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Lorsque le roi Hassan II apprit l’existence de Habdelhafid, son autre frère, il exigea qu’on lui remette son extrait de naissance et lança une chasse à l’homme au Maroc et à l’étranger, afin de le retrouver. Avec l’aide de sa tante, du général Oufkir et de la famille Colombini, Habdelhafid put quitter le pays et obtenir la nationalité française. Malgré cela, son frère continua à le pourchasser, tentant à plusieurs reprises de l’éliminer. Plus tard, ce fut au tour de Mohammed VI, fils de Hassan II, de prendre le relais, s’emparant de l’héritage de Habdelhafid et le condamnant à 15 ans de prison à Casablanca. Survivra-t-il face aux manigances d’une famille aussi puissante et déterminée ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir fait carrière à l’ambassade américaine de France puis dans le monde des affaires,
Serge Michel Bena choisit de se mettre à l’écriture. Encouragé par sa femme, il donne vie à plusieurs ouvrages captivants tels que "L’amour fatal d’une Berbère", paru chez La Bruyère en 2001, et "Papa raconte-moi une histoire", édité par Edilivre en 2023. En pleine expansion, il nous réserve de nouveaux récits passionnants pour l’avenir.
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Serge Michel Bena
Le tableau noir
de la dynastie alaouite marocaine
Roman
© Lys Bleu Éditions – Serge Michel Bena
ISBN :979-10-422-3466-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Par le fils du défunt roi du Maroc :
Mohammed Ben Youssef Alhalaoui
Dans le résumé de ce roman politico-social, relatif aux descriptions ci-dessous narrées, seuls les noms de certaines personnes connues de la famille royale et des membres influents de la nation marocaine sont réels. Les autres participants aux différents dialogues sont fictifs pour leur éviter la torture ou la mort, conformément à leurs affirmations supposées vécues ou aux actions criminelles dénoncées en catimini.
Le roi actuel, Mohammed VI, faisant semblant d’aider, croient-ils ses sujets, il donne parfois, mais prend ou reprend toujours tout ce qu’il donne à son peuple comme à ses associés en affaires. Il ne donne rien de soi, si ce n’est la fausse impression d’un gentilhomme justicier et protecteur de la nation marocaine, tant qu’elle ne lui demande rien. Malgré la critique souvent négative, à mon avis, il a fait et fait encore mieux que son père Hassan II.
Le roi Hassan II et son successeur et fils Mohammed VI sont poursuivis par la malédiction énoncée par feu le sultan et roi Mohammed V, supprimé prématurément par intérêt. Les deux tremblements de terre (en 1960 et plus tard en 2023) qui ont fait des milliers de morts, des centaines de blessés à vie, n’avaient pas changé la décision de Dieu et de son Prophète Mohamed, les justiciers sur terre et à l’Au-delà.
Hassan II était un dictateur très habile. Il a laissé une nation presque paisible, mais pauvre. Il s’occupait surtout des biens matériels et cumulait une fortune laissée à son fils. Le Roi du Maroc disposait de palais royaux dans chaque grande ou moyenne ville du Royaume. Après l’indépendance, le Souverain s’était accaparé au moins 2 millions d’hectares de terres fertiles en plus des plus belles propriétés et villas abandonnées par les ex-colonialistes étrangers.
Le fils héritier et roi aujourd’hui est plus goulu. Mohammed VI élargit la fortune en achetant de plus en plus de biens à l’étranger. Les fonds laissés par son père Hassan II et les apports du trafic du cannabis, exporté tous azimuts en Europe et ailleurs hier et aujourd’hui, permettaient à Mohammed VI de consolider sa fortune estimée à plusieurs milliards de dollars.
Le roi actuel a mis main-basse sur les plus grandes entreprises du pays où il est partie prenante par obligation royale. Le Roi Mohammed VI dispose d’un avion d’État et d’un jet personnel pour se déplacer un peu partout dans le monde, ajouté à sa fortune personnelle révisée et estimée par plusieurs associations aux alentours de 10 milliards de dollars, selon la voix des opposants locaux et étrangers. Il a même trouvé d’autres financiers pour envoyer une fusée dans l’espace pour espionner le peuple marocain, affirment les opposants du roi.
Mohammed VI est moins croyant que ses descendants alaouites ou son père Hassan. Laisser le peuple face à son destin lors du dernier séisme du 8 septembre 2023 est chose naturelle qui ne concerne ni Dieu, ni son représentant sur terre, le commandant des croyants, Mohammed VI. Pendant ce temps, le Roi, en vadrouille en Europe, fait des affaires avec les personnes qui le dénigrent tout en profitant de ses idées lucratives ou de ses offres accompagnées de généreux dons.
En politique étrangère avec Israël, le Roi Mohammed VI est bien conscient de la possibilité des bonnes relations avec la nation israélienne. Il est convaincu de l’intelligence de ce peuple et du savoir-faire des descendants de Moïse. Il a su faire la différence entre Moïse et Mahomet ; entre le Dieu des musulmans et celui des Juifs mal aimés, bien que reconnu par certains musulmans marocains tolérants et de plus en plus réalistes vu les problèmes mondiaux concernant le racisme, l’intolérance, le fanatisme.
Le Maroc, un royaume de contrastes, géographiquement, culturellement, religieusement ainsi que politiquement, évolue dans le bon sens depuis l’indépendance grâce aux aides politiques et financières en continu de la France et autres pays amis, tandis que la succession des gains et avoirs des deux rois Hassan II et Mohammed VI continue de profiter des biens immeubles et financiers abandonnés par les étrangers, ex-colonisateurs qui occupaient le pays, quand on ne leur avait pas tout pris ou forcé de quitter le Royaume sous protectorat.
Le Maroc, un Royaume alaouite en désuétude depuis le parricide de l’héritier Hassan II sur son père adoptif Mohammed V. Le Maroc est aujourd’hui un Royaume en sursis si l’actuel roi Mohammed VI n’arrive pas à transformer son aristocratie de luxe en réelle démocratie. Il est vrai que Mohammed VI a fait beaucoup d’efforts en tentant d’industrialiser à son profit le pays. Ses relations personnelles bilatérales avec différentes nations profitent aujourd’hui aux Marocains maîtrisés par des lois royales contrôlées par des hommes de main puissants et sans scrupule.
Des investisseurs européens, américains et arabes du Moyen-Orient en particulier ont permis à certaines personnalités mixtes de faire de bonnes affaires dans les différents secteurs du tourisme en général comme dans l’agriculture. De même, l’implantation d’entreprises dans le domaine de l’industrie aéronautique fait du Maroc un Royaume exceptionnel par rapport aux Émirats et autres royaumes ou dictatures de renom. L’énergie solaire se développe d’une année sur l’autre dans le sud du Royaume marocain. Les éoliennes poussent partout dans certaines régions, sans gêner les esprits religieux. Sans trop exagérer, le Maroc se dote de plus en plus d’armes et de matériel de guerre pour faire comme tout le monde.
Le Maroc, une nation active qui subit les méfaits négatifs d’une politique sociale impartiale et souvent sélective. Le Maroc actuel vit à l’Européenne, voire à l’Américaine en utilisant des artifices politico-judiciaires, qui nuisent et punissent les opposants marocains antiroyalistes et aussi aux extrémistes religieux dominés par les salafistes plus ou moins « barbistes ».
Demain ! Le Maroc, quelle nation ? Une autre dynastie ? Un empire qui s’étendrait sur les pays de l’Afrique de l’Ouest et au-delà ? Une expansion territoriale, sociale et économique du Maroc ? Mohammed VI mettra-t-il en exergue l’idée de son père Hassan II qui commença par l’invasion meurtrière du sud marocain sahraoui pour ajouter à la nation marocaine une nouvelle dynastie qu’il souhaitait appeler la « Dynastie Hassanienne » ?
Ou bien, Mohammed VI se voit-il déjà empereur d’un empire pétrolier en formation et d’une force de frappe minière et financière, dans une Afrique qui lui tend les bras ? Une question posée par certains Africains qui pensent subir la présence répétée du roi du Maroc Mohammed VI sur leurs territoires. La Dynastie Hassanienne verra-t-elle le jour après la réalisation du contrat géant de l’oléoduc pétrolier de 5 600 km entre le Nigéria et le Maroc du moment pour servir l’Europe ? La Chine ? L’Amérique ? Peut-être grâce à l’habileté politique de Mohammed VI, l’Afrique pourra-t-elle s’enrichir de ses nombreuses mines, convoitées beaucoup par ces nations à la recherche des divers minéraux coûteux et de plus en plus rares, qui servent la paix et la guerre à la fois ?
Le Sénégal, la Côte d’Ivoire et les Nations francophones de l’Ouest seraient-ils près d’abandonner leurs fiefs et céder la place à un représentant du Prophète Mahomet ? Ou bien au génie des affaires Mohammed VI ? Ce sont des questions que m’avaient posées quelques-uns des Africains de ces pays touchés par l’islam et par le fervent disciple, le commandeur des Croyants Religieux Marocain, Mohammed VI.
La religion musulmane qui a investi une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest et au-delà a permet au projet du Royaume marocain d’évoluer politiquement et économiquement. En attendant mieux, le Maroc de Mohammed VI a distribué des corans à tour de rôle dans ces pays, qui croient aux textes religieux coraniques, un peu trop déformés par des extrémistes et des fanatiques. Reste l’Organisation Africaine à se convaincre des bienfaits globaux d’une telle union des affaires financières et religieuses.
Seule la santé fragile du moment de Mohammed VI ne facilitera pas le succès d’une telle opportunité politique. Le fils de Mohammed VI et futur roi, Hassan III sera-t-il en mesure de donner un visage serein et positivement démocratique au Maroc de demain ? Hassan III savait-il que la place de son grand père Hassan II comme celle de son père Mohammed VI était et est toujours volée ? La jeunesse actuelle et celle de demain resteront-elles sourdes et muettes vu les progrès sociaux et les injustices dues aux envies de l’homme de s’attacher au cumule d’argent pour avoir plus de pouvoir ?
Il faut dire et savoir que, quels que soient les futurs responsables du pays appartenant à la famille alaouite ou aux clans mafieux avides d’argent, l’évolution du peuple ne sera pas assurée. La maladie de l’argent est plus grave que toutes les paroles de livres saints ou textes législatifs écrits ou dictés par des lois sans cesse remaniées.
La vraie histoire familiale royale marocaine est-elle connue ou reconnue par l’actuel prince héritier, le futur roi en formation ? Quelle direction suivrait le fils Hassan III si la nouvelle génération des jeunes embrigadés par des extrémistes de tout bord obéissait au fanatisme religieux et aux politiciens corrompus, avides de pouvoir et d’argent sale ? Le prince Hassan III suivra-t-il la politique de son pèreoude son grand-père Hassan II pour amasser des dollars et des euros par le biais du trafic des drogues ? Aura-t-il encore comme conseiller le super policier « dictateur », Monsieur Abdellatif Hammouchi qui est à l’écoute des parents qui ont l’obligation de dénoncer leurs enfants et les enfants de dénoncer leurs parents ? Comme il torturede jeunes délinquants pour qu’ils espionnent leurs parents. Inutile de parler des disparitions d’hommes, de femmes et d’après des tortures abominables, me racontaient certains jeunes et moins jeunes qui étaient sauvés de la mort.
Monsieur Hammouchi se voit fièrement décoré Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur par l’ex-président français, Monsieur François Hollande, ainsi que par l’Espagne qui lui octroie la croix honorifique de mérite policier par le secrétaire d’État espagnol, Monsieur Francisco Martinez.L’assassinat à Marbella en terre espagnole du jeune Hicham Mandari, fils présumé de Hassan II, n’était pas suffisant pour couper court aux poursuites éventuelles du défunt contre l’actuel roi Mohammed VI? D’ailleurs, les voyages et les dénonciations du défunt et jeune Hicham Mandari en Amérique, en France et en Espagne l’ont précipité vers la mort dans le pays nouvellement démocratique du général Franco.
Le règne de la dynastie alaouite est politiquement obsolète. Cette dynastie aujourd’hui est socialement anachronique avant même l’indépendance du Royaume marocain, le 2 mars 1956. Après le protectorat français et l’indépendance définitive du Royaume marocain, le sultan Mohammed ben Youssef Alhalaoui avait changé le titre de Sultan. Il était devenu le roi Mohammed V. Pendant son couronnement, il prit son fils adoptif Hassan, comme héritier. Mais Hassan II, le parricide, empoisonna Mohammed V, le 26 février 1961. La succession au trône du fils adoptif Hassan, était rendue possible grâce à Lalla Hâbla, la femme du souverain-père adoptif, Mohammed V et à la mère de Hassan, d’Abdellah et des autres filles, aujourd’hui mariées.
En revanche, l’héritage royal de l’actuel souverain, Mohammed VI, n’est ni logiquement ni socialement à sa place quant à l’esprit religieux, quant aux institutions pour l’intronisation d’un roi pour qu’elle soit légale et reconnue par le peuple marocain. Les membres religieux et les amis pro-Mohammed VI, qui décident de l’intronisation par le truchement de l’allégeance d’un descendant direct de la dynastie alaouite sont pour la plupart achetés, voire forcés d’être présents dans l’assemblée qui décidera de la nomination du roi successeur.
Un système de participation financière (2 000 dirhams marocains par carte d’adhésion à l’appui) pour la participation au cérémonial royal et pour l’octroi de l’appartenance à la dynastie alaouite a été institué par l’actuel fils de Hassan II, Mohammed VI aidé par son frère Rachid. La vérité dans les faits, seuls les ayants droit au règne du Royaume devront être nés génétiquement du père, descendant de la lignée directe des alaouites. Ce n’était pas le cas pour Hassan II. Les prisonniers disposant d’une telle carte étaient déçus de cette arnaque, qu’ils prenaient pour un « état passe-droit », me racontaient certains, en difficulté avec la justice marocaine.
Or Hassan II a été conçu génétiquement par un honorable homme militaire français qui ne descendait pas de la dynastie alaouite. Génétiquement, le vrai père de l’héritier marocain, Hassan qui sera élu roi après la mort de Mohammed V était le fils embryonnaire d’un certain colonel français, nommé A. Leconte. Lalla Hâbla soutenue par le sultan Mohammed ben Youssef avait ouvertement fait part au jeune alaouite Mohammed de ses relations très amicales avec le militaire. Le père de ce soldat français, haut gradé, aurait pour origine un grand-père alsacien, interprète de l’Empereur allemand Guillaume II, selon les dires et les souvenirs de l’épouse du sultan Mohammed Ben Youssef et la mère de Hassan II, Lalla Hâbla.
Ce militaire était un habitué du sultan Mohammed Ben Youssef. La jeune Hâbla, descendante elle-même de la famille Elmezouari. Elle avait comme oncles Thami et Madani Elmezouari, connu sous le nom et le titre très répandu, Laglaoui. La mère de Hâbla et sa tante, nées Elmezouari, furent mariées à des militaires français ; puis les deux femmes n’avaient plus jamais donné signe de vie officiellement. Ce serait un soldat, ami marocain des deux militaires français, un nommé Tahar qui prit sous sa protection Hâbla et son frère Bahallah Elmezouari, avec en plus, la protection de Thami Laglaoui, richissime homme d’affaires du Royaume marocain de l’époque.
Hassan est né inopinément à la suite d’un grand amour de jeunesse entre la fille descendante de la famille Elmezouari et ce colonel français (Leconte), selon les dires de Lalla Hâbla. Le jeune Mohammed ben Youssef Alhalaoui, ami du militaire à l’époque, rencontra sur un terrain de sport la très belle et jeune Hâbla, qui s’était prise du bel et séduisant homme, Mohammed ben Youssef, bien que déjà marié. La belle et encore adolescente Hâbla portait déjà le fils qu’ils nommèrent Hassan (son prétendant et elle), en parfait accord. Ils décidèrent de se marier et d’accepter la naissance discrètement, hors norme sociale et religieuse. Le géniteur A. Leconte ne s’y était pas opposé, ni au lien des deux amoureux ni à l’avènement de l’enfant que sa conquête Hâbla portait. Quelque temps après, on annonça en catimini la naissance de Hassan, fils du sultan Mohammed, devenu donc l’héritier et plus tard le roi à la place du père adoptif Mohammed ben Youssef, qui sera empoisonné.
Ce n’est qu’après le tremblement de terre d’Agadir du 29 février 1960, que le couple Mohammed ben Youssef et Hâbla Elmezouari décidèrent de réunir les deux garçons, Abdellah et Habdelhafid en présence de Hassan et du procureur du roi, un Français du nom André Colombini, pour leur annoncer très confidentiellement devant Dieu et devant leurs trois enfants la vérité sur l’avènement voulu par le Tout-Puissant Dieu et par son Prophète Mohamed.
Les jeunes mariés craignaient la punition de Dieu. Lui, Mohammed, le fervent serviteur de Dieu et elle, Hâbla la soumise à ses parents, à son mari, à sa profonde foi religieuse et aux us et coutumes du pays pensaient que le Tout-Puissant leur a montré sa fureur, pour cette faute impardonnable à la vue de Dieu, du Prophète et du peuple musulman marocain. La démolition et la destruction dues au tremblement de terre de toute une ville d’Agadir et l’enterrement de sa population vivante par le Tout-Puissant étaient un signe réel qui ne trompait pas, avait dit notre souverain et triste père, Mohammed V. La catastrophe naturelle semblait être une malédiction imposée par le Dieu du ciel.
L’héritier par commisération ou par la volonté de Dieu et de son Prophète sera Hassan qui prendra les rênes du Royaume, le jour où le père ne sera plus aux rênes des peuples berbères, juifs et autres étrangers. Seulement, le roi Mohammed V avait souhaité aussi que Hassan prendrait parallèlement dans un premier temps, la direction du Sud marocain (Sahara) et de la Mauritanie réunie sous forme de vice-roi dans le Sud marocain jusqu’à la conclusion d’un accord avec le chef de la tribu mauritanienne, Monsieur Mokhtar Oulad Daddah et du général Franco d’Espagne.
Mohammed V et Mokhtar seraient d’accord pour unir les deux états avec le Sahara occupé encore par l’Espagne. Cette nouvelle donne, qui éloignera Hassan du titre définitif de roi du Maroc, ne convenait pas à l’héritier déjà nommé, Hassan. S’il a accepté le fait ou la dictature du père sans rien dire, c’est qu’il avait l’intention de chercher du soutien ailleurs auprès de la France, voire de l’Espagne aussi, pour que Hassan puisse décider de l’union Mauritanie-Sahara occidental pour en faire un seul Royaume marocain.
Ce jeune prince Hassan, cointéressé officieusement à l’événement, n’avait pas la patience nécessaire pour attendre que la mort naturelle de son père adoptif, pour pouvoir faire ce qu’il veut. Quelques jours après le discours paternel, Hassan décida de se débarrasser de notre père en 1961, quelques jours après le tremblement de terre. Hassan II avait 32 ans, Habdellah avait 26 ans et Habdelhafid avait 16 ans. Le cas de Habdelhafid et de sa mère Kenza Elmezouari n’était pas à l’ordre du jour, car Hâbla, l’épouse de Mohammed V, ne voulait pas que son mari découvre l’histoire de la mort par étouffement de l’enfant de trois ans (Ismaël) et de l’étranglement mortel de la mère, Kenza, la fille Elmezouari, l’aimée, l’adorée jeune fille et la mère de Habdelhafid ben Mohammed ben Youssef (lire l’amour fatal d’une Berbère).
La politique sociale nationale et internationale de Hassan se complique. Hassan était devenu intraitable envers son entourage familial, envers sa mère, envers ses propres enfants, comme envers ses subordonnés militaires et civils, et en particulier envers Ben Barka, son professeur et ministre, ainsi qu’envers Mohamed Oufkir et ses subordonnés qui étaient au courant du drame familial, par les « on-dit » d’une certaine population peu bavarde et muette par précaution. Après moult péripéties dans sa politique agressive et totalitaire, un bruit similaire à la mort subite de Mohammed V se répandit partout parmi les colonels du Royaume et certains opposants à la dictature de Hassan II.
Puis, mystérieusement, le roi Hassan II mourut à son tour par désamour, dit-on, par un de ses deux fils, avant de pouvoir créer sa propre dynastie hassanienne prévue de longue date et avortée par la suite à cause de la guerre sans fin contre les Sahraouis, qui formèrent un peuple et une armée (le Polisario) soutenue par les populations du Sud marocain, ouvertement par les Algériens et indirectement par certains des Espagnols, anti-Caudio (Franco). La France qui soutenait politiquement et même militairement Oulad Daddah déconseillait cette union avec le Maroc, sachant que Mohammed V au pouvoir signifiait l’implantation du communisme islamique dans toute la région de l’Ouest africain et plus loin, selon les discussions avec un Français du Quai d’Orsay à Paris. Qu’en est-il de la naissance de Hassan III, dont le père biologique serait le fils (Ismaël) du défunt Prince Habdellah, l’oncle de l’actuel roi Mohammed VI, qui ne pouvait pas alors avoir d’enfant ? Il serait atteint d’une maladie incurable appelée la sarcoïdose ou maladie des poumons et autres organes du corps. Le Roi est en déplacements continus, hors du pays pour le traitement de cette maladie.
Hassan avait fini par avouer à sa mère Hâbla furieuse, la vérité sur Kenza étranglée incidemment parce qu’elle se battait, lui expliquait-il. Il n’a pas dit mot sur l’accusation par Oufkir du parricide, ni du crime de son propre fils Ismaël avec Kenza. Hassan lui raconta, que la mort de son père était voulue par les étrangers, des conseillers amis. Ce serait, disait-il, eux qui auraient conseillé et même forcé Hassan pour éliminer le dangereux Mohammed Cinq qui n’était qu’un père d’emprunt, à l’écoute du président communiste égyptien Jamal Habd-Anaser et des religieux extrémistes. La France ne voulait pas d’une dictature religieuse islamiste qui s’installera à la place du protectorat français. Les États-Unis d’Amérique n’étaient pas favorables à ce chamboulement taché de sang, au sud, au nord et à l’intérieur du Maroc. On lui promit de l’aide militaire.