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Le message de ce livre est simple. C'est l'indication apparente qu'il n'y a pas de message. Lorsque la réalité de l'ego s'avère être une illusion, il ne reste plus que la réalité naturelle. Cette réalité naturelle est l'amour. L'amour qui ne se connaît pas. Un amour qui n'est ni spécial ni expérimenté.
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Seitenzahl: 138
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Ce qui semble se produire
Ce livre
Il n’y a personne ici
La réalité naturelle
Suis-je « Je suis »
Enseignants et maîtres
Dans la libération ?
Maîtres anciens et nouveaux maîtres
Malentendu
Épilogue
Remerciements
À propos de l’auteur
Les premiers « OnenessTalks » ont eu lieu il y a plus de dix ans. À l’époque, je n’étais pas du tout sûr qu’ils intéresseraient quelqu’un.
Je n'avais non seulement rien à dire, mais je n’avais pas non plus les mots pour dire que je n’avais rien à dire. Et je ne le désirais même pas. C'était juste ce qui apparemment semblait se produire - et je devais admettre que c'était parfait. Il n’y avait plus personne ici.
Au début, je me suis demandé si je ne devais pas envoyer tous ceux qui me parlaient à Tony Parsons.
Puisqu’il n’y avait et qu’il n’y a rien à dire, je n’avais rien à ajouter à son apparent message.
Mais les conversations ont eu lieu. Elles se produisent toujours. Je ne m’y attendais pas et ne l’avais pas provoqué.
Je ne les ai jamais faites et je n'ai jamais pu les arrêter. Il semble y avoir un intérêt constant pour elles, ainsi que des personnes apparentes qui semblent résonner avec ce message apparent.
Ce livre raconte une découverte qui n'en est pas une.
Ce livre raconte une mort qui n'est pas une mort.
Et ce livre parle d'une vie qui n'existe pas.
Je n'ai rien à dire et vous n'avez pas besoin que je dise quelque chose. Ce livre ne contient aucun enseignement, rien d'important.
Et pourtant... apparemment il est dit : Il n’y a pas de « moi ».
C'est-à-dire : l'expérience d'être « là» n'a aucune substance.
Rien n'est perdu et rien ne peut être trouvé.
Il n'y a ni question ni réponse.
Il n'y a pas quelque chose.
Le message de ce livre est simple. C'est l'indication apparente qu'il n'y a pas de message. Lorsque la réalité de l'ego s'avère être une illusion, il ne reste plus que la réalité naturelle.
Cette réalité naturelle est l'amour. L'amour qui ne se connaît pas. Un amour qui n'est ni spécial ni expérimenté.
Cette réalité naturelle est invariablement ce qui semble se produire. Lire ces lignes, est cette réalité naturelle.
Lire ces lignes est un amour aveugle. Lire ces lignes n’est rien d’autre que ce qui est.
C'est ceci. C’est là tout le non-secret de notre existence apparente. C’est un non-secret. La réalité naturelle est sous nos yeux. Elle reste invisible car elle est tout ce qu’il y a.
Elle reste invisible car il n’y a personne derrière nos yeux qui regarde.
Personne n’est séparé de ce qui semble se produire. Personne n’est et n’a été séparé de la réalité naturelle et personne ne pourra jamais y revenir.
Tous les enseignements, toutes les idées d'un chemin vers la perfection naissent de l'illusion qu'il existe une séparation.
Mais il n'y a personne ici. Il n’existe pas d’entité distincte.
Ni un Je, ni un Je-illusion, ni un Dieu, ni une intelligence divine ou une vérité absolue, qui s’opposerait à une vérité relative.
Apparemment, il n'y a que ce qui se passe, qui coule sans direction en dehors du temps et de l’espace,. C'est « lire ces lignes » et tout ce qui semble se produire ou ne pas se produire.
Les conversations suivantes, issues des entretiens avec Andreas, mettent en lumière l'irréalité du chercheur et son dilemme de ne jamais pouvoir trouver l'unité parce que tout est déjà « un ».
Elle est ce qui semble se produire.
« Quand tu parles on dirait qu’il ne s’agit de rien de spécial. »
En effet, la réalité naturelle n’a rien de spécial. C’est ce qui semble se produire – et donc tout à fait ordinaire. Cependant, ce n’est pas ordinaire dans le sens où la personne le pense : ordinaire signifie familier et ennuyeux d’une certaine manière.
C’est précisément le familier et l’ordinaire auquel la personne veut échapper.
Pourtant, l’harmonie et la perfection sont tout à fait ordinaires.
« Mais d’où vient cette impression de spécial ? »
Ce dont on parle ici ne fait pas partie d’une expérience personnelle. C'est pourquoi cela semble "spécial". La personne pense devoir s'efforcer d'y parvenir. C'est pour cette raison qu’elle croit cela spécial.
« Y a-t-il une élévation artificielle ? »
Naturellement ! D’où ces représentations de sainteté. La personne vit dans l'espoir d'un but apparent. Et puisque cet objectif est un épanouissement personnel, il doit être spécial.
C’est pour cela que l’on vit et déploie tous ces efforts. De toute façon, la personne se vit comme quelque chose de spécial. « Je suis moi et rien d'autre » c’est déjà se prétendre spécial. « Je suis différent de tout le reste » est l'expérience d'être spécial.
D’où l’hypothèse que quelque chose d’autre de spécial doit répondre à la recherche. Vous voyez cette exagération dans toutes les traditions et religions et dans tout autre environnement. Il y a toujours une personne, une idée, un objectif – quelque chose à admirer, à porter ou à adorer.
« N'y a-t-il pas souvent un aspect mystique ? »
Absolument. L’incompréhensible et le surnaturel ont toujours fait partie de l’expérience personnelle. La religion et la spiritualité jouent un rôle dans toutes les sociétés.
Cependant, ce dont nous parlons ici n’a absolument rien de mystique.
Et pourtant on l'ignore, car c’est introuvable. Ça ne peut pas être vu, ni expérimenté.
Il n’y a pas quelque chose du tout.
« C'est assez mystérieux. »
Du point de vue de la personne, toute la vie semble mystérieuse. Des réponses sont recherchées, parfois trouvées, mais restent insatisfaisantes. Le sentiment d’être insatisfait ne peut être abandonné. La satisfaction peut être trouvée ailleurs alors ?
Les réponses viennent-elles de quelque chose de plus élevé ? Non.
Il n’y a rien de mystique ni rien de sacré. Tout est naturellement harmonieux et merveilleux à sa manière.
« Mais cela semble spécial. »
Ce n'est ni spécial, ni ennuyeux, ni familier. C'est la réalité naturelle.
— —
« Bonjour Andreas, une question... peut-être pourras-tu m'aider. »
T’aider ? Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
« Tu es assis devant et tu donnes des réponses. Des conseils judicieux devraient être possibles... »
Oui, apparemment il semble que je suis assis devant. Mais tout ce que je vous donne, ce sont de réponses apparentes. Ce sont des mots vides qui n'aident personne. Ils ne sont qu’eux-mêmes. Il n’y a aucun conseil là dedans. Il n’y a même pas de réponses à trouver.
Je ne peux pas vous aider, car il n’y a personne qui sait, ni personne qui pourrait entendre.
« Je pense que tu ne veux pas m'aider. »
Aider un fantôme ? Comment cela devrait-il fonctionner ?
« Je veux juste savoir comment sortir de mes pensées. Je pense beaucoup. Tout serait plus facile si je ne faisais pas ça. Comment puis-je m'en sortir ? »
Qui est piégé dans les pensées ? Quelle conscience est distincte des pensées ? Qui ou quoi se sent conscient ou présent ? Qui comprend ?
Qui est témoin ? Y a-t-il quelqu'un ici ? Non. Celui qui veut fuir les pensées est lui-même un fantôme. Sortir de votre esprit n’est qu’une autre pensée.
Sortir de là d'abord. Et pour aller où ?
Dans le silence ? Tu n’y resteras pas longtemps et la réflexion recommencera. Où que tu penses te tourner, tu n’es pas satisfait. Où que tu penses t’être trouvé, tu restes insatisfait.
« D'accord, quelle est la solution alors ? »
Il n’y en a pas. Toute solution serait seulement un chemin à suivre. Un changement de lieu. Avec toi. Ce dilemme est insoluble. Ce qui est bien, c'est que ce dilemme n'existe pas.
Parce que celui qui pense être sur un chemin, celui qui semble perdu dans ses pensées est une illusion. Un fantôme qui souffre d’un apparent inaccomplissement et tente de le remplir d’une apparente illumination. Tout cela existe – mais seulement dans le cadre d’un rêve. Tout cela fait partie de cette apparente illusion, de cette expérience illusoire de présence.
« Mon Dieu, même l'illusion n'est qu’une apparence ? »
Parce qu'il n'y a pas d'illusion. C'est le message : « Il n'y a personne » signifie qu'il n'y a ni moi, ni illusion moi.
Il n'y a là aucune substance.
Il n’y a rien qui ait une existence séparée et distincte. Il n'y a rien non plus qui suit une voie, ou qui pourrait se sentir réel.
« Se trouver » est une illusion.
« Et si quelque chose pouvait être trouvé ? »
Rien n'est jamais trouvé. Il n’y a aucune essence qui puisse être trouvée ; ni à petite échelle, c'est-à-dire en toi, ni à grande échelle dans l'univers.
Tout est vide - vide d'existence. Vide de réalité. Vide de toute chose.
Est-ce que quelque chose doit disparaître ? Bien sûr que non.
Est-ce que quelque chose doit changer ? Non. Ce qui est, est déjà vide. Ce qui est, n’est pas une chose.
Être assis dans cette pièce, respirer, ressentir, les chaises, les pensées ne sont pas des choses, elles sont.
« Et que sont-elles alors ? »
Cela reste sans réponse. Personne ne sait si « s’asseoir dans une pièce » existe en fait. Qui pourrait le vérifier ? Quelle conscience pourrait le faire ? La seule chose qui puisse attester d’une existence est une illusion. Une illusion témoigne d'une existence illusoire. La totalité ne se connaît pas. Elle ne connaît même pas son existence. Pourquoi devrait-elle le faire ?! Elle est - et elle n’est pas.
— —
« Qu’est-ce qui nous rapproche de la liberté ? »
Rien.
« Quand je fais quelque chose, que je vais à la salle de sport, le corps développe ses muscles. Quand je fais ce dont je suis capable, je suis plus heureux. Sûrement que quelque chose comme ça fait du bien ? »
Cela ne fait rien en terme de recherche personnelle. Des idées, des ouvertures de cœur, de beaux sentiments – rien de tout cela n’apporte rien. Ils sont tout ce qui semble se produire, et en cela ils sont parfaits. Mais ils n'ajoutent rien. Ils n'ajoutent rien à votre compte de bonheur personnel. La personne apparente espère toujours une valeur ajoutée. Elle espère un plus et un autre plus dans le compte « Mon Bonheur ». Mais il n'y a personne et donc pas de bonheur personnel.
« Mais si, de temps en temps tout de même ».
La recherche du bonheur est un rêve, au pays de la-la, un monde de conte de fées dans lequel on lutte et est frustré de rechercher quelque chose qui n'arrive jamais - et qui n'est pas nécessaire.
« Il y a sûrement un vrai bonheur ! »
Pas comme une expérience personnelle. Cela peut être promis – mais jamais réalisé. Et ce n'est pas nécessaire. Tout l'est déjà. Tout est déjà lui-même.
« Eh bien, j'aimerais arriver à cette conclusion ! Par un éveil ou par la libération de l’illusion, peu importe comment tu veux l’appeler. »
Il n’y a personne qui puisse s’éveiller, ni personne qui devrait être libéré d’une illusion.
— —
« Dois-je venir à cette rencontre pour m’éveiller ? »
Non, tu n’es pas obligé de venir à cette rencontre et tu n’as pas non plus besoin de t’éveiller. Tu ne peux même pas t’éveiller.
« Mais il y a quelque chose ici, il y a un avantage à cela, je le sens. »
Il n'y a aucun avantage. L’avantage que tu recherches est artificiel, imaginé par cette apparente entité. Qui veut s’éveiller ? Pour en faire quoi ? Ce sont des illusions.
« Ce serait suffisant si j'étais éveillé comme toi. »
Je ne suis rien du tout.
« Néanmoins, tu as réalisé quelque chose. tu es assis devant et nous t’écoutons ».
Je n'ai rien réalisé. Ce « je » qui veut réaliser quelque chose s’avère illusoire et disparaît. La chose qui dit : « Je suis ici maintenant » est exactement ce qui disparaît.
Dans cette évaporation, il n'y a pas d’obtention; seulement la merveilleuse surprise que ce qui semble se produire est déjà entier.
« Eh bien, c'est exactement la surprise que je veux vivre ! »
Personne ne vit cela. Même le simple fait de remarquer que tout est entier n'appartient à personne. Le « je »illusion n'est pas remplacé par un autre vécu.
« Le vécu » en soi s’évapore.
« D'accord, c'est ce que je veux, alors je dirais plutôt : en faire l'expérience ! »
« Le vécu » ou « l'expérience » est l'illusion de se voir comme quelque chose qui nous appartient et qui est séparé du reste : me voici, là-bas est le monde.
Dans cette configuration, je suis toujours quelque chose de différent de tout le reste, pas seulement conceptuellement, mais en tant que réalité vécue.
C’est exactement cette configuration qui n'existe pas.
— —
« Mais de quoi parle-t-on ici ? »
Nous parlons de ce qui semble se produire. Pour personne et sans raison. Comme ça. C'est si simple et si facile.
«Mais cela ne met pas fin à la recherche ! »
Non. Mais parfois cela peut être la fin du chercheur.
« D'accord, cela vaudrait le prix d'entrée. »
Cependant, rien n'arrête le chercheur à moins que ce ne soit ce qui semble se produire. Le chercheur lui-même est déjà ce qui semble se produire. Et le souhait du chercheur de mettre fin au chercheur n'est encore que de la recherche. C’est encore une fois ce qui semble se produire.
« Oh la la, je vais laisser tomber alors. Ensuite, je m'abandonnerai à ce qui semblera se produire. Ou à ce qui n'arrivera pas. Ou peu importe ! »
Personne ne doit et ne peut s’abandonner à ceci. Tout est déjà donné. Tout est déjà comme c’est.
Tu veux une nouvelle expérience. Tu veux t’abandonner et en même temps être là pour profiter de ton abandon. C'est compréhensible mais impossible.
« Ah, c'est possible ! J'en fais l'expérience de temps en temps ! »
Tu vis une expérience d’abandon. Vous êtes témoin de l’expérience d’abandon et en restez ainsi séparé. C'est bien, mais illusoire. Et bien sûr, ce n'est pas grave que ce soit illusoire.
« Merci pour “rien”! »
— —
« L’ego doit-il d’abord souffrir pour être libéré ? »
La souffrance n’est pas une condition préalable pour que l’illusion cesse.
De nombreuses personnes vivent de très mauvaises choses : la faim, la fuite, la violence, la destruction. Et lorsque c'est ce qui semble se produire, « Je suis » se lève toujours, prie et trouve un nouvel espoir.
Si ce n’est pas ce qui semble se produire, peu importe que les circonstances soient bonnes ou mauvaises, cela n’arrive pas.
Le dilemme est qu’il n’y a même pas de véritable illusion de l’ego. À cet égard, la question des bonnes ou des mauvaises circonstances est une fiction.
La personne apparente veut savoir, quelles circonstances mènent à la compréhension.
« Dois-je souffrir ? Dois-je être reconnaissant ? Dois-je chercher ? Ou dois-je arrêter de chercher ? »
Du point de vue de la personne, la libération est une sorte de rédemption personnelle. Mais cela n’existe pas.
Personne ne doit être libéré. Là libération, c’est qu'il n’y a pas de non-libéré.
—---
« J’aimerais bien vivre encore un peu. Je vois que mon corps reste en bonne santé. J'espère que quelque chose ne va pas aller de travers. »
En fin de compte, le corps ne se soucie pas de savoir s'il vit ou s'il meurt.
La seule chose qui veut vivre, c'est l'illusion d'être un moi séparé et vivant.
Ce moi veut vivre pour trouver un accomplissement. Il veut rester en vie parce qu’il a l’impression de ne pas avoir encore pleinement vécu.
Ce moi illusoire vit dans l’hypothèse qu’il y a encore quelque chose à venir : l’épanouissement, la libération, l’arrivée tant attendue.
Il veut ressentir que tous ses efforts en ont valu la peine. Il ne veut pas mourir, pas encore, parce qu’alors tous ses efforts auront été vains.
« Oui, c'est très compréhensible ! »
Oui tous ces efforts sont effectivement vains. Il n’y aura pas un moment à la fin où tout ceci aura été payant. Car cette vie - la vie du moi n'a jamais commencé.
C’est une illusion qu'il y a là quelqu'un qui est né, qui vit maintenant et qui dans un futur fera quelque chose, que ce soit aimer, haïr ou mourir. Il n'y a tout simplement personne.
« Qui est sensé croire cela ? »
Il n’y a personne, mais ce qui est, est naturellement évident. C'est déjà l'amour. Un amour inconditionnel. Mais cette entité, qui veut faire sa propre petite cuisine, qui cherche sa propre illumination, qui croit être vivant et croit mourir à un moment donné, cette entité-là n'existe pas.