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"Un p’tit bout de moi… Sans papa" relate l’histoire d’une jeune fille confrontée au départ soudain de son père, une absence qui la hante pendant des années, la laissant croire à tort qu’elle en était la cause. Entre rêves de retrouvailles et espoirs brisés, elle doit enfin faire face à la dure réalité pour avancer dans sa vie d’adolescente, de femme et de mère. Un récit de résilience et de croissance personnelle.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Séverine Gardoux a grandi sans père. Souvent seule, elle utilise les mots pour retracer ses envies et désirs et surtout extérioriser les émotions meublant son cœur.
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Seitenzahl: 25
Séverine Gardoux
Un p’tit bout de moi…
Sans papa
© Lys Bleu Éditions – Séverine Gardoux
ISBN : 979-10-422-3332-7
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Le silence et l’absence ne font pas oublier les blessures
ni le manque.
Je sais que c’est très courant d’être issu d’une famille monoparentale et que c’est facile de rejeter la faute de ses échecs sur son parent absent et le manque de soutien du parent restant.
Beaucoup de choses sont difficiles à vivre quand on est enfant, adolescent ou même déjà à l’âge adulte.
On a des questions qui sont restées très souvent ou trop longtemps sans réponses.
On a souvent du mal à se construire niveau personnel.
D’autres personnes diront que c’est facile de dire, si tu voulais faire quelque chose il fallait le faire. Tu as juste manqué de courage.
Le fait d’avoir un parent absent entraîne souvent des mensonges, des cachotteries au sein du cercle familial.
Ce n’est pas parce que grandir dans une famille monoparentale est courant que c’est quelque chose de totalement positif ou totalement négatif.
Des fois certains ont la chance d’avoir des contacts réguliers avec l’autre parent ; d’autres fois, comme c’est mon cas, pas du tout.
Peut-être que dans ces lignes certaines personnes se reconnaîtront, peut-être que ça les aidera à aller mieux par rapport à cette situation.
En tout cas, personnellement j’avais besoin de le faire.
Alors, tournez la page, je vais vous raconter mon histoire…
Je suis née le 22 octobre 1980 à Aubervilliers.
Je suis la petite dernière d’une fratrie de 3 filles.
Mes sœurs et moi avons été élevées par notre mère.
J’avais 4 ans quand mon père a quitté le domicile familial.
Je n’ai pas de souvenirs avec lui.
Il ne me reste qu’une photo où je suis sur ses genoux pour prouver qu’on a été ensemble au moins une fois.