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- Cette édition est unique;
- La traduction est entièrement originale et a été réalisée pour l'Ale. Mar. SAS;
- Tous droits réservés.
Dans ce texte, l'auteur se consacre en profondeur à l'investigation des principaux recueils de "révélations transcendantales", en leur appliquant les processus scientifiques d'analyse comparative et de convergence des preuves, obtenant des résultats aussi inattendus qu'importants. En effet, des investigations entreprises il ressort la preuve que les abondantes informations obtenues par la médiumnité sur l'environnement et l'existence spirituelle, concordent admirablement entre elles pour ce qui est des informations générales, qui sont aussi les seules requises pour conclure en faveur de la genèse extrinsèque des révélations examinées, puisque les apparentes divergences d'ordre secondaire, telles qu'on les trouve dans les révélations elles-mêmes, dérivent manifestement de causes multiples clairement discernables et pleinement justifiables. Il convient de souligner, à cet égard, que certaines catégories de ces prétendues divergences contribuent efficacement à fournir une vision synthétique claire des modes d'expression de l'existence spirituelle, puisqu'elles semblent déterminées par les conditions psychiques propres à chaque personnalité individuelle du communicant décédé. Une œuvre fascinante et absolument unique en son genre.
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INDEX
INTRODUCTION
ÉTUDES DE CAS ET COMMENTAIRES
CONCLUSIONS
Notes biographiques sur Ernesto Bozzano
La crise de la mort
Ernesto Bozzano
Edition et traduction 2021 Ale. Mar.
Tous droits réservés
Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, depuis quelques années, je me consacre à l'investigation des principaux recueils de "révélations transcendantales", en leur appliquant les processus scientifiques d'analyse comparative et de convergence des preuves, obtenant des résultats aussi inattendus qu'importants. En effet, des investigations entreprises il ressort la preuve que les abondantes informations obtenues par la médiumnité concernant le milieu et l'existence spirituels, concordent admirablement entre elles pour ce qui est des informations générales, qui sont aussi les seules requises pour conclure en faveur de la genèse extrinsèque des révélations examinées, puisque les apparentes divergences d'ordre secondaire, telles qu'on les trouve dans les révélations elles-mêmes, découlent manifestement de causes multiples clairement discernables et pleinement justifiables. J'ajouterai à cet égard que certaines catégories de ces prétendues divergences contribuent efficacement à fournir une vision synthétique claire des modalités dans lesquelles s'exprime l'existence spirituelle, dans la mesure où elles semblent être déterminées par les conditions psychiques propres à chaque personnalité individuelle du communicant décédé. Cela dit, je crois nécessaire d'insister sur le fait que si je persévère à traiter d'un sujet condamné à l'ostracisme de la science, c'est en raison de la circonstance que, grâce à mes laborieuses recherches, j'ai acquis la certitude que, dans un avenir assez proche, la section métapsychique des "révélations transcendantales" s'élèvera à une grande valeur scientifique et, par conséquent, constituera la branche la plus importante des disciplines métapsychiques. A quoi bon, alors, si cette branche est aujourd'hui répudiée par les métapsychistes d'orientation strictement scientifique, et totalement négligée par une grande partie de ces mêmes esprits, parmi lesquels, il y a quelques années, je me trouvais ? Je reconnais qu'il ne pouvait en être autrement, puisque c'est en accord avec l'évolution naturelle de la recherche métapsychique qu'elle a commencé par étudier les manifestations supranormales de nature principalement physique, pour ensuite se tourner vers les manifestations de nature principalement intelligente, dans lesquelles elle contenait des détails vérifiables d'identification personnelle des morts communicants. Il s'ensuit que ce n'est que lorsque la certitude scientifique sur la genèse extrinsèque de la partie la plus intéressante de la phénoménologie métapsychique sera atteinte, que l'on comprendra la grande valeur scientifique, morale et sociale des révélations transcendantales étudiées systématiquement, et qu'elles prendront rapidement leur place d'honneur dans la classification des manifestations métapsychiques. Cependant, l'aube d'un tel jour ne s'est pas encore levée ; ce qui n'empêche pas un enquêteur isolé de devancer les temps, afin de se forger, sur la base des faits, une opinion précise sur le sujet ; auquel cas, et pour le bien de tous, il est tenu en conscience d'avoir le courage de son opinion, même si l'époque immature l'expose à des critiques plus ou moins sévères. Eh bien, je me sens ce courage : j'ai changé d'opinion sur la valeur technique implicite des collections de "révélations transcendantales", et je n'hésite pas un instant à le déclarer. Je suis encouragé par l'exemple d'éminents universitaires qui n'ont pas hésité à publier des déclarations similaires. Voici ce que dit le professeur Oliver Lodge à ce sujet : "Ce sont ce qu'on appelle les "révélations invérifiables", car il n'est pas possible d'établir des enquêtes pour les vérifier, comme c'est le cas pour des informations concernant des détails personnels ou des affaires mondaines..... Cependant, j'ai tendance à croire, avec un nombre toujours plus grand d'autres investigateurs, que le temps est venu de collecter et de discuter systématiquement du matériel métapsychique de nature "invérifiable" ; un matériel qui se prête à être étudié et contrôlé sur la base de sa cohérence intrinsèque, qui lui confère un degré considérable de probabilité, de la même manière que les récits des explorateurs africains se prêtent à être analysés et contrôlés sur la base de leurs concordances... Je me souviens que d'un point de vue philosophique, il a été observé que tout contribue à la présomption que, en dernière analyse, le véritable test de survie dépendra de l'étude et de la comparaison de ces "récits d'explorateurs spirituels", plutôt que des preuves dérivées des récits personnels d'événements passés, à propos desquels - jusqu'à ce que la nature de la mémoire soit complètement explorée - il est toujours possible de conjecturer que tout le passé est potentiellement accessible aux facultés supranormales de la subconscience humaine...., même si je ne considère pas comme rationnelle l'hypothèse de l'existence d'une mémoire impersonnelle..." (Raymond, p. 347-348) (1). (1) Oliver Lodge, Raymond, ou la vie après la mort, (avec des exemples sur les preuves de la survie de la mémoire et de l'affection après la mort. Pria ed., Londres, 1916, pp. XI-403, in 8°. Le professeur Hyslop, lui aussi, observe à propos de la publication de deux de ces recueils : "Il n'y a rien d'impossible dans les détails contenus dans ces souvenirs..... La plupart des gens ont l'habitude de tourner en dérision la conception d'un environnement spirituel, tel qu'il est sous-entendu dans ces messages ; mais ces messieurs qui distribuent la dérision avec tant de légèreté ne pensent pas qu'en agissant ainsi, ils présument connaître toute la vérité sur le monde spirituel..... Je ne me prononce pas pour un côté ou l'autre ; mais je déclare que je n'ai aucune objection à l'existence d'un environnement spirituel tel que celui décrit, même s'il semble plus absurde que notre environnement terrestre. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi le monde spirituel devrait être plus idéal que le nôtre. Les deux mondes sont l'œuvre du même Auteur, qu'il soit appelé Matière ou Dieu. Personne ne peut affirmer ou nier a priori. Nier ou ridiculiser les "révélations transcendantales" équivaut à connaître de science certaine la vérité sur le monde spirituel, et c'est une présomption indigne d'un sceptique raisonnable..... En bref, des livres comme celui-ci sont importants, dans la mesure où ils nous donnent une première idée du monde spirituel, nous offrant ainsi une première occasion de comparer entre elles les particularités contenues dans les diverses révélations obtenues.... Or, dans notre cas, il s'avère que les détails donnés dans ces messages par la personnalité communicante, concordent avec d'autres donnés par des médiums qui n'étaient pas religieux, et n'avaient pas la culture et l'intelligence de ce médium..." (American Journ, of the S. P. R. , 1914, p. 235-7). " J'ajouterai qu'il existe un moyen de vérifier les affirmations de l'existence spirituelle ; et cela en dehors de la preuve indirecte obtenue par l'identification personnelle de l'esprit communicant ; et ce moyen consiste à expérimenter avec un nombre approprié de médiums, puis à comparer les résultats, après avoir recueilli les informations nécessaires quant à la culture particulière de chaque médium sur le sujet. S'il s'avère que l'un des médiums utilisés ignorait absolument les théories spirites (excluant ainsi l'hypothèse d'une collaboration subconsciente), il faudra alors expérimenter avec d'autres médiums afin d'obtenir des informations sur le même sujet ; et ainsi de suite, sans intercommunication entre eux. Il est clair que dans de telles circonstances, une concordance des informations fondamentales, répétée avec une centaine de sujets différents, contribuerait grandement à démontrer l'existence réelle d'un monde spirituel analogue à celui révélé...". (Ibid., 1914, p. 462-463). Voici l'opinion de deux éminents hommes de science sur la valeur théorique implicite des collections de "révélations transcendantales". Je constate que la méthode d'investigation proposée par le professeur Hyslop est identique à celle que j'ai adoptée. Il se propose, en effet, d'expérimenter avec un certain nombre de médiums, ignorant les doctrines du spiritisme, et de comparer leurs résultats. C'est théoriquement possible, mais pratiquement difficile, car il est rare qu'un seul enquêteur soit à la disposition de plusieurs médiums pour mener à bien une entreprise aussi formidable. Il était donc plus pratique de profiter de l'immense matériel qui s'est accumulé ces dernières années concernant les révélations transcendantales, d'en entreprendre une sélection sévère, de le classer, de l'analyser et de le comparer, en prenant soin d'obtenir des informations sur les connaissances particulières de chaque médium en matière de doctrines spirites. Telle était la tâche que je m'étais proposée par mes laborieuses investigations, auxquelles j'avais déjà consacré plusieurs années de travail. Mais ayant constaté que la quantité de matériel recueilli, et en partie commenté, prenait des proportions telles qu'il était impossible de le publier, j'ai cru bon de me limiter à un essai des résultats obtenus par l'exposé d'un nombre suffisant de "messages transcendantaux" concernant les impressions éprouvées au moment de leur entrée dans le monde spirituel par les personnalités des communiants décédés ; mais en prenant soin d'avertir qu'une telle section des messages en question, bien que théoriquement intéressante et suggestive, n'était pas précisément la plus efficace pour la démonstration de la thèse ici soutenue, qui est celle des concordances existant entre les informations données par les défunts sur leur existence spirituelle ; et ce n'est pas la plus efficace en ce sens, puisqu'il s'agit d'une simple section initiale du thème, section dans laquelle sont exposés des épisodes autour desquels les effets de la "loi d'affinité" s'exercent en toute efficacité, il s'ensuit que tout esprit désincarné est nécessairement porté à graviter vers l'état spirituel qui s'identifie au degré d'évolution psychique atteint en conséquence du transit de l'existence incarnée ; ce qui ne peut déterminer des différences très considérables dans les récits qui nous parviennent des défunts concernant leur première entrée dans un milieu spirituel. Toutefois, nous verrons que de telles divergences ne se produisent que dans des détails secondaires, tant personnels qu'environnementaux, mais jamais dans les conditions générales correspondantes. Avant d'entrer dans le vif du sujet, j'ai une déclaration à faire, afin d'anticiper une question qui se posera très probablement dans l'esprit de mes lecteurs ; cette déclaration concerne le fait que tous les épisodes que je vais citer de personnes décédées qui racontent les événements de leur entrée dans un environnement spirituel, sont tirés de recueils de "révélations transcendantales" publiés en Angleterre et aux Etats-Unis. "Pourquoi, demanderont les lecteurs, cet exclusivisme purement anglo-saxon ? Je réponds que la raison est unique, et littéralement péremptoire : ni en France, ni en Allemagne, ni en Italie, ni en Espagne, ni au Portugal, on ne trouve de recueils de "révélations transcendantales" ayant la forme de traités, ou de récits continus, organiques, subdivisés en chapitres, ainsi que dictés par une seule personnalité médiumnique, et validés par d'excellentes preuves d'identification des morts communicants ; alors que dans les quelques recueils qui ont été publiés dans les pays mentionnés, recueils constitués de courts messages obtenus par le système d'interrogation adressés à une multitude d'"esprits", il n'y a pas d'épisodes concernant la crise de la mort, à l'exception du livre bien connu d'Allan Kardec : Ciel et Enfer, dans lequel on trouve trois ou quatre épisodes très courts de ce genre : mais, bien qu'il y ait des concordances fondamentales avec les récits des autres esprits communicants, ces épisodes apparaissent trop généraux et trop vagues pour être pris en compte dans une analyse comparative. Ceci étant, il est clair que si les peuples anglo-saxons sont les seuls, jusqu'à présent, à s'être montrés capables d'apprécier la grande valeur théorique et pratique des "révélations transcendantales", en même temps qu'ils sont les seuls à s'y consacrer avec des méthodes rationnelles, alors je n'avais rien de mieux à faire que de prendre le matériel dont j'avais besoin là où il se trouvait ; D'autant plus que, me proposant d'écrire une série de monographies sur les concordances et les discordances que les procédés d'analyse comparative mettent en grand relief dans les recueils de "révélations transcendantales", je n'ai pu m'empêcher de commencer par le commencement, c'est-à-dire par ce que les morts ont à dire sur la "crise de la mort". Pour rendre compte de ces cas, j'évoquerai tout d'abord quelques épisodes tirés des travaux des premiers investigateurs, afin de montrer comment, dès le début du mouvement spirite, on a obtenu des messages médiumniques dans lesquels l'environnement et l'existence spirituels étaient décrits en des termes identiques à ceux que nous connaissons aujourd'hui ; et ce malgré le fait que la mentalité des médiums de l'époque était dominée par les conceptions traditionnelles du ciel et de l'enfer, et par conséquent était loin de s'attendre à des messages des défunts indiquant que l'environnement spirituel était l'environnement terrestre spiritualisé.