Le bébé endorphine - Claire Ribet - E-Book

Le bébé endorphine E-Book

Claire Ribet

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Beschreibung

"Le bébé endorphine" fait suite aux bébés cortisols, explorant les mystères de la vie et de la mort. Au cœur de ce récit se trouve le travail réalisé avec la complicité d’un frère et d’une sœur, malgré la distance qui les sépare géographiquement, mais unis par un même amour.

À PROPOS DES AUTEURS

Laurent Ribet habite l’île de la Réunion tandis que sa sœur Claire Ribet réside en France métropolitaine. Pour Claire, l’écriture est un besoin physiologique alors que pour Laurent, c’est un instinct primaire.

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Claire Ribet & Laurent Ribet

Le bébé endorphine

Nouvelles

© Lys Bleu Éditions – Claire Ribet & Laurent Ribet

ISBN : 979-10-422-4108-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

À mon fils, Maël.

L’épaule du Dauphin

À Delphine,

à l’inconnue de l’UCB,

à Jessica.

Pour vous

Je peux écrire pour vous. Je peux vous écrire de belles choses et des choses moins belles. Et « ça dépend du référentiel, mon petit Yanis » ! Une ligne et ça passe. Tout passe, avec la patience. J’ai la patience de vous aimer sans retour.

Les loups, vous aimez les loups ? Je ne sais rien d’eux et ils savent tout de moi. Ils m’attendent, je ne sais où, un sommet, une montagne, là où il fait froid. C’est corporel, la fusion à l’animal, free style, à tous les coups vous allez dire que c’est confus, quelque peu décousu, un brin désorganisé…

Les bases, elles n’y sont pas. L’ADN est bafoué, baisé, biaisé. Je lui ai dit que je l’aimais et je l’ai appelé « papounet », mon père, ce héros. Un filament d’ATCG. C’est dans les gènes. Inné, acquis, les deux peut-être… mais je vais vous l’écrire, c’te putain d’épaule du Dauphin !

Magie

Tu m’as dit « la magie de tes mots », ce doit être un écho à ton rire, si communicatif. J’ai des stigmates sur les bras mais le cœur encore chaud. Ce sont les gens comme toi qui le font battre de plus belle. Il y a sur mon sein gauche ce tatouage, tu le découvriras, qui annonce une renaissance. Ta force et tes failles, merci d’avoir tout partagé. « Conduis-moi où tu es mieux », jusqu’aux étoiles, et moi je volerai celles qui brillent dans tes yeux !

Le pont

Quand on saute d’un pont, la première impression c’est la lévitation. On vole, on vole et on attend l’impact. Je ne crains pas de mourir, je n’ai pas craint de mourir. C’était quitte ou double.

Planer, c’est pour les oiseaux, l’envergure des ailes qui s’engouffrent dans le vent. Planer c’est animal, un instinct, une survie.

Tu me demandes si je t’ai aimée, oui, je t’ai aimée plus que la Vie. Tant et si bien qu’une partie de moi est aussi morte dans tes bras…

Turquoise

Ça va me manquer, les délires musicaux du voisin d’en face. Elle va aussi sacrément me manquer, la satanée cloche du cloître Saint-Salvy ! Et ta tête sur mon oreiller, Amour, tu ronronnes comme un chat, mon bébé…

La parano de ma propriétaire, son plancher en chêne ou peut-être en acajou (je sais pas), la télé qui marche pas (mais qui fait office de décor, c’est déjà ça) !

Léger comme une phyto, à doses thérapeutiques.

Je préfère à présent les quartz roses aux roses blanches, pourtant égales en Beauté. Puisque… je t’ai choisie.

Ce que j’aime le bleu de tes yeux ! Il me rappelle les eaux turquoise de l’Océan Indien. Le soleil se lève dans ton regard. L’essentiel, pour moi, c’est la confiance. Mais il ne s’agit que de mon humble opinion. J’ai souvent eu si peur de me tromper… d’équation, de logique, de résultat.

Tu m’as engueulée ce matin pour la toute première fois, brièvement, puis tu t’es immédiatement excusée. Tu sais, j’ai trouvé ça trop chou 😊.

« Ose m’apprendre et je t’apprendrai en retour ». La diffusion et l’osmose, nous allons voyager, maintenir l’équilibre. Je crois que l’essentiel, c’est la confiance.

Alors c’était donc ça, un « nid d’amour » ?

Derrière les nuages

Un rayon de soleil qui passe à travers une gouttelette d’eau, ça donne un arc-en-ciel. Et quoi de plus réjouissant que le spectacle de ce spectre multicolore ?

« Le miel n’est pas le miel sans le vinaigre ».

La douleur fait partie intégrante de la vie. Elle est son commencement, elle est sa finalité, elle la ponctue. Dans le texte, c’est une virgule, elle vient casser la phrase, elle marque une pause… oui, mais bien souvent pour l’enjoliver !

C’est une question de contraste. Comme un artiste joue avec les couleurs, les nuances, pour mieux faire ressortir la lumière.

C’est parfois dans les plus grandes peines que naissent les plus grandes joies.

Alors, Aude me l’a appris, à relativiser. Donner à chaque chose son ordre d’importance. Comme cette pub que j’aimais tant étant petite, elle disait : « Keep walking », « continue d’avancer ».

C’est un fil conducteur, mythologique, ne pas le lâcher. C’est une épreuve, un test, dont il faut sortir victorieux. La victoire, c’est accepter de vivre. Pour le soleil, pour les nuages, pour l’arc-en-ciel. Pour le bonheur d’être ici et maintenant. Pour le bleu de tes yeux et l’éclat de ton rire.

Parce que l’espoir est bien réel, que je le touche du bout des doigts. Que sa chaleur est un soleil, une boule de feu qui palpite au fond de moi. Comme un volcan, qui déverse son amour sur le monde tout entier.

Tes mots

Tu m’as dit : « ton corps est un poème », et je crois bien que c’est une des plus belles choses qu’on ne m’a jamais dites.

Est-ce à cause des tatouages ? Sur ma poitrine, cet impact de balle, du 9 millimètres, je crois que je suis morte…

Ce dessin, tu as posé tes lèvres dessus, merci, je suis enfin ressuscitée !

Ma ligne de vie, mon loup blanc, ta chienne a posé son museau pile dessus… Dis-moi, a-t-elle reconnu son ancêtre ?

Tu me caresses le dos avec tendresse et je sens que « tu balades, tout au long du tien, une putain de tristesse »…

Tu as besoin d’être rassurée, qu’on te protège : viens contre moi, mon épaule est solide, elle a abrité plus d’une peine. Et accueille-moi contre la tienne, ton cœur bat vite… hypertension pathologique ou vive émotion ?

J’ai embrassé ton sein, tu me l’as raconté, comme tu as allaité ton fils en pleurant, parce que ton chien mourait… Et moi, je l’ai embrassé, ce sein si triste, mais nourricier…

J’ai posé ma main sur ton ventre, et j’aurais tant aimé m’y glisser ! Revenir au stade fœtal et barboter dans tes viscères…

Être le fruit de tes entrailles !

Miroir

« Je me sens seule, allez, je m’épouse ! »

Commencer par s’aimer soi-même, travail de longue haleine mais on est impatient, la course contre la montre, rechercher dans le miroir de l’autre le reflet qui nous convient…

Je vis plusieurs chagrins d’amour, parce que toi tu ne m’aimes pas, parce que toi tu ne m’aimes plus et moi j’aimerais bien, tu comprends, qu’on m’aime à ma place…

« Mon âme sœur, c’est mon bain de foule ! »

Ce qu’est l’amour, la plénitude. Ce que j’aime chez toi ? C’est peut-être ta force, si étrange ; ou peut-être tes failles, si semblables.

Et si tu l’aimes ma souffrance, peux-tu encore la soulager ?

J’essaye de trouver dans la science la réponse à mes questions existentielles, ATCG, les bases de l’ADN, l’amour inscrit dans nos gènes, oui, mais selon quelle combinaison ?

La spiritualité peut-être, les bases de la méditation pour apprendre l’auto-symbiose.

Se sentir bien dans son corps, se sentir bien dans son âme. Besoin d’un coup de pouce. De l’autre oui mais aussi de soi. « Aide-toi et le ciel t’aidera » !

Je suis un peu perdue car je ne suis pas le fruit de l’amour. J’ai développé beaucoup d’hypersensibilité, et un manque de confiance en moi. Paradoxalement… beaucoup d’amour ! En l’autre, car je ne sais pas par quel bout me prendre.

Qui suis-je ? La plaie et la suture. Ambivalence et pas très grande stabilité, ça me désole, j’aimerais être un pilier. Qu’on se repose sur moi mais je penche, inéluctablement…

Apprendre la patience. Je crois que le temps guérit tout. Avoir confiance en soi, en l’avenir. La vie vaut la peine d’être vécue.

Tout meurt et se reconstruit !

Lionne

Rest In Peace, ma belle inconnue, la « fille de l’UCB », mon « sexy trauma » ! On se fait face puis profil, et j’ai aimé ton personnage.

Les marques sur la peau, mon irritation cutanée, épidermique. Même encore aujourd’hui tu me fous les poils !

Dilatation des capillaires, mais un cœur qui saigne, c’est un cœur en vie !

J’aime tes effets de styles, et moi aussi j’ai sauté du pont !

Instinct animal, tu es le désir, le besoin charnel du carnivore.

La lionne, mon indétrônable lionne, j’ai gardé ton secret.

Ma preuve, c’est de répondre à tes espoirs, tes aspirations, tes ambitions pour moi. Puisque « ce que Femme veut, Je le veux », je vais te montrer que j’en suis capable !

Il est des souvenirs à connotation amoureuse. Et comme elle est étrange cette pause, quand on n’a ni commencé, ni fini d’aimer, que nos deux mondes se sont arrêtés, respectivement, l’un pour l’autre !

Je suis digne, et dingue de toi. Aussi, le petit diablotin se consume toujours…

Tu es ma piqûre d’analgésiques, mon champix, à l’extrême limite, mon exhausteur de goût. Et j’aime la saveur de la vie, je la croque à dents pleines…

C’est une belle journée, à ton image : « souveraine » !

Tout est calme

Je suis assise en tailleur, je fume ma Gauloise en essayant de dessiner des ronds avec ma fumée. Où es-tu, ami Indien, avec tes vraies flèches et tes vraies plumes ?

Tu as deviné, nos yeux se sourient. L’amitié, c’est de l’amour sans les emmerdes qui vont avec !

Je crois qu’il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aime, et leur expliquer pourquoi. Mais doucement, elle est sensible, ta sensibilité… à fleur de peau…

Alors, par homéopathie, te dire que je t’aime mon amie. Parce que ce qui me touche, chez toi, c’est tout cet amour qui sommeille, qui n’ose pas s’exprimer à un seul, mais qui soudain déborde pour inonder le Monde…

Les mots percutent, font du bien là où ça fait mal. Alors ces larmes, c’étaient peut-être bien des larmes de joie !

Tu es insatisfaite, parce que perfectionniste. Ta pudeur, ta retenue, ce sont tes « armes ». N’aies pas peur de toi, de qui tu es. Une esquisse, un croquis : dessine pour moi, exprime ton art, et avec tout ton talent. Un joli cadeau que ces aurores boréales !