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Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur Tito en moins d’une heure !
La vie et l'action politique de Josip Broz, mieux connu sous son surnom Tito, ne peuvent être dissociées de son pays, la Yougoslavie, dont il est à la tête de 1946 à sa mort, en 1980. Dans un contexte de guerre froide, il en fera ainsi le seul pays européen à rejoindre le mouvement des non-alignés, dont il est l'un des fondateurs.
Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur :
• La vie de Josip Broz, dit Tito
• Le contexte politique et social de l'époque
• Les temps forts de la vie du président yougoslave
• Les conséquences de son action
Le mot de l'éditeur :
« Dans ce livre, l'auteur, Pierre Brassart, dresse pour nous le portrait de l'homme fort de Yougoslavie. Après s'être penché sur le contexte historique des Balkans et la biographie de celui qui deviendra président en 1953, Pierre Brassart s'arrête sur les événements marquants de la vie de Tito, tel son rôle dans la création du mouvement des non-alignés. Le livre se clôt sur les répercussions de ses actions et de sa mort. » Laure Delacroix
À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Grandes Personnalités
La série Grandes Personnalités de la collection « 50MINUTES » présente plus de cinquante hommes et femmes qui ont marqué l'histoire d'une manière ou d'une autre. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent faire le tour d'un sujet précis, tout en allant à l'essentiel, et ce en moins d'une heure. Nos auteurs combinent les faits historiques, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d'histoire.
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Seitenzahl: 32
Josip Broz, plus connu sous le pseudonyme de « Tito », fait partie des personnalités qui auront le plus influencé, et le plus longtemps, le destin d’un État européen durant le XXe siècle. Durant 35 ans, de sa prise de pouvoir en 1945 à sa mort en 1980, il a dicté la politique de la Yougoslavie, État aujourd’hui disparu. Peu d’hommes politiques peuvent se vanter d’avoir résisté à Hitler sur leur propre sol durant toute la Seconde Guerre mondiale, pour ensuite l’emporter, et de s’être à la fois opposés ouvertement à l’URSS de Staline dans les débuts de la guerre froide, sans pour autant accepter de rejoindre le camp occidental.
En effet, Tito a été l’un des créateurs du mouvement des non-alignés, organisation née en 1961 et rassemblant les pays qui ne se rattachaient à aucune des deux puissances antagonistes qu’étaient alors les USA et l’URSS. Il est aussi devenu le secrétaire général de cette organisation, de sa création jusqu’en 1964. La Yougoslavie de Tito sera ainsi, durant toute la guerre froide, le seul pays européen membre du mouvement des non-alignés.
En 1980, la mort de Tito sonnera le glas de ce pays qui ne lui survivra qu’une dizaine d’années, avant de se désintégrer durant une décennie de guerre fratricide entre les différentes républiques qui le composaient.
Tito en 1961.
Le 7 mai 1892, dans une Croatie qui fait encore partie de l’Empire austro-hongrois, un garçon du nom de Josip vient au monde. Il est le septième enfant de la famille Broz, son père est croate et sa mère slovène. Il va grandir dans un monde en pleine mutation, tant du point de vue économique que politique.
La vie paysanne l’empêche de suivre assidûment les cours. Ainsi, Josip abandonne l’école à 12 ans et, trois ans plus tard, quitte son village natal pour se rendre en ville où il travaille comme apprenti métallurgiste dans une usine. Au sein de cette entreprise, il découvre les mouvements ouvrier et syndicaliste. En 1911, âgé de 19 ans, il entame un voyage de deux ans à travers les empires austro-hongrois et allemand. À la même époque, les deux guerres balkaniques déchirent le Sud de la péninsule du même nom. À la fin de l’année 1913, Josip Broz est appelé sous les drapeaux afin d’effectuer son service militaire dans l’armée austro-hongroise. Choisi pour suivre l’entraînement de sous-officier, il le termine avec le grade de sergent.
Les guerres balkaniques
En 1912, la Ligue balkanique, formée par les royaumes chrétiens de Serbie, Bulgarie, Grèce et Monténégro, déclare la guerre à l’Empire ottoman. Celui-ci sort tout juste d’une guerre avec l’Italie qui l’a affaibli et lui a fait perdre, entre autres, la Lybie.
En six mois de conflit, la Ligue balkanique parvient à arracher la quasi-totalité des territoires européens de l’Est et se partage les régions libérées. L’Albanie est reconnue par les puissances européennes comme un État indépendant. Cependant, tous ne sont pas satisfaits de l’issue de la guerre : la Bulgarie n’a pas obtenu la part de territoire pris aux Turcs qu’elle était censée recevoir. Elle déclare alors la guerre à ses anciens alliés.
Cette deuxième guerre balkanique débute le 16 juin 1913. La Bulgarie, épuisée par la première guerre qui vient de s’achever, ne parvient pas à atteindre ses objectifs. La Roumanie entre à son tour dans le conflit, elle aussi dans le but d’obtenir un gain territorial, promis et non respecté cette fois par la Bulgarie. Quand les armées roumaines menacent Sophia, en juillet 1913, la Bulgarie capitule.