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Si vous vous promenez dans le port de commerce de Brest, impossible de ne pas remarquer Le Lamaneur, cette immense toile de quinze mètres de haut et neuf mètres de large, accrochée sur la façade de l’immeuble du Grand Large. Mais qui donc a pu le faire disparaître dans cette nuit d’été ? Et surtout, comment s’y est-il pris ?
Pour résoudre ce mystère, Hermione se déguise en détective pour occuper ses vacances. Elle recevra l’aide de son copain de classe Ethan et de sa grand-mère Claudy, mais également d’une surprenante petite assistante au pelage brun qui s’amuse à fournir poétiquement ses indices.
À PROPOS DE L'AUTEUR
En plus de son travail d’ingénieur en informatique,
Jean-Michel Arnaud écrit des romans policiers pour adultes, joue de la basse dans le groupe de musique My Bones Cooking et participe à une troupe de théâtre amateur. Pour la collection « Enquête et Suspense Junior », il a imaginé une première aventure pour Hermione, son copain Ethan et Fiona, leur petite assistante
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Cet ouvrage de pure fiction n’a d’autre ambition que de distraire le lecteur. Les événements relatés ainsi que les propos, les sentiments et les comportements des divers protagonistes n’ont aucun lien, ni de près ni de loin, avec la réalité et ont été imaginés de toutes pièces pour les besoins de l’intrigue. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existant ou ayant existé serait pure coïncidence.
Avec maman, nous bondissons en même temps, surprises par l’exclamation que papa a poussée. Comme chaque matin, il parcourt le journal sur sa tablette en prenant son petit-déjeuner. Ma mère renverse une partie de son café. Moi, je me retrouve avec le menton plein de chocolat chaud. J’essaye de me débarbouiller avec ma langue, mais elle n’est pas assez longue. Dommage !
— Tu parles de cette œuvre gigantesque affichée dans le port de commerce ? demande maman, tout en allant chercher de quoi nettoyer.
— Oui, sur la façade du Grand Large.
Ma mère fronce les sourcils, fouillant dans sa mémoire.
— Il y a quelques années, elle a été retirée, puis on l’a remise en place. Peut-être ont-ils dû la décrocher à nouveau ?
Papa fait non de la tête tout en continuant à lire l’article. Maman hausse les épaules et jette un coup d’œil à sa montre. Elle se dépêche de finir son bol.
— Tu me raconteras ça une autre fois. Ce matin, je ne dois pas traîner. J’ai encore beaucoup à faire avant de partir. J’espère que tu as préparé toutes tes affaires, parce que je n’aurai pas le temps de m’en occuper.
Le nez toujours dirigé vers sa tablette, papa sourit en la pointant du doigt.
— Ma check-list se trouve là-dedans. J’ai coché presque toutes les cases.
— Bip ! lance maman en le regardant.
Comprenant tout de suite la raison de ce rappel à l’ordre, mon père m’explique :
— “Check-list” est une expression anglaise qui signifie “liste de vérification”. Cela vient de la longue série de points que les pilotes doivent contrôler avant le décollage de leur avion. Par exemple, inspecter le niveau de carburant pour ne pas tomber en panne au milieu de l’Atlantique. C’est obligatoire : le copilote lit les lignes de la fiche. Pour chacune, son collègue consulte le cadran ou la manette qui correspond et dit « vérifié ». Ça se traduit en anglais par « check ».
Je souris à papa pour le remercier de l’explication. Le “bip” est une idée de ma mère : interdiction d’employer des termes compliqués ou étrangers sans en donner la signification aux autres.
— Finis vite ton petit-déjeuner, Hermione ! Mamy Claudy ne va pas tarder à arriver.
— Oui, maman !
Je termine rapidement mon bol. En passant derrière papa, je jette un coup d’œil à l’image affichée sur sa tablette : je reconnais le haut bâtiment du port de commerce. À l’endroit où se trouvait l’immense peinture, il ne reste qu’un grand cadre vide !
Toute seule dans ma chambre, je repense à la check-list dont parlait papa. S’il m’avait raconté ça plus tôt, j’aurais inscrit sur une fiche toutes les choses que je dois emporter. Dommage, ce sera pour la prochaine fois.
La météo prévoit du très beau temps, alors maman m’a dit de prendre des tenues légères. Je sors ma petite valise de sous mon lit et je la remplis avec assez de vêtements de rechange jusqu’à samedi. J’ai l’habitude de préparer mes bagages : à cause des professions de mes parents, je vais régulièrement passer quelques jours chez mamy Claudy.
Ma mère est professeure en psychologie et elle écrit des livres. Elle participe souvent à des conférences loin de Brest. Cette semaine, elle va en Suisse. Mon père est ingénieur en informatique et surtout expert en sécurité. Il protège les réseaux des méchants pirates qui veulent les infiltrer. Pour ça, il est obligé de se déplacer dans les entreprises de ses clients. Là, il doit partir travailler à Paris.
Et moi, je vais chez mamy jusqu’à samedi prochain. Ah oui ! Je dois prendre mon maillot de bain, parce qu’elle m’emmènera certainement à la plage du Trez-Hir ou aux Blancs-Sablons. Je sais que j’ai autre chose à emporter, mais je ne retrouve pas quoi.
— Ton cahier de vacances au-dessus du casier,
tu l’as mis là exprès pour ne pas l’oublier.
— Ah oui ! Merci !
J’ai répondu automatiquement, par politesse, mais, soudain, je me fige ! Je suis toute seule dans ma chambre et la porte est fermée ! Qui a parlé ? Je me retourne… Personne ! Un reflet du soleil me donne l’impression d’un mouvement sous mon lit. Mais ce n’est peut-être que l’ombre des branches du grand noisetier, bougeant sous l’effet du vent.
— Il y a quelqu’un ?
Bien sûr, aucune réponse ! Avec précaution, je me penche pour vérifier sous mon sommier. Mais personne ne peut s’y cacher, il n’y a pas assez de place.
— Que cherches-tu donc là-dessous ?
Aurais-tu égaré tes sous ?
La même voix aiguë, encore. Cette fois, elle vient du côté de mon bureau. Je regarde dans cette direction et je vois ma chaise à roulettes qui tourne sur elle-même. Quelqu’un l’a poussée ! Mais qui ? Je suis toute seule ici.
— Il faut que tu penses à ta trousse,
celle en velours, qui est si douce,
car chez ta mamy, les stylos
sont toujours vides. C’est bien ballot.
Je sursaute : la personne qui me parle se trouve juste derrière moi. Elle est forcément sur mon lit.
— Sans aucune inquiétude, tu peux te retourner,
sinon on y passera toute la journée.
Terrifiée, je pivote lentement. Mais la stupéfaction remplace l’appréhension lorsque je vois ce petit animal blanc et brun confortablement assis sur ma couette. Son corps longiligne est adossé contre l’oreiller et ses quatre courtes pattes sont détendues. Je reste un moment la bouche ouverte, pas fichue de dire quoi que ce soit. Soudain, je comprends ! C’est une blague de mon père ! Il a trouvé une peluche robot qui se commande à distance et qui peut bavarder et… Mais la bestiole semble lire dans mes pensées et secoue négativement son minuscule crâne triangulaire. Elle continue de me fixer de ses yeux noirs et ronds comme des billes.
— C’est toi qui me parles ?
Quelle nouille je suis ! Me voilà en train de poser une question à un animal incapable de discuter avec des humains. Mais il hoche la tête de haut en bas, puis contemple le plafond comme si je n’existais plus.
— Mais, tu es quoi exactement ? Une belette ? Une fouine ?
— Tu ne devines pas, Hermione ?
C’est pourtant facile, tu m’étonnes.
Constatant que je ne dis rien, la bestiole reprend :
— Comme tu restes sans voix, je vais t’aider
pour qu’à la réponse tu puisses accéder.
La solution de l’énigme est logique,
pas besoin d’être expert zoologique.
Je fouille dans ma mémoire pour trouver à quelle race appartient ce spécimen bavard. « La solution est logique ». Que peut-il y avoir de logique dans un petit animal poilu qui apparaît tout à coup dans ma chambre et discute avec moi en faisant rimer ses phrases comme dans une chanson ? Et, en plus, il connaît mon prénom ! Soudain, je comprends.
— Tu es une hermine !
Un sourire se dessine sur son museau triangulaire.
— Bravo ! Tu vois que ce n’était pas si technique.
Une hermine pour Hermione ! C’est tout à fait logique !
Je secoue la tête, incapable d’y croire.
— Mais, les hermines ne parlent pas ! Elles grognent, ou…
En fait, je ne sais pas du tout quel bruit font ces animaux. Mais celui-ci me répond immédiatement.
— Nous, les hermines, nous sifflons pour communiquer.
Comprendre nos sifflements serait trop compliqué.
Alors, j’ai préféré, pour m’adresser à toi,
employer le français plutôt que mon patois !
— Hermione ! Mamy Claudy arrive. Es-tu prête ?
J’ai sursauté presque jusqu’au plafond lorsque ma mère est soudain entrée dans la chambre.
Quand elle voit la tête que je fais, elle s’inquiète :
— Quelque chose ne va pas, ma chérie ? Oh, je t’ai fait peur, c’est ça ? Excuse-moi, mais je suis très pressée, j’ai un avion à prendre.
Je bafouille, incapable de lui expliquer. Je me retourne pour lui montrer mon lit… vide ! L’hermine a disparu ! Je me mets à quatre pattes pour regarder dessous, sans la trouver.
— C’est ta valise que tu cherches ? Elle est là. J’espère que tu l’as préparée. Allez, dépêche-toi !
Et déjà elle est repartie. J’attrape mon bagage et, au moment de sortir, j’aperçois un mouvement du côté du casier sur mon bureau. Alors, je vais prendre mon cahier de vacances et ma douce trousse en velours, à ne surtout pas oublier !
***
Mamy Claudy fait une petite grimace quand elle me voit arriver.
— Oh ! On dirait que quelque chose ne va pas pour toi. N’es-tu pas contente de venir chez moi ?
Elle a deviné que je suis perturbée en regardant mon visage. Ma grand-mère est très forte pour ça. Quelquefois, maman prétend que mamy possède des pouvoirs magiques. Par plaisanterie, papa répond « Oui, c’est vrai que je lui trouve un peu l’air d’une sorcière. » Mais ce n’est pas méchant, parce que je sais que mon père l’adore, tout comme moi. C’est juste qu’il ne veut pas l’avouer et qu’il aime bien faire semblant de se moquer d’elle. Il faut que je m’invente une excuse. Sinon, ils vont me prendre pour une folle si je leur raconte l’hermine.
— Je ne retrouvais pas mon cahier de devoirs de vacances. Pourtant, je l’avais préparé dans mon casier sur mon bureau. Mais j’ai bêtement posé une feuille dessus pour y écrire une check-list.
— Attention, mot interdit ! répond immédiatement ma mère. Ici, on parle français !
— Euh, pardon ! Je voulais noter ma liste de vérification sur ce papier, mais je n’ai pas eu le temps.
Claudy me regarde, étonnée.
— Une liste de vérification pour venir une courte semaine chez moi ?
— Oui, j’oublie toujours plein de trucs ! Elle éclate de rire.
— L’idée n’est pas mauvaise. Mais j’habite à environ cinq minutes avec ma Titine et ta mère me laisse une clef de secours pour entrer ici, au cas où…
Embêtée, je hoche la tête. A-t-elle deviné que je lui mentais ? Mais mamy change de sujet, demandant à maman :
— À quelle heure décolle ton avion ?
— 11 h 20, et le train d’Olivier part à 11 heures. Je le dépose à la gare avant de filer à l’aéroport. Il ne faut pas que je traîne.
Ma grand-mère sourit.
— Tu as toujours peur d’être en retard. Tu ne peux pas t’empêcher d’arriver en avance pour être sûre de ne pas louper ton vol.
Maman me fait une grosse bise et remonte finir ses préparatifs. Au passage, elle avertit mon père. Il sort de son bureau en glissant l’un de ses nombreux ordinateurs dans une pochette de transport. Papa s’agenouille pour m’embrasser et me prévient à voix basse, juste assez fort pour que mamy entende aussi :
— Surveille bien ta grand-mère, qu’elle ne fasse pas de bêtises pendant tous ces jours où l’on te laisse toute seule avec elle ! Au revoir, ma chérie.
Une nouvelle grosse bise sur la joue et il retourne s’occuper de ses bagages.
***
Le coffre de la voiture pousse un long grincement quand mamy l’ouvre pour y ranger ma valise.
— Un jour, il faudra que je graisse les gonds. J’ai une bombe prévue pour ça quelque part à la maison, mais je ne sais plus où je l’ai mise.
Encore une fois, je pense à la check-list des pilotes d’avion. J’imagine mamy Claudy assise à son volant. Elle tire un papier tout froissé de son grand sac fourre-tout et elle commence à le lire. « Ceintures de sécurité ? » Je vérifie et je lance : « Attachées, check ! » Elle poursuit : « Graissage coffre ? » Et moi je réponds : « Pas check du tout ! » Alors mamy sort un stylo pour essayer d’inscrire « À faire rapidement ! » sur la feuille. Mais, comme le Bic ne marche pas, elle l’emballe dans la liste déjà bien chiffonnée en me disant : « Ce n’est pas grave. Tu me rappelleras ça quand on sera arrivées ! »
— Tu es dans la lune, Hermione ? Allez, en voiture, mademoiselle la rêveuse !
Je m’installe à côté de ma grand-mère. Clic ! Je boucle ma ceinture de sécurité, en contrôlant du coin de l’œil que mamy a bien fait pareil. Son véhicule date du siècle passé, alors, il n’y a pas de système électronique qui surveille les ceintures, comme dans celle de mes parents. En regardant la fenêtre de ma chambre, je crois distinguer l’ombre d’un petit animal dressé sur ses pattes arrière qui nous observe à travers les rideaux.
— Allez, Titine, on démarre !
Je souris en entendant mamy s’adresser ainsi à sa voiture.
— Tu serais bien étonnée si elle te répondait : « Pour me mettre en route, il suffit de tourner la clef ! »
— Oh ! maintenant, les véhicules qui parlent, ce n’est plus magique. Pour toi, le GPS qui indique la direction à suivre, c’est banal. Mais de mon temps, nous utilisions une carte en papier plus grande que la table de ton salon. Nous devions calculer tout le trajet à l’avance. Nous le notions sur une petite feuille arrachée d’un carnet : « La prochaine à droite ! Après le village, tu prendras à gauche. » Combien de fois me suis-je perdue avec ton grand-père ? Je ne parvenais pas à le relire. Il écrivait trop mal, avec un gros crayon gras qui bavait. Alors on s’arrêtait sur le côté, il regardait et il râlait : on doit faire demi-tour, tu as oublié de me prévenir de tourner !
Dans les yeux de ma grand-mère, j’aperçois une lueur triste. Mes parents m’ont dit que c’est de la nostalgie. Mamy me parle rarement de mon papy. Je ne l’ai jamais connu. Et comme je sais que ça la peine, je ne pose pas de questions sur lui.
Le moteur tousse un peu avant de démarrer. Je jette un dernier coup d’œil à la fenêtre de ma chambre, mais l’ombre a disparu.
***
J’ai l’habitude de monter en voiture avec ma grand-mère, alors je m’attendais à son freinage brutal. Avant de sortir du jardin, elle pile et se penche par-dessus son volant pour regarder à droite et à gauche. Lorsqu’elle s’engage enfin dans la rue, je sursaute en entendant la petite voix aiguë derrière moi :
— Ouf ! J’ai failli louper l’ heure du départ,
mais il fallait bien que je me prépare.
Alors, comment ça s’attache, ce bidule ?
C’est bien plus compliqué qu’une pendule.
Je me retourne pour voir la banquette arrière. Installée au milieu, l’hermine essaye de glisser la languette de la ceinture de sécurité dans la boucle. Malgré la taille réduite de ses pattes, elle y parvient en insistant un peu. Affolée, je regarde le visage de Claudy. Elle est absorbée par le trafic et ne semble avoir entendu ni la voix ni le clic du mécanisme. L’animal me fixe de ses petits yeux noirs.
— Quand ta grand-mère conduit, il faut faire attention.
Moi je préfère prendre toutes mes précautions
pour ne pas me retrouver collée au pare-brise
quand sa pédale de frein, soudain, elle martyrise !
Confirmant ce que l’animal vient de dire, mamy pile en arrivant au rond-point de l’église de Saint-Pierre. Elle se penche une nouvelle fois par-dessus son volant et vérifie qu’il n’y a personne avant de s’y engager. On dirait bien qu’elle n’a rien entendu ! Pourtant, ma grand-mère n’est pas sourde et l’hermine s’adresse à moi d’une voix normale, juste un peu aiguë. Nous passons devant la boulangerie.
— Ah ! Il y a une place ! Je m’arrête prendre du pain pour ce midi. Veux-tu que je t’achète quelque chose, Hermione ?
Elle constate alors mon air totalement éberlué.
— Que t’arrive-t-il, ma chérie ? C’est ma façon de conduire qui t’effraye ?
Rien, elle ne voit rien ! De la manière dont elle se tient, il est impossible qu’elle ne remarque pas l’animal confortablement installé à l’arrière. Pour l’instant, l’hermine inspecte les griffes de ses pattes avant. Devant mon absence de réponse, mamy Claudy fronce ses yeux gris et m’observe de haut en bas.
— Je crois que je comprends, mais ce n’est pas l’endroit pour discuter ! Croissant, pain au chocolat ?
Je secoue la tête, incapable de m’exprimer autrement. Ma grand-mère m’adresse un petit sourire. J’attends qu’elle soit partie pour me tourner vers l’arrière.
— Qu’est-ce que tu es exactement ? Un fantôme, un extraterrestre, une blague de papa ? Et comment fais-tu pour apparaître et disparaître comme ça ? Et…
Il y a tant de questions que je veux lui poser et surtout pour lesquelles j’aimerais avoir une réponse ! Mais l’animal tend juste le doigt en direction de la boulangerie. Mamy ouvre la porte arrière qui produit un affreux grincement et envoie le pain et un pochon en papier rempli de viennoiseries sur la banquette, sans prendre garde à l’hermine qu’elle ne semble toujours pas voir. Encore un couinement quand elle referme. Puis, ma grand-mère revient s’installer au volant :
— Quand j’aurai retrouvé ma bombe pour graisser le coffre, tu me rappelleras de m’occuper également de la portière à gauche… et celle de droite aussi, ça ne lui fera pas de mal. Allez ! En route !
***
Arrivées chez ma grand-mère, elle me montre l’escalier.
— Monte dans ta chambre pour ranger tes affaires. Tu me rejoindras ensuite à la cuisine. Prends ton temps, je dois préparer quelque chose.
Lorsque je redescends dix minutes plus tard, mamy Claudy regarde en l’air le haut de ses placards.
— Où donc ai-je mis ces satanées plantes ? Ah, c’est dans celui-là !