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La descente à la nage de la Seine, de sa source jusqu’à la mer, par le jeune Arthur Germain, force l’admiration.
Arthur, la Seine, Violette et moi est un ensemble de parcours et d'anecdotes d’un challenge incroyable transmettant un dialogue chaleureux entre générations. Accompagnés d’échanges qui traversent l’histoire et la géographie des lieux et qui ouvrent des perspectives d’harmonie entre les hommes et la nature, le quotidien, l’état d’esprit, l’écologie, les rencontres et les paysages jalonnent cette histoire de survie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Abdelkarim Belkassem est écrivain, professeur de littérature arabe et musicien classique, oudiste dans un orchestre arabo-andalou, également ténor en chant arabo-andalou et oriental. Il se consacre à l'écriture de romans et d'essais, pont entre ses deux cultures.
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Abdelkarim Belkassem
Arthur, la Seine, Violette et moi
Récit
© Lys Bleu Éditions – Abdelkarim Belkassem
ISBN : 979-10-377-4288-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Bibliographie
C’était une journée normale, comme d’habitude. Tranquilles dans nos pensées et nos réflexions quotidiennes. Des petits plaisirs de la vie, dès le lever du soleil, sans rien souhaiter de plus. En mode écologie, comme dirait Arthur, le nouvel invité surprenant dans notre vie, à Violette et moi, Karim.
Le matin, je me lève tôt, tandis que Violette la couche-tard, comme je l’appelle, se repose encore. C’est une femme qui aime suivre les nouvelles et la culture partout où elles existent dans le présent ou le passé. Même les galaxies et les histoires de la vie dans le futur la font rêver.
Et c’est le cas, ce 17 juillet 2021.
Un article de la mairie de Saint-Etienne-du-Rouvray va modifier notre quotidien et créer un chamboulement. Il parle d’Arthur, cet inconnu qui attire l’attention de tous ceux qui entendent son histoire et son exploit fou. Extraordinaire pour les autres mais tout simple pour lui, l’athlète de la natation.
LA TRAVERSÉE DE LA SEINE À LA NAGE, depuis sa source en Côte d’Or jusqu’au Havre, son estuaire !
Ceux qui ne croient pas à la force secrète de l’Homme sont incrédules mais cela semble réalisable pour un jeune homme courageux comme Arthur.
Les informations municipales : « Arthur Germain le nageur traversera Saint-Étienne-du-Rouvray, demain, sur la Seine ».
Violette, si curieuse de la vie, se questionne quand elle m’entend lire à voix haute en articulant, comme sur une scène. Vite, le nom et le prénom de l’écolo-sportif et les termes nager et descendre la Seine, sur une plateforme de recherche internet. Elle veut en savoir plus, tout. Comme toujours dans sa curiosité de nouveautés, en particulier normandes, notre terre d’accueil !
Voilà comment la carte du parcours nous est révélée, à nous, les deux aventuriers… Notre chemin de halage, notre modeste chemin de croix où, dans la Seine et sa nature glorieuse le jeune Arthur réalise un défi, unique autrement plus courageux et endurant que le nôtre. Une première !
Violette croit que c’est un chemin de sacrifice mais Arthur lui dira que c’est un parcours de plaisir, en réponse à ses questions écologiques, le réchauffement climatique et la pollution de l’eau. Voilà un homme qui n’a pas peur de souffrir en se dépassant. Ce n’est pas un donneur de leçons, il transmet par l’expérience des valeurs qui ne peuvent nous laisser indifférents.
Bien sûr, la vie est souffrance mais il y a le plaisir de l’existence en filigrane. La vie est une merveilleuse traversée, unique qu’on ne refera pas. Elle mérite d’être vécue à fond.
Dès que Violette a connu le lieu où se repose Arthur lors de son étape fluviale, elle me l’a transmis et aussitôt, moi, son compagnon d’aventure, je l’ai incitée à nous y rendre pour le voir.
Violette est motivée de nature. Elle attend les évènements. Elle est toujours partante, comme on dit, pour se mettre en route. Debout pour vivre à fond ce qu’elle peut. Motivée pour le voyage autour de la planète, rien ne peut la freiner.
Les océans, les fleuves sont ses préférés, même si elle ne limite pas ses paysages.
C’est la vitalité qui coule dans ses veines depuis son enfance quand elle naviguait sur le cargo de son père, commandant de la marine marchande. Il était autorisé par sa compagnie maritime à prendre à bord sa famille. Il avait une cabine pour elle. C’est lui le chef, le roi dans son château de mer. Il était prêt à tout, même à s’enfoncer au fond des océans.
Violette, enfant ou adolescente, aimait le métier de ses ancêtres et elle aimait suivre son père, cet homme passionné de marine. Dès son plus jeune âge, elle a appris à nager et plus tard, même avec son travail si différent, elle vivait toujours près des mers et des fleuves, sa destinée. Son grand-père avait un sardinier, marin-pêcheur comme tous les hommes de l’île de Sein.
Une malheureuse histoire n’a pas arrêté Fanch. Son bateau a brûlé et il n’était pas assuré. Il a continué à travailler sur d’autres bateaux.
— Il mangeait des filets crus de sardine sur du pain beurré ! dit Violette quand elle parle de lui. À 90 ans, il sautait sur sa barque dans le port d’Audierne pour pêcher à la foëne des soles invisibles sur le sable. Lui voyait les deux yeux du poisson !
Violette naviguait sur des dériveurs ou des voiliers. Lac et océan, l’eau était un lieu de repos et de rafraîchissement de l’âme, durant ses vacances, après l’effort de son travail. Le confort après l’effort, comme on dit.
Habituellement, des cartes étaient toujours à portée de main, méthode traditionnelle pour circuler sur terre, comme en pleine mer. Le téléphone et les GPS ne la tentent pas.
Quand elle s’est préparée pour suivre la Seine depuis Bédanne, elle a utilisé la carte de la ville et surtout celle de Tourville-la-Rivière, à proximité ! Le fleuve avant le centre commercial géant du lieu !
— Allez en route ! proposais-je.
— Attends, je ne peux pas aller plus vite.
Nous sommes tous les deux sur les nerfs, comme en conflit, mais non, c’est l’émotion qui nous emporte, nous les deux compagnons de vie. Une habitude de dizaines d’années de vie commune. Chacun râle dans son coin, sans plus.
— Reste calme, Violette ! Inutile de s’énerver ! On va se compliquer la vie encore plus.
Violette est dans son monde, concentrée. Chaque chose en son temps, étape par étape. Il ne faut pas la gêner quand elle se prépare ou quand elle écrit un texte. On pourrait penser que c’est une question de vie ou de mort.
— Il n’y a pas le feu, dis-je. On est dans le plaisir et tout ce qui nous donne de la joie est bienvenu !
Les hommes, c’est connu, sont plus rapides que les femmes à se préparer pour leur sortie. Ces dernières passent des heures et des heures à choisir les habits ou à se coiffer. Rien ne dépasse et tout doit être en harmonie. Surtout pour rencontrer le « Prince du fleuve », comme elle l’appelle. C’est le surnom qu’elle a donné à Arthur.
Il est vrai que c’est même une sirène. Il passe sa vie dans l’eau et il sort pour le repos, dans la nature, sur les berges. Une vie hors du temps !
Arthur nage plus de six heures par jour sur vingt kilomètres, selon son projet sur la Seine.
Il n’est plus un poisson lors de ses pauses pour manger et dormir. C’est sa technique pour cette étape. Lors d’autres épreuves de natation, les nageurs mangent et boivent en route.
Je suis déjà prêt à partir. Mes dents grincent mais j’évite de montrer mon agacement. Sur les nerfs, sans motif. Ce n’est ni la faute de Violette ni celle d’Arthur.
Elle et moi, aventuriers du dimanche, avons décidé rapidement, sur un coup de tête, d’aller voir l’éco-nageur. Ceci bouscule nos projets de la soirée… être devant la télé à regarder nos séries « Un si grand soleil » puis un film sur une chaîne cryptée et américain d’action, de préférence, pour moi. Pas une production française. Lente, ralentie… Hollywood a attiré mon attention. C’est vrai qu’un film à 150 millions d’euros ou plus ne permet pas aux cinéastes locaux de rivaliser. Malgré tout, j’aime Louis de Funès, Alain Delon et « PJ Saint-Martin », bien écrit et bien filmé. J’adore le bon cinéma et les histoires. Ce sont mes sources de connaissances et de voyages quand je n’avais pas les finances pour me déplacer. Devant l’écran, j’ai effectué le tour du monde des milliers de fois avant de bouger pour aller boire un verre d’eau dans la cuisine.
— On dirait Salomon sur son trône et les Djinns qui me passent des images des quatre coins du globe ! J’aime rêver ! Si bon dans la vie, le rêve ! On ne trouve pas mieux. Notre vrai bonheur, c’est lui, d’après ce que je crois. On réalise ses vœux. On n’a pas besoin de souffrir pour atteindre son but. Tout est à notre portée.
S’il y a bien un paradis, c’est le rêve ! Du moins sur Terre. On y atteint le vrai nirvana. Au septième ciel, sans aile ni voile. Pas de limite ni de loi perverse. Que demander de plus pour une vie idéale ?
Violette atteint ses désirs dans son esprit avant de les toucher de ses mains ou de les voir.
— On ne peut voir que par les yeux ! dit-elle, une remarque en passant.
— Non, on peut, aussi, voir par le cœur !
Nous, deux pigeons voyageurs, faisons le listing avant de sortir. Notre feuille de route.
— Tu as tout ? Tu as pris ton appareil photo ?
— Oui, tout.
— Alors, fais vite, dis-je.
— Attend un peu ! Lâche-moi, dit Violette en colère.
— Ce n’est pas la peine de crier. Si tu es stressée, reste à la maison. Inutile d’aller voir Arthur et la nature.
Il nous faut un moteur pour nous pousser vers des projets. Une vraie motivation pour laisser derrière nous ce que l’on aime et en choisir d’autres affaires, aimées elles aussi, mais pour lesquelles nous manquons soi-disant de temps. La vie est courte. Il faut « sacrifier » des choses pour en réaliser d’autres. C’est ma philosophie.
Parfois, l’envie de sortir de la routine est plus forte que le plaisir des habitudes. C’est pour ça que Violette et moi nous cherchons toujours de nouvelles idées. Être dynamiques. C’est bon pour la santé et le moral. On se sent léger après un bon voyage et l’appétit ouvert pour croquer la vie. On fait le plein d’énergie.
Quand je veux accélérer le mouvement, je sors démarrer la voiture… Violette commence à se presser. Elle sait qu’il faut partir avant la tombée de la nuit. Les lieux où Arthur s’installe sont au milieu de la nature sauvage et il n’y aura pas d’éclairage sur les berges des petits villages ou hameaux, séparés par des forêts, des champs de blé ou de maïs. Entre ville et campagne.
Nous avons l’habitude de circuler dans ses lieux. On les connaît par cœur mais il ne faut pas attendre la nuit et gêner Arthur. Il a le droit au calme, à la sérénité et à son intimité après une journée de natation sur une longue distance.
Nous partons, Violette regarde la carte routière. Il y a toujours le GPS dans la voiture mais nous préférons choisir notre itinéraire et ça fait plaisir à Violette. À l’ancienne, sans prévision, ça change ! Improvisation totale.
Nous connaissons les chemins et nous aimons les varier. Même en passant sur les mêmes routes, on voit toujours des nouveautés. Un passant, un oiseau sur les branches, les lumières de soleil... Tout nous amuse et nous apporte du bonheur.
Voir la vie en couleurs, c’est ma philosophie. Rien n’est anodin, tout a de l’intérêt. La connaissance est utile un jour ou un autre.
— Par où passons-nous ?
— Par l’autoroute, pour gagner du temps jusqu’à Tourville-la-Rivière.
J’en ai déjà pris la direction car j’ai anticipé la réponse. On peut prendre le même chemin, même si on veut aller à l’opposé. Il suffit de faire des cercles. C’est comme si on revenait au même point en croyant au départ. Il m’arrive de faire deux fois le tour du rond-point. Une méthode pour bien lire les panneaux de direction
— On s’éloigne ! dit Violette.
— Ne t’inquiète pas ! Tu ne marches pas à pied. Ce n’est qu’une question d’essence !
Je suis peu économe quand il s’agit de notre plaisir.
Contrairement à Arthur le jeune nageur courageux qui se dépasse et donne toute son énergie exemplaire d’un engagement écologique pour protéger la nature et l’environnement !
Saint-Étienne-du-Rouvray
Vendredi 16 juillet 2021
En sortant de la maison, il ne faut surtout pas passer par des routes mettant les nerfs de Violette à l’épreuve ! La rue du Madrillet en est une. Des voitures stationnent sur le trottoir et empêchent les piétons de passer, malgré leur droit. Des commerces encouragent ces actes puisqu’eux-mêmes posent de la marchandise sur les trottoirs avec la cécité de la police municipale, peut-être pour éviter de l’agressivité de citoyens malhonnêtes.
Ce que refuse Violette, ce sont les hommes groupés devant les cafés populaires de la rue. Des étrangers arabes, africains ou turcs, arrêtés là tout le temps à ne rien faire sauf reluquer les passants. Ils traversent aussi la rue sans se préoccuper des voitures avec un regard provocateur.
Violette a de mauvais souvenirs, puisque des enfants du quartier du Château blanc lui lançaient des pierres lorsqu’elle rentrait de son travail à Paris, le soir. En descendant du métro, elle se faisait parfois agresser sans doute parce qu’elle portait un cartable… Les jeunes détestent les professeurs ou ceux qui représentent les travailleurs sociaux ou les huissiers qui font respecter la loi et donc embêtent leurs familles. Du moins, c’est de leur fantasme dont elle était victime. Le paradoxe c’est que les « grands frères » la libéraient de l’agression.
De nos jours, les pompiers et les médecins ont leur part de jets de pierres et d’insultes. Quand ils viennent secourir, ils demandent à la police de les protéger.
Les victimes restent les familles de ces jeunes car eux subissent des dommages collatéraux avec le refus des soignants ou de la police de se déplacer.
La politique de la ville n’aide pas à s’en sortir, puisqu’elle veut privilégier la lecture, l’apprentissage et construire des bibliothèques, sans donner suffisamment de budgets pour acheter les livres et le matériel ou ajouter des éducateurs, ce qui pervertit la volonté municipale. Les acteurs de connaissances, des sciences, les artistes écrivains, peintres ou autres sont négligés, ignorés ou humiliés.
Comme écrivain, je suis négligé par la presse de ma ville et mes livres sont des outils non grata. Les bibliothèques prétendaient le manque de budget alors j’ai donné des livres pour permettre aux jeunes du quartier d’avoir une vue sur une richesse locale qui donne l’exemple. Oui, on peut s’en sortir et on peut réussir dans cette ville, même en étant d’origine étrangère.
Quand j’ai voulu présenter gratuitement un concert de musique, cela m’a été refusé. Pas de salles dans l’un des centres culturels, parce qu’elles ne sont pas vides. En réalité, elles sont sous-employées car les personnes de ces quartiers cherchent à se nourrir et de quoi payer leur loyer, plutôt que la culture. Ils n’ont pas du temps à perdre à ça...
Pour Violette, cette attitude est une sorte de pollution des cerveaux, comme pour la Seine, où on laisse les déchets de plastique sur les berges. Elle dit même que c’est le nivellement par le bas dans le choix de propositions sportives ou artistiques. Il n’y a pas que le rap et la boxe dans la vie.
Quand on évite le Madrillet, on passe par des lieux industriels, déchetteries à l’air libre. Des frigos, micro-ondes, matelas ou autres que les habitants des quartiers populaires jettent en passant. La mairie n’a pas les moyens de punir les malfaisants ou d’ajouter de la surveillance pour lutter contre cette pollution, dont celle de l’esprit qu’un pays développé comme la France ne doit pas accepter.
Les responsables ne bougent pas quand un citoyen déplore l’incivilité. Celle-ci, quand il y a une plainte, est minimisée, j’en sais quelque chose.
L’action d’Arthur et d’autres citoyens honnêtes sont une contre-attaque qui évite la disparition d’une certaine civilisation.
Nous roulons et Violette est exaspérée par tout ce qu’elle constate le long de la route. Une façon d’échanger mais c’est démoralisant.
Quand je demande une énième fois la direction Violette propose une fois de plus de passer par Oissel.
Plusieurs chemins existent pour arriver à notre but mais, et c’est amusant, malgré la carte, elle a déjà élaboré son itinéraire avec précision privilégiant des lieux qu’elle aime visiter, appareil photo à la main.
— Je prends la direction d’Oissel et je sortirai vers l’autoroute A 13 pour Paris pour arriver au plus près de Bédanne ! dis-je.
Pas de réponse, ce qui signifie qu’elle accepte. Le pont Oissel-Tourville-la-Rivière est en chantier depuis des mois et impraticable. Il passe au-dessus de la Seine, on pourrait y voir Arthur nager.
Il est sans doute très proche, peut-être sur l’une des petites îles.
Le hasard, c’est qu’elles figuraient dès le début dans l’un de mes romans « La Bête et le Bos », un polar. Des actes cruels ont été commis dans ces lieux, mais uniquement dans mon imagination.
Cette fois Arthur est un vrai personnage en chair et en os. Un grand champion « droit dans ses bottes » comme dirait Violette. Il est rare que quelque chose lui échappe. Arthur, ce jeune aventurier elle le perçoit très positivement. Il le mérite bien, d’après ses actes, sa gentillesse et la simplicité qu’il a partagés avec nous dès notre première rencontre.
En passant le pont autoroutier, on tourne à droite vers Tourville-la-Rivière, près de la grande zone commerciale que nous connaissons bien. Mon préféré pour acheter des bijoux pour les moments à fêter.