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"""L'Amour médecin"" est une comédie en un acte écrite par le célèbre dramaturge français Molière. Publiée en 1665, cette pièce de théâtre nous plonge dans un univers où l'amour et la médecine se rencontrent de manière hilarante.L'histoire se déroule dans une maison où une jeune fille, Lucinde, est tombée gravement malade. Son père, Sganarelle, fait appel à un médecin renommé, le Docteur Tomès, pour la guérir. Cependant, ce dernier a une idée bien particulière pour soigner Lucinde : il propose de la marier à son fils, Clitandre, persuadé que l'amour est le meilleur remède.Mais Lucinde est déjà amoureuse d'un autre homme, Léandre, et refuse catégoriquement ce mariage arrangé. S'ensuit alors une série de quiproquos, de mensonges et de rebondissements comiques, où les personnages rivalisent d'ingéniosité pour atteindre leurs objectifs.À travers cette comédie, Molière nous offre une satire mordante de la médecine de l'époque, mais aussi une réflexion sur les conventions sociales et les rapports amoureux. Avec son style inimitable, l'auteur nous fait rire tout en nous invitant à questionner les normes et les valeurs de la société.""L'Amour médecin"" est une pièce de théâtre divertissante et intemporelle, qui nous rappelle que l'amour est souvent le meilleur remède pour guérir les maux de l'âme. Molière nous offre ici une œuvre pleine de finesse et d'humour, à la fois légère et profonde, qui continue de séduire les spectateurs et les lecteurs du monde entier.
Extrait : ""LISETTE : Que voulez-vous donc faire, Monsieur, de quatre médecins ? N'est-ce pas assez d'un pour tuer une personne ? SGANARELLE : Taisez-vous. Quatre conseils valent mieux qu'un. LISETTE : Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir, sans le secours de ces messieurs-là ? """
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Seitenzahl: 36
Veröffentlichungsjahr: 2015
EAN : 9782335012248
©Ligaran 2014
Ce n’est ici qu’un simple crayon, un petit impromptu dont le roi a voulu se faire un divertissement. Il est le plus précipité de tous ceux que Sa Majesté m’ait commandés ; et lorsque je dirai qu’il a été proposé, fait, appris et représenté en cinq jours, je ne dirai que ce qui est vrai. Il n’est pas nécessaire de vous avertir qu’il y a beaucoup de choses qui dépendent de l’action. On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu’aux personnes qui ont des yeux pour découvrir, dans la lecture, tout le jeu du théâtre. Ce que je vous dirai, c’est qu’il serait à souhaiter que ces sortes d’ouvrages pussent toujours se montrer à vous avec les ornements qui les accompagnent chez le roi. Vous les verriez dans un état beaucoup plus supportable ; et les airs, et les symphonies de l’incomparable M. Lulli, mêlés à la beauté des voix et à l’adresse des danseurs, leur donnent sans doute des grâces dont ils ont toutes les peines du monde à se passer.
Personnages du prologue
LA COMÉDIE.
LA MUSIQUE.
LE BALLET.
Personnages de la comédie
SGANARELLE : père de Lucinde.
LUCINDE : fille de Sganarelle.
CLITANDRE : amant de Lucinde.
AMINTE : voisine de Sganarelle.
LUCRÈCE : nièce de Sganarelle.
LISETTE : suivante de Lucinde.
M. GUILLAUME : marchand de tapisseries.
M. JOSSE : orfèvre.
M. TOMÈS : médecin.
M. DESFONANDRÈS : médecin.
M. MACROTON : médecin.
M. BABIS : médecin.
M. FILERIN : médecin.
UN NOTAIRE.
CHAMPAGNE : valet de Sganarelle
Personnages du ballet
PREMIÈRE ENTRÉE.
CHAMPAGNE : valet de Sganarelle, dansant.
QUATRE MÉDECINS : dansant.
SECONDE ENTRÉE.
UN OPÉRATEUR : chantant.
TRIVELINS ET SCARAMOUCHES : dansant, de la suite de l’opérateur.
TROISIÈME ENTRÉE.
LA COMÉDIE.
LA MUSIQUE.
LE BALLET.
JEUX, RIS, PLAISIRS : dansant.
La scène est à Paris.
La Comédie, la Musique, le Ballet.
Sganarelle, Aminte, Lucrèce, M. Guillaume, M. Josse.
Ah ! l’étrange chose que la vie ! et que je puis bien dire, avec ce grand philosophe de l’antiquité, que qui terre a guerre a, et qu’un malheur ne vient jamais sans l’autre ! Je n’avais qu’une seule femme, qui est morte.
Et combien donc en voulez-vous avoir ?
Elle est morte, monsieur Guillaume mon ami. Cette perte m’est très sensible, et je ne puis m’en ressouvenir sans pleurer. Je n’étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble ; mais enfin la mort rajuste toutes choses. Elle est morte ; je la pleure. Si elle était en vie, nous nous querellerions. De tous les enfants que le ciel m’avait donnés, il ne m’a laissé qu’une fille, et cette fille est toute ma peine ; car enfin je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n’y a pas moyen de la retirer, et dont je ne saurais même apprendre la cause. Pour moi, j’en perds l’esprit, et j’aurais besoin d’un bon conseil sur cette matière. (À Lucrèce.) Vous êtes ma nièce ; (À Aminte.) vous, ma voisine ; (À M. Guillaume et à M. Josse.) et vous, mes compères et mes amis ; je vous prie de me conseiller tout ce que je dois faire.