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"RÉVÉLATIONS SUR L'AU-DELÀ"Dans cet ouvrage, Léon Denis nous apporte les preuves scientifiques de l’Au-delà et de l’existence d’un autre monde que le nôtre, ravagé par le matérialisme moderne et l’esprit mercantile : ce MONDE AUTRE, c’est celui de l’invisible et des lois qui régissent les puissances occultes et la vie de l’Au-delà.
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Préface de l’éditeur
LEON DENIS
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE
I- LA DOCTRINE SECRETE. LES RELIGIONS
II - L'INDE
III. - L'ÉGYPTE
IV. - LA GRÈCE
V. - LA GAULE
VI. - LE CHRISTIANISME
VII. - MATÉRIALISME ET POSITIVISME
VIII. - LA CRISE MORALE
DEUXIÈME PARTIE
IX. - L'UNIVERS ET DIEU
X. - L'AME IMMORTELLE
XI. - LA PLURALITÉ DES EXISTENCES
XII. - LE BUT DE LA VIE
XIII. - LES ÉPREUVES ET LA MORT
XIV. - OBJECTIONS
TROISIÈME PARTIE
XV. - LA NATURE ET LA SCIENCE
XVI. - MATIÈRE ET FORCE. PRINCIPE UNIQUE DES CHOSES
XVII. - LES FLUIDES, LE MAGNÉTISME
XVIII. - PHÉNOMÈNES SPIRITES
XIX. - TÉMOIGNAGES SCIENTIFIQUES
XX. - LE SPIRITISME EN FRANCE
XXI. - LE PÉRISPRIT OU CORPS FLUIDIQUE
XXII. - LES MÉDIUMS
XXIII. - L'ÉVOLUTION ANIMIQUE ET PÉRISPRITALE
XXIV. - CONSÉQUENCES PHILOSOPHIQUES ET MORALES
XXV. - LE SPIRITISME ET LA SCIENCE
XXVI. - DANGERS DU SPIRITISME
XXVII. - CHARLATANISME ET VÉNALITÉ
XXVIII. - UTILITÉ DES ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
QUATRIÈME PARTIE
XXIX. - L'HOMME, ÊTRE PSYCHIQUE
XXX. - LA DERNIÈRE HEURE
XXXI. - LE JUGEMENT
XXXII. - LA VOLONTÉ ET LES FLUIDES
XXXIII. - LA VIE DANS L'ESPACE
XXXIV. - L'ERRATICITÉ
XXXV. - LA VIE SUPÉRIEURE
XXXVI. - LES ESPRITS INFÉRIEURS
XXXVII. - L'ENFER ET LES DÉMONS
XXXVIII. - ACTION DE L'HOMME SUR LES ESPRITS MALHEUREUX
XXXIX. - JUSTICE, SOLIDARITÉ, RESPONSABILITÉ
XL. - LIBRE ARBITRE ET PROVIDENCE
XLI. – REINCARNATION
CINQUIÈME PARTIE
XLII. - LA VIE MORALE
XLIII. - LE DEVOIR
XLIV. - FOI, ESPÉRANCE, CONSOLATIONS
XLV. - L'ORGUEIL. RICHESSE ET PAUVRETÉ
XLVI. - L'ÉGOÏSME
XLVII. - LA CHARITÉ
XLVIII. - PATIENCE ET BONTÉ
XLIX. - L'AMOUR
L. - RÉSIGNATION DANS L'ADVERSITÉ
LI. - LA PRIÈRE
LII. - TRAVAIL, SOBRIÉTÉ, CONTINENCE
LIII. - L'ÉTUDE
LIV. - L'ÉDUCATION
LV. - QUESTIONS SOCIALES
LVI. - LA LOI MORALE
RÉSUMÉ
CONCLUSION
Notes de bas de page
Copyright © 2011 par FVE
ISBN-978-2-36668-138-3
Tous droits Réservés
Pour que la mort ne soit plus une fin et que vous perceviez par vous-même les forces positives de l’invisible, Léon Denis, maître spirite et chrétien par sa foi, nous invite à ce voyage mystique et consolant, réconfortant et digne de respect… Car nous avons tous été confrontés un jour ou l’autre à la perte ou au décès d’un proche, et au deuil le plus souvent irréparable…
Non, il y a toujours un espoir nous dit Léon Denis, un espoir de retrouver ceux qu’on a tant aimé sur terre, un espoir de communiquer avec ceux qui nous protègent par leur amour éternel… « Après la mort ».
Léon Denis nous apporte les preuves scientifiques de l’Au-delà et de l’existence d’un autre monde que le nôtre, ravagé par le matérialisme moderne et l’esprit mercantile : ce MONDE AUTRE, c’est celui de l’invisible et des lois qui régissent les puissances occultes et la vie de l’Au-delà.
Quelles sont ces lois ? Comment fonctionne la communication avec l’Au-delà ? Comment expliquer positivement l’existence d’un territoire de l’invisible ?
FVE
APRES LA MORT
EXPOSE DE LA DOCTRINE DES ESPRITS
SOLUTION SCIENTIFIQUE ET RATIONNELLE DES PROBLEMES DE LA VIE ET DE LA MORT NATURE ET DESTINEE DE L'ETRE HUMAIN LES VIES SUCCESSIVES
Semper ascendens.
Aux nobles et grands Esprits qui m'ont révélé le mystère auguste de la destinée, la loi de progrès dans l'immortalité, dont les enseignements ont raffermi en moi le sentiment de la justice, l'amour de la sagesse, le culte du devoir, dont les voix ont dissipé mes doutes, apaisé mes soucis ; aux âmes généreuses qui m'ont soutenu dans la lutte, consolé dans l'épreuve, qui ont élevé ma pensée jusqu'aux hauteurs lumineuses où siège la vérité, je dédie ces pages.
J'ai vu, couchées dans leurs linceuls de pierre ou de sable, les villes fameuses de l'antiquité, Carthage, aux blancs promontoires, les cités grecques de la Sicile, la campagne de Rome, avec ses aqueducs brisés et ses tombeaux ouverts, les nécropoles qui dorment leur sommeil de vingt siècles sous la cendre du Vésuve. J'ai vu les derniers vestiges de cités anciennes, autrefois fourmilières humaines, aujourd'hui ruines désertes que le soleil d'Orient calcine de ses brûlantes caresses.
J'ai évoqué les multitudes qui s'agitèrent et vécurent en ces lieux ; je les ai vues défiler devant ma pensée, avec les passions qui les consumèrent, leurs haines, leurs amours, leurs ambitions évanouies, leurs triomphes et leurs revers, fumées emportées par le souffle des temps. Et je me suis dit : Voilà ce que deviennent les grands peuples, les capitales géantes : quelques pierres amoncelées, des tertres mornes, des sépultures ombragées de maigres végétaux, dans les rameaux desquels le vent du soir jette sa plainte. L'histoire a enregistré les vicissitudes de leur existence, leurs grandeurs passagères, leur chute finale ; mais la terre a tout enseveli. Combien d'autres dont les noms mêmes sont inconnus ; combien de villes, de races, de civilisations gisent à jamais sous la nappe profonde des eaux, à la surface des continents engloutis !
Et je me demandais pourquoi cette agitation des peuples de la terre, pourquoi ces générations se succédant comme les couches de sable apportées incessamment par le flot pour recouvrir les couches qui les ont précédées ; pourquoi ces travaux, ces luttes, ces souffrances, si tout doit aboutir au sépulcre. Les siècles, ces minutes de l'éternité, ont vu passer nations et royaumes, et rien n'est resté debout. Le sphinx a tout dévoré.
Où va donc l'homme dans sa course ? Au néant ou à une lumière inconnue ? La nature souriante, éternelle, encadre de ses splendeurs les tristes débris des empires. En elle, rien ne meurt que pour renaître. Des lois profondes, un ordre immuable président à ses évolutions. L'homme, avec ses oeuvres, est-il seul destiné au néant, à l'oubli ?
L'impression produite par le spectacle des cités mortes, je l'ai retrouvée plus poignante devant la froide dépouille de mes proches, de ceux qui partagèrent ma vie.
Un de ceux que vous aimez va mourir. Penché vers lui, le coeur serré, vous voyez s'étendre lentement sur ses traits l'ombre de l'au-delà. Le foyer intérieur ne jette plus que de pâles et tremblantes lueurs ; le voilà qui s'affaiblit encore, puis s'éteint. Et maintenant, tout ce qui, en cet être, attestait la vie, cet oeil qui brillait, cette bouche qui proférait des sons, ces membres qui s'agitaient, tout est voilé, silencieux, inerte. Sur cette couche funèbre, il n'y a plus qu'un cadavre ! Quel homme ne s'est demandé l'explication de ce mystère et, pendant la veillée lugubre, dans ce tête-à-tête solennel avec la mort, a pu ne pas songer à ce qui l'attend lui-même ? Ce problème nous intéresse tous, car tous nous subirons la loi. Il nous importe de savoir si, à cette heure, tout est fini, si la mort n'est qu'un morne repos dans l'anéantissement ou, au contraire, l'entrée dans une autre sphère de sensations.
Mais, partout des problèmes se dressent. Partout, sur le vaste théâtre du monde, disent certains penseurs, la souffrance règne en souveraine, partout l'aiguillon du besoin et de la douleur stimule la ronde effrénée, le branle terrible de la vie et de la mort. De toute part s'élève le cri d'angoisse de l'être se précipitant dans la voie qui mène à l'inconnu. Pour lui, l'existence ne semble qu'un perpétuel combat ; la gloire, la richesse, la beauté, le talent, des royautés d'un jour. La mort passe, elle fauche ces fleurs éclatantes et ne laisse que des tiges flétries. La mort est le point d'interrogation sans cesse posé devant nous, la première des questions à laquelle se rattachent des questions sans nombre, dont l'examen a fait la préoccupation, le désespoir des âges, la raison d'être d'une foule de systèmes philosophiques.
Malgré ces efforts de la pensée, l'obscurité pèse encore sur nous. Notre époque s'agite dans les ténèbres et dans le vide, et cherche, sans le trouver, un remède à ses maux. Les progrès matériels sont immenses, mais, au sein des richesses accumulées par la civilisation, on peut encore mourir de privation et de misère. L'homme n'est ni plus heureux, ni meilleur. Au milieu de ses rudes labeurs, aucun idéal élevé, aucune notion claire de la destinée ne le soutient plus ; de là, ses défaillances morales, ses excès, ses révoltes. La foi du passé s'est éteinte ; le scepticisme, le matérialisme l'ont remplacée, et, sous leurs souffles, le feu des passions, des appétits, des désirs a grandi. Des convulsions sociales nous menacent.
Parfois, tourmenté par le spectacle du monde et les incertitudes de l'avenir, l'homme lève ses regards vers le ciel et lui demande la vérité. Il interroge silencieusement la nature et son propre esprit. Il demande à la science ses secrets, à la religion ses enthousiasmes. Mais la nature lui semble muette, et les réponses du savant et du prêtre ne suffisent pas à sa raison et à son coeur. Pourtant, il est une solution à ces problèmes, une solution plus grande, plus rationnelle, plus consolante que toutes celles offertes par les doctrines et les philosophies du jour, et cette solution repose sur les bases les plus solides qu'on puisse concevoir : le témoignage des sens et l'expérience de la raison.
Au moment même où le matérialisme a atteint son apogée et répandu partout l'idée du néant, une science, une croyance nouvelle, appuyée sur des faits, apparaît. Elle offre à la pensée un refuge où celle-ci trouve enfin la connaissance des lois éternelles de progrès et de justice. Une floraison d'idées que l'on croyait mortes, et qui sommeillaient seulement, se produit et annonce un renouveau intellectuel et moral. Des doctrines, qui furent l'âme des civilisations passées, reparaissent sous une forme agrandie, et de nombreux phénomènes, longtemps dédaignés, mais dont certains savants entrevoient enfin l'importance, viennent leur offrir une base de démonstration et de certitude. Les pratiques du magnétisme, de l'hypnotisme, de la suggestion ; plus encore, les études de Crookes, Russell Wallace, Lodge, Aksakof, Paul Gibier, de Rochas, Myers, Lombroso, etc., sur des faits d'ordre psychique, fournissent de nouvelles données pour la solution du grand problème. Des perspectives s'ouvrent, des formes d'existence se révèlent dans des milieux où l'on ne songeait plus à les observer. Et de ces recherches, de ces études, de ces découvertes se dégagent une conception du monde et de la vie, une connaissance des lois supérieures, une affirmation de la justice et de l'ordre universels, bien faites pour éveiller dans le coeur de l'homme, avec une foi plus ferme et plus éclairée en l'avenir, un sentiment profond de ses devoirs et un réel attachement pour ses semblables.
C'est cette doctrine, capable de transformer la face des sociétés, que nous offrons aux chercheurs de tous ordres et de tous rangs. Elle a déjà été divulguée en de nombreux volumes. Nous avons cru devoir la résumer en ces pages, sous une forme différente, à l'intention de ceux qui sont las de vivre en aveugles, en s'ignorant eux-mêmes, de ceux que ne satisfont plus les oeuvres d'une civilisation matérielle, toute de surface, et qui aspirent à un ordre de choses plus élevé. C'est surtout pour vous, fils et filles du peuple, travailleurs dont la route est âpre, l'existence difficile, pour qui le ciel est plus noir, plus froid le vent de l'adversité ; c'est pour vous que ce livre a été écrit. Il ne vous apporte pas toute la science, - le cerveau humain ne saurait la contenir, - mais il peut être un degré de plus vers la vraie lumière. En vous prouvant que la vie n'est pas une ironie du sort, ni le résultat d'un stupide hasard, mais la conséquence d'une loi juste et équitable ; en vous ouvrant les perspectives radieuses de l'avenir, il fournira un mobile plus noble à vos actions, il fera luire un rayon d'espérance dans la nuit de vos incertitudes, il allégera le fardeau de vos épreuves et vous apprendra à ne pas trembler devant la mort. Ouvrez-le avec confiance, lisez-le avec attention, car il émane d'un homme qui, par-dessus tout, veut votre bien.
Parmi vous, beaucoup peut-être rejetteront nos conclusions ; un petit nombre seulement les acceptera. Qu'importe ! Nous ne cherchons pas le succès. Un seul mobile nous inspire : le respect, l'amour de la vérité. Une seule ambition nous anime : nous voudrions, lorsque notre enveloppe usée retournera à la terre, que notre esprit immortel pût se dire : Mon passage ici-bas n'aura pas été stérile, si j'ai contribué à apaiser une douleur, à éclairer une intelligence en quête du vrai, à réconforter une seule âme chancelante et attristée.
Lorsqu'on jette un regard d'ensemble sur le passé, lorsque l'on évoque le souvenir des religions disparues, des croyances éteintes, on est saisi d'une sorte de vertige à l'aspect des voies sinueuses parcourues par la pensée humaine. Lente est sa marche. Elle semble d'abord se complaire dans les cryptes sombres de l'Inde, les temples souterrains de l'Egypte, les catacombes de Rome, le demi-jour des cathédrales ; elle semble préférer les lieux obscurs, l'atmosphère lourde des écoles, le silence des cloîtres à là lumière du ciel, aux libres espaces, en un mot à l'étude de la nature.
Un premier examen, une comparaison superficielle des croyances et des superstitions du passé conduit inévitablement au doute. Mais, si l'on écarte le voile extérieur et brillant qui cachait à la foule les grands mystères, si l'on pénètre dans le sanctuaire de l'idée religieuse, on se trouve en présence d'un fait d'une portée considérable. Les formes matérielles, les cérémonies des cultes avaient pour but de frapper l'imagination du peuple. Derrière ces voiles, les religions anciennes apparaissaient sous un tout autre aspect ; elles revêtaient un caractère grave, élevé, à la fois scientifique et philosophique.
Leur enseignement était double : extérieur et public, d'une part ; intérieur et secret, de l'autre, et, dans ce cas, réservé aux seuls initiés. Celui-ci a pu, dans ses grandes lignes, être reconstitué récemment, à la suite de patientes études et de nombreuses découvertes épigraphiques1. Depuis, lors, l'obscurité et la confusion qui régnaient dans les questions religieuses se sont dissipées, l'harmonie s'est faite avec la lumière. On a acquis la preuve que tous les enseignements religieux du passé se relient, qu'une seule et même doctrine se retrouve à leur base, doctrine transmise d'âge en âge à une longue suite de sages et de penseurs.
Toutes les grandes religions ont eu deux faces, l'une apparente, l'autre cachée. En celle-ci est l'esprit ; dans celle-là, la forme ou la lettre. Sous le symbole matériel, le sens profond se dissimule. Le brahmanisme dans l'Inde, l'hermétisme en Égypte, le polythéisme grec, le christianisme lui-même, à son origine, présentent ce double aspect. Les juger par leur côté extérieur et vulgaire, c'est juger la valeur morale d'un homme d'après ses vêtements. Pour les connaître, il faut pénétrer la pensée intime qui les inspire et fait leur raison d'être ; du sein des mythes et des dogmes, il faut dégager le principe générateur qui leur communique la force et la vie. Alors on découvre la doctrine unique, supérieure, immuable, dont les religions humaines ne sont que des adaptations imparfaites et transitoires, proportionnées aux besoins des temps et des milieux.
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
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