser la lumière. Mais la lumière, elle, n’a pas besoin d’obscurité pour être. La lumière est, tout simplement. Elle est composée de minuscules particules vivantes, capables d’éclairer et d’éblouir même dans l’obscurité.
Enfin, il est des êtres qui ont accepté de venir sur terre pour servir Dieu dans son ouvrage de bonté infinie et d’amour inconditionnel. L’énergie qui les habite est divine, forte, au pouvoir de transformation puissant. Rien ne les arrêtera et ne pourra jamais les empêcher d’accomplir leur mission. Les indigos sont des travailleurs au service de Dieu et ils sont à leur place ici-bas, sur cette planète.
Au nom de la Lumière, du Tout-Puissant, de Notre Père !
Ce témoignage repose sur des faits réels. Seuls les noms ont été changés par respect pour les personnes impliquées et leurs vies respectives.
I
Ma vie commence en accord avec un plan précis qui, de ce fait, s’est mis en place le 24 juin 1973, à Nantes, à la maternité de Notre Dame de Grâce. Le lieu était bien choisi, je ne savais pas encore ce que Dieu me mettrait entre les mains. J’en suis convaincue maintenant, tout s’opérait dans les moindres détails selon des lois divines et un parcours assigné avant de descendre sur terre.
L’accouchement difficile avait épuisé ma mère, trop frêle pour un bébé trop grand qui ne voulait pas sortir, comme s’il savait déjà ce qui l’attendait dans ce monde compliqué où il ne se sentirait pas à l’aise, un monde qui lui faisait déjà peur. Le diamètre de la tête ne permettant pas un glissement naturel vers la lumière du jour, les médecins eurent recours aux forceps, tordant le cou du nouveau-né pour l’extraire du ventre de sa mère. Le père de l’enfant qui assistait à l’accouchement était effrayé et se demandait comment le bébé arrivait à survivre. Enfin vint le premier souffle et avec lui, le premier cri. C’était une fille. Opération réussie. Bienvenue sur terre…
II
Quand je repense à ma petite enfance, je revois des images floues défilant devant mes yeux, des scènes du passé que des photos vues et revues depuis lors ont ravivé à mes souvenirs. Des images de lieux et de personnes plus ou moins proches, des hommes et des femmes en habits d’époque, des photos en noir et blanc ou en couleurs, dépourvues de tout sens et ne me permettant pas de trouver la réponse à la question existentielle que je me suis posée tant de fois et à laquelle je suis restée longtemps sans réponse. Des situations détachées qui ne m’appartenaient pas, ou plutôt dans lesquelles je ne trouvais pas ma place. Je me demandais sans cesse qui j’étais et pourquoi je me sentais mal à l’aise dans ce monde. Les choses de la vie telles qu’on me les présentait sur ce plateau dépourvu de couleurs n’avaient pas de sens à mes yeux. Mais j’ai fini par accepter la fatalité contre laquelle je ne pouvais rien. J’étais constamment en décalage par rapport aux autres. Je me sentais souvent seule, perdue dans mes rêves, loin du monde dans lequel je vivais ma vie comme dans un songe, comprenant bien que la vie, la vraie, n’était pas celle qui défilait devant mes yeux. Mais mes questions ne trouvaient pas encore de réponses dans ma tête de petite fille, loin de me douter de ce que la vie me réservait. Je vivais à Clisson, selon les principes d’une éducation bourgeoise où les enfants n’avaient pas grand-chose à dire et obéissaient, sages, trop polis pour poser des questions embarrassantes à leurs parents qui étaient très préoccupés par leur travail. Puis, j’ai commencé à mener une double vie, celle que j’ai qualifiée de ma vie intérieure, colorée et habitée par des êtres lumineux qui venaient souvent me rendre visite. Ils venaient me voir, toujours bienveillants, pour me témoigner de leur présence et m’encourager à emprunter le chemin qui mène vers Dieu. Et puis, il y avait la vie de mes obligations de petite fille bien élevée qui ne voulait pas causer de tracas et fonctionnait au quotidien selon les lois de l’éducation parentale de l’époque. Il va sans dire que ces deux vies n’étaient pas en accord, mais je me débrouillais assez bien pour que rien n’en paraisse.
III
Chérie par mes parents qui me trouvaient très avancée, j’aimais jouer avec les mots percevant précisément les variations qu’il incombait avec l’utilisation d’une expression pour une autre. J’aimais ressentir les émotions provoquées par mes paroles, quand mes interlocuteurs s’attendaient à ce que j’utilise une phrase, et que je me décidais, au dernier moment, à en utiliser une tout autre bien différente. J’étais vive, mais assez intelligente pour dissimuler ce qui se passait dans ma tête, c’est-à-dire le ressenti d’une inadéquation entre ce qui me semblait être réel et une vie factice telle qu’elle m’était présentée au quotidien. Gâtée et recevant de nombreux cadeaux aux fêtes de Noël et aux anniversaires, je cachais mon mal-être derrière une addiction à la nourriture qui laissait mes proches sans explication quant à la cause de ce défaut. J’étais choyée, aimée, alors pourquoi ce besoin de manger sans arrêt, comme pour combler un vide qui n’existait pas en réalité, pas médicalement parlant du moins, mais qui semblait bien être présent puisque je mangeais sans cesse ?
Alors, mes parents m’ont envoyée en colonie de vacances. Je venais de fêter mon sixième anniversaire. Je devais partir avec mes cousins et cousines qui m’accompagneraient dans cette expérience de socialisation et d’échanges devant mener à un mieux-être, mais là aussi, je m’isolais des autres enfants, constatant que les activités proposées ne suscitaient pas en moi l’intérêt souhaité pour les enfants de mon âge. Et c’est là que j’ai commencé à déambuler, la nuit, dans les couloirs des dortoirs, me retrouvant seule avec moi-même face à l’obscurité qui me hantait. Je faisais l’expérience d’une autre moi-même. Je n’étais plus la même, la nuit, dans les couloirs de la colonie. Je faisais consciemment l’expérience de la peur, mais au matin, à l’orée du jour, je célébrais mes escapades nocturnes. Il me semblait avoir fait preuve de bravoure, et personne ne se rendait compte de ces échappées qui donnaient une autre dimension à ma vie. Je dépassais les limites et m’introduisais dans ce qui me semblait être une partie de la réalité, obscure certes, mais telle que je la concevais.
Mais ces plaisirs ont été de courtes durées. Un jour, j’ai commencé à manger des mines de crayon et les aiguilles des pins qui tombaient sur les dunes de notre colonie de vacances. J’avais pris conscience que malgré tous mes efforts, la vie ne me ravissait pas, et que je ne sortirais jamais de cet état d’âme. Mes motifs étaient confus dans ma tête d’enfant, mais j’étais bien résolue : je voulais quitter ce monde. J’étais bien naïve, puisque ces aliments n’auraient jamais causé ma mort, mais j’ai réalisé quelques mois plus tard, qu’à six ans, je souhaitais mourir.
IV
Alors, je suis rentrée à la maison, laissant la mer et les pins derrière moi et reprenant mon petit cartable d’écolière. J’ai commencé à apprendre à lire et à écrire, ce que je considérais comme un bien-fondé m’ouvrant les portes vers d’autres horizons plus subtils à mon imagination. J’aimais les dessins tracés par le graphisme des lettres que j’apprenais à inscrire sur les lignes de mes cahiers d’écriture. Je me souviens que je me racontais souvent des histoires sur mes camarades de classe et que j’aimais bien les leçons sur les habitudes et rituels que nous avons tous au quotidien et qui rythment notre vie. L’enseignante parlait à ma mère, l’informant que je ne jouais pas aux mêmes jeux que les autres enfants, que les poupées ne m’intéressaient pas et que j’étais une enfant en avance, certes, mais qu’on peut qualifier d’introvertie.
Et puis, un jour, mes parents m’ont annoncé une bonne nouvelle comme un remède qu’on propose à un enfant malade. J’allais avoir une petite sœur ! Et je me réjouissais chaque jour de ce nouveau membre de la famille, qui, sûrement, me comprendrait puisqu’elle serait ma sœur ! Je nous voyais jouer et parler ensemble, et je savais avant sa naissance que j’allais l’aimer et la chérir de tout mon cœur. Le ventre de ma mère s’arrondissait et je me réjouissais de la venue de ce petit être. L’attente était longue. Je me répétais en boucle chaque jour tout ce que j’allais vouloir lui apprendre. Je lui inventais des prénoms pour rendre ces moments d’impatience plus supportables.
V
Nous passions souvent les week-ends et les vacances dans un petit chalet de bois construit par mon père sur les bords de la Sèvre. Ma mère appréciait l’air de la campagne. Elle passait désormais le plus clair de son temps, assise dans une chaise longue et la chaleur les accablait, elle et le bébé qu’elle portait. Je me souviens des jours où je faisais de la barque avec mon père. Je trempais mes mains et mes pieds dans la rivière pour attraper des nénuphars jaunes aux longues tiges qui flottaient à la surface de l’eau. L’eau était claire et on y voyait des poissons nager à des profondeurs non négligeables. La barque naviguait devant des propriétés où se trouvaient des demeures magnifiques, insoupçonnées du haut de la route. Il nous était possible de les admirer que quand nous étions dans la barque ramant au fil de l’eau. La lumière s’infiltrait dans les feuillages des peupliers qui longeaient la Sèvre et on entendait leur douce chanson quand ils étaient agités par le vent. Mais c’est au coucher du soleil que je préférais, de loin, ces escapades en bateau. J’avais alors l’impression d’être un personnage dans un tableau de Monet, composé de mille petites touches de couleurs, inqualifiables et étincelantes dans les reflets de la rivière, qui rendaient ces lieux et les instants que je vivais, magiques. Je ne me lassais jamais de contempler le spectacle de ces lumières éblouissantes qui transcendaient et la rivière, et les habitations environnantes.
Je prenais également plaisir à découvrir de gros coquillages en forme de moules gigantesques qu’on trouvait sur les berges de la rivière. Je m’étonnais de leurs tailles et j’aimais entendre dire qu’il n’y avait pas si longtemps encore, elles avaient renfermé des perles avec lesquelles avaient été fabriqués des colliers que les femmes se ravissaient à porter les dimanches et les jours de grandes occasions.