MON AMI HEINZ DUTHEL : LE BUT DE LA VIE? E-Book

Heinz Duthel

• Herausgeber: neobooks
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Deutsch
• Veröffentlichungsjahr: 2020

Seitenzahl: 28

Beschreibung

Car même si la vie est un phénomène spontané, même si la vie est le résultat du hasard, les propriétés accidentelles de la matière. Elle peut néanmoins avoir un but. Un but que l'on peut d'ailleurs observer. Ce but serait tout simplement de se perpétuer. De se perpétuer dans le temps, de se propager dans l'espace à travers deux modalités que nous connaissons bien la conservation et la reproduction. D'abord, la conservation. La conservation correspond chez l'animal à ce qu'on appelle habituellement l'instinct de survie. Mais on peut l'étendre au delà, au delà du règne animal. On peut l'étendre au règne végétal, voire minéral. C'est ce que Spinoza a appelé la tendance à persévérer dans l'être. Et nous autres êtres humains, comme tous les animaux d'ailleurs. Pour se conserver dans la vie. Nous avons besoin de nous nourrir et de fuir le danger. C'est donc ça qu'on appelle l'instinct de survie. Et d'ailleurs, nous cherchons tellement à nous conserver dans la vie que cet instinct de survie peut parfois décupler nos forces en cas de danger. Dans des situations hostiles, nous sommes capables de déployer une puissance insoupçonnée dès lors qu'il s'agit de survivre. J'avais lu il y a quelques années l'exemple de cette mère dont l'enfant était coincé sous une voiture et qui avait réussi à soulever la voiture. Suffisamment pour en extraire son enfant, ce qui serait une assez belle illustration, finalement, de cette force de la vie qui cherche à se conserver envers et contre tout. L'AUTRE MODALITE DE PERPETUATION DE LA VIE, C'EST LA REPRODUCTION, LA REPRODUCTION QUI EST GOUVERNEE CHEZ LES ANIMAUX ET CHEZ LES HUMAINS, DONC PAR L'INSTINCT SEXUEL.

Leseprobe

Mon ami Heinz DuthelLe but de la vie?

Un objectif serait: la conservation et la reproduction.

Ouais, carrément ben autant aborder les problèmes frontalement. Le but de la vie, c'est une question qu'on s'est tous déjà posée. Alors, face à cette question, la question du but de la vie. On a l'habitude de proposer deux types de réponses. La première réponse consiste à dire que la vie n'a pas de but, elle n'a pas de but parce qu'elle n'a pas de sens ou en tout cas pas de sens en soi. Du fait que la vie serait due au hasard. Selon cette idée, la vie serait une propriété accidentelle de la matière, une propriété accidentelle de la nature. Cela signifie que la vie a émergé sur la Terre et que finalement, ça aurait très bien pu ne pas arriver. Mais c'est arrivé. Il ne faut pas y voir quelque chose d'extraordinaire.

Nous concevons la vie comme quelque chose d'extraordinaire, du simple fait que nous sommes vivants, et ce serait juste la marque de notre égocentrisme de considérer que la vie aurait une quelconque valeur au regard du cosmos et de l'univers. La vie serait une génération spontanée.

Elle serait apparue par la combinaison de facteurs matériels qui restent en grande partie pour nous énigmatique, puisque c'est une interrogation autant physique que métaphysique. Mais une deuxième réponse consiste à dire que la vie aurait un but, donc elle aurait un sens.

C'est ce qu'on appelle une conception finaliste. La vie aurait une finalité. Et dans ce cadre, on suppose que la nature aurait été conçue pour accueillir la vie.

C'est donc une pensée qui suppose un créateur ou du moins pour éviter tout risque de dentro morphisme. Une intelligence créatrice. Voilà les deux manières habituelles de répondre à la question du sens de la vie. Mais en fait, cette présentation n'est pas tout à fait exact.

Car même si la vie est un phénomène spontané, même si la vie est le résultat du hasard, les propriétés accidentelles de la matière. Elle peut néanmoins avoir un but. Un but que l'on peut d'ailleurs observer. Ce but serait tout simplement de se perpétuer.

De se perpétuer dans le temps, de se propager dans l'espace à travers deux modalités que nous connaissons bien la conservation et la reproduction. D'abord, la conservation. La conservation correspond chez l'animal à ce qu'on appelle habituellement l'instinct de survie.

Mais on peut l'étendre au delà, au delà du règne animal. On peut l'étendre au règne végétal, voire minéral. C'est ce que Spinoza a appelé la tendance à persévérer dans l'être. Et nous autres êtres humains, comme tous les animaux d'ailleurs. Pour se conserver dans la vie.

Nous avons besoin de nous nourrir et de fuir le danger. C'est donc ça qu'on appelle l'instinct de survie. Et d'ailleurs, nous cherchons tellement à nous conserver dans la vie que cet instinct de survie peut parfois décupler nos forces en cas de danger.

Dans des situations hostiles, nous sommes capables de déployer une puissance insoupçonnée dès lors qu'il s'agit de survivre. J'avais lu il y a quelques années l'exemple de cette mère dont l'enfant était coincé sous une voiture et qui avait réussi à soulever la voiture. Suffisamment pour en extraire son enfant, ce qui serait une assez belle illustration, finalement, de cette force de la vie qui cherche à se conserver envers et contre tout.