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L’amour fait rire et pleurer, espérer et désespérer. C’est un ensemble de rien, d’hésitations et de certitudes… un immense amalgame de douces folies qui font perdre la tête et aussi la raison, selon les âmes, selon les corps, selon le temps, ses regrets et ses remords…
Rencontre, inclinaison, désir, passion, dévotion, douleur, vous êtes invités à redécouvrir l’amour et ses quatre saisons…
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Seitenzahl: 109
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Salomon Alves
Les 4 saisons de l’amour
Roman
©Lys Bleu Éditions – Salomon Alves
ISBN : 979-10-377-3432-7
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Pour vous
Ce roman sera, pour vous, une protection dans votre couple. Ainsi, il vous permettra d’éviter les erreurs que certains n’ont pas eu la chance de contourner.
Un sentiment de froideur envahit le paysage. L’obscurité étant un invité ne voulant pas proclamer son départ, c’est ainsi que l’hiver s’annonce dans un brouillard imposant, impossible de voir le regard pétillant des personnages.
Sa venue est accompagnée d’une tristesse qui se vit à travers les arbres qui, de par leur perte de feuilles, laissaient croire à un profond chagrin qui, pour les Hommes, se matérialise par des gouttelettes d’eau salée que l’on nomme larmes.
Sans l’espoir de voir réapparaître la source de chaleur qui, par son apparition, transforme le comportement et les habitudes des gens, l’hiver domine le quotidien de tout être. L’idée de s’aventurer dehors, de laisser une couche chaude, avec un recroquevillement surprenant de nos membres, devient, pour chacun, une idée qu’il faudra affronter.
Ce paysage, sans l’ombre de lumière, provoque, comme une réaction chimique, un sentiment d’abandon, de sombres pensées qui n’annoncent rien de glorifiant pour les habitants de cette étendue ronde.
De par leur comportement, l’hiver se voit à travers ces gens obligés de vaquer à leurs occupations quotidiennes, devenant pour eux une malédiction qui a pour responsable le souhait d’avoir une vie agréable pour eux et leurs proches.
Les multiples sensations, traversant leur corps, auront fini par s’installer, dans le noyau de tout être vivant : le cœur. Un sentiment qui de plus en plus s’accroît au fil des jours, qui ne s’adoucira qu’à l’arrivée d’un sentiment plus chaleureux : l’amour.
Un sentiment qui, dans le cœur de Saint-Alain, a perdu tout espoir de voir le jour, d’éclore. Ce jeune homme est dans une phase qui, nous pouvons le dire, n’encourage pas une rencontre avec le sexe opposé.
Ce dernier a perdu tout espoir de se dire un jour : « oui, je suis amoureux d’elle ». L’échec de nombreuses tentatives, pour trouver la partenaire de vie idéale, l’amenait à avoir une telle réaction.
En effet, il est à une période de son existence, que nombre de gens traversent sans le savoir, dans laquelle l’amour n’est nullement un objectif à atteindre. Ce jeune homme se consacre exclusivement à un accomplissement de son projet d’étude.
Répondant au prénom de Saint-Alain, il est un jeune qui a vécu, depuis son apparition dans la patrie de Jeanne d’Arc, 24 saisons des pluies. Il développe ses acquis dans une faculté de sa ville où le football est une religion : Saint-Étienne.
Saint-Alain a toujours était fasciné par l’acquisition de connaissances. Sans être limité par un domaine précis, son amour pour la finance supplante les autres secteurs. C’est ainsi qu’après l’obtention de son baccalauréat, grâce à une bourse, il décida d’intégrer la faculté où la finance domine aisément.
Il était issu d’une famille dont la fortune était si rare que l’apparition d’une éclipse pouvait être plus abordable. Ce manque lui a permis d’acquérir des valeurs nobles qui, plus tard, feront de lui une personne appréciée et aimée de tous. Malgré son jeune âge, il avait la reconnaissance des personnes ; ce qui ne pouvait être limité ou expliqué par des concepts ni par des choses relatives à la richesse car il en était dépourvu.
Sa naïveté était le trait de personnalité le plus marquant chez lui, il ne voyait que le bon côté des choses chez les personnes. Une qualité qui lui a valu des déceptions sur plusieurs plans de sa vie.
Comme tous les jeunes adultes, il aimait se laisser guider par l’amusement avec ses compagnons qui ne connaissaient pas la valeur de leur ami. Saint-Alain aimait passer du temps avec un groupe de personnes qu’il considérait comme étant membres de sa famille. Une erreur que bon nombre de personnes font de nos jours, car les gens ne sont et seront nullement comme vous êtes.
Physiquement, c’est un modèle que les femmes aimaient bien apprécier de loin, sans être irrespectueuses. Il a toujours eu de la peine à trouver une demoiselle qui le comprenne, ou mieux, qui soit comme lui, d’où un long et pénible déboire en relation sentimentale qui l’amena à ne plus y croire.
Sa beauté lui a valu d’être convoité par plusieurs membres de la gent féminine mais son cœur était rempli de sentiments à l’opposé de ce que peuvent ressentir ses prétendantes. Un hiver est présent dans son cœur qui ne pouvait laisser place à l’amour.
Les gens ne pouvaient comprendre la situation que vivait ce jeune homme qui voulait juste rencontrer la femme idéale qui allait lui donner la joie d’apprécier les choses simples de la vie. Derrière cette carapace se cache un être qui aspire à la romance de l’amour fusionnel qui pourrait changer sa vie. Permettre d’offrir à sa partenaire de goûter à l’étendue, au fleuve de sentiments agréables et doux qu’il garde en lui. S’abandonner à son amour devient un rêve pour lui qu’il ne pourrait pas voir se réaliser immédiatement.
Chaque fois que ses amis décident d’entamer la discussion sur le fait qu’il écarte toutes possibilités de se mettre en relation avec ses prétendantes, Saint-Alain voit une incompréhension totale de leur part. Son meilleur ami, Jackson, était souvent la personne qui se chargeait de cette tâche.
— Je ne te comprends pas.
— Comment cela ?
— Avec toutes les belles femmes qui te veulent, tu me parles d’amour.
— Tu ne peux pas comprendre.
— Tu es compliqué.
— Non, je veux juste trouver une femme, pas besoin qu’elle soit une déesse, qui va me permettre de vivre une relation atypique.
— Pour l’instant, tu es seul. Peut-être si tu donnais la chance à une de ces femmes, tu pourrais tomber sur celle qui fera chavirer ton cœur.
— Je ne ressens rien pour elles mais, si je trouve cette femme, le déclic se fera.
Avec un visage exprimant une non-adhésion à sa théorie, Jackson rétorqua :
— On verra bien.
Saint-Alain sourit, ne voulant pas aller en conflit avec son ami, car cette discussion était un perpétuel recommencement de sa part.
***
Une discussion entre deux personnes est, avant tout, un dialogue corporel. Quand l’interlocuteur s’exprime, de par la façon dont les mots sortent de sa bouche, son corps s’exprime en même temps pour te permettre de savoir s’il y’a une cohésion entre vos dires. Si le contraire se ressent, cela sonne la fin de cet échange car il ne peut engendrer qu’un sentiment de haine de la part de l’être en face de vous. C’est ce que Saint-Alain a pu comprendre.
***
La sortie
Par un jour de ciel dégagé, les amis de Saint-Alain décidèrent de s’adonner à une nuit de folie, une soirée au cours de laquelle il ne faut pas se limiter, se retenir à l’amusement. Ils avaient pour but de permettre à leur ami de trouver une compagne.
Forcé, Saint-Alain se résigne à les accompagner, sans en avoir l’envie. La fougue, d’aller à la rencontre d’autres personnes de son jeune âge, n’était pas présente. En effet, c’était une fête organisée pour une occasion spéciale. Un de ses amis, du nom de Osman, avait une conquête. Voulant marquer le coup, il avait organisé cette rencontre. Le but étant d’ancrer, dans la pensée de tous, son passage à l’état adulte.
Franchissant la porte, ils entrèrent tous avec beaucoup d’enthousiasme, sauf Saint-Alain. Cependant, cela n’empêcha que, devant les gens, il décida de ne pas leur montrer un visage non attendrissant. Se voiler la face était devenu pour lui une attitude à avoir, pour ne pas paraître rabat-joie. Cela ne pouvait faire disparaître sa souffrance intérieure.
Les invités au milieu de la piste se lâchèrent, avec une insouciance que leur âge pouvait justifier. Ses amis n’ont pas hésité à se mélanger à la foule. Un climat propice à une ambiance de joie matérialisait son contentement par des danses avec des chorégraphies atypiques. Pour des adultes confirmés, cela pouvait sembler à un état de transe.
C’est dans ce mélange, assez complexe, qu’une demoiselle avait remarqué Saint-Alain. Depuis son entrée, elle ne le quittait pas du regard. Elle décida d’aller faire sa connaissance avec l’espoir de trouver en lui une personne attentionnée, confiante et comique.
***
Une femme ne souhaite qu’une chose : trouver l’homme idéal. Une personne dont les paroles et les actes coïncident. Un homme incarnant respect, modestie, avec une touche d’arrogance. Un homme qui va les éblouir et leur donner une confiance absolue afin qu’elles s’abandonnent à lui. Les deux sexes opposés devraient prendre le temps de s’écouter mutuellement, en prenant les dires de l’autre comme une vérité absolue. Cela leur permettra de ne pas avoir des jugements qui fusent de partout et trouver chez l’autre l’être voulu.
***
Devant le jeune homme, ces dires accompagnent son sourire.
— Comment tu t’appelles ?
— Saint-Alain et toi ?
— Marion.
— Enchanté.
— Moi aussi, tu es très beau.
— Merci c’est gentil, tu es ravissante aussi.
— Merci.
Comme une gifle que l’on ne voit pas venir, une pensée naquit dans la tête de Saint-Alain. Il comprit aussitôt que la demoiselle devait s’asseoir et elle n’attendait qu’une autorisation de sa part.
— Tu veux t’asseoir ?
— C’est gentil.
— C’est normal.
— Pourquoi tu ne danses pas ?
— J’ai pas trop envie.
— Laisse-toi aller. En plus, tu es là. Profite donc.
— Tu as peut-être raison.
— Tu as l’air ailleurs.
***
C’est à cet instant que l’on se rend compte qu’une personne doit se détacher d’abord des regrets du passé avant d’entamer une relation. Concevoir une autre relation sera une erreur à ne pas faire. Saint-Alain allait faire cette expérience, en étalant à Marion son vécu avec son ex.
***
— Je pensais à mon ex.
Avec un air de déception, elle rétorqua :
— Explique.
— Je sors d’une relation compliquée.
— C’est pour cela tu as l’air abattu.
— Oui.
Cette réponse fit que Marion, dans sa politesse, s’excusa et décida de le quitter.
— Je vais aller prendre un verre, on se reparle plus tard.
En louchant sur le verre rempli à bord de son interlocutrice, il rétorqua :
— Pas de soucis.
À cet instant, il comprit qu’il avait fait une bourde qui, plus tard, lui servira de leçon.
***
Il faut analyser et comprendre chaque chose que nous vivons afin de déterminer comment appréhender la situation. Décider qu’elle soit bénéfique pour nous même, si en premier lieu elle paraît comme étant le contraire.
***
Sans sa présence physique, Jackson avait suivi la scène de loin. Voulant comprendre la cause du départ hâtif de la jeune demoiselle, il s’approcha de son ami avec ses mots :
— Qu’est-ce qui s’est passé ?
— C’est de ma faute.
— Explique.
— J’ai parlé de mon ex.
— Mais, comment tu peux faire cela ?
— Je t’avais dit que je ne voulais pas venir.
— Oui mais fallait y mettre un peu du tien.
— C’est pas grave.
— J’irais parler avec elle.
— Non, oublie.
— Bon, j’arrive.
Avec une déception profonde, Saint-Alain, avec modération, continue la consommation de son verre, attendant ses amis pour avoir une compagnie plus familiale.
Autour de la table, ils se mirent par couple, se mélangeant aux autres avec une facilité qui gênait Saint-Alain car n’étant pas accompagné. Cette scène à laquelle, il assiste, où l’amour et le bonheur règne en dictature. Des souvenirs du passé le gagnèrent avec insistance, rendirent ce dernier mélancolique et nostalgique des moments semblables vécu avec ses amantes du passé.
La musique résonnait avec ardeur, poussant les personnes, à parler si fort, que le lendemain, leur voix aura sûrement une tonalité grave. Cela n’empêche néanmoins que les hôtes passèrent une soirée des plus agréables. Le but pour certains de finir avec leur amant sur un doux et paisible enroulement des membres sur un plumard. Une fin des plus sensuelles pour certains sauf pour Saint-Alain. Tout au long de la soirée, il espérait que cela finisse, afin de rejoindre son domicile et d’oublier une soirée qui ne figura jamais dans ses souvenirs les plus agréables.
Une vie à l’université
Un retentissement de sons, provenant de son ombre technologique, qui ne le quitte pas à moins de s’adonner à un sommeil profond. Le réveilla brutalement, pour l’annoncer que la réalité le rattrape. Il est temps de se mettre apte pour regagner le lieu propice à une acquisition de savoir.
C’est ainsi que Saint-Alain partit sur le chemin de l’université avec beaucoup d’espoir. Malgré un manque d’engouement des personnes de son âge pour la recherche de connaissances, lui en est leur contraire. Toujours aspirant à nourrir sa curiosité par le savoir, il fait partie des fleurons de sa classe. Les régents n’en font que des louanges, le prenant comme exemple.