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Aristote n'est pas un chat comme les autres. C'est aussi un chat-cré conteur! Vous trouverez dans ce petit livre de contes les histoires suivantes: D'une sorcière, d'un balai et d'un livre ouvert Une histoire de fleurs Morgane et la fée Ratata Le vent qui se sentit seul L'arbre nu
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Seitenzahl: 28
Je m'appelle Aristote et je ne suis pas un chat comme les autres!
Pour tout te dire j'ai toujours aimé me poser au bord d'une histoire, le soir venu, car j'adore écouter les gens raconter.
Je m'enroule alors sur le duvet et même si tu as parfois l'impression que je n'écoute qu'à moitié parce que je ne bouge qu'une seule oreille, je ne louperais pour rien au monde ce moment magique avant de m'endormir!
C'est pour cela qu'un beau jour l'envie m'a pris de te raconter ces histoires qui ont tant compté pour moi....
Je te souhaite beaucoup de plaisir!
Aristote
D’une sorcière, d’un balai et d’un livre ouvert
Une histoire de fleurs
Morgane et la fée
Ratata
Le vent qui se sentit seul
L'arbre nu
Les arbres nous veulent du bien. Non seulement ils produisent de l’oxygène pour que nous puissions respirer, mais en plus ils protègent notre planète. Notamment des choses auxquelles nous ne croyons plus vraiment et qui, sans eux, ne pourraient survivre. Ils abritent aujourd’hui encore, là où les forêts sont si profondes que personne ne s’y aventure guère, des êtres qui n’existent plus que dans l’imaginaire des enfants. Du moins, c’est ce que tout le monde croit.
Il y a fort longtemps, dans une partie de l’histoire qu’on appelle le Moyen Âge, il y avait des gens qui croyaient en leur existence. Certains poussaient même leur croyance jusqu’à se lever très tôt le matin ou de veiller tard le soir afin de les apercevoir. Oui, les forêts profondes abritent ces êtres qu’on nomme les fées, les gnomes, les sorcières au nez crochu et à la verrue apparente, ces créatures qui ne survivent normalement que grâce aux livres.
Le petit Matthieu avait d’ailleurs reçu un livre de sorcières qu’il n’osa ouvrir qu’en présence de sa maman, car il en avait peur. Les sorcières le fascinaient et souvent, malgré son appréhension, il demandait à sa maman de lui raconter la même histoire plusieurs fois de suite. Comme hypnotisé, il écoutait le récit et faisait de grands yeux à chaque fois. Il voulait en savoir plus sur ces êtres étranges avec leur corbeau et leurs potions magiques.
Le petit Matthieu voulait les comprendre.
Quand sa maman voyait qu’il avait trop peur (et les mamans le sentent très bien), elle s’arrêtait de lire, le regardait un instant et lui disait qu’elles n’existent pas, les sorcières, qu’il n’avait pas à avoir peur. Il la regardait d’un air entendu, mais au fond de lui, il n’en était pas si sûr. Pourquoi, si elles n’existaient pas, des gens prenaient-ils la peine de relater leurs aventures? Les dinosaures n’existaient plus, mais il y avait plein de livres qui traitaient de leur manière de vivre!
Je vous le dis, Matthieu avait raison: ce n’était pas parce que sa maman n’avait jamais vu de sorcière elle-même qu'elles n’existaient pas!
Et voici ce qui arriva: