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"Tes doigts noirs de fusain" plonge dans la réalité d’un couple qui cherche à donner un sens à son avenir incertain. Il explore les méandres de la réflexion, la connexion avec les rêves et l’expression de la créativité. Cet ouvrage constitue le dernier volet d’une trilogie, précédé par Le Murmure des pensées et À bout de soi.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Virginie Barez voit dans l’écriture un processus similaire à celui de la croissance d’un arbre, où les mots sont les fruits recueillis. Pour elle, écrire c’est exprimer et donner un sens à ses expériences et à ses émotions, tissant ainsi une trame imaginaire riche en significations.
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Seitenzahl: 26
Virginie Barez
Tes doigts noirs de fusain
© Lys Bleu Éditions – Virginie Barez
ISBN : 979-10-422-3424-9
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À mon mari
Si nous ne sillonnons pas clairement les contours du rêve, peut-être est-ce que notre esprit vadrouille dans des contrées inoccupées.
Des vallées et des valons, qui nous rappellent notre être indéfini, ce que nous n’apprécions guère.
Qui aurait ce besoin de maîtriser absolument de quoi il est fait ?
La nature des choses, évanescente diminue pour disparaître et se cache parfois dans les replis telle une grotte oubliée dans le recoin de la montagne.
C’était bien là que nos anciens se protégeaient, ramenaient le gibier et faisaient naître l’appartenance à une culture.
Comment aurions-nous oublié tout cela ?
Le rêve a peut-être cela en partage qu’il négocie avec notre passé, nos instincts primaires et crée un lien vers demain.
Cette passerelle de la nuit nous permettrait donc de traverser les temps.
Souvent, enfant, collectionneuse en tout genre, elle voulait écrire ses rêves pour ne pas qu’ils lui échappent.
En vieillissant, elle les avait enfouis. Peut-être que cette ombre ne convient pas au monde moderne.
Alors elle s’est mise à écrire, pour capter la sève de ses pensées.
Ainsi, il est possible de correspondre avec soi-même et rendre réelle une histoire inventée ou transformée par les émotions.
Le flot des idées passe, à soi de tendre la main et d’en cueillir une.
Tirer ne serait-ce qu’un fil et laisser apparaître la magie des mots, de nos ressources emmagasinées.
C’est comme tirer trois cartes et raconter une histoire.
Il y a toujours une part d’éveil, mais aussi de chance à être dans de bonnes dispositions.
De la même façon que l’on veut attraper les étoiles, ou pressent que l’on peut les allumer parfois lorsque l’esprit se mêle au corps et que la musique vous envahit, le rêve est pénétrant.
Un point derrière la porte de l’univers, une idée derrière la tête…
Ce serait un peu comme aller chercher un prisme sur la face cachée de la lune.