7,99 €
Dans les rues enserrées d’une ville, un homme, habitué aux vicissitudes de la rue, se découvre soudain un don extraordinaire après un rêve saisissant, comme si la main de la providence s’était posée sur lui. C’est ainsi qu’il croise le chemin de Narnya, une femme envoûtante. Ensemble, ils s’embarquent dans une intrigue où se mêlent perceptions profondes et choix existentiels.
À PROPOS DE L'AUTRICE
En prenant le risque de se dévoiler à travers ses écrits,
Virginie Barez se lance dans le monde fascinant de la fantasy avec "Le murmure des pensées". Son premier chapitre, forgé il y a quinze ans, révèle une passion intemporelle pour l’aventure et l’imagination. Par ce récit, elle aspire à captiver chaque lecteur en l’entraînant dans le rythme de ses mots.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 35
Virginie Barez
Le murmure des pensées
Roman
© Lys Bleu Éditions – Virginie Barez
ISBN : 979-10-422-2324-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
S’apprendre à vivre, aimer et mourir :
Connaître une suractivité de la perception sensorielle après une peur profonde a été mon lot à 33 ans.
Serait-ce la mémoire de ces quelques temps passés à côtoyer l’histoire de la vie ou une trace de l’au-delà ?
Il a réservé sa chambre d’hôtel, mais n’y dormira pas.
Serait-ce une petite mort ?
Le dénouement de la rue l’attire plus que de dormir. Les angoisses l’assaillent.
Dehors uniquement des portes jointes. Ce dédale s’accorde à l’unisson avec son cœur, tel un bloc.
Dans sa chambre, il se fera enfoncer la porte.
Et voler que des choses qui ne lui appartiennent pas, des biens récoltés au gré de ses péripéties.
Au matin, il changera, il acceptera le 115, pour mieux se revoir une nuit.
Une femme lui confie une vente de boissons, 150e qui en feront 200.
Et il appelle… et il prie.
Et il quémande… et il dit.
Que valent nos vœux dans une telle solitude ?
Belleville lui rappelle un parfum d’Algérie.
Un SDF qu’il appelle « frère » lui fredonne au goulot un air slave.
Il le suivra sûrement jusqu’au lendemain.
À tout tort, tout appris.
À toute peine, tout remis.
Son bagage rempli d’affaires, d’autres le président un instant. Sa démarche est chaloupée, le muscle en prend la relève.
Une fleur se dessine dans le cri de ses larmes sourdes.
Cette fleur c’est son instinct, sa fête de vie, sa marque de fabrique.
Cette survie, il l’a presque choisie, elle l’amène à expier ses doutes. Elle le mène à sa révolution.
Le cœur transi, il a les poignets libres, mais tendus vers un avenir incertain. Il conserve un regard physique.
Y aura-t-il des noces dimanche sur le parvis, l’inclinant sur son chemin à penser à sa vie ?
Et quand bien même, pourrait-il s’adosser pour garder une part de ce lit ?
Entre inséré stable et désorganisé social, le pas c’est l’ennui, la facticité du lien, le manque à vivre.
Une jeune femme passe. Elle a le regard vif, la marche nonchalante. Elle s’installe un instant sur les bordures de la Place de la République.
L’homme se dirige vers elle pour lui demander une cigarette.
Elle lui offre. Leurs yeux clament avec une innocence.
Veux-tu m’héberger ?
Veux-tu m’aimer ? rétorquerait l’autre.
La femme sourit. Elle lui propose un café.
Subrepticement, des regards se frôlent.
Notre homme pensait :
Préfères-tu m’adapter à tes repères ou aimes-tu me laisser choir ? s’interroge notre homme.
Mais si un jour je n’entre plus dans tes valeurs, vas-tu me garder en repère intemporel malgré tout ?
Ou, pourrais-tu nous aider à grandir sans nous meurtrir ?
D’où tiendrais-tu d’ailleurs cette force de renégat sans l’être à ton tour ?
Dans ta foi, ta compassion ou ton désir de reluire ?
Il prit la parole :
Une terre s’exprime en toi, pense-t-il et c’est toute l’élasticité de ton être qui s’exprime pour débouter.
… Un espace est donné… et tu repars pour 1000 tours.
Regonflé à bloc ?
Ces deux-là paraissaient se connaître, mais il n’en était rien.
Intempéries
Elle reprit :
La saveur tiendra au mélange.
Le résultat, s’il peut s’évaluer, en serait la clé.